Posts published on "mai 2018"

Soignons Mère nature

Daiga Ellaby

Ce matin, un petit message a attiré mon attention sur mon fil Facebook : une petite pensée pour les abeilles. Le texte se voulait simple mais clair : l’hiver interminable a été rude pour nos amies les abeilles, butineuses essentielles dans le cycle de la vie. Alors, quand les pissenlits prennent d’assaut votre gazon, vous pourriez décider d’attendre un peu avant de tout raser, ou de conserver quelques pissenlits intacts afin de conserver ce nectar convoité par nos travailleuses ailées et leur permettre, ainsi, de survivre.

Et ça m’a fait réaliser à quel point on est rendu à aseptiser nos terrains, prenant pour une mauvaise herbe une plante qui, pourtant, se consomme, et procure à certains insectes une nourriture cruciale. Tout ce qui dépasse, on veut l’aplanir, tout ce qui détonne, on tente de le masquer. Tout comme le Purell est devenu populaire pour se désinfecter les mains, plusieurs aimeraient voir leur parterre entièrement parfait, sans le moindre petit brin qui dépasse.

Et pourtant, la nature n’est pas faite ainsi. Elle est remplie de variétés, de combinaisons gagnantes et de beautés naturelles. Mais, ce qui brille à nos yeux, c’est souvent les versions améliorées en serre, entièrement contrôlées et non pas la plante indigène qui pousse dans les champs. On a désappris à aimer ce qui est pur et naturel pour favoriser ce qui est conçu sous supervision et modifié pour plaire à la masse.

Pendant ce temps, des colonies d’abeilles souffrent et des portions entières de la faune et la flore disparaissent… Si on agissait ainsi avec les humains, le chaos prendrait place en quelques instants à peine. Mais comme ce sont des plantes, des animaux et des insectes, on se permet de faire la pluie et le beau temps, de décider de qui vivra et qui n’aura pas cette chance…

Je sais, ça peut paraître intense et farfelu de présenter les choses comme cela mais c’est pourtant la triste réalité. Un constat brutal de nos agissements, dirigés par nos envies de beauté et d’uniformité. Pour ne pas que le voisin juge sur la qualité du gazon de leur cour, certains iront jusqu’à répandre des produits chimiques et ainsi détruire l’équilibre fragile de la nature.

Mais tout ce que ça fait, c’est de rendre ce qu’on considère comme des indésirables encore plus forts et résistants. La nature se bat, c’est dans sa nature, sans mauvais jeux de mots… Le problème, c’est qu’à force de lui permettre de s’armer contre nos moyens barbares, elle se transforme et se rend vulnérable à d’autres ennemis, elle s’affaiblit pour contrer nos impacts.

Et cette nature, on en a tous besoin, pour notre équilibre mental mais aussi pour notre survie. Ce qu’on injecte dans nos jardins, ça se transmet dans tout, on finit par l’ingérer nous-mêmes, on finit par se détruire nous-mêmes… Alors, si on prenait quelques minutes pour réaliser que la vie est un cycle, un ensemble dans lequel on est un acteur clé mais pas l’unique décideur de notre destin, on comprendrait peut-être qu’on est en train de se mordre la queue. Que tel un dragon, on souffle sur les braises de notre propre enfer.

Je vous invite à accepter la nature telle qu’elle est, dans sa beauté, dans ses défauts, dans ce qu’elle a à nous offrir en toute simplicité. Elle est belle et généreuse, mais fragile et précaire. Si on désire qu’elle continue de nous accueillir quand on a besoin d’aller décompresser en montagne, il faudrait qu’on en prenne soin, comme on le fait avec les humains qui nous entoure.

Soyez généreux avec elle, embrassez-la, célébrez-la. Elle s’en portera mieux et nous aussi, par le fait même. Jouer dans la terre, prendre soin de son jardin, c’est en quelque sorte, prendre soin de soi.

 

Photo : Unsplash | Daiga Ellaby

Se découvrir, ailleurs

Deanna Ritchie

Je ne sais pas ce qui me prend ces temps-ci mais j’ai une terrible envie de voyage. Ça fait très longtemps que ça ne m’est pas arrivé, que je n’ai pas ressenti ce désir ardent de parcourir le monde et d’aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures. C’est peut-être l’idée de parcourir une portion des chemins de Compostelle cet automne qui a rallumé la flamme du voyage en moi, ou encore, l’effet de la lecture du merveilleux roman Petite mort à Venise de la savoureuse Francine Ruel. Qui sait…

Pendant un temps, à entendre tous les attentats et attaques à travers le monde, perpétrés par des méchants (je résume ainsi car là n’est pas le sujet de ce billet), j’avais moins envie d’aller voir ailleurs, de découvrir et de m’imprégner d’autres lieux. Comme si mon désir était atténué, masqué par ces nouvelles terrorisantes. Je me sentais en sécurité chez-moi et je n’avais pas envie de prendre le risque de voir un beau périple être gâché par des gens malveillants. Mais, quand je repense au bonheur que j’ai ressenti à chaque fois que je suis débarquée d’un avion quelque part dans le monde, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de reproduire le moment.

À la base, j’adore prendre l’avion car cela signifie pour moi être en vacances et partir à l’aventure. Je n’ai jamais eu à le prendre pour le travail donc mon expérience est encore vierge de cet aspect moins excitant. Même s’il y a quelques désagréments inévitables dans les aéroports, peu importe la destination, il n’en demeure pas moins que, une fois arrivée à bon port, je me sens différente, authentique et ouverte à ce que la vie m’offrira.

Les odeurs, les sons, les saveurs, les vues, tout diffère quand on est ailleurs. L’attrait de la nouveauté et de la découverte m’amène inévitablement à vouloir en savoir plus, à vouloir rencontrer des gens qui sauront m’apprendre les raisons et fondements de leur culture. Et cet échange humain est au cœur de tout voyage, tout comme le rythme local et les coutumes que l’on se doit de respecter. J’aime cette impression de me fondre dans un nouvel environnement, de me perdre dans les découvertes multiples.

Pendant longtemps, l’idée de voyager seule me freinait car partager l’expérience est l’un des aspects intéressants du voyage. Mon anxiété était sûrement trop présente pour envisager autre chose qu’une semaine dans un tout inclus en Guadeloupe. Même si cette destination m’a charmée, il reste que j’ai envie d’aller ailleurs, de voir l’histoire du monde, de comprendre l’origine des choses. Certains lieux, grugés par le temps, finiront par disparaître et je m’en voudrais d’avoir raté cela par peur de l’inconnu.

Le voyage aussi nous sort de notre zone de confort, de notre routine. Il nous confronte à d’autres réalités, à des pratiques moins familières, à d’autres langues aussi. C’est inévitablement formateur et régénérateur de se plonger dans un bain de foule à des milliers de kilomètres de chez-soi pour la simple et unique raison que ça fouette le quotidien. Et même si la destinée est recluse, même si elle est mouvante et que de nombreux lieux sont visités tel une odyssée, l’effet sera toujours revitalisant.

Je n’ai aucune idée quand je partirai ni vers où mais le simple fait de ressentir ce désir monter en moi me fait le plus grand bien. Je sais que je me retrouve, que je me connecte ainsi encore plus avec mon essence, que je regagne une part de moi qui a été mise de côté pendant trop longtemps. Mes plus beaux voyages ont été faits avec mon paternel et ce dernier m’a transmis cette passion qui l’habitait. C’est avec grand plaisir que je reprendrai le flambeau pour entamer ma propre quête, mon propre parcours vers des lieux enrichissants. Je pourrai, pour un temps, laisser mes soucis derrière moi pour regarder autour et admirer le monde. Et qui sait où la vie me mènera!

 

Photo : Unsplash | Deanna Ritchie

Vivre à fond

Daniel Mingook Kim

Vous l’aurez surement remarqué, depuis quelques semaines, je suis dans une phase d’auto-analyse, j’évalue les comportements (les miens et ceux des autres) et je fais des tentatives d’amélioration (pas toujours réussies). Je travaille sur moi depuis tellement d’années que c’est presque devenu un réflexe de tenter de trouver ce qui cloche, ce qui me rend inconfortable, ce qui me dérange. Étant analyste de métier, je suis constamment à la recherche du petit quelque chose qui peut faire une belle différence… Et j’ai compris que c’est en expérimentant qu’on pouvait identifier nos passions et nos limites.

Parlant de limites… Il y en a qui les testent à petits pas, à tâtons comme on dit. Une bouchée à la fois, un pas à la fois. Moi, j’y vais pleinement, à fond mon Léon! Je frappe fort pour entendre et sentir si j’aime ça ou pas. Comme s’il fallait que ça marque, que ça résonne pour être bien sûre de ne rien manquer de cette intensité. Mais l’intensité, ça vide, ça tire tout le jus…

Dans ma vie, je me suis lancée, en amour comme dans le sport, la tête la première. Le cœur a suivi mais m’a amené à doser, à tenter de ne pas perdre l’équilibre. Parfois trop tard, mais bien souvent, il y avait eu des signes avant-coureurs que je ne voulais pas voir, pas sentir, pas me révéler. J’ai quand même la tête dure, voyez-vous? Et quand ça ne me tente pas de voir quelque chose, je suis une grande pro de l’aveuglement volontaire. Mais au moins, je le sais…

On finit par se connaître à la longue et je décèle mieux mes mécanismes de défense autant que ceux du déni. Je suis intense, je suis active mais ça me mène parfois au bord de l’épuisement, inévitablement. Cependant, avant, j’attendais de frapper le mur avant de comprendre. Aujourd’hui, je freine à quelques mètres mais au moins, ça fait moins mal. Le temps de me remettre sur pied et je suis prête pour une nouvelle aventure, qui ne sera pas, elle non plus, reposante.

Autant je suis une contemplative qui n’aime pas être brusquée, autant, quand je décide de m’investir dans quelque chose, je ne fais pas les choses à moitié.  Tant qu’à faire quelque chose, tsé… Si je n’essaie pas pleinement, je ne goûterai pas à la vraie expérience, que je me dis! Et quand je regarde en arrière, je comprends que, par moment, j’aie pu avoir la langue à terre. C’est que j’en ai eu des coups de cœur à travers les années!

Dans mon processus d’auto-analyse, j’ai compris que, même si je suis une thérapie, même si je médite, même si je fais sortir le trop plein grâce à la course, il restera, au fond de moi, cette flamme qui brûle ardemment. Pendant longtemps, j’ai voulu l’atténuer, faire en sorte qu’elle soit moins présente, mais j’ai compris que ça faisait partie de moi et qu’il valait mieux l’accepter, apprendre à m’en servir à bon escient et plutôt être à l’écoute de ses vibrations qui me permettent de m’aligner dans le droit chemin, le mien.

J’accepte aujourd’hui que, oui, je vais encore m’épuiser dans des relations, des situations, des tentatives car j’y vais à fond, sans compromis. Mais c’est moi, ça. Avec les années, je sais que mon énergie s’apaisera lentement, comme je l’ai vu chez d’autres gens autour de moi. En attendant, je vais vivre telle que je suis, avec mes défauts et mes travers. Et tant pis si je m’enfarge, si je rate un détour, si j’échoue et que je dois recommencer.

Car, tout cela, ça fait partie de mon parcours et chaque virage, chaque enjambée, chaque souffle, chaque idée et chaque question m’amène là où je dois être. J’ai décidé de faire confiance à la vie et de mettre de côté les tergiversations, les angoisses et les doutes. J’avance avec confiance et on verra bien où ça me mènera. C’est ainsi que je ressens et que je sais ce que j’ai envie de vivre.

 

Photo : Unsplash | Daniel Mingook Kim

Être femme

Ryan Moreno

Pendant longtemps, dans ma vie, j’ai pensé qu’être une « vraie » femme, ça signifiait mettre ses atouts physiques en valeur, porter des talons haut et être maquillée. Les plus féministes lectrices vont surement crier fort en lisant ceci, mais je le dis en toute transparence et je sais pertinemment que je ne suis pas la seule à avoir été ainsi influencée. Que ce soit par les médias ou l’entourage, on se fait toutes forger une image de LA femme à notre insu…

En fait, j’ai réalisé il y a quelques temps que je ne m’étais jamais vraiment posée la question. C’est quoi « être une femme » pour moi? Quelle est ma propre définition et qu’est-ce que j’ai envie de refléter comme image de femme, moi? Que de questions existentielles me direz-vous… Et pourtant, être une femme, ça se vit à tous les jours, toutes les heures. On l’incarne dès le lever du soleil. Alors ça vaut quand même la peine de s’interroger…

Fut un temps où j’avais l’impression d’être féminine grâce à mon décolleté ou un vêtement moulant. En fait, j’ai surtout pris conscience que je ne faisais pas de distinction entre « sexy » et féminine. Et s’il y a bien un mot que je déteste, c’est « sexy ». Probablement parce que, dans mon milieu de travail, il y a eu une phase où tout le monde l’utilisait à toutes les sauces : un site Web sexy, une bannière sexy, une page d’accueil sexy… J’en ai des frissons, juste d’y repenser. Mais je m’égare…

Tout cela pour dire que, depuis quelques mois, j’ai redéfini ma vision de la féminité, je me suis transformée. Il faut dire qu’en vieillissant, j’ai choisi le confort, surtout dans le domaine de la chaussure. Avec mes pieds difficiles, j’avais le choix entre souffrir ou être bien et j’ai opté pour la 2e option. Certes, ça me fait peut-être un mollet moins galbé et une jambe moins longue, mais la journée se termine sans que je prie pour arriver à la maison afin de pouvoir retirer mes souliers.

Et ce fut la même chose au niveau vestimentaire. L’amplitude de mes mouvements a pris le pas sur l’image. Je suis loin d’aller travailler en mou mais disons que j’ai acquis plusieurs pièces de vêtements qui me rappellent dangereusement certains pyjamas. Être chic et confortable est devenu essentiel. Et je m’en porte fort bien, sans avoir l’impression d’être déguisée. Je suis moi, je ne joue pas la comédie.

C’est un des avantages de vieillir j’imagine : on se connaît mieux, et donc on s’accepte mieux. Comme on dit, on ne nait pas femme, on le devient. Et dans notre monde, ce n’est pas toujours évident d’être une femme indépendante, heureuse et assumée, de faire fi des modèles imposés et de déroger des standards. Le jugement est si vite arrivé, tout comme le rejet. Mais, à force, on finit par réaliser que ce rejet nous évite des relations malsaines basées sur les mauvaises bases.

Si on ne m’aime pas comme je suis, je n’ai pas à m’adapter. J’ai à revoir mes relations… Ce fut long, dans mon cas, à se rendre à mon cerveau, cette pratique. J’ai longtemps été trop caméléon, tenté de me fondre dans la masse, de correspondre aux attentes. Et aujourd’hui, je sais indubitablement que j’en souffrirai, que mon corps ne sera pas à l’aise, que la mascarade n’est pas pour moi.

Être femme, au fond, c’est simplement être soi. Avec nos courbes, nos émotions, nos envies, nos ambitions, nos craintes et notre beauté intérieure. Il faut cesser de se sentir mal d’être ainsi ou de vouloir ressembler aux autres. Il vaut mieux mettre en valeur notre éclat, que ce soit dans nos yeux, notre voix ou dans toute autre facette de notre être. Être femme, c’est être unique et fière de l’être!

 

Photo : Unsplash | Ryan Moreno

Redevenir soi-même

Alex Block

Ce matin, le hasard m’a fait tomber sur cette citation de Jean Céré : Être soi-même, c’est se faire exclure par certaines personnes. Être comme les autres, c’est s’exclure soi-même. Et j’ai tellement eu l’impression que je devais lire cette phrase à ce moment précis que je ne peux faire autrement que d’aimer la vie et lui faire confiance.

Ce n’est pas toujours facile de rester soi-même et parfois, ce serait si commode de juste faire ce qu’on attend de nous, dire ce que l’autre veut entendre. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’en suis presque incapable. Mon naturel prend le dessus, ma personnalité s’affirme et, si je tente de me museler ou me transformer, je ne me sens pas bien. Comme si j’étais trop serrée dans un chandail…

Avant, ça me dérangeait car j’avais l’impression que je devais être capable de correspondre en tous points aux attentes, d’entrer dans le moule sans rouspéter. Laissez-moi vous dire que ça te nourrit une anxiété sans arrêt ça! Alors, à force de crises d’urticaire, de maux de tête et de corps et de sensations d’inconfort, j’ai fini par abdiquer et à me dire qu’il valait peut-être mieux ne pas être aimée de tous mais me sentir bien. Ça m’a pris beaucoup de temps et de travail pour intégrer ce concept car les vieux réflexes refaisaient surface dès que quelqu’un ne m’appréciait pas. J’aurais tant voulu que tout le monde soit d’accord avec mon choix…

Mais, quand on regarde autour de soi, quand on décortique nos relations, personnelles et professionnelles, on se rend compte que ce n’est pas la quantité de gens qui compte mais bien la qualité. Mieux vaut avoir quelques vrais amis qu’un entourage rempli de fausses relations, utilitaires et superficielles. Être soi, ça veut dire retirer son masque et faire en sorte que les gens nous voient tel qu’on est réellement, sans artifice, sans enrobage embellissant. Ça peut être effrayant, même pour soi, mais c’est hautement libérateur.

Car quand l’exercice devient moins pénible, quand les mécanismes changent, on apprend à s’apprécier davantage et on sait que les autres nous aiment et nous côtoient pour les bonnes raisons. Ça peut être déstabilisant pour notre entourage et certaines personnes quitteront peut-être le navire dans cette mutation. Mais ceux qui resteront vaudront vraiment la peine, d’où la notion de qualité.

Être soi-même, ça signifie d’identifier nos valeurs, nos règles de vie et nos croyances pour s’aligner avec ces concepts et les valoriser auprès des autres. Et tout cela évolue, au fur et à mesure de nos expériences de vie. Il faut demeurer à l’écoute de ces évolutions pour ne pas ressentir, à un certain moment, cette fameuse impression de passer à côté de sa propre vie.

Identifier les influences positives et négatives, ce n’est pas toujours évident mais ça permet de savoir ce qui nous aide à demeurer nous-mêmes et à s’améliorer versus ce qui nous tire vers le bas et fait ressortir les moins beaux aspects de soi. Ce peut être des gens mais aussi des activités, des lieux, des musiques ou des ambiances qui favorisent le cercle vertueux ou vicieux. Quand on identifie l’axe qui nous convient, on peut s’y aligner et construire autour.

Être soi, au fond, c’est comme cultiver son jardin intérieur. Il faut ajouter de l’engrais, arroser, vérifier l’état des lieux, faire le ménage… Et ce n’est pas parce qu’on croit qu’une plante sera bien que ce sera le cas. Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. C’est l’expérience qui nous le dira. Tout comme dans nos vies, on n’a jamais de garantie qu’une relation, un emploi ou un événement nous conviendra. Parfois, on croit que tout est aligné pour que ça fonctionne mais ce n’est pas le cas.

Prendre le contrôle de sa vie, identifier nos valeurs et nos besoins, développer ses passions et être à l’écoute de soi, ce sont toutes des étapes vers le vrai soi. S’ancrer, se connecter et se respecter, ça demande parfois du courage mais à force, on comprend que c’est la seule manière de vivre sereinement.

 

Photo : Unsplash | Alex Block