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Minuit moins une

Javardh

Hier soir, à Radio-Canada, une grande émission portant sur la thématique de l’environnement était diffusée en direct. Animée par Céline Galipeau, « Minuit moins une pour la planète » regroupait un panel de spécialistes du domaine. Et au lieu d’opter pour l’approche alarmiste, quoi qu’on nous ait quand même servi quelques statistiques et faits inquiétants nécessaires à la compréhension de la situation, on nous invitait à réfléchir et à s’informer sur les moyens de faire notre part. Des exemples de partout dans le monde étaient présentés, grâce aux correspondants présents à l’étranger, pour démontrer qu’avec de la volonté et l’ouverture d’esprit, tout est possible.

Si vous n’avez pas pu visionner cette émission spéciale, elle est disponible en ligne ici. Surprise agréable, l’animatrice a pu s’entretenir précédemment avec l’ancien ministre français de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, qui avait démissionné en direct à la radio à la suite de son constat décevant du manque de volonté de son gouvernement de faire les changements nécessaires pour freiner la dérive environnementale. L’icône du mouvement écologiste français n’a pas réussi à imposer un nouveau modèle, à faire changer les choses. Et il avait cette impression de tromper la population.

Plusieurs figures marquantes de la sphère écologique nous ont partagé leur vision, dont Laure Waridel que j’adore écouter car elle sait nous transmettre sa passion et son amour infini pour l’innovation en développement durable. Pionnière du commerce équitable et cofondatrice d’Équiterre, elle est membre de la Chaire de recherche de la transition écologique de l’UQAM. Et ses acolytes étaient tout aussi qualifiés et intéressants : Catherine Morency, ingénieure, professeure à Polytechnique et titulaire de deux Chaires de recherche sur la mobilité des personnes et Alain Webster, professeur en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke

Regrouper des experts en la matière pour échanger et partager les initiatives de partout, ça me semble le meilleur moyen d’éveiller les consciences et de faire réaliser au plus récalcitrant que l’heure est venue de sortir de son petit nombril et d’accepter de modifier ses habitudes. Ensemble, on peut faire une différence et c’est à nous de mettre de la pression sur nos gouvernements pour qu’ils instaurent des projets, des lois et des normes à la hauteur du respect que nous avons envers notre planète souffrante.

Le titre le dit bien, il est minuit moins une. Et à voir les recours collectifs de jeunes, d’ici et d’ailleurs, qui se regroupent pour défendre leur droit de vivre sur une planète saine, ça démontre clairement qu’il ne nous reste que peu de temps pour changer de cap radicalement. Les coûts reliés aux catastrophes générées par les changements climatiques dépassent largement les investissements nécessaires pour s’adapter et ça ira en empirant… Ça prend quoi pour qu’on mette en place les mesures nécessaires? Plus de morts? Plus de disparitions d’espèces de la faune et la flore?

Heureusement, nous sommes ingénieux et nous avons les moyens de faire le virage vert dont on parle depuis si longtemps. Et nous avons des maîtres dans l’art de nous mobiliser et nous informer face aux défis environnementaux auxquels nous faisons face. Il faut cependant tendre l’oreille et accepter que oui, on devra changer et s’adapter. Le changement, ça fait peur et fondamentalement, l’humain est réfractaire. Mais si on veut conserver notre qualité de vie, nos belles forêts et nos rivières si agréables, on doit agir. MAINTENANT.

Ce n’est plus qu’une simple question de recyclage. C’est une question de justice sociale. Car les générations à venir ont droit à une qualité de vie. Et actuellement, nous sommes en train de détruire et de gaspiller les ressources de manière sauvage, ce qui les privera d’une vie saine. C’est dur à lire ce matin? Imaginer à vivre, en 2050. 2050 en passant c’est dans 31 ans. Pas dans un million d’années…

La planète a déjà prouvé par le passé qu’elle peut expulser les éléments perturbateurs à sa survie. Ça serait le fun qu’en tant que population humaine, on ne soit pas évincé de notre demeure. Que dans l’histoire du monde, dans des milliers d’années, on ne soit pas les cancres dans les livres d’histoire, quand la nouvelle vie qui renaîtra découvrira notre massacre écologique. Yes, we can!

Photo : Unsplash | Javardh

Aller au bout de soi

Artem Bali

Dernièrement, je suis tombée par hasard sur un article relatant la vie de Sarah Marquis, cette Suissesse qui fait le tour du monde, à pied. Et quand je dis le tour du monde, je ne parle par des villes et endroits souvent fréquentés par les touristes. Je parle littéralement de lieux très éloignés où peu de gens osent s’aventurer. Vous pouvez lire l’article ici.

En fouillant un peu à son sujet, j’ai été agréablement surprise de constater son courage et sa fougue. Mais surtout, j’ai apprécié ses propos concernant son intérêt pour aller au bout d’elle-même et pour redécouvrir ce que c’est réellement, être un humain. Elle fait beaucoup référence à cette animalité que nous avons complètement occultée de nos vies, relayée au rang des états sauvages que l’on juge allègrement. Et pourtant, à la base, nous sommes un animal, simplement plus conscient de notre état que nos animaux de compagnie.

Faire un avec la nature, connaître les signes précurseurs d’un danger ou d’un orage, comprendre le comportement de la faune et de la flore, connaître les ressources naturelles qui permettent de s’alimenter, tout cela, Sarah Marquis l’a expérimenté. Elle bonifie sans cesse ses connaissances sur la terre et la nature afin d’être en totale autonomie.

Lire sur ses périples, c’est franchement confrontant car on réalise à quel point on est confortable dans nos pantoufles. On ose à peine essayer de nouvelles activités ou destinations alors qu’on pourrait utiliser ces leviers puissants pour découvrir vraiment qui on est et de quoi on est capable. J’aime beaucoup m’informer sur les expériences de vie de ces grands aventuriers qui défoncent les barrières sociales, les moules que nous sommes habitués de voir et de vivre.

La solitude fait aussi partie des sujets qu’elle aborde. Et c’est intéressant d’observer notre inconfort devant le fait d’être seul, de voyager seul et de fonctionner seul. Car c’est lorsque l’on doit se fier à soi uniquement qu’on apprend à découvrir nos compétences, notre débrouillardise et toutes nos qualités souvent étouffées par la routine et les garde-fous sociétaux.

Se perdre, par exemple, c’est une chose qu’on décrit comme négatif mais ça peut pousser à être créatif, à aller au-delà de ses limites régulières. La peur est aussi une émotion qu’on décrit comme étant mauvaise et tout dans notre vie est fait pour nous éviter de vivre des difficultés, des craintes et des ajustements. La société a mis en place un moule qui nous garde dans une stabilité un peu débilitante.

Comme l’explique la marcheuse, ce qu’elle désire, c’est comprendre qui elle est, connaître ses outils. Et pour cela, il faut parfois un peu forcer les choses, se mettre dans un autre contexte. Je pense qu’on gagnerait tous à tenter plus souvent de nouvelles choses. On ne parle pas ici de mettre sa vie en danger mais bien de pousser un peu plus loin chaque fois que c’est possible.

J’ai la nette impression que cette tendance prendra de l’ampleur car les gens ont de plus en plus besoin de ressentir leur valeur, leurs capacités ainsi que de trouver un sens à leur vie. Le petit train-train quotidien finit par user une partie de la population pour qui l’argent et la grosse demeure ne représentent plus un gage de bonheur.

Si vous êtes du genre à chercher à vous dépasser, à vouloir explorer et sortir des sentiers battus, je vous invite à plonger dans les récits de Sarah Marquis. Son authenticité transparaît dans ses écrits et ses réflexions profondes sur la nature humaine bouleversent et ouvrent l’esprit. C’est franchement plaisant de se laisser toucher par son audace et de constater à quel point on est souvent son propre frein. J’aime bien découvrir ces grands explorateurs version moderne. Ça brasse, ça déroute mais ça titille aussi. Bonne lecture!

Photo : Unsplash | Artem Bali

Être le capitaine de son navire

Christelle BOURGEOIS

Je vous parlais hier de mon mot-clé de l’année, l’inspiration. Et en y repensant lors de mon trajet du retour à la maison, je me suis dis que je devais mettre en place les outils pour m’assurer de garder le cap et éviter de laisser le quotidien m’emporter. Que ce soit des rappels sur mon téléphone, des citations inspirantes dispersées à vue dans ma maison ou des images représentant des éléments importants pour garder mon esprit aligné avec mes objectifs et aspirations, tous les moyens sont bons pour m’ancrer.

Je suis, à la base, quelqu’un qui réfléchit beaucoup et qui est constamment à la recherche des améliorations possibles. Mais j’ai compris que je dois aussi prendre le temps de me déposer, de ne rien faire et de cesser de penser. Car le hamster mental peut agir 24/7 si on ne l’arrête pas et ça peut devenir un poison pour la paix mentale et, bien sûr, pour l’inspiration. Écrire est sans doute un de mes exutoires par excellence mais la musique, la course, la marche et le yoga figure aussi sur ma liste. J’ai donc décidé de préconiser le temps accorder à ces activités.

Je lisais ce matin un article sur les tendances en matière d’activités sportives et je me disais qu’on peut bien inventer plein de gadgets ou de façons différentes de s’entraîner, ce qui importe, c’est la raison pour laquelle on désire bouger. Car combien de personnes s’abonnent à un centre d’entraînement en janvier pour abandonner en février quand l’hiver s’étire et que la motivation s’étiole? Une quantité phénoménale. Et c’est ce qui fait vivre ces centres car des abonnements prépayés et des gens qui demeurent chez eux, ça n’use pas le matériel.

Si, au fond de soi, on ne le fait pas pour les bonnes raisons, si on n’a pas intégré une philosophie de vie qui inclut de saines habitudes, si on n’aime pas faire du sport, on finira par déserter. Je sais, ça peut paraître cru et déprimant, mais j’ai toujours préféré la réalité aux lubies. Et pendant des années, j’ai essayé différentes façons de bouger sans succès. Jusqu’à ce que je prenne le temps de ressentir ce que ça me faisait au lieu de rêver aux abdos de rêves et aux kilos en moins.

Mes premières courses ont été très pénibles et c’est pourquoi j’avais décidé de recourir aux services d’une professionnelle pour me motiver et m’expliquer le processus de mise en forme. Mon hamster avait besoin de comprendre pour persévérer. Je vous l’ai dit, je réfléchis beaucoup alors il fallait que j’intègre ces nouveaux concepts, que je les analyse en amont. Et c’est justement parce que je me suis laissée inspirer et guider par ma fée coureuse que j’ai réussi à passer par-dessus le découragement.

Aujourd’hui, j’ai mis de côté l’aspect performance à tout prix pour me concentrer sur les effets bénéfiques de mon sport : l’évasion. Car lorsque je cours, je sors de mon quotidien, de ma bulle, de ma zone de confort. Je ne peux pas me laisser envahir par mes pensées car je dois être dans mon corps au lieu d’être dans ma tête. Et quand je reviens chez-moi, mon esprit est clair, comme lorsque les nuages ont quitté un ciel gris tout à coup. Je me sens revigoré et prête pour affronter mes défis. Partie la fatigue!

Je crois qu’on doit tous trouver notre formule gagnante, l’amalgame d’activités et d’éléments inspirants qui nous convient. Chaque personne est différente et c’est en essayant qu’on découvre ce qu’on aime. Ne cédons pas aux modes et aux influences des entreprises et tâchons de se connecter à soi pour se fier à son instinct. Soyons curieux et ouverts d’esprit pour découvrir ce qui est peut-être moins publicisé ou diffusé. Parfois, on découvre de petites perles cachées en fouillant un peu.

Je vous souhaite vous aussi d’être inspiré, par des rencontres, par des œuvres et par des activités. Nourrir son âme, son corps et son cœur, il n’y a rien de mieux pour la santé. Cessons de glorifier l’image parfaite et tâchons plutôt d’embellir notre intérieur. Pour soi, pas pour les autres. Soyons le capitaine de notre navire pour choisir où on désire jeter l’ancre.

Photo : Unsplash | Christelle BOURGEOIS

Se laisser inspirer

David Tostado

De nos jours, beaucoup de gens affirment ne pas prendre de résolutions de début d’année car ils savent que ça ne tiendra que quelques temps, jusqu’à ce que la routine les rattrape. Je trouve cela assez sage et je fais partie de ce clan du « je me connais assez pour savoir que ce n’est pas pour moi ». Toutefois, j’aime donner un thème à mon année, une sorte de ligne directrice. Depuis près d’une décennie, je prends le temps de me reposer dans le temps des fêtes pour identifier ce qui m’a marqué dans les derniers mois et surtout, ce que je voudrais bonifier dans ceux à venir.

Pas de pensées du type « perdre du poids » ou « être plus en forme », ces pièges qui ne mènent à rien car imprécis et vagues. Je parle plus de ressenti, de ce que j’ai envie de vivre comme émotions pour ces 52 semaines nouvelles et encore vierges. Il y a toujours la poursuite de mon travail intérieur, d’une quête de paix et d’authenticité perpétuelle. Mais j’aime à penser qu’on peut influencer la teinte que prendra notre futur.

On entend souvent parler qu’on doit forger nos pensées pour attirer ce qui nous tient vraiment à cœur et pour l’avoir pratiqué et observé chez d’autres, je ne peux que consentir à un certain pouvoir. On n’est pas ici dans une manipulation du destin mais bien dans un contexte émotif et surtout, dans notre façon de réagir aux événements et aléas de la vie. Car, on va se le dire, personne n’a une petite vie tranquille dans laquelle rien ne survient. On a tous nos petites bêtes noires et des déclencheurs qui viennent chercher en nous les vieilles blessures, qui génère du stress ou de l’inquiétude.

Mais je crois sincèrement qu’on a le choix, sinon le devoir, de prendre le recul nécessaire et de relativiser pour se détacher et voir les choses de façon moins personnelle. Je vois beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux face à des commentaires ou des articles destinés à provoquer délibérément les tollés et à chaque fois, je me dis que la personne a volontairement décidé de s’attarder à ces échanges virulents. Personnellement, j’ai fait le choix de ne pas m’en occuper, de laisser aller. Car on ne plaira jamais à tout le monde et il est facile de tomber dans le jugement. Mais à quoi ça sert au bout du compte, à part nous faire dépenser notre énergie inutilement?

Comme je le disais, je ne prends pas de résolutions mais j’aspire constamment à devenir une meilleure personne, à devenir la meilleure version de moi-même. Il y a des jours où je me sens moins bonne et d’autres où je soulèverais des montagnes. Et tout cela forge qui je suis. Je sais qu’il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir et que je n’ai pas assez d’une vie pour le faire. Mais cet avancement, c’est ma responsabilité en tant qu’humain. Et je ne peux imputer à personne d’autres les moments où je stagne ou même ceux qui me feront reculer.

Être responsable de ses actes, de ses paroles et de ses gestes, ça donne aussi un grand pouvoir sur notre vie. C’est ardu en cette ère du plus-que-parfait d’avouer qu’on s’est trompé ou de montrer le côté moins glamour de soi. Mais ça fait de nous des vrais humains, attachants et aimables. Personne n’a envie de côtoyer un robot…

Hier, je vous parlais de résilience, mon souhait pour nous tous cette année. Mais mon thème de 2019 sera l’inspiration. Je veux m’inspirer des autres, des œuvres, des contacts humains autant qu’avec la nature. Tout ce qui nous entoure peut nous aider à grandir et à évoluer. Il suffit d’ouvrir nos sens et d’être réceptifs pour capter les signaux et accéder à la profondeur des choses. L’inspiration, c’est aussi de permettre à l’air riche en oxygène de nous nourrir. Et bien sûr, c’est la stimulation de notre créativité et de notre imagination. J’ai envie de découvertes et d’expériences bénéfiques. Et je me ferai un plaisir de vous partager tout cela ici. Merci d’être là!

Photo : Unsplash | David Tostado

Une année de résilience

Jacalyn Beales

Depuis une semaine déjà, la nouvelle année est entamée, dans notre contexte hivernal. Le temps des fêtes m’a permis de voir et d’échanger avec mon monde, de côtoyer ma famille et mes amis qui, comme moi, sont occupés le reste de l’année et peinent à se libérer dans la frénésie constante. C’est quand on arrête de courir qu’on réalise à quel point tout allait si vite.

Plusieurs proches m’ont parlé de leur année en dents de scie, de moments joyeux suivis de périodes plus noires. J’ai eu cette impression que tout le monde avait hâte que 2018 se termine, pour tourner une page, pour passer à autre chose. Même si peu de gens affiche encore un calendrier sur leur mur, le fait de procéder au remplacement et de partir avec une version vierge reste dans nos réflexes.

J’ai donc réfléchi à cet état des choses, à ce besoin que nous avons de se débarrasser de nos émotions accumulées pour repartir sur des bases plus solides et regarder vers l’avant. Et je me suis dit que le mot qui reflétait ce désir était la résilience. On connaît tous des personnes qui parviennent toujours à se remettre et à retrouver le bonheur. On les envie parfois d’avoir cette faculté de rebondir.

J’ai longtemps été dans la catégorie des gens qui s’enfoncent dans la tristesse et la dépression lorsqu’ils sont confrontés au moindre événement moindrement négatif. Et heureusement, j’ai appris avec les années à prendre du recul et à relativiser. En gagnant en confiance et en estime de moi, j’ai appris à m’accorder du temps et à m’aimer à travers mes erreurs et mes défauts. Et aussi, surtout, à me dire que tout le monde vit des épreuves et que c’est ce qui nous forge, nous apprend sur nous et nous fait avancer.

Quand on change son angle de vue, sa façon de voir les choses, on parvient souvent à mieux gérer le tout. Je sais que ça peut sembler plus facile à dire qu’à faire mais en étant indulgent envers nous, en agissant envers soi comme on le fait envers une amie, on est souvent plus doux et tolérant.

J’ai aussi pris conscience qu’on se laisse souvent emporter par le courant, qu’on se laisse installer dans un moule car c’est plus facile que d’être soi par moment. Mais avoir le courage d’être ce qu’on veut, ça donne aussi l’énergie nécessaire pour affronter les regards et les critiques. Et plus on se respecte, plus on acquiert la compréhension des événements qui surviennent dans notre vie. Si on demeure dans une position de victime, toute situation peut devenir irritante alors que, quand on reprend le contrôle de sa vie, on arrive à mieux gérer les hauts et les bas.

Reconnaître qu’on ne sera plus comme on l’était à 20 ans, accepter qu’on se trompe, qu’on est imparfait, qu’on n’a pas été adéquat, ça nous enlève aussi une grande pression. Cette foutue pression de la perfection absolue, de l’image lisse et « Instagramable », est-ce qu’on peut s’en départir une fois pour toute?

La résilience donc. Cette capacité de parvenir à faire face au lieu de subir, à ressortir plus fort de ses expériences, à rester optimiste et confiant en la vie au lieu de se laisser abattre. Un des avantages d’avancer en âge, c’est d’avoir un passé qui nous prouve qu’on survit toujours à une épreuve et qu’on y retient un apprentissage nécessaire. Alors pourquoi ne pas garder en tête qu’une fois la tempête passée, on sera plus fort?

Je nous souhaite sincèrement cette résilience, plus présente dans nos vies. Être capable de rebondir, de rire de nos travers, de se fixer des objectifs une fois le nuage éloigné et surtout, trouver sa façon à soi de canaliser nos émotions pour ne pas se laisser gruger par elles. Tout un plan de match me direz-vous? Mais comme c’est pour notre santé, je crois qu’il faut sincèrement s’y atteler. Et plus nous serons nombreux à être flexibles et enthousiastes, plus la société en bénéficiera. Un bel effet d’entraînement pour se développer ensemble à devenir meilleur. Il me semble que c’est un beau projet de vie, non?

Photo : Unsplash | Jacalyn Beales