À petits pas vers le bonheur

Drop the Label Movement

Hier, je vous partageais mes réflexions sur l’image corporelle, sur les marques qui tentent de véhiculer une image réaliste des corps humains et d’un OBNL qui vient d’être lancé ayant pour nom « Bien dans mon corps ». Et ce matin, en ouvrant mon Facebook, je suis tombée sur un échange entre femmes concernant des jus supposément « miracles » pour perdre du poids sans le reprendre. Et my god que ça m’a découragé.

Je comprends, le beau temps revient et on aimerait perdre les quelques livres accumulés depuis les fêtes qui s’accrochent à nous comme un enfant de 2 ans après la jupe de sa mère. Mais, mautadine, ça nous tente pas de le faire de manière saine et équilibrée? Faire des cures miracles : ÇA NE MARCHE PAS. Est-ce qu’on peut arrêter d’être naïves et plutôt observer nos habitudes de vie, intégrer un brin de sport et troquer quelques aliments transformés par des recettes maison à la place?

Ça me désole qu’on en soit encore à chercher la recette facile au lieu de faire les efforts qui récompensent. Et je ne veux pas vous culpabiliser, comprenez-moi bien. J’en veux à toutes ces entreprises qui font de l’argent sur le dos de ceux et celles qui ont un horaire surchargé et qui aimeraient tellement ça pouvoir trouver la baguette magique pour régler leur petit souci.

Quand je prends une pause de mon entraînement et que je sens que ma peau se relâche, que je perds de la masse musculaire et que mon corps ramollit, je sais pourquoi tout ça se passe. Et quand je bois trop de vin, que je mange moins de légumes et que je me bourre de pâtes et de pain, je ne me pose pas la question à savoir quel démon est après moi. J’ai compris : je suis maître de mon corps. Et il réagit à ce que je lui donne. Point barre.

Depuis quelques années, je dois noter ce que je mange parce que des aliments créent des réactions désagréables et assez violentes dans mes intestins. C’est pas chic à dire mais c’est ça pareil. Et ça m’a fait prendre conscience du marketing entourant les aliments. Des trucs que je croyais très sain contiennent finalement plus de sucre et autres cochonneries que je croyais.

Je ne tiens pas ce journal alimentaire pour maigrir mais pour vivre plus sainement. Et je peux vous garantir qu’il n’y a rien comme une bonne prise de conscience et un reality check pour vous mettre les idées à la bonne place. Est-ce que je maigris? Pas vraiment mais ce n’est pas mon objectif. Est-ce que je vais mieux? Ah, ça, oui!

Alors mesdames (et messieurs), svp, je vous en prie, ne vous laissez pas influencer par la vedette de l’heure d’Instagram, par le jus vert qui vous promet un ventre plat ou par je ne sais quelle nouvelle méthode miraculeuse à base de plante bidon qui vous garantit le corps de rêve. Regardez-vous, assumez-vous, chouchoutez-vous, cuisinez-vous des plats comme si vous étiez la Reine d’Angleterre. Mais ne vous faites pas souffrir, de grâce.

On dit souvent que ça prend 21 jours pour se défaire d’une mauvaise habitude (et il me semble avoir lu qu’aux Alcooliques Anonymes, c’est 90 jours mais je vous reviendrai là-dessus pour vous parler d’une lecture fort enrichissante). Peu importe le temps que ça prend, ben ça prend du temps, de la patience et de la volonté. Ne tentez pas de bouleverser toute votre alimentation d’un seul coup. Allez-y progressivement : une par mois mettons. Peu importe le résultat sur votre tour de taille, l’important c’est que vous serez fière de vous. Et dans un an, vous aurez un beau cumul derrière vous et surtout, un apprentissage important dans votre vie. Aimez-vous! C’est pas toujours simple mais c’est si bon quand on s’y fait!

Photo : Unsplash | Drop the Label Movement

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