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La laideur humaine

Trần Toàn

Vous avez surement vu passer sur les réseaux sociaux et autres médias les commentaires haineux qui ont défilés sous la publication de la nouvelle de TVA concernant la famille qui a été victime d’un incendie majeur à Halifax, où 7 enfants ont perdu la vie. Cette famille syrienne s’était installée au pays grâce à un parrainage en 2017. Malheureusement, leur rêve a viré au cauchemar en cette triste nuit. Les parents ont survécu et sont actuellement hospitalisés. Je n’ose imaginer leur peine, leur désarroi.

Ce drame affreux qui a décimé une famille ayant déjà dû quitter son pays d’origine a fait remonter le plus laid de l’humain : le racisme, la haine et l’intimidation. Je ne citerai pas ce que j’y ai lu parce que c’est tellement ignoble que ça ne mérite pas d’être publié à nouveau. Mais à chaque fois que je vois ce type de réaction, je me demande où s’en va le monde. Ces gens n’ont rien en commun, ils ne connaissent pas les victimes, habitent à des milliers de kilomètres de la tragédie mais se permettent de juger et de salir la réputation de parfaits inconnus.

Pourquoi? Je ne saurais répondre à cette question. Mais ça en dit long sur ces détracteurs, sur leur faculté d’empathie, d’altruisme et leur capacité de se projeter dans une situation vécue par autrui. Je ne comprendrai jamais ce besoin de déverser sa haine à de purs inconnus sur une situation tellement loin de soi. L’intolérance n’a pas sa place en société et plusieurs semblent oublier à quel point on est privilégié de vivre dans un pays sans danger ni catastrophe. Accueillir les moins chanceux est notre devoir de citoyen et rien ne nous appartient. Ce n’est pas parce qu’on est né ici qu’on va agir en barbare et souhaiter la mort de ceux qui nous ressemblent moins.

La souffrance humaine, ça fait ressortir de beaux gestes de solidarité et de compassion mais ça met aussi en lumière la laideur, les blessures profondes et ça projette des échos sombres et malsains trop loin, trop fort. J’ai mal à mon âme quand je vois ce type de réaction, je me demande où on a échoué collectivement pour que certains des nôtres se permettent tant de méchanceté.

Je suis peut-être utopiste, naïve ou trop optimiste mais j’ai envie qu’on s’aide et qu’on s’aime, pas qu’on se tape sur la gueule et qu’on s’insulte à tout vent. Car ma motivation première est mon propre bien-être et celui de tous. Et ce n’est pas dans la haine et dans la violence verbale ou physique qu’on vit bien, qu’on est zen, qu’on a envie de sourire et de grandir.

Je suis abasourdie, c’est le mot. Je crois que je préfère croire qu’on est tous profondément bons et qu’il faut seulement se parler pour mieux se comprendre. Peut-être me direz-vous qu’il y a des cas perdus, des causes qui ne valent plus la peine qu’on s’y attarde mais ça fait mal à tout le monde quand déferle cette vague de laideur alors on doit, collectivement, se soutenir, réagir, s’élever et dénoncer.

Oui, les médias ont une part de responsabilité en ne laissant pas perdurer une telle situation. Laisser faire c’est encourager, cautionner. Mais, en temps normal, avant cette possibilité d’écrire tout ce qui nous passe par la tête, on aurait fait quoi? Quelqu’un, sur le trottoir, déverse son fiel ainsi à haute voix? On appelle la police et on tente d’aider cette personne à reprendre contact avec la réalité, on le soigne, on l’écoute, on l’accompagne dans sa réhabilitation. Mais quand c’est virtuel, on fait quoi?

La solution ne peut pas être de fermer les yeux. Et si, collectivement, on y pensait et on tentait de trouver une solution, un code d’éthique, une ligne directrice? Ça fait trop mal pour laisser cela passer. Ce n’est pas nous, ça.

Photo : Unsplash | Trần Toàn

Prendre son envol

Sebastián León Prado

Ça y est, c’est un point de non-retour. Hier soir, j’ai acheté mon billet d’avion pour Venise. Rien d’autre n’est planifié encore, jamais je n’aurais fait cela avant. Moi qui scrutais la carte sur Google pour voir où je pourrais me stationner en allant à un rendez-vous il y a quelques années, je suis devant une page blanche, un plan encore à définir. Je ne connais que la destination d’arrivée, le point de cueillette qui me servira aussi pour mon retour. Le reste est à créer. C’est grisant et un peu stressant.

Partir seule pour aller voir ailleurs qui je suis. C’est un peu ça le plan. Fêter mes 40 ans avec des inconnus, me perdre dans les détours de Venise, apprendre un brin d’italien, me laisser bercer par le silence de ce lieu mythique. Il y a pire comme stress me direz-vous? Tout à fait. Mais pour une ex-angoissée comme moi, c’est tout de même déroutant. Les habitué(e)s du sans plan trouveront surement cela anodin mais on n’a pas tous la même tolérance au risque, au flou, à l’inconnu.

Quand on parle de voyage, ça en révèle beaucoup sur les gens. Certains aiment que tout soit prévu au quart d’heure près alors que d’autres se laissent influencer par les lieux, le moment, les rencontres. Et chaque rythme, chaque plan se vaut en autant qu’il soit assumé. C’est là la clé. Depuis des jours, je tergiversais et hier soir, je me suis lancée. Le prix du billet était excellent, je savais que la destination principale ne changerait pas alors j’ai plongé. Pour le reste, je déciderai ce qui me fait envie, au fur et à mesure de mes lectures et découvertes.

J’ai décidé d’aller ailleurs pour cette fête, ce changement de dizaine, pour me sentir vivante et me prouver que je suis apte à sortir de ma zone de confort, pas juste d’en parler. Je le fais à petite échelle au quotidien mais je ressentais ce besoin d’aller plus loin, de pousser un peu plus la limite de cette zone. Mon anglais est moyen, mon italien inexistant mais je reste convaincue que j’arriverai à me débrouiller. On s’entend, je ne pars tout de même pas en zone de guerre…

J’ai envie de farniente, de lenteur, de calme et de beauté. J’ai envie de regarder au loin, de voir autre chose, de sentir une énergie nouvelle et de me laisser imprégner d’une ambiance distincte. Pourquoi? Je ne sais pas et on s’en fout. Ce qui compte, à mes yeux, c’est de m’écouter, de faire confiance à mon instinct et de foncer. Le reste suivra, peu importe les choix que je ferai.

« 2 semaines complètes à Venise? » m’a-t-on rapidement demandé? Peut-être, ou peut-être pas. C’est un centre qui rend accessible tant d’autres destinations. C’est un pôle intéressant, un point d’ancrage qui m’assure un accès mais aussi un retour facile. En fouillant, je déciderai de ce que j’ai envie d’en faire. Je ne crois pas qu’on puisse s’ennuyer à Venise. Trop peu de temps me semble pire que trop de temps. Bref, on verra ce que mon cœur me dictera.

C’est un gros move pour moi. Je me remets en selle en quelque sorte. J’ai pris soin de mon vieux matou pendant des années, ce qui m’a fait choisir d’autres sortes de vacances, plus courtes, plus près. Et mes « vrais » voyages, je les ai faits en compagnie de mon paternel, grand amoureux du voyage. Je crois que mon cœur endeuillé n’était pas prêt à faire le pas seule, sans lui à mes côtés pour me rassurer.

Mais voilà, une page est tournée, le billet est acheté et la destination est choisie. Le reste ne sera que bonheur, plaisir et frénésie. J’espère m’amuser et sourire à profusion, c’est mon seul souhait. J’espère surtout aimer mon périple assez pour avoir envie de repartir, de répéter l’expérience. C’est pourquoi j’ai choisi cet endroit enveloppant et sécuritaire. J’ai beau écouter mon cœur, mon esprit stratégique n’est jamais bien loin. Je m’auto-manipule pour avoir envie de répéter l’expérience. Pas folle la fille ou complètement givrée? Peu importe… Bientôt, je m’envole.

Photo : Unsplash | Sebastián León Prado

La vie, la vraie

Marc Kleen

Dernièrement, j’ai fait un sacré ménage dans mon Facebook, du point de vue des pages et des marques que je suivais. J’avais cette impression d’être envahie par des promotions au dépend des publications de mon entourage. Alors j’ai fait table rase (ou presque) et je suis repartie à zéro. C’est que, voyez-vous, en une dizaine d’années, on peut en liker des affaires non pertinentes! Et, au bout du compte, ça fait beaucoup de bruit pour rien…

En pratiquant cette épuration, ça m’a permis de revoir mes intérêts. Jadis, je suivais beaucoup de marques de vêtements ou des magazines mais j’ai lentement migré vers des causes plus environnementales et des activités plus sportives ou culturelles. En optant pour une transition plutôt radicale, je dois dire que le réseau social a semblé déstabilisé par ce changement de cap. Et j’aime bien cette idée de lui brasser la cage : à nous deux, algorithme infernal!

J’apprécie grandement ce nouveau mur de publications fraîchement exposées à mes yeux. Ça fait du bien de remplacer les « top 10 des tendances modes » par les destinations les plus inusitées ou les trucs zéro-déchet à adopter. Je me sens plus en phase avec mes valeurs et, malgré que j’y passe moins de temps qu’avant, Facebook demeure un outil que j’aime consulter. Les jeunes me trouveront peut-être ridicule de continuer d’utiliser ce réseau vieillissant, sachant la panoplie grandissante de plateformes qui déferle depuis longtemps (Vice, Tik Tok, IMO, Smule…). Ce doit être mon petit côté vieux jeu…

Je n’ai plus l’énergie pour diffuser et zieuter de multiples plateformes et ce temps, je préfère le mettre sur des activités plus humaines et actives. C’est d’ailleurs un peu à cela que me sert mon Facebook : découvrir de nouveaux groupes d’intérêts et des nouvelles activités à essayer. Que ce soit un atelier sur le jardinage ou ma présence dans le comité organisateur du 10 km de ma ville, le site de Mark Zuckerberg n’a pas que du mauvais. C’est dans notre manière de l’utiliser qu’il faut s’attarder.

Encore demain, il y aura surement une nouvelle bébelle numérique qui sortira de son cocon, tentant de capter l’attention tel un Pokémon go! Mais, je passerai mon chemin, trop occupée à planifier mon voyage ou mon potager, malgré la neige qui colle et la glace qui s’accroche. Chacun ses priorités me direz-vous et c’est bien ainsi. On choisit ce qu’on veut faire de notre temps et de notre énergie. Comme il m’est arrivé de m’égarer sur le Net pendant une heure sans but précis, je me garde de juger qui que ce soit qui s’y plait.

On dépense souvent trop de notre précieuse énergie sur des futilités : vouloir trop de ceci ou de cela, accorder trop d’importance à l’opinion des autres ou à notre image, tenter d’être ce qu’on attend de nous au lieu d’être soi. Mais au bout du compte, ce qui importe vraiment, c’est ce qu’on ressent lorsqu’on se regarde dans le miroir. Est-on fière de soi, d’être qui nous sommes, de devenir cet être formidable qui évolue à chaque minute? Ou avons-nous l’impression de vivre la vie d’une autre, d’être à côté de ses pompes, de ne pas se reconnaître ou de marcher sur les mains? Y a-t-il concordance entre la personne que l’on projette virtuellement et l’être vivant qui se regarde dans la glace?

Comme on dit, il n’y a pas de bonnes réponses à ces questions, mais il y a une réflexion à entamer si on ne se sent pas à l’aise, les yeux dans les yeux avec soi-même, sans le filtre Instagram ni la story en route. Vivre sa vie pour soi, sans penser aux abonnés, aux clics et aux likes, c’est presque difficile aujourd’hui. Mais, à la fin de la journée, quand on retire nos vêtements, notre maquillage, notre masque social, il reste nous. Et c’est ça qu’on doit apprendre à aimer, tout simplement.

Photo : Unsplash | Marc Kleen

Savourer chaque moment

Warren Wong

Ah! Quelle belle fin de semaine. Le soleil était au rendez-vous et le froid a laissé place à une température clémente, favorisant les sorties. Il était temps diront certains. J’en ai profité pour aller courir à l’extérieur samedi, malgré un mélange de neige et de flaques d’eau au sol. Le simple fait d’avoir le soleil brillant dans le ciel compensait pour les désagréments de la chaussée. À ce stade-ci, la carence en vitamine D surpasse tout! Et que dire de ma petite randonnée d’hier dans de beaux sentiers blancs où couraillaient les petits suisses et écureuils.

La luminosité reprend ses aises et c’est pour le plus grand bonheur de tous. Ça fait au moins un sujet de consensus. Car il se font rares, ces sujets où tout le monde est d’accord et personne ne s’obstine. Quoi que je suis certaine qu’en cherchant un peu, je trouverais un ou deux bougons sur Facebook qui trouvent que ça fait trop de lumière, le soleil avec tout ce blanc…

Parce oui, le réseau social populaire permet à tout ceux qui ont comme sport favori de tout critiquer de se laisser aller allègrement. Sans parler du phénomène du donneur de leçon ou de l’interprétation facile (et erronée) des propos d’un parfait inconnu mais qu’on juge bon de remettre à sa place. J’en ai encore été témoin alors que je demandais simplement des recommandations pour mon futur voyage, sur un groupe réservé.

Je trouve particulièrement étrange cette tendance à se permettre de juger les autres sans les connaître et à commenter tout et son contraire. Il me semble que notre temps et notre énergie valent mieux que cela, non? Bref, si vous lisez un commentaire sur une publication, pensez-y à deux fois avant de démarrer un débat. La plupart du temps, tout cela est futile et insignifiant. Allez prendre une marche, ce sera plus bénéfique pour tous…

Il y a, malgré tout, un aspect pratique à ce vaste réseau. On peut demander des conseils et des recommandations à son entourage ou à des groupes spécialisés en quelques clics. Il faut bien sûr se garder de prendre tout au pied de la lettre mais le flot de suggestions vous donnera un aperçu des possibilités. Bien entendu, on peut faire des recherches sur le Net et analyser les 3 millions de résultats obtenus. Mais l’expérience humaine surpassera toujours l’algorithme à mes yeux.

Malgré tout, dans ce contexte, je me base toujours sur cette citation :

« Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi, beaucoup d’ennuis te seront épargnés. »

Confucius

J’essaie donc, ainsi, de ne pas me laisser perturber par toutes ces discussions belliqueuses qui pullulent et nuisent à la zénitude générale. Ou, comme on dit, j’en prend et j’en laisse. Si ça dégénère, je m’éloigne et je ne joue pas à la médiatrice. Parce que, honnêtement, si la chicane est entamée, les intentions sont bien souvent malsaines et très égocentriques. Heureusement, dans mon cercle d’amis, la tendance semble plutôt aux échanges cordiaux.

Bref, j’ai profité de ces belles journées pour faire le plein et le vide. Je me suis remplie de bonheur et de paix par ce soleil radieux et cet air pur, et j’ai vidé ma tête des tracas, des préoccupations et de l’anticipation inutile. J’essaie de focaliser mon attention sur mon prochain voyage plutôt que sur les journées qu’il reste à l’hiver. Relativiser, ça sert à ça aussi vieillir. Je vois le 40 arriver à grands pas et je me vautre dans mon déni. Parce que ça ne fait pas mal, parce que j’ai envie de savourer chaque journée de ma vie et parce que, au bout du compte, l’âge, ce n’est qu’un nombre. C’est dans la tête que ça se passe, que ça compte. Et dans ma tête, je suis encore jeune et fringante, prête à danser sous la pluie et à rire, encore et encore.

Photo : Unsplash | Warren Wong

La force du groupe

rawpixel

Peu importe le domaine dans lequel on travaille, on a tous déjà vécu des projets ou des moments exigeants qui nous sortaient de notre zone de confort ou qui demandaient qu’on donne notre 110%. Et, bien souvent, ce qui fait qu’on accepte de se dépasser ainsi, ce sont les gens avec qui on exerce notre métier. Je le dis souvent à mes équipes, on ne sauve pas des vies. Mais on sait qu’on peut faire une différence dans la journée de nos collègues en s’épaulant et en offrant notre aide et notre support.

On a lu et vu maintes fois ce fameux proverbe africain : seul, on va plus vite mais ensemble on va plus loin. Il y a aussi la version de R. Satoro : individuellement, nous sommes une goutte d’eau. Ensemble, nous sommes un océan. Mais au-delà de la formule, c’est le fond qui compte. La force du groupe, l’impact du nombre réussit toujours à surpasser les épreuves et faire ressortir le meilleur des gens.

J’ai toujours été très motivée par cette effervescence, dans le cadre d’un projet, des ateliers de travail où chacun tente de mettre l’épaule à la roue, où les visions divergentes s’affrontent et surtout, où les cerveaux bouillent collectivement pour arriver à une solution. C’est grisant et énergisant de constater à quel point la diversité mène au succès. On pense parfois, après des années à œuvrer dans un domaine qu’on a tout vu, qu’on ne peut plus être étonné. Mais il y a toujours une surprise qui nous attend au détour.

L’humain est au cœur de toutes nos expériences de vie et ça demeure la matière première qui nous anime et allume. Sans ces relations plus ou moins profondes, on ne ressent que peu d’émotions. Dans l’amitié, la collégialité, l’intimité ou la fraternité, il y a toujours ces petites parcelles de vie qui se frayent un chemin en nous, touchent notre cœur et notre âme et nous marquent, pour un temps ou pour la vie.

J’ai cette envie de célébrer la vie, de souligner l’étincelle qui s’allume dans le regard quand on trouve enfin une issue ensemble, quand on comprend finalement la source du problème ou que quelqu’un s’ouvre aux autres soudainement. C’est magique. Il y a plusieurs années, dans le début de ma vingtaine, j’enseignais au privé dans mon domaine et je prenais tous les moyens nécessaires pour faire entrer la matière parfois rigide dans l’esprit de mes élèves.

De métaphores en dessins au tableau, de lectures supplémentaires en exemples concrets, je naviguais au rythme de mes interlocuteurs. Et ça m’a aidé pour le reste de ma carrière à expliquer et à transférer mes connaissances. Ce partage du savoir accompagné de cette progression constatée dans l’apprentissage est fascinante et valorisante. On peut aussi inverser les rôles et devenir soi-même un réceptacle attentif. Lorsque ça arrive, on comprend ce que vit l’enseignant et on est empreint de compassion.

Le groupe, bref, c’est plus fort que tout. On se souvient tous de notre enfance avec nos amis, où l’on se croyait invincible. Ça prend toujours un peu de désordre pour continuer d’avancer et d’évoluer, ça prend des têtes fortes tout comme des gens plus posés. L’équilibre se crée de façon naturelle entre les tempéraments. C’est aussi ça la beauté du groupe, ça met en valeur chaque élément tout comme l’ensemble formé par ceux-ci.

Aujourd’hui, je vous invite à souligner votre appréciation à vos collègues, à leur faire part de votre perception de leur apport dans l’équipe. C’est important de communiquer et de mentionner les forces de chacun. On prend souvent pour acquis que tout le monde sait mais si personne ne nomme, ça demeure dans le silence. Quelques minutes de notre vie pour embellir la journée des autres, c’est si peu pour un si beau geste.

Photo : Unsplash | rawpixel