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Garder la foi

Corinne Kutz

Quand la maladie frappe, ce n’est pas toujours facile de garder la foi, de conserver son positivisme et de croire à la guérison. Je vous rassure, ma santé va bien. C’est mon vieux compagnon félin qui traîne de la patte, littéralement. Son arrière-train ne suit plus l’élan de l’avant, il chambranle et se dandine, péniblement. C’est très triste de le voir tenter d’avancer, s’hasarder à monter l’escalier, une marche à la fois…

Mais s’il y a une chose que j’ai apprise dans les derniers mois avec ses soucis de santé, c’est qu’il est fait fort, qu’il peut remonter la pente et que je dois garder espoir. Je ne vous cacherai pas que j’implore toutes les âmes protectrices de m’aider dans cette épreuve, de le guérir et le soulager.

La foi est un concept plutôt tabou dans notre société d’aujourd’hui. On a tellement voulu sortir la religion de nos institutions et de nos vies qu’on a tout balancé du même coup. La foi, la spiritualité, les croyances… Tout y a passé. Et pourtant, cela fait partie intégrante de nos vies et je crois sincèrement que c’est nécessaire. Notre vie spirituelle peut être totalement privée et secrète. C’est très intime et ça n’a pas besoin d’être étalé sur les réseaux sociaux ni exposé au grand jour. Mais ce n’est pas parce que ça ne fait pas l’objet de statut Facebook ou de photo sur Instagram que ce n’est pas important.

Je ne suis pas du tout gênée de dire que je crois que mon paternel et ses acolytes me donnent un coup de main par moment, me guident et m’accompagnent, de là où ils sont. Je n’ai pas besoin de me justifier ou de tenter de convaincre qui que ce soit du bienfondé de cette croyance. Je le ressens en moi, mon cœur me le dit et c’est suffisant. C’est personnel et unique à chacun.

Je trouve qu’on a tendance à juger facilement les croyances des gens sans connaître leur expérience et surtout, sans prendre le temps d’écouter. Chacun a sa propre histoire et le bien que peut procurer le sentiment d’être soutenu par nos défunts appartient à chaque personne. Tant qu’à moi, on ne devrait jamais juger ce que quiconque désire croire.

À l’automne, quand mon chat a fait son premier ACV, j’ai pleuré beaucoup et ça m’a fait réaliser à quel point j’aime cet animal qui est dans ma vie depuis 14 ans. J’ai immédiatement eu le réflexe de demander à mon père de faire en sorte qu’il ne meure pas, pas tout de suite, je n’étais pas prête. J’ai pris un long congé, j’ai pris soin de mon petit coco à quatre pattes, je l’ai bombardé d’amour et il a repris du poil de la bête.

Cette fois-ci, j’ai surtout demandé qu’il ne souffre pas. S’il est rendu à la fin de sa vie, je suis prête à l’accepter mais je ne veux pas le voir dépérir et vivre dans la douleur. Je sais que, le temps venu, je serai guidée dans ma décision. Mais quand je regarde ses yeux encore vifs, que je vois son désir d’avancer malgré les difficultés motrices, je me dis qu’il a encore quelques temps devant lui, pour profiter du jardin, du parc et de l’air frais.

Garder la foi, c’est essentiel quand la vie nous envoie des épreuves et je crois que ça aide à demeurer serein malgré la peine, malgré le doute, malgré l’impuissance que l’on ressent. Le mot foi vient du terme latin fides qui signifie confiance. Rien avoir avec la religion, c’est simplement ce en quoi on croit. Et je crois qu’on a besoin plus que jamais de croire, d’avoir confiance en la vie, en l’humanité. Et surtout, de croire en soi, en ses capacités, en sa propre force. Parce que c’est ce qui nous permet d’avancer, de persévérer et de vaincre.

 

Photo : Unsplash | Corinne Kutz

Construire sa vie

Kristopher Allison

Hier, ma prof de yoga, fidèle à son habitude, nous a partagé ses réflexions en début de cours. Et la phrase « finale » de son discours était : nous sommes les architectes de nos vies. Ces mots sont demeurés présents à mon esprit, encore ce matin ils résonnent et flottent autour. Comme si cela prenait un sens crucial pour moi, comme si ça me parlait particulièrement. Et je crois que ça rejoint bien ma philosophie, que je tente de vous partager ici-même.

Ça veut dire quoi être l’architecte de sa propre vie? Ça veut dire, en premier lieu, de prendre conscience de notre corps, de nos émotions, de nos sensations, pour être en mesure d’agir. Beaucoup de gens vivent dans le déni de la souffrance physique ou mentale et tentent de masquer ce qui les habite. Agir ainsi, c’est ne pas s’écouter. C’est comme de dire à notre corps qu’il n’est pas assez important pour nous pour qu’on lui accorde l’attention et les soins nécessaires. Il en est de même pour notre état mental. Faire semblant que tout va bien, ça finit toujours par nous rattraper. On doit prendre soin de cette enveloppe corporelle, de nos organes, de notre conscience et de nos pensées car sinon, tôt ou tard, notre état s’empirera jusqu’à ce qu’on se décide à agir, jusqu’à ce qu’on n’ait plus le choix.

Mais être architecte, c’est aussi construire, pas seulement réparer. Bâtir des ponts avec les autres, pour nourrir son cœur. Concevoir un havre de paix intérieure pour que notre âme y soit bien et calme. Faire le tour de la demeure pour y déceler les failles, en être conscient, les accepter. Accepter son corps comme il est puisque si la vie en a décidé ainsi, c’est que c’est parfait. Ne pas tenter de ressembler à la maison-modèle, accepter sa singularité, construire sa confiance et son estime.

Parfois, ça demande de changer complètement nos lunettes de perception, celles qui déforment notre compréhension du monde, celles qui altèrent la vision que nous avons de nous-mêmes. Avoir une meilleure connaissance de soi amène une meilleure prise sur sa vie, permet d’agir et de choisir au lieu de subir. Terminée la victimisation, bonjour le pouvoir!

Acquérir la paix intérieure, c’est aussi cesser d’être mené par nos peurs, par nos craintes, nos dualités. Toute cette énergie dépensée inutilement à trop se questionner et tergiverser peut être canalisée pour travailler sur soi et pour soi. En quelque sorte, on gagne la liberté d’être et d’agir quand on décide de prendre en main notre vie.

Tout cela peut avoir l’air ésotérique ou farfelu mais quand on s’y attarde réellement, quand on fait l’expérience de se connecter à soi-même, à force de faire de petits pas dans cette direction, on finit par saisir l’ampleur de la mascarade dans laquelle on était pris sans en avoir pleinement conscience. Des fois, ça fait peur, des fois, c’est trop à absorber d’un coup mais une fois qu’on a saisi, on ne peut s’empêcher d’agir. Et là débute une belle transformation vers la connaissance de soi, vers la libération des chaînes mentales, vers le bien-être.

Tout à coup, respirer devient un acte réjouissant car on ressent non seulement l’air qui entre en nous mais l’énergie qui y circule. Au lieu de s’anesthésier avec des stimulations extérieures, le simple souffle peut nous rendre heureux. Et on s’entend que de l’air, ça ne coûte pas cher 😉

Vous me trouverez peut-être spéciale ce matin mais je sais qu’au fond, vous savez que c’est vers cela que l’on doit tendre. Le bonheur ne s’achète pas et j’ai tendance à croire qu’on le porte tous en nous. Suffit de trouver la bonne clé pour ouvrir le coffre et de le chérir, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Que chacun de nos gestes soient faits consciemment et dans l’optique d’entretenir notre bonheur. Ainsi, on peut le ressentir et le partager, comme ma belle Lise le fait avec nous, tous les mercredis soir… Merci la vie!

 

Photo : Unsplash | Kristopher Allison

Vivre pleinement

Gabby Orcutt

Hier soir, pendant que l’orage se formait dehors et que la pluie tombait allègrement, je m’étais installée dans le salon pour lire les chapitres de mon guide d’étude, suivant religieusement le programme de mon cours de philosophie. À un moment, j’ai cessé ma lecture pour m’observer un peu : j’ai 38 ans et j’étudie à l’université. Pour la majorité d’entre vous, ça peut sembler banal, voir anodin mais pour moi, c’est important.

Depuis que je suis petite, on a pris pour acquis que j’irais à l’université comme mes sœurs. J’avançais dans mon parcours scolaire sans réellement me poser de questions. Le jour où j’ai rencontré un orienteur, au secondaire, il m’a dirigé dans des pistes complètement farfelues et incohérentes et ne m’a pas du tout guidé. J’étais déroutée et je n’avais aucune idée précise de ce qui m’allumait. J’aimais plein de choses mais je changeais constamment d’idée…

Puis, arrivée à Montréal pour terminer mon DEC en vue d’aller faire un BAC en enseignement, j’ai complètement changé de trajectoire pour faire un cours au privé et arriver plus rapidement sur le marché du travail. Les longues années à apprendre de la théorie un peu inutile ne me tentaient pas du tout : je voulais du concret, je voulais avancer plus vite…

Mais malgré ce très bon choix, il me manquait quelque chose. Non pas que j’avais honte de mon parcours mais j’avais l’impression que ce n’était pas suffisant. Oui c’était concret mais presque trop, comme si j’avais tourné les coins ronds, comme si j’avais omis le volet intellectuel du processus d’apprentissage au profit du volet technique et applicable de la matière.

Et après un peu de recul, hier soir, j’ai réalisé à quel point, pendant des années, je ne vivais pas réellement ma vie. J’ai longtemps été dans l’attente, comme si j’étais passive, comme si j’espérais que le bonheur tombe du ciel, que les choses se passent toutes seules, que le changement s’opère par magie autour de moi et à l’intérieur de moi, pour que je sois heureuse.

Alors, naturellement, en travaillant sur moi, j’ai commencé à explorer, à faire plus d’activités, de cours, de projets, pour découvrir un peu mieux ce qui m’allumait, ce qui me stimulait. Car, après l’école, on entre sur le marché du travail et on perd parfois cette habitude de créer ou de s’amuser, sans objectif pécunier. Tout tourne autour du boulot, des responsabilités, du budget, des engagements… Comme si le plaisir n’était plus au programme. Du moins, c’est ce que moi j’avais vécu. Oui, bien sûr, il y avait les 5 à 7 et autres sorties sociales mais je n’avais pas de hobby, pas de passion, pas d’activité qui me nourrissait l’esprit.

Il y a quelques années, j’ai décidé de me remettre au yoga, n’ayant aucune attente autre que celle de bouger un peu. Mais j’y ai découvert beaucoup plus qu’un sport : j’y ai trouvé une philosophie de vie. Ma belle Lise, yogi par excellence, m’a amené lentement mais surement à me reconnecter avec mon corps, à décrocher, à prendre contact avec le moment présent, à écouter mon souffle.

Puis j’ai réintégré la course à pied à ma routine de vie et j’ai commencé à cuisiner de manière plus assidue, prenant conscience que le carburant que je donne à mon corps impacte directement comment je me sens. Et au niveau intellectuel, j’ai décidé de prendre des cours universitaires, pour moi. Un peu comme si j’avais besoin de me confirmer que j’étais apte à le faire, que ce n’est pas parce que j’avais écarté le BAC à l’époque que je n’en étais pas capable…

Et aujourd’hui, après tous ces changements, ces choix de vie, je suis heureuse et fière de ce que j’ai pu accomplir. Je sais que je ne suis pas parfaite mais je sais que je suis capable d’entreprendre tout ce que je désire. Je ne dois pas attendre, je dois embrasser la vie et faire ce qui me plait, m’écouter et avancer. Car c’est en explorant ainsi, en expérimentant, que j’apprends le plus à me connaitre et que je me découvre de nouvelles facultés. Et je crois sincèrement qu’on doit constamment garder actif notre cerveau autant que notre corps, et en quelque sorte, retrouver notre cœur d’enfant, pour s’amuser, tout simplement.

 

Photo : Unsplash | Gabby Orcutt

L’inventaire du bonheur

Jeremy Bishop
  1. Malgré la pluie, malgré la grisaille, malgré le trafic, il faut garder le sourire. Parce que si on laisse ce genre de détails incontrôlables nous miner le moral, qu’en sera-t-il lorsque une grosse tuile nous tombera sur la tête? Certains me diront qu’ils arriveront en retard à une rencontre importante, que leur jardin perd de son lustre ou qu’ils se sont fait asperger d’eau par une voiture… Et? Êtes-vous morts? Est-ce que votre vie est en danger?

Sérieusement, au Québec, on a une véritable habitude de « chialage » qui est ancrée bien en nous par moment et parfois, ça m’énerve un peu. Parce qu’on dirait qu’on oublie qu’à force de toujours critiquer et voir le verre à moitié vide, on attire le malheur. Ce à quoi on occupe notre temps et notre esprit devient notre réalité, inévitablement. C’est comme si on l’appelait en quelque sorte…

Aristote disait :

Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections.

Alors, oui, c’est d’une certaine façon un choix d’être heureux, malgré les difficultés de la vie. Je ne parle pas ici des catastrophes naturelles ou des maladies chroniques. Et j’entends déjà certaines personnes me dire : oui, mais moi, j’ai telle ou telle situation, ce n’est pas ma faute et ça me gâche la vie… ok… Mais après avoir affirmé ceci, vous faites quoi pour rendre votre vie meilleure? Je veux dire… On vit tous des trucs moins cool dans notre vie, personne n’a atteint la perfection ultime, qui d’ailleurs est une sacrée lubie qu’on devrait cesser d’espérer.

Certaines personnes vivent avec très peu de moyens, sans voiture ni maison, et sont parfaitement heureuses. Alors pourquoi avec notre bungalow et notre voyage dans le sud l’hiver on ne pourrait pas y arriver? Je crois sincèrement que c’est une disposition de l’esprit et que comme tout dans la vie, on doit le pratiquer, notre esprit, à voir le bon côté des choses, à déceler les petites parcelles de bonté chez les autres, à apprécier les moments de joie parmi ceux qui peuvent être ordinaires. Voir le beau et sentir le bien, c’est très difficile si on concentre notre esprit sur ce qui ne fonctionne pas.

Je ne veux aucunement faire la morale à quiconque ce matin mais c’est que j’entends parfois des gens se demander comment on fait pour être heureux ou chercher à tout prix LA formule du bonheur. Et j’ai tendance à répondre dans ce temps-là que la réponse, elle se cache bien loin à l’intérieur. Il faut cesser de chercher en dehors et plutôt ralentir pour entendre et ressentir en soi ce qui est beau et bon. Aucune voiture, aucun bien matériel ne vous rendra plus heureux. Parfois, ça peut combler un vide, ça peut donner le sourire pendant un moment, ça peut donner la sensation du bonheur pour quelques minutes mais vous savez très bien que ce nouveau vêtement rejoindra tous les autres et ce petit bonheur éphémère s’évanouira, lui aussi.

Alors, si malgré la pluie ce matin, vous preniez quelques instants pour penser à votre vie, vos amis et votre famille et que vous savouriez ce que vous avez, comme amour autour de vous, comme bien-être, comme joie, ça ressemblerait à quoi?

C’est un petit exercice que je m’amuse à faire de plus en plus souvent, un genre d’inventaire du bonheur et, franchement, c’est assez efficace! Ça ramène sur terre, ça relativise, ça permet de mettre de côté le moins beau pour focaliser son énergie sur ce qui en vaut vraiment la peine. Et ça, ben, on en a toujours besoin. Parce que du bonheur, on n’en a jamais trop!

 

Photo : Unsplash | Jeremy Bishop

Électron libre

Toa Heftiba

Récemment, quelqu’un m’a dit que j’étais une sorte d’électron libre, sans attaches et sans contraintes et sur le coup, ça m’a fait rire. Puis après, je me suis demandée ce que cette personne avait voulu dire précisément. Alors je lui ai demandé ce que cette expression signifiait pour elle.

En gros, voici sa perception : un électron libre, c’est quelqu’un qui est à l’aise en marge de certains standards de la société (dans mon cas, l’emploi permanent principalement), qui vit bien et qui n’attend pas après les autres pour avancer ou faire de nouvelles expériences. Quelqu’un pour qui la priorité est en quelque sorte la liberté d’action, autant dans la vie professionnelle que personnelle, incluant la spiritualité, l’alimentation, bref, toutes les sphères de la vie.

Ça m’a trotté dans la tête un bon moment car j’ai toujours eu de la difficulté avec les étiquettes et à m’identifier à une quelconque idéologie. Puis, en prenant conscience de ce fait, je me suis dit que c’est surement ça être un électron libre. Ne pas s’imposer un modèle ou un style, se donner le droit d’en aimer plusieurs et de changer d’idée, et plus que tout, être curieux et ouvert d’esprit.

Donc, avec du recul, c’est bien la première fois que je suis à l’aise dans une « catégorie »! Bon, entre vous et moi, ça pourrait changer mais pour le moment ça me convient. Et surtout, c’est par choix, entièrement assumé et complètement senti. J’ai décidé il y a longtemps que je ne voulais plus m’imaginer dans le même bureau pendant des années, que je ne voulais plus cette attache professionnelle qui minait mon moral et faisait ralentir mes neurones, que j’avais besoin de ces défis constants d’adaptation et d’imagination pour stimuler mon cerveau. Et, la cerise sur le sunday : j’aime rencontrer de nouvelles personnes, accueillir de nouvelles idées, découvrir de nouveaux concepts, de nouvelles visions et participer à de nouveaux projets.

Du point de vue personnel, je suis très fidèle à mes ami(e)s, toujours disponible et accueillante, j’aime leur brasser la cage quand c’est le temps mais c’est toujours fait avec amour et respect. J’habite seule pour mon plus grand bonheur, appréciant chaque jour cette autonomie et savourant cette liberté assumée et acquise minutieusement. Pour certains, ce statut peut paraître effrayant mais pour moi, c’est ce qui me convient. Et je crois franchement qu’on doit accepter le style de vie de chacun et ne pas juger les autres.

J’ai longtemps été plus renfermée, moins à l’aise avec moi-même mais aujourd’hui, si vous me croisez sur la rue, il se peut que j’aie un sourire au visage, sans raison particulière. J’aime la vie, j’aime ma vie et elle me le rend bien. Alors pourquoi voudrais-je changer tout cela?

J’ai décidé un jour de faire confiance à la vie car malgré plusieurs épreuves, elle m’a toujours guidée, ramenée sur le droit chemin et fournie les questions et les réponses nécessaires à mon cheminement. Je ne m’entête plus (ou pas trop), j’avance parfois dans le brouillard mais au fond de moi je sais que c’est la bonne direction. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous répondre mais on dirait que mon GPS interne retrouve toujours le nord.

Je vous souhaite sincèrement de trouver vous aussi votre voie, votre route, votre style et de l’assumer pour vivre pleinement et ce, dans la joie. La vie est courte mais elle est terriblement belle et elle mérite qu’on la vive avec sincérité et intégrité, pour qu’elle dure aussi longtemps que possible. Alors que vous soyez électron libre ou pas, peu importe. Ce qui compte, c’est de s’accepter comme on est.

 

Photo : Unsplash | Toa Heftiba