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Des moments magiques

Anna Sullivan

Hier, j’ai eu ce que je peux qualifier de journée parfaite. Au matin, j’ai chaussé mes souliers de marche et j’y suis allée pour une belle distance de 10 km à travers les sentiers de la forêt près de chez-moi ainsi que dans les rues calmes et verdoyantes de ma ville adorée. Dépenser son énergie en faisant le plein d’air frais et savourer ce contact avec la nature, ça démarre une journée de façon extraordinaire.

Ensuite, je suis allée rejoindre mon amie et ses enfants à la plage d’Oka. Aller se prélasser et jouer dans l’eau à ce temps-ci de l’année, en pleine semaine, c’est toujours franchement agréable. Il y a moins de monde, l’eau est encore chaude et on peut profiter au maximum des lieux sans se sentir coincé ou stresser de laisser nos choses sans surveillance le temps d’une saucette.

On discutait d’ailleurs de la beauté de notre coin du monde, et à quel point on ne prend pas toujours la peine de le découvrir. C’est vrai, on a souvent tendance à sauter dans un avion pour aller à la découverte de lieux éloignés alors qu’on a tout près de nous un monde magnifique à découvrir. Hier matin d’ailleurs, à l’émission Médium large sur ICI Première, Stéphane Bureau s’entretenait avec plusieurs marcheurs aguerris qui ont découvert plusieurs sentiers forts intéressants tout près de chez-nous.

Plus tôt, l’animateur avait aussi réalisé une entrevue avec une jeune femme qui parcourt le monde à pied depuis bientôt 9 ans. Ça m’a fasciné de constater à quel point, concrètement, c’est possible de faire ce type de périple sans se ruiner ni devoir tout planifier à l’avance. Si cela vous intéresse de découvrir la courageuse marcheuse derrière ce projet hors du commun, je vous invite à visiter son site web.

Avec mon voyage qui approche et qui m’amènera sur les chemins mythiques menant à Compostelle, je suis dans un mode contemplatif et je réfléchis beaucoup à ce que j’ai envie de faire de ma vie. Une vie c’est long mais si court à la fois. Et j’ai la nette impression qu’on se doit d’en profiter au maximum et de se concentrer sur ce qui compte vraiment. On ne doit pas la subir mais bien la savourer, comme un bon repas ou un vin rare.

Chaque jour et même chaque heure, c’est une expérience qui peut changer le cours de notre vie. On peut toujours être surpris de ce que la vie sème sur notre route et on doit, je crois, s’ouvrir à tout pour élargir nos horizons et se découvrir à travers nos aventures. Chaque personne traîne dans son petit baluchon de vie ses outils bien à lui et il n’en tient qu’à nous de bâtir le monde qui nous plaira.

Marcher et partir à la découverte du monde, c’est un autre rythme, une approche saine et révélatrice de ce qu’on est. Confronté à l’inconnu et à l’adaptation constante, on entre en contact avec les autres, avec la nature, avec l’environnement qui nous entoure de manière plus sincère et vraie. Aucun masque ne peut tenir quand on est sorti de notre élément et qu’on partage chaque jour avec des gens différents, au parcours singulier.

Découvrir la force de notre être sur les chemins, c’est ce qui m’attire dans ce voyage et qui risque d’être le moteur de mes prochains périples. J’ai envie d’aller à la découverte des autres cultures, des autres lieux pour comprendre qui je suis et apprendre sur mes capacités. Rêver d’un monde meilleur en ayant ce contact privilégié avec la vision des autres, c’est ce qui me nourrit actuellement.

Que ce soit à quelques kilomètres de chez-moi ou à l’autre bout du monde, j’ai envie, un pas à la fois, de prendre conscience de ma place sur cette terre et de mesurer, chaque jour, la chance que j’ai d’être apte à vivre sans souci. C’est d’ailleurs en échangeant sur la vie que ma journée d’hier s’est terminé, avec un bon vin, des amis authentiques, des enfants qui s’amusent et le bonheur qui transparaît dans les yeux et les sourires. Comme quoi, on doit toujours se laisser guider et prendre ce que la vie nous offre pour en faire des moments magiques.

 

Photo : Unsplash | Anna Sullivan

Faire son possible

Cerys Lowe

On se met une pression folle, on voudrait tellement être parfait, faire toujours le bon geste, dire la bonne affaire au bon moment, être correctement vêtu, arriver au moment idéal… Et pourtant, on a souvent l’impression que, finalement, on est décalé, pas tout à fait là où on devrait être ou carrément inadéquat. Parfois même, on peut avoir cette sensation qu’on détonne littéralement. Mais tout cela, ça vient de nos attentes et nos perceptions parfois erronées de ce qu’on attend de nous.

À la base, je crois sincèrement qu’on accorde trop d’importance à ce que les autres pensent de nous et c’est devenu une spirale négative. En se préoccupant constamment de l’opinion des autres et de l’image que l’on projette, on en vient à juger les autres à notre tour, pensant que tout le monde le fait, que c’est normal. Mais pourtant, on a chacun notre réalité bien personnelle, notre vécu, notre parcours et tout cela est unique. Il est donc injuste de juger selon notre vision la vie d’une autre personne.

Alors pourquoi perd-on autant d’énergie à vouloir être parfait alors qu’on sait que la définition même de la perfection a autant de variantes qu’il existe d’humains sur la terre? Il est honnêtement plus important de se concentrer sur ce qui nous rend heureux que ce qui devrait nous apporter ce bonheur. Pour certains, le sentiment d’accomplissement vient avec le sport et le dépassement de soi dans une activité physique alors que pour d’autres, ce sera dans la relation avec les proches, l’échange humain. Et, bien souvent, c’est un mélange de plein de choses. Comme je le disais hier, on a chacun notre recette…

Avec la rentrée, je vois passer beaucoup d’articles, de publications et de publicités sur ce qui « devrait » faire partie d’une bonne routine de vie, sur les lunchs parfaits, sur le matériel scolaire éco-bio-local-fait-main-machin qui devrait constituer le SEUL achat sensé, sur les activités à la mode cette année, les vêtements branchés qui sont inévitables… Bref, le simple fait de lire tout ça pour moi qui n’a pas d’enfant me donne le vertige alors je n’ose imaginer la réalité des parents.

Pourtant, au cœur de tout dans la vie, il y a le respect de soi et la recherche d’un équilibre. Si on se respecte soi-même, on attire le respect des autres et on arrive à un niveau de confiance qui nous permet de s’affirmer sans colère ni émotions mal gérées. Chercher à garder son équilibre, mental, émotif, mais aussi dans son hygiène de vie, c’est une façon d’offrir à sa famille et son entourage la meilleure version de soi, de garder des relations saines et de favoriser des échanges agréables.

L’important, au fond, c’est de faire son possible, de son mieux, dans l’état où l’on est, avec les capacités que l’on a cette journée-là. Quand on sait au fond de soi qu’on a donné le meilleur qu’on pouvait, on peut être satisfait. Même si la société attendait autre chose de nous, il n’en demeure pas moins que nous, on sait que c’était ce qu’il y avait à faire dans ces conditions-là. Ayons confiance dans notre instinct et notre jugement pour ne pas constamment s’épuiser à tenter de répondre à tout un chacun, sans penser à soi.

Si on brûle la chandelle par les deux bouts, peut-être que pendant une courte période, notre entourage en tirera des bénéfices mais sur le moyen-long terme, tout le monde sera perdant. Quand on a la langue à terre et que les simples tâches quotidiennes nous apparaissent comme une montagne, c’est qu’on n’a perdu notre équilibre et notre connexion avec soi. Il faut alors s’affairer à la retrouver et à rebalancer notre vie pour repartir sur de nouvelles bases. Et ça, c’est un processus qu’on doit appliquer dans tout, toute sa vie. Rien n’est acquis et chaque nouvelle journée est une opportunité mais aussi un défi. Gardons toujours en tête que faire notre possible, c’est suffisant quand on honnête avec soi-même. Le reste, ça ne nous appartient pas…

 

Photo : Unsplash | Cerys Lowe

La recette du bonheur

Charles Etoroma

Cinq heures… C’est le temps que j’ai dû passer dans ma voiture hier. Lorsque je suis arrivée chez-moi, vers l’heure du souper, une pluie fine débutait, ce qui m’a découragé d’aller marcher. Épuisée par tout ce transport et ce temps en position assise à ne pas pouvoir m’évader un peu, je me suis sentie dépassée et frustrée. Mais, comme à chaque moment où je ne me sens pas calme ni satisfaite, je pense à ceux qui vivent des situations beaucoup plus graves que moi, en l’occurrence les victimes des fortes inondations en Inde.

J’ai lu quelques articles sur le sujet et de saisir l’ampleur du problème m’a fait relativiser. Moi, je n’ai que perdu du temps. Eux, ils ont perdu tous leurs avoirs et n’ont même pas l’argent nécessaire pour retourner chez eux. Alors, comme on dit, quand on se compare, on se console. Malgré la fatigue accumulée et le besoin de bouger inassouvi, j’avais tout de même ma santé, mon toit, mon chez-moi bien chaleureux, un garde-manger qui déborde et un lit confortable pour me reposer.

Puis, en flânant sur Facebook, une amie a partagé une photo qui m’a frappé de plein fouet :

Je l’ai dit à quelques reprises, je suis originaire de Mont-Laurier et j’ai grandi près de la forêt et passé mes étés au chalet sur le bord du lac. Alors quiconque me répondrait que je n’ai qu’à habiter à Montréal si je ne veux pas avoir à prendre ma voiture comprendra que ce n’est pas pour moi. Mais ce qui m’étonne surtout, c’est à quel point on peut vivre loin de ce qui nous fait sentir bien pour avoir de meilleures conditions.

Je suis dans un domaine qui me contraint à demeurer près de Montréal. Bien entendu, je pourrais diminuer drastiquement mon salaire pour aller travailler dans une région plus éloignée mais suis-je prête à faire ce sacrifice? Pour le moment la réponse est non mais je sais qu’une profonde réflexion est en branle depuis un certain temps. Je le sens, ce malaise, au fond de moi. Je cherche le compromis acceptable, le moyen de transposer ma vie urbaine ailleurs pour trouver le point d’équilibre convenable.

Je crois sincèrement qu’il ne faut jamais cesser de s’écouter, de sentir en soi les diverses sensations qui agissent comme des signaux d’alarme, comme des capteurs nous amenant à vouloir être plus sereins et heureux. Je le dis souvent, on évolue et on doit rester à l’affût de ce que l’on devient, au fur et à mesure de nos expériences.

Je n’aurais jamais pu tenir un tel discours il y a dix ans pour la simple et unique raison que je n’avais pas assez vécu. Les épreuves et les rencontres n’avaient pas encore forgé mon esprit, je n’avais pas les mêmes réflexes et mes désirs n’étaient pas guidés par les mêmes intentions. Ça prend des années, voire toute une vie, à comprendre concrètement qui on est et cette définition de soi demeurera évolutive. Rien n’est figé, tout se transforme constamment, incluant nous-mêmes.

Chose certaine, je sais maintenant que j’ai besoin d’une part d’activité physique dans ma recette quotidienne du bonheur, autant qu’une portion de détente, un brin de musique et quelques soupçons de rire. Chacun aura sa propre formule et c’est ce qui fait de nous des êtres complémentaires. Cessons de tester la recette des autres et trouvons notre propre dosage, celui qui nous correspond. La seule manière de rendre les autres heureux, c’est de l’être soi-même, avant tout. Le reste, la vie s’en chargera…

 

Photo : Unsplash | Charles Etoroma

À l’écoute de soi

Tracey Hocking

C’est avec grand bonheur, hier soir, que je suis sortie pour ma marche quotidienne avec, dans mes oreilles, les nouveaux épisodes du balado « Grand écart » de Radio-Canada. Si vous ne connaissez pas, je vous invite fortement à le découvrir, même si vous n’êtes pas sportif. Car le sujet dépasse largement l’acte athlétique : on parle ici d’hygiène de vie, d’intégrer de saines habitudes et de notre perception de ce qu’est « être en forme ».

Je suis déjà une adepte de Jean-Philippe Wauthier qui est au cœur de cette série d’émissions sur l’entraînement. Mais dans ce contexte totalement différent de La soirée est (encore) jeune, des Dieux de la danse et du Beau Dimanche, on le retrouve plus vulnérable, plus « vrai » comme il le dit lui-même. Car quand on parle de son poids et de son état de santé avec différents invités, on peut difficilement jouer la comédie.

C’est en écoutant hier l’épisode 16, intitulé « La bonne fatigue », que j’ai abordé ma marche active, sourire aux lèvres et motivation au plafond. Jean-Philippe Wauthier y reçoit Marie-Pierre Duval, ex-rédactrice en chef pour la télévision. Il y a quelques mois, cette dernière a quitté son poste car elle sentait qu’elle perdait pied et surtout, qu’elle était en train de développer de sérieux problèmes de santé. Elle qui cumulait les heures et les défis a mis fin à un cycle infernal de travail qui n’arrête jamais réellement. Elle a recommencé à s’entraîner, à bouger et, surtout, à bien dormir.

Je me suis rapidement reconnue dans ses propos de femme de tête, de leader, de locomotive et surtout, dans la peau de celle qui en donne toujours plus. Et quand elle a expliqué qu’elle a terminé son dernier projet les yeux larmoyants et le corps criant de fatigue, je me suis rappelée certains épisodes peu glorieux de ma carrière. Encore aujourd’hui, quand j’entre dans un ascenseur, je me remémore avec émotion le jour où j’ai décidé de partir chez-moi car je sentais que j’allais m’écrouler d’épuisement.

Dans cet épisode, l’ostéopathe Jean-François Harvey se joint aux deux amis pour discuter de notre sédentarité actuelle, du fait qu’il n’y a pas si longtemps, la majorité des emplois étaient physiques et ceux-ci nous permettaient de dépenser l’énergie en trop, de faire sortir le méchant comme on dit. Faire les foins, s’occuper d’une terre, construire de ses mains, tout cela avait certes des inconvénients mais apportait tout de même l’avantage d’agir comme catalyseur.

Aujourd’hui, trouver du temps pour faire de l’activité physique devient difficile et pour plusieurs, il s’agit littéralement d’une corvée. Réserver des moments dans son horaire surchargé pour aller au gym, aller courir, faire du vélo ou se rendre à un cours de groupe nous semble quasi impensable. Et pourtant, cela devrait faire partie de notre hygiène de vie, comme se brosser les dents, comme nous le rappelle si bien M. Wauthier, avec une pointe d’ironie.

On prend soin de notre enveloppe corporelle mais on oublie qu’on doit aussi soigner notre cœur, nos organes, nos muscles et toutes les structures de notre corps grâce au sport. Et, je tiens à souligner qu’il est faux de penser qu’on n’en a pas besoin, ni qu’on n’a pas l’énergie. Quiconque pratique régulièrement un sport vous le dira : ça donne de l’énergie, ça n’en gruge pas. Il faut simplement se réhabituer et on a tous en soi cette capacité et ces facultés. Il suffit, en fait, de trouver la ou les activités qui nous conviennent.

Finalement, dans ce balado, on assiste à la surprise de Jean-Philippe Wauthier face aux changements drastiques que son amie a faits dans sa vie, passant d’un emploi glamour dans le monde de la télé à un emploi à temps partiel dans une pépinière. Mais, nul besoin d’être présent lors de l’échange pour constater à quel point ce choix fut libérateur pour elle et pour admirer ce bonheur qui transparaît dans cette quête vers le mieux-être qu’elle a abordée. Je dis ça comme ça mais ça dure à peine 30 minutes et c’est du temps bien investi. Bonne écoute!

 

Photo : Unsplash | Tracey Hocking

Courageuse, vraiment?

Agnieszka Boeske

Je vous ai parlé de mon changement de look récemment. Et j’ai été particulièrement étonnée par la réaction des gens. À la suite de cette métamorphose, on m’a dit que j’avais eu du courage d’oser modifier mon allure de la sorte. Mais je ne considère pourtant pas cela comme du courage. De l’audace peut-être, mais on ne parle ici que d’apparence. Ce n’est que l’image que je projette. Je n’ai pas quitté ma vie pour rentrer chez les sœurs cloîtrées, j’ai simplement une autre tête.

Pour moi, un exemple de courage, c’est une femme qui quitte son mari violent avec ses enfants, c’est une famille qui fuit son pays en guerre pour immigrer et recommencer sa vie à zéro, c’est quelqu’un qui souffre d’un trouble envahissant mais qui monte sur scène pour partager son vécu et conscientiser les gens à la tolérance, c’est un alcoolique qui entre en cure pour se soigner malgré la douleur, c’est une femme qui dénonce son agresseur ou un ado qui révèle son homosexualité à ses parents conservateurs.

On attribue ce changement au courage car l’image occupe une place prépondérante dans nos vies ultra diffusées et partagées. Plus rien ne passe incognito et on s’oblige à partager ce qu’on vit. En démarrant ce blogue il y a quelques années, je me suis jurée de demeurer authentique et de ne jamais écrire pour plaire mais uniquement pour partager et échanger avec les gens. Réfléchir à voix haute en quelque sorte sans tomber dans le jugement.

Ces derniers temps, je me suis demandé si je n’avais pas fait le tour, si je ne commençais pas à me répéter. J’évolue, certes, et mes propos demeurent le reflet de ce que je suis mais par moment, je me dis que j’ai sans doute déjà écrit sur tel sujet ou donné mon impression sur quelque chose. En choisissant de changer mon style, j’ai aussi eu l’impression que j’avais besoin de voir autre chose, de changer mon angle de vue, de diversifier mes intérêts. Après avoir suivi des ateliers et cours divers dans les derniers mois, je n’ai pas encore trouvé l’activité avec un grand A et je me demande même si je ne suis pas simplement une nomade d’intérêts.

Chose certaine, je ne me considère pas comme courageuse car si c’était le cas, j’aurais surement déjà vendu tous mes avoirs pour parcourir le monde avec pour seul bien mon sac-à-dos. Mais je n’ose pas, trop de vertige devant tant de vide. Depuis des années, je roule à mon rythme certes, je prends des pauses quand bon me semble, je choisis mes mandats et je mets sur la table mes conditions sans gêne. Mais je ne sors pas tant du cadre que je me suis fixée, même s’il peut sembler beaucoup plus flexible que pour la majorité des gens.

Être soi, c’est aussi accepter et tolérer ses blocages, les analyser sans les juger, choisir ses batailles comme on dit. On peut décider de s’attaquer à un aspect de notre personnalité qui nous dérange mais rien ne dit qu’on doit le changer. Parfois, il faut simplement comprendre sa source pour mieux cohabiter. Être soi, c’est aussi et surtout, apprendre à s’aimer comme on est. Rêver d’être comme les autres, envier une autre vie qui nous semble parfaite ne fait que nous miner le moral. Accepter la sienne, y apporter les modifications qui sont à notre portée et cesser de se comparer me paraît une solution plus durable et saine. Le courage, c’est d’être soi, sans complexe.

 

Photo : Unsplash | Agnieszka Boeske