Le temps de vivre pleinement…

dan carlson

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand je vois des phrases de type « pensée du jour » ou proverbe, je ne peux m’empêcher de les lire. Comme si mon esprit était attiré par ces petits mots semés çà et là et s’abreuvait de ces philosophies simplistes. Et ce matin, Facebook, fidèle à ses habitudes, m’a rappelé un « souvenir » d’une phrase que j’avais partagé il y a trois ans :

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En d’autres termes, ça fait plus de tort de ne pas essayer que d’échouer. Et échouer, quel mot horrible! Peut-on vraiment échouer quelque chose, ou plutôt, simplement ne pas atteindre les objectifs que l’on s’était fixés? N’est-ce pas plutôt nos attentes qui étaient irréalistes à l’origine? Dans cette société de la recherche de perfection absolue, j’ai souvent tendance à croire que la barre est trop haute dans la majorité des cas. Si on cessait de se pousser à bout, de vouloir se dépasser à tout prix, on se mettrait peut-être moins de pression et la déception serait moins au rendez-vous?

Je me questionne beaucoup sur les modèles imposés dans notre société, les chemins prédéfinis et les routes tracées d’avance. J’ai un certain malaise avec les recettes à appliquer à la lettre. Peut-être suis-je seulement un petit mouton noir mais comment peut-on prétendre qu’un modèle convienne à toute une population alors que chaque individu est si différent? Le modèle scolaire, les horaires de travail, le mode de vie en général… Chacun a ses goûts, sa façon de réfléchir, son rythme de vie et il m’est difficile de croire que tout ce beau monde peut cadrer dans un seul et même moule.

Hier, je lisais un billet du blogue les nerds (que vous pouvez retrouver ici) et qui parle du fait qu’on peut prendre son temps, choisir de sortir du lot, de faire à sa tête, de choisir une route moins fréquenter et que c’est tout à fait sain de ne pas être comme tout le monde. Décider de contempler au lieu de courir après notre temps comme la majorité des gens, se poser des questions, définir son propre modèle de vie au lieu d’adhérer à ceux proposés par la société qui, disons-le, souffre en silence depuis trop longtemps. On dirait que tout le monde est inconfortable mais personne n’ose réellement en parler ou changer quoi que ce soit, ou du moins très peu le font, de peur de détonner et de se faire juger.

Certains osent et se libèrent de leurs chaînes. On parle d’eux comme s’ils étaient avant-gardistes ou pire, illuminés. Mais en réalité, ils sont souvent simplement plus en accord avec leurs valeurs. Et ça m’inspire de voir que c’est possible, qu’on peut être hors normes et vivre heureux.

Le plus important est de se rappeler que notre vie nous appartient et que personne ne peut nous imposer une façon de vivre. C’est à nous d’en définir les paramètres. Mais nous sommes bien souvent notre propre bourreau…

 

Photo : Unsplash | dan carlson

 

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