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Le retour à la réalité

Jordan McQueen

Ce matin, je suis de retour au travail, après 2 semaines de vacances à me prélasser. Ne pas devoir se lever le matin à une heure fixe, manger quand on le désire, être à contre-courant des gens qui ont un horaire réglé au quart de tour… Pour moi être en vacances c’est ça, peu importe qu’elles se vivent à la maison, en voyage, dans un chalet ou n’importe où ailleurs. Être en vacances, ça signifie être hors de notre train-train quotidien, se permettre des folies, se laisser-aller, ne rien faire quand ça nous tente…

Ne rien faire, n’est-ce pas un art perdu depuis longtemps? C’est quand la dernière fois que vous n’avez rien fait du tout? Pour ma part, j’essaie de me garder des moments de temps en temps pour simplement admirer le temps qui passe, respirer profondément et sentir l’air qui entre par mes narines. Ma prof de yoga me l’a si bien enseigner, ça calme les pensées qui se bousculent dans mon cerveau à 300 km/h.

En cette ère numérique (à laquelle je participe amplement avec mon travail, je l’avoue), chaque moment de beauté nous semble destiné à finir sur Instagram pour partager avec les autres cet instant de grâce. Mais est-on encore capable de profiter du moment présent sans toujours vouloir le publier sur le Web? Quand je regarde mon fil Facebook, je réalise que mon entourage partage beaucoup de ces moments, et que je fais de même fréquemment. Mais cela ne vient-il pas corrompre la pureté de l’émotion ressentie à admirer un magnifique paysage, à sentir le vent nous ébouriffer la tignasse sur un bateau, à se laisser envahir par la puissance d’une pièce musicale magnifiquement interprétée devant nous?

Je constate aussi beaucoup de pause de réseaux sociaux, de petites cures parsemées dans l’année, comme si on savait qu’on en abusait et qu’on remettait le compteur à zéro en abandonnant momentanément notre téléphone dit « intelligent », pour se reconnecter avec le vrai monde. Si on sait que c’est toxique, pourquoi continue-t-on de s’y engouffrer?

Je ne nous fais pas la morale puisque j’y participe allègrement. Mais je m’interroge sur tout ce brouhaha numérique qui au fond ne nous apporte pas de bonheur et qui souvent nous empêche de savourer la vie. Car c’est de ça dont il s’agit. La vie, la vraie, celle qui se poursuit autour de nous pendant qu’on tente de trouver le meilleur angle pour notre cliché quotidien.

Et je vous raconte tout cela sur mon blogue, destination numérique par excellence pour ces partages qui débordent des courts messages publiés sur les réseaux sociaux. Mais l’important c’est de se questionner, de sentir que ça va trop loin, que ça prend trop de place. En fait, c’est de revenir à l’essentiel et non pas de tout couper à l’extrême. Ces réseaux ont une utilité et j’en conviens sans hésitation. Mais la surabondance des lieux visités, des photos de tout instant et des tentatives de grandes marques de se laver la conscience m’amènent à penser qu’on doit prendre un peu de recul et revoir notre utilisation pour y retrouver un sens.

Philosophie matinale pour repousser le moment où ma journée de travail débutera réellement? Peut-être… Mais se reposer, ça permet justement de prendre un recul et se repositionner.

Alors bon lundi tout le monde!

Photo : Unsplash | Jordan McQueen

Quand notre passion s’impose

The Anchor

Ces jours-ci, étant en vacances, j’ai du temps… Du temps pour flâner, pour faire des trucs que je n’ai jamais le temps de faire, le temps de fouiner virtuellement… Et avoir du temps signifie aussi laisser les choses prendre leur place naturellement dans notre tête. Peu d’obligations, aucune urgence… mon cerveau se laisse aller un peu.

Et avec cette liberté exceptionnelle est venue, ou devrais-je dire, est revenue, la passion pour l’immobilier. Inévitablement, tous les jours, je me suis retrouvée sur des sites de designer, sur des blogues de DIY, sur centris à regarder les maisons ou parfois devant HGTV à regarder Brian, Holmes ou Scott (pour comprendre www.hgtv.ca) mettre sans dessus dessous des propriétés afin de leur donner un vent de fraîcheur, pour le plus grand bonheur des propriétaires.

Que voulez-vous (comme dirait l’autre), j’aime ça. C’est plus fort que moi, je carbure à ça comme d’autres le font avec le piano, l’escalade ou le macramé. J’envisageais récemment l’achat d’un chalet pour avoir un nouveau lieu à rénover et pouvoir m’évader quand j’en aurais envie. Mais l’hésitation que je ressentais m’a fait comprendre que ce n’étais peut-être pas la meilleure idée. Quand je doute, en général, ça veut dire que je ne suis pas convaincue et si je ne suis pas convaincue, comme on dit, ça regarde pas ben!

Et je repensais à mon amie Sylvie qui me disait il y a quelques temps : tu passes ton temps à partager des articles sur les rénos, à regarder les maisons, à avoir des idées de projets et à aimer imaginer les pièces autrement, pourquoi tu t’en vas pas là-dedans? Pourquoi? Parce que j’ai la chienne, bien sûr! Ça fait plus de 15 ans que je suis dans le virtuel, et maintenant que je gagne bien ma vie avec le web, je vais tout quitter pour me lancer dans un domaine que je connais peu? Qui suis-je pour prétendre pouvoir exceller dans cette sphère incertaine?

Et puis, après quelques jours à me laisser aller… j’ai compris. Je n’ai pas besoin de tout abandonner! Je peux très bien me constituer mon petit patrimoine immobilier, en faire mon terrain de jeu de projets de rénovation sans pour autant délaisser mon ordinateur portable et par le fait même mes clients/sources de revenus.

Parfois, une pause, ça permet aussi de générer de belles idées!

J’aurai surement beaucoup de péripéties à raconter dans cette aventure qui débutera je ne sais absolument pas quand et je partagerai ce qui pourra l’être. Chose certaine, juste d’y penser, je me sens pleinement vivante. Et oui, cette passion s’est imposée d’elle-même car mon esprit se sentait prêt à lui faire de la place.

À suivre!

Photo : The Anchor – unsplash.com

Le 19 août : Journée mondiale de l’aide humanitaire

share humanity

Quand j’étais petite, je me souviens que je regardais l’émission de Vision mondiale avec grand intérêt et que je me promettais de partir aider le monde une fois adulte. J’ai bien fait un peu de bénévolat mais je ne suis jamais partie pour faire une différence chez des peuples vivant dans des conditions qui me paraissent inhumaines.

Dans le confort de nos foyers nord-américains, on se désole des catastrophes qui déciment des villages éloignés. Mais que fait-on réellement pour aider ces gens pour qui se nourrir et avoir un toit pour la nuit devient un combat sans précédent? Très peu… Trop peu…

Aujourd’hui c’est la Journée mondiale de l’aide humanitaire et en entendant cela à la radio ce matin, je me suis trouvée bien égoïste. J’écoutais Stephen Cornish, directeur général de Médecins sans frontière, expliquer que pour lui aider son voisin ou aider un réfugié dans une zone de guerre, c’est du pareil au même. Et bien je lui lève mon chapeau car je n’ai vraiment pas ce courage. Cet organisme apporte une aide médiale dans les coins les plus reculés du monde où peu de gens veulent s’aventurer. Il y a de plus en plus d’attaques perpétrées envers les membres des équipes d’aide humanitaire mais ces gens-là y vont quand même, au risque et péril de leur propre vie.

Je trouve cela admirable et quand je lis sur le sujet, je réalise à quel point ma petite zone de confort prend trop de place dans ma vie bien rangée. Je n’aurais pas, je crois, la force d’affronter cette détresse humaine. Ça prend une détermination de fer, une force de caractère inébranlable, un humanisme sans borne et un don de soi immense pour affronter les pires horreurs, voir des gens mourir devant soi, constater la misère dans toute son ampleur et poursuivre son travail pour tenter de faire une différence.

Mais qu’ont-ils de spécial ces personnes qui mettent sur pause leur vie pour aller en sauver à l’autre bout du monde? Je ne sais pas… Mais je me promet d’y réfléchir et de trouver ma façon à moi d’aider et de mettre mon petit grain de sel dans cette chaîne humaine qui sauvent des vies et ramène un certain équilibre dans le chaos.

En attendant, pour aider à ma façon, je ferai un don à MSF. Et je invite à en faire de même, ou à aider à votre manière :
http://www.msf.ca/fr/nous-aider

Photo : worldhumanitarianday.org

Le solarium ou comment prolonger l’été

solarium

En cette journée très chaude du mois d’août, il peut paraître insensé que sous peu nous devrons vêtir foulard et manteau. Mais, plus vite qu’on ne le crois, les feuilles nous offriront leur ballet final et coloré et les citrouilles siégeront sur nos perrons.

Quand j’étais petite, mon père avait ajouté un solarium à la maison. Dans les années 80, c’était quand même rare et l’installation avait été on ne peut plus complexe. Surtout qu’on parlait d’un vrai solarium, soit celui ou même le toit est vitré! Mais quoi qu’il en soit, on profitait de cette belle pièce en hiver pour se réchauffer et au printemps pour partir les semis qui raffolaient de cette bouffée de soleil et de chaleur.

J’ai toujours considéré le solarium comme une solution très intéressante pour pouvoir étirer l’été et profiter du soleil à l’année. En lisant sur le sujet récemment, j’ai compris que mon impression s’avère réellement une bonne solution, et pas seulement pour le moral.

Selon Écohabitation, il s’agit définitivement d’un régulateur thermique, s’il est bien installé bien entendu. Voici les règles de base à respecter selon l’organisme :

Quelques règles de base doivent être observées :

  • Le solarium doit être orienté Sud ±20°;
  • Il doit être bien isolé et on doit éviter les ponts thermiques pour que le solarium ne refroidisse pas la maison l’hiver ;
  • Si c’est possible le solarium devrait couvrir deux niveaux de la maison pour être plus efficace;
  • Le toit doit également être bien isolé ;
  • Le solarium et la maison sont séparés par un mur isolé
  • Ne pas placer de chauffage dans le solarium, il faut se faire à l’idée que ce n’est pas un volume habitable toute l’année et cela pourrait nuire à son bon fonctionnement;
  • Les vitrages doivent être performants, doubles avec remplissage à l’argon (qui restera en place dix ans);
  • Le solarium doit être à l’extérieur de l’enveloppe, qui doit être elle-même isolée et étanche.

Emplacement du solarium
Emplacement du solarium. © Stéphane Braye pour Écohabitation.

Je n’entrerai pas ici dans les détails techniques de l’installation et les rèegles à suivre car d’autres le font beaucoup mieux que moi. Pour toutes les informations et astuces sur l’installation adéquate d’un solarium, visitez le site d’Écohabitation.

Par contre, j’avais envie de vous partager quelques inspirations, si jamais l’envie d’ajouter un solarium à votre demeure vous trotte dans la tête!

Solarium 4 saisons, 26×12, St-Lambert, Québec Solarium Espace de vie
Solarium scandinave 4 saisons en cèdre Solarium Servitech
Solarium Pyramide en cèdre Solarium Servitech
Solarium Luxembourg en cèdre Solarium Servitech
Solarium Under Glass

Vous n’avez pas le budget pour un solarium? Vous pouvez ajouter une véranda, une verrière ou un mur vitré afin de pouvoir faire entrer la lumière au maximum dans votre maison. Bon projet!

Crédit photo principale : Yves Lefebvre | Stylisme: Judith Gougeon

Ça passe si vite…

rentrée

Déjà le 13 août… les articles de la rentrée commencent à envahir les magasins, les nuits se font plus fraîches et j’ai même vu une feuille jaune dans le parc derrière chez-moi… On peut se le dire : ça passe si vite l’été! Mais l’amoureuse de l’automne que je suis ne s’en plaint pas. J’aime les gros chandails de laine, marcher en forêt et sentir l’automne qui forge sa place, cuisiner pour réchauffer la maison et ne pas perdre les récoltes (surtout quand on a dévalisé la fruiterie).

Mais qui dit mois d’août dit aussi la rentrée… N’ayant pas d’enfant, je ne subis pas cette course folle aux fournitures scolaires, vêtements et multiples préparatifs mais je suis remplie de compassion pour tous les gens de mon entourage qui doivent couper court à la farniente estivale pour entamer ce marathon toujours trop tôt.

Alors je me suis laissée tenter à flâner sur « les internet » pour dénicher des petites trouvailles afin de vous aider à survivre à ce tourbillon.Et c’est peut-être l’entrée à l’école de votre progéniture? Ils deviennent grands et c’est le moment d’adapter un peu leur chambre ou la salle familiale? Bref, des idées comme ça… Ça me tentait comme on dit 😉

Petit tabouret fabriqué à la main au Québec

tabouret

Ce joli tabouret est fait de blanches mains québécoises et ne requiert aucune quincaillerie.

Disponible en plusieurs couleurs… Il me fait craquer!

https://www.etsy.com/ca-fr/listing/223833181/ptit-gars-pistache


Coffre à crayon québécois

Vous désirez que « Mini-me » affiche vos valeurs sociales en utilisant un coffre à crayon fait mains au Québec? Vous aurez l’embarras du choix parmi cette sélection.


Un bloc-notes pour ne rien oublier

Parce que les listes sont nombreuses et que les activités vont se multiplier… Un petit bloc-notes peut parfois éviter le chaos. Et pourquoi pas le donner en cadeau au nouveau professeur? Trouvez-le ici!


Un sac à lunch unique!

Question de ne pas le mélanger avec ceux des amis et d’avoir assez de place pour tout y mettre… Ce sac à lunch isolé confectionné à Sherbrooke se lave et est très résistant. Et en plus, il est joli!


Les fameuses étiquettes

Ah ces fameuses étiquettes pour identifier les vêtements et la ribambelle d’items… Vous pouvez vous en procurer en coton biologique, choisir la polie de caractère et fournir le nom à y apposer. Elles ne sont pas conçues au Québec mais bon… le Missouri c’est mieux que la Chine en termes de distance!


Bon… c’est bien beau tout ça mais il ne faut pas non plus se ruiner… Un petit élément fancy, c’est possible mais il faut bien planifier et surtout ne pas succomber aux mille et une publicité… Je ne suis pas la mieux placée pour vous guider dans ce droit chemin alors je vous partage un dossier du site mamanpourlavie.com qui s’est penché sur le sujet.
http://www.mamanpourlavie.com/dossiers/135-preparer-la-rentree-scolaire/ 


Vous vous sentez l’âme créative? Découvrez ces projets DIY sur Pinterest qui regorgent d’originalité. Et je n’aurais jamais cru qu’une bouteille de shampoing pouvait faire d’aussi jolis pots à crayons.

Vous avez un t-shirt que vous aimez mais ne le portez plus? Pourquoi ne pas le transformer en sac?

Vous avez envie de transformer plus de choses? Ne jetez rien surtout, car presque tout peut avoir une seconde vie avec un peu d’imagination.

Bref… Avant que la folie reprenne sa place… Amusez-vous! Il reste encore du temps.