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Le parcours d’une combattante

Vue Sur le Canada - Johanne Fontaine

Décidément, ces jours-ci, je tombe sur des émissions larmoyantes… Après les 8 heures pour la cause dont j’ai parlé plus tôt cette semaine, j’ai regardé hier le documentaire Johanne Fontaine : Toujours accro à la vie qui relate le parcours de cette comédienne qui combat le cancer depuis plusieurs années. C’est en fait le 2e volet du documentaire car une première mouture avait été réalisée alors que l’éternelle optimiste faisait face à sa 3e récidive. On la retrouve maintenant encore armée de son sourire, de son courage et de ses amis pour faire face à une version inopérable qui l’attaque à coup de métastases au foie, à la vessie et à la rate.

Loin d’être triste et déprimant, c’est plutôt un témoignage de résilience et de grande humilité qu’on nous présente. Cette femme est littéralement un roc et un exemple à suivre. Tout à coup, le moindre de nos soucis nous parait si banal et insignifiant. Avec son regard perçant et sa bonne humeur contagieuse, elle nous explique tout simplement son parcours et surtout sa foi en la vie, son amour de ses proches et tout l’apprentissage que la maladie lui a apporté.

Oui, j’ai pleuré, mais j’ai surtout appris beaucoup sur nos réactions face à la maladie et sur l’importance de prendre soin de soi. On prend tellement pour acquis notre santé, notre vie, qu’on en oublie parfois qu’on n’a aucun contrôle sur ce qui peut nous arriver. Du jour au lendemain, tout peut basculer et il faut prendre des décisions difficiles, s’en remettre souvent aux spécialistes et tenter de trouver un sens à tout cela.

L’attente joue un rôle central dans ce récit car entre chaque traitement et examen, il y a ce moment de flottement où elle attend de savoir comment son corps réagit. Et il lui faut contrôler son angoisse et ne pas sombrer. À travers l’œil d’Isabelle Maréchal, grande amie de Johanne et canal de communication pour nous transmettre ce doux témoignage, on découvre les thérapies complémentaires qui commencent à se tailler une place dans les traitements discutés avec les patients par les oncologues.

Ce qui en ressort en gros, c’est que peu importe l’effet scientifique d’un complément, si cela vous fait du bien, allez-y ! Que ce soit la méditation, l’équitation, la peinture, la natation, bref, quelle que soit l’activité, si cela vous procure un bien-être, vous aurez un meilleur moral pour affronter les souffrances. Bien entendu, ils n’en sont pas à nous dire de remplacer la chimio par le yoga et les jus verts mais je trouve intéressant qu’un radio-oncologue, le Dr Christian Boukaram, s’ouvre l’esprit. Il est d’ailleurs l’auteur du livre Le pouvoir anticancer des émotions.

Quand un de ses proches a été atteint d’un cancer et le bombardait de question, il a décidé de faire des recherches sur les médecines intégratives et nous partage le fruit de ses recherches dans cet ouvrage que j’ai bien l’intention de lire en 2017 !

Johanne Fontaine et ses proches nous offre leur intimité, non pas pour faire pitié mais bien pour nous démontrer que l’amour et le désir de vivre sont de véritables alliés dans ce combat féroce. Inspirante, lumineuse et forte, Johanne Fontaine nous livre ses réflexions et ne peut que nous convaincre de poursuivre nos rêves et de faire en sorte qu’on aime notre vie.

Elle termine d’ailleurs sur une pensée très touchante :

« Tous les matins, on a le choix de s’en aller dans la dépression ou de s’en aller dans la gratitude, la gratitude d’être en vie. »

C’est ce choix que Johanne fait tous les jours et c’est probablement la raison qui fait qu’elle peut témoigner aujourd’hui.

Il y a de ces gens qui viennent nous toucher directement au cœur par leur sincérité et leur authenticité et je peux vous dire qu’elle en fait partie. On sort grandit d’une telle diffusion et on ne peut qu’avoir envie de participer à son combat, à notre façon, en choisissant de savourer chaque moment que la vie nous offre.

 

Source photo : Vue Sur le Canada

L’art d’être seul et heureux

Clem Onojeghuo

Avez-vous lu l’article de Julie Rambal dans Le Devoir lundi concernant la solitude ? Si ce n’est pas le cas, je vous invite à en prendre connaissance ici. J’ai été très interpellée par ses propos et je les ai, pour une rare fois, relu à trois reprises pour bien en saisir toutes les subtilités. D’emblée, je suis moi-même célibataire et je n’ai pas d’enfant donc je fais partie de cette catégorie de gens qui provoque chez les autres soit de l’envie soit du doute. Une partie des gens, surtout les parents de jeunes enfants, rêvent de ma liberté, de ma légèreté et du temps que j’ai pour moi. Et une autre portion se questionne sur le « pourquoi » je suis seule, comme si la seule situation acceptable était d’être en couple aujourd’hui.

À l’heure où beaucoup passent leur vie dehors pour nourrir leur compte Instagram, Snapchat ou Facebook, s’aventurer en solo dans un restaurant ou une exposition devient une épreuve. Les solitaires semblent condamnés à rester chez eux.

Cet état de fait, je l’ai vécu en voyage comme ici, sentant les regards sur moi quand je décide de m’asseoir seule au comptoir d’un restaurant ou pire, à une table, et que personne n’est attendu. Livre à la main, j’aime ces moments où je suis dans ma bulle au sein de la foule urbaine. Mais je suis aussi très consciente que ça dérange. On n’a qu’à penser au peu d’offre pour voyage en solo et à l’organisation des restaurants pour se rendre compte que tout est calculé pour 2 ou plus…

Et, comme le relate l’auteure de l’article, la technologie et particulièrement les réseaux sociaux ont amené avec eux le sentiment de ne plus jamais être seul, comme si c’était mal de l’être et qu’on n’arrivait plus à ressentir la solitude. Il suffit de faire un petit trajet en métro pour voir à quel point les gens sortent leur téléphone après seulement quelques secondes d’inactivité pour réaliser dans quelle mesure c’est devenu malsain.

Cette peur troublante de manquer quelque chose pousse même certaines personnes à constamment vérifier leur compte Facebook dans l’attente d’une nouvelle, d’un partage ou pire, d’un like sur leur dernière publication. C’est d’ailleurs très triste de constater à quel point la vie de bien des gens se déroule à travers l’écran de leur iPhone, comme si ce filtre confirmait leur vie. Des selfies de vacances aux photos de plats au restaurant, on pollue nos appareils de photos de moments qu’on a à peine pris le temps de vivre.

Et je ne m’inscris pas en faux contre ce phénomène, ayant moi-même parfois envie de partager un moment de vie. Mais comme le dit l’expression : la modération a bien meilleur goût.

Mais revenons à la solitude un peu… Pourquoi est-ce que ça dérange autant ?

Je me souviens d’être partie seule en Guadeloupe il y a quelques années et de m’être fait demandé presque tous les jours où était mon copain, si j’avais vécu une rupture récente et même si je fuyais quelque chose. Quand ça vient de purs inconnus, je vous avoue que c’est particulièrement étrange.

Et pourtant, ce sont souvent les plus beaux voyages car les gens ont plus tendance à nous parler, ils n’ont pas peur de percer la bulle d’un couple ou d’un duo d’amies. On fait des rencontres formidables quand on a l’ouverture et l’esprit libre et on peut vraiment faire ce qui nous plaît, sans compromis.

Finalement, cet article m’a fait apprécier mon état de célibat mais aussi fait réalisé que je me prive parfois de certaines sorties de peur du jugement. Et pourtant, ce jugement est futile et gratuit et ne devrait jamais m’empêcher de faire quoi que ce soit. C’est agréable qu’une lecture provoque ainsi une réflexion et une prise de conscience. C’est d’ailleurs ce que j’adore de ce média journalistique. Cette possibilité de consommer au moment désiré et de pouvoir y retourner pour réfléchir et se positionner.

 

Photo : Unsplash | Clem Onojeghuo

Donner pour la cause…

entraide

Parfois, je m’assois devant la télévision et je zappe, cherchant un divertissement intéressant qui ne me demandera pas trop de jus de cerveau et juste assez d’attention pour me captiver. Je ne suis pas une grande adepte des séries télé car, travaillant souvent à l’ordinateur, le fait d’être assise encore me répugne. Et disons que j’ai souvent ma dose d’avoir un écran devant moi…Tant qu’à être inactive, je préfère la lecture.

Mais hier, en tentant de trouver un quelconque programme télévisé, je suis tombée sur l’émission « 8 heures pour la cause ». Animée par Chantal Lacroix, cette émission a pour but de mobiliser des personnalités québécoises autour de 8 causes différentes pour aider des gens et surtout faire connaître certaines réalités ignorées. Le public est donc exposé à diverses causes et histoires vraies mais aussi, et surtout, à des moments de pure beauté et grandeur d’âme.

C’est la première fois que je regarde ce type d’émission et peut-être me direz-vous que ça n’a rien de spécial car ça ressemble à tant d’autres concepts mais j’avoue qu’hier, en regardant Mélanie Maynard et Chantal Lacroix visiter la Maison du Père et discuter avec des hommes itinérants, avec franchise, ouverture d’esprit et sincérité, j’ai été très touchée. L’animatrice a le don de nous démontrer, par son attitude dénuée de préjugés, que c’est possible de faire une différence à la hauteur de nos moyens.

Elle sert dans ses bras un homme qui lui raconte avec candeur son histoire d’alcoolisme qui l’a mené dans la rue et on a l’impression d’assister au plus beau câlin de l’histoire de l’humanité. Laissez-moi vous dire que ça n’a pas pris 30 secondes que les larmes coulaient sur mes joues… Mais, loin d’être une proposition larmoyante, c’est toute l’humanité qui ressort de ces échanges qui vient nous prendre directement au cœur.

Afin de nous démontrer que chaque petit geste compte, on nous présente aussi des gens qui viennent donner des vêtements pour habiller ces hommes démunis. Une jeune femme dont le père est décédé est venu remettre le dernier chandail qu’elle gardait de son paternel sachant qu’un homme dans la rue saura en faire bon usage. De simples témoignages qui démontrent qu’on peut tous faire notre bout de chemin pour aider notre prochain.

On y voit aussi des gens qui ont souffert, qui sont sortis de l’enfer et qui donne à leur tour, avec le sourire et le plaisir dans le regard. C’est extrêmement beau de voir à quel point l’humain peut être bon envers les autres. Et d’agir comme exemple sur ceux qui sont encore au bas de la pente doit être extrêmement gratifiant pour eux. Une belle chaîne humanitaire d’entraide et de partage, comme on en voit peu.

On a tous des causes qui nous touchent plus, des situations qui nous atteignent plus particulièrement et on devrait selon moi trouver le moyen d’agir. On sait qu’on ne peut pas compter sur le gouvernement pour tout régler et honnêtement, je crois qu’en tant que citoyen, nous avons tous une responsabilité. Agir localement et participer à la vie active, à l’épanouissement de notre communauté, c’est aussi se donner à soi-même.

On entend souvent des bénévoles dire que c’est à eux que ça fait le plus de bien de donner de leur temps et je le crois sincèrement. C’est très touchant et enrichissant de partager avec des gens la souffrance et l’espoir de jours meilleurs.

On a tous le pouvoir d’agir et de changer à hauteur d’homme le cours de l’histoire. Un simple sourire peut éclairer la journée sombre de quelqu’un de triste et ce contact vous remplira de joie autant que celui qui le reçoit. Il nous suffit de lever le nez de nos téléphones pour retrouver la vie qui se déroule autour de nous…

Savoir créer

Annie Spratt

En fin de semaine, j’ai participé à un atelier de fabrication de bougies chez Coop Coco. Le désir de faire plaisir à mon amie qui fêtera son anniversaire sous peu l’a emporté sur mon envie de cocooning intense. Et comme j’adore l’ambiance des chandelles dans ma maison, pouvoir les fabriquer moi-même, avec des produits naturels et sans ajout toxique m’apparaissait tout à fait approprié.

De façon générale, l’atelier a été très agréable. L’analyste en moi a bien entendu eu quelques pensées sur le manque de structure et d’organisation mais grosso modo, j’en suis sortie satisfaite et amusée. Car il faut le dire, j’aime créer de mes mains, concevoir les objets du quotidien et pouvoir y mettre ma touche personnelle. Et dans la catégorie bougie, le choix d’essence est aussi varié que les huiles essentielles qui existent en ce monde. Alors mes prochaines semaines, ou plutôt fins de semaine, seront assurément ponctuées d’essais de fragrance.

Le fait de pouvoir créer ses propres éléments décoratifs apporte une satisfaction et un réel plaisir. C’est gratifiant de savoir faire soi-même ce qui agrémente nos vies et je trouve qu’avec les années, on a perdu le goût et le respect pour ce type de travail. Quand j’étais enfant, ma mère nous cousait des vêtements, de même que pour nos poupées et c’était tout naturel. Mes parents faisaient aussi des conserves à l’automne que l’on entreposait dans le caveau (qui était bourré d’araignées !) et ils entretenaient un magnifique jardin et un potager qui nous alimentait et agrémentait la maison de fleurs aux odeurs réconfortantes.

Je me souviens aussi que ma mère faisait sa propre mayonnaise. C’était tellement meilleur que la version du commerce que j’en ai eu pour des années à m’habituer et à devoir m’en contenter. Car avouons-le, je n’ai pas nécessairement l’énergie et le temps pour faire mon pain, mon beurre et ma mayo à la maison. Je cuisine déjà beaucoup et je tente d’éliminer les produits transformés dans mon alimentation mais certains produits disponibles dans les comptoirs bios me comblent et m’évitent du trouble comme on dit.

Tout cela pour dire que de faire cet atelier m’a fait réfléchir à tout ce que l’on consomme et fait entrer dans nos maisons sans se poser de question sur l’impact que cela peut avoir sur notre santé. Les chandelles, diffuseurs et autres produits de parfumerie d’ambiance que l’on achète sont souvent remplis de produits nocifs pour notre santé et on y réfléchit à peine. On a beau choisir de manger mieux mais si on respire du chimique et qu’on utilise des produits de soins cancérigènes, on n’est guère avancé !

Le marketing de produits nous bombarde d’idées et de besoins à combler, nous faisant croire que cela vient de nous, améliorera notre vie, nous donnera plus de temps libre… mais bien souvent c’est de la poudre aux yeux et plus on consomme, plus on en veut. C’est un cercle vicieux et si on ne prend pas le temps de faire une pause, de se questionner sur nos réels besoins et de se demander si c’est vraiment utile dans notre vie, on se laisse happer par la pression sociale et on s’endette en plus de nuire à notre équilibre.

J’ai pris goût à mon tour au jardinage, aux fines herbes fraîches dans ma cour et l’été prochain, je compte bien tenter un petit potager pour avoir sous la main de bons légumes bios de mon cru. Optimiser mon petit terrain arrière pour en tirer une récolte sera très plaisant je crois, déjà qu’il me procure un bien fou grâce aux vivaces cultivées depuis mon arrivée.

Développer son autonomie alimentaire et prendre le temps de semer, entretenir, soigner et admirer son jardin, c’est très contemplatif et ça s’arrime très ben avec ma personnalité. Je développe tranquillement l’art de la lenteur et j’avoue que j’y prends goût tranquillement. Je comprends mieux la zénitude qui se ressent dans les immenses jardins que j’ai visité et surtout le calme qui émane des gens qui les cultivent. On ne peut pas être stressés quand on est entourés de verdure, de fleurs et de papillons. Tant de beauté ne peut qu’apaiser l’âme…

Bref, je crois qu’on a des leçons à tirer de tout ce brouhaha qui nous entoure et nous gruge notre énergie. Pouvoir créer, jardiner, cuisiner, écrire, peindre… User de notre créativité pour générer un produit quelconque est beaucoup plus valorisant que de prendre sa voiture pour aller en acheter une version faite en Chine. Oui, peut-être que notre production sera un peu bancale, on sentira l’hésitation et le manque d’expérience, les coups de pinceau, les défauts, les rainures… Mais le simple fait de savoir que nous l’avons fait de nos propres mains palliera à ces imperfections.

Revenons donc un peu à la source, à l’art pur et brut, à la création dans sa plus simple expression. Sortons un peu de la notion économique et revenons à la notion de bonheur. Car c’est de cela donc il est question : notre bien-être. On a perdu l’art d’apprécier, on consomme sans compter, on remplace à la vitesse de l’éclair, on veut toujours plus, en ne se rendant pas compte qu’on est de plus en plus vide.

 

Photo : Unsplash | Annie Spratt

Donner avec son coeur

Ben White

En ce petit matin froid où j’ai le bonheur de travailler de la maison, j’avais envie de vous partager quelques coups de cœur de 2016 qui s’offrent bien en cadeau. Je le répète depuis plusieurs semaines déjà, je n’encourage pas la surconsommation et la surabondance de cadeaux, surtout quand c’est fait juste pour offrir quelque chose et ne pas arriver les mains vides. Les cadeaux futiles et les gadgets insignifiants polluent nos dépotoirs et j’ai horreur de voir les échanges de cadeaux forcés qui génèrent une panoplie de cossins dans les sous-sols québécois.

Mais quand on rencontre notre famille et/ou qu’on veut réellement faire plaisir à nos proches, certains présents sont plus pertinents que d’autres. J’ai tendance à aligner mes choix sur le fait d’offrir de beaux moments à quelqu’un en fonction de ses goûts personnels. Imaginer mon amie ultra occupée lire un super bon livre et ainsi prendre soin d’elle m’apparaît un très bon choix. Au même titre que le mélomane appréciera des billets de spectacles, les parents d’ados apprécieront le jeu de société qui rassemblent la famille et la foodie se délectera de produits fins d’ici.

Voici donc une liste pêle-mêle d’inspirations pour clore votre magasinage du temps des fêtes. Et rappelez-vous toujours que ce n’est ni le prix ni la quantité de cadeaux qui compte mais plutôt le bonheur qu’il procurera et le plaisir pour la personne qui le reçoit de savoir qu’on a pensé à elle.

Jeu de société

Fou Raide avec Joe Connaissant : ceux qui connaissent cette collection seront ravis de savoir qu’on nous sert une nouvelle mouture. Toujours aussi cocasses, les questions vous obligeront à mettre votre égo de côté car difficile de ne pas avoir l’air un peu fou dans ce jeu ludique, conçu justement par Ludik Québec.

Pour la famille élargie, le jeu Cartes sur table peut être franchement drôle. Deviner quelle habitude convient le mieux à chacun des joueurs peut s’avérer divertissant et engendrer des discussions mémorables qui teinteront les fêtes.

Pour les amateurs de cuisine, un nouveau jeu vient de paraître : Fin Finaud dans la cuisine ! Le principe ? On choisit à qui on pose la question et on essaie de prévoir la réponse. Fait ici, ce jeu offre des thèmes touchant le monde de la cuisine et des aliments du Québec. Vous y ferez assurément quelques découvertes.

Livres et magazines

Côté livres pour enfants, je suis tombée sous le charme de La Doudou qui ne sentait pas bon. Mignon et drôle, ce petit bouquin de 24 pages plaira à coup sûr. Sinon, Plus noir que la nuit de Chris Hadfield a un petit côté scientifique et réaliste qui plaira je crois aux petits garçons et fillettes sont fascinés par l’univers. La mouche dans l’aspirateur aborde le thème du deuil de façon douce et simple. Utile si votre enfant doit vivre ce moment douloureux.

Pour les magazines, je ne pourrais taire l’arrivée cette année de Beside, un magazine bilingue qui nous présente les grands espaces nord-américains pour les amateurs de plein air. D’une grande qualité et d’une beauté exceptionnelle, c’est plus qu’un magazine. On y découvre toute la beauté de notre nature nordique et en plus on encourage différentes causes, dont la Outdoor Foundation qui souhaite transmettre aux jeunes la passion du plein air.

Dans le volet livres pour adultes, mon coup de cœur est sans contredit le magnifique livre Et si la beauté rendait heureux, dont j’ai parlé récemment.

Pour les curieux écolos, je vous propose Le jardinier-maraîcher : manuel d’agriculture biologique sur petite surface, de Jean-Martin Fortier. Et si vous désirez d’abord le voir à l’œuvre, sachez que Di Stasio a visité sa ferme avec des enfants et l’épisode est disponible sur le site de Télé-Québec.

Finalement, pour les gourmands et amateurs de produits de qualité, ma suggestion est d’offrir un ou plusieurs produits de la Ferme Apicole Desrochers. Vous avez vu Anicet travailler fort dans son émission La classe ouvrière à Télé-Québec mais sachez que sa sœur a repris la portion vins de miel fins certifiés biologiques. De véritables bijoux à partager en bonne compagnie et à offrir à ceux qu’on aime. Et c’est un cadeau d’exception pour l’hôte qui vous reçoit.

J’aurais pu continuer ainsi pendant plusieurs pages mais l’important derrière tout cela est réellement d’offrir avec son cœur et non avec son portefeuille. La qualité du cadeau se révèle dans l’amour avec lequel on le remet à notre ami.

 

Photo : Unsplash | Ben White