Posts published on "mars 2018"

Se réinventer

Kelly Sikkema

Chaque jour, on a une chance de se réinventer, d’ajuster les lunettes avec lesquelles on voit la vie, de refaire le focus correctement et de choisir avec quelle teinte on regardera cette nouvelle journée. Car, on va se le dire, c’est notre façon de voir les choses qui dicte ce qui survient, comme une roue qui tourne, comme le vent qui permet de transporter tel ou tel pollen. Rien n’est figé, rien n’est coulé dans le béton et tout peut se transformer en un claquement de doigt.

On entend souvent parler du concept qui veut qu’on a du pouvoir sur notre vie et, pour beaucoup de gens, cela provoque un roulement de yeux et une profonde exaspération. Car, ceux-ci ont l’impression d’être prisonniers de leur propre existence, que rien ne peut changer et qu’ils « subissent » les hasards de la vie, voire même qu’on s’acharne sur eux. Je l’ai entendu plus d’une fois et je sais pertinemment que, par moment, ça peut sembler être « nous contre le monde ».

On n’a peut-être pas de pouvoir sur ce qui se déroule à l’extérieur de nous et on n’a surtout pas toujours envie de dépenser de l’énergie précieuse à confronter. On peut toutefois décider de notre façon de réagir face aux situations qui se manifestent. Décider de ne pas se laisser envahir par les émotions négatives, choisir de ne pas entretenir la haine ou la colère, faire consciemment le choix de s’éloigner de gens ou de lieux qui nous font plus de mal que de bien. Au fond, c’est se choisir soi au lieu d’être en constante réaction face au monde.

La société actuelle met beaucoup l’emphase sur l’extériorité, sur l’exposition de soi aux autres, sous notre meilleur angle, mais c’est pourtant uniquement sur ce qui se passe en dedans qu’on a un impact réel et concret. Et, bien souvent, en travaillant sur soi, c’est là qu’on a une meilleure influence sur le reste. En étant heureux, serein, en paix et solide émotivement, on peut aider, faire face, agir et inspirer les autres.

Chaque jour qui se lève nous offre cette opportunité de choisir notre route, de décider des gens qui auront une place dans nos vies, de voir à ce que notre temps soit consacré aux choses qui comptent vraiment pour nous et non pas ce qu’on tente de nous imposer. Car, encore là, on est dans un monde où l’image prend trop de place, où l’égo est sollicité comme jamais et où tout peut être exposé par n’importe qui sur les réseaux sociaux. Ça fait malheureusement une société un brin parano de son image…

Mais, entre vous et moi, on s’en balance de ce que les autres pensent car ils ne sont pas dans nos culottes comme on dit. Personne ne sait mieux que nous comment on se sent, ce qu’on a vécu et traversé, ce qui nous a forgé et ce qui nous passionne. Alors comment quelqu’un peut-il prétendre pouvoir juger notre vie? Mais, malheureusement, on se laisse trop souvent freiner par cette peur du jugement et de la critique facile.

Chaque jour est un privilège qui nous est donné pour changer le monde, à notre manière, selon notre rythme et nos envies. Changer notre monde d’abord et, par notre assurance et nos petits succès, on en vient à atteindre les autres, à démontrer par l’exemple qu’il est possible de ne pas se laisser submerger par toutes ces émotions. Que nous ne sommes pas que nos difficultés et, qu’en nous, se trouve une source inestimable de force et de bonté.

Croire et se réinventer, chaque jour, chaque heure, chaque minute. C’est ce qui permet au monde de continuer d’avancer, d’évoluer et c’est ce qui nous donne l’occasion de faire des rencontres extraordinaires. Avec les autres mais aussi avec soi-même.

Réinventer : donner une nouvelle dimension à quelque chose qui existe déjà, le découvrir de nouveau.

 

Une nouvelle journée, comme une nouvelle page blanche…

 

Photo : Unsplash | Kelly Sikkema

Se laisser inspirer

Parker Whitson

Le 23 mars dernier, j’écoutais l’émission « Deux hommes en or » à Télé-Québec » et André Sauvé y était invité pour parler de son nouveau spectacle intitulé « Ça ». J’ai toujours adoré les réflexions cet artiste des mots et des idées, qui peuvent sembler décousues par moment mais dont le fil conducteur paraît tout à fait maîtrisé par son auteur. C’est ce qu’on appelle de l’art, après tout…

Je l’écoutais avec beaucoup d’intérêt discourir sur la vie, sur le rythme effréné de nos journées, les préoccupations futiles qu’on laisse entrer trop profondément dans nos existences mouvementées… Puis, une phrase a été glissée tout à coup dans la conversation : on doit apprendre à faire confiance au vide. Et cette idée est demeurée flottante à mon esprit, comme un parfum délicat qui reste en suspens dans une pièce après qu’une personne y soit passée.

On connaît déjà ce concept qui veut que la nature a horreur du vide. Mais, au-delà de la nature, ou plutôt en son cœur, il y a nous, humains, qui tentons de naviguer à travers les méandres de la vie, les coups durs et surtout, l’inconnu. Ce vide, M. Sauvé a tout à fait raison de nous suggérer de l’apprivoiser, d’apprendre à cohabiter avec lui. Car, c’est par ce vide que se crée la nouveauté, la surprise et la spontanéité. Quand tout est connu et contrôlé, plus rien ne nous épate, ne nous transforme ou nous amène à évoluer.

Dans sa grande sagesse, l’humoriste a aussi prononcé ces mots empreints de lucidité : on n’a pas à devenir, il n’y a nulle part où aller. Et ça faisait écho à mes propres réflexions concernant notre tendance à toujours chercher à avoir plus, à acquérir et à changer les choses. Au fond, nous n’avons que notre âme à chérir, à apprendre à connaître et à approfondir.

Puisque la vie, ce n’est pas un parcours du combattant, une destination prédéfinie à atteindre, une chasse au trésor calculée d’avance. C’est plutôt notre propre route que l’on construit au fur et à mesure de nos aventures, de nos découvertes et de nos rencontres. Le chemin se dessine de lui-même, sans qu’on en soit vraiment conscient. On défriche, on bifurque et surtout, on apprend à se connaître soi-même.

Je ne saurais expliquer pourquoi, mais chaque fois que j’entends André Sauvé partager ses réflexions, j’ai l’impression d’apprendre d’un maître. Sa capacité à s’adapter à tout ce à quoi il est confronté, à plonger dans le vide et à en tirer des apprentissages enrichissants, pour ensuite nous les partager, me fascine. Je l’écouterais pendant des heures, voire des jours. Sa pertinence n’est plus à prouver et il fait partie des gens qu’on peut inviter sur un plateau télé avec la garantie que la rencontre sera agréable et profonde.

C’est sans surprise que je vous dirai que je me suis procuré des billets pour son spectacle. Je trépigne déjà à l’idée d’y assister même s’il me reste quelques mois à attendre. Mais, cette attente fait partie de l’expérience et c’est tant mieux. Ça forge le caractère ! Loin de moi l’idée de vous vendre son spectacle, j’avais surtout envie de vous donner le goût de réfléchir, de penser à ces phrases puissantes et imprégnantes sur le vide et le flot de la vie. Car l’avenir a ça de bien : il n’existe pas encore…

Il y a de ces gens qui nous réconfortent, nous font sentir que l’important est dans les petites choses, qu’on n’a pas à chercher le bonheur loin de nous. Ces gens qui nous ramènent à l’essentiel, à la source et qui, par leur simple parcours, nous inspire à devenir de meilleures personnes.

 

Photo : Unsplash | Parker Whitson

Comment ça va?

Juan Pablo Rodriguez

Cette fameuse question qui peut paraître anodine mais aussi, qui peut provoquer son lot d’émotions et de trouble intérieur. On la pose plusieurs fois par jour, parfois en coup de vent, par pur réflexe, quand on rencontre quelqu’un, dans une réunion ou par hasard sur la rue. Mais s’attarde-t-on vraiment à la réponse? Prend-on le temps d’entendre et d’intégrer ce qu’on nous réplique? Et nous, révèle-t-on notre état réel ou joue-t-on le jeu en renvoyant un « bien, merci » discret et rapide?

Ça peut sembler bien futile comme sujet mais à l’heure de l’ultra-connexion, j’ai le sentiment qu’on ne s’écoute plus, qu’on n’a plus le temps de prendre le pouls de notre entourage, de nos proches, de ceux qu’on aime et fréquente. Tout va vite et le flot incessant d’informations nous étourdit, ne laissant pas notre cœur faire écho à ce qu’on perçoit. En quelques secondes, on reçoit des messages, des notifications, des courriels et parfois, des appels… Alors, la personne qui est devant nous se trouve démunie, presqu’en compétition avec toutes ces sources de distraction.

Depuis plusieurs mois, quand je suis en présence de quelqu’un, je laisse mon cellulaire dans mon sac ou dans ma poche. Au début, ce fut difficile car je savais que tout un monde virtuel se déroulait à mon insu. Puis, avec le temps, j’ai compris que ce monde n’était pas réel et que ce qui se passait là, ici et maintenant, primait. Que ce que mes yeux voyaient, ce que mes oreilles entendaient, ce que mon nez sentait prévalait sur cet univers parallèle et intangible.

Ce fut un peu comme une détox, comme une purge de ce qui m’avait happé pendant tout ce temps, ce qui avait pris trop de temps et d’énergie dans ma vie. Et maintenant, chaque fois que je suis en présence de quelqu’un, j’y repense. Et si cette personne me parle, cellulaire en main, je m’arrête. Au besoin, je discute de ce sujet et mon interlocuteur prend conscience de cet intrus dans notre échange, de cet objet superflu et inutile.

Alors, prendre le temps de s’intéresser aux autres peut redevenir intéressant, même si aucun émoticône ou GIF n’est là pour teinter la conversation. Les regards, les sourires, le timbre de la voix, les mots, le non-verbal, le senti, tout cela vient construire et nourrir un échange. Et il arrive qu’on lise en l’autre un discours contraire aux mots prononcés. On peut ainsi prendre soin, donner l’opportunité à cette personne d’être soi, de nommer ces émotions refoulées depuis trop longtemps, de retirer la carapace trop lourde sur ses frêles épaules.

Tout cela, c’est le rapport humain, le vrai, celui qui se déroule dans la réalité et non caché derrière un écran. On lit trop souvent des commentaires inappropriés, voire agressifs sur les réseaux sociaux et je ne peux m’empêcher, à chaque fois, de me dire que la personne n’aurait jamais osé tenir de tels propos en personne. Alors, j’ai tendance à tenter d’être moi, peu importe où je suis, dans le vrai comme dans le monde numérique.

On me dit quelques fois que je fais du bien par mes écrits et chaque fois, je me dis que pourtant, je ne fais que dire ce qui me passe par la tête. Mais hier, un ami m’a écrit à ce sujet (bonjour Hugo!) et j’ai pris le temps de me connecter à cela, de sentir ce que ce message me faisait à l’intérieur. Et j’ai pu ainsi saisir la douceur et la sincérité de ce propos. J’ai compris que j’écris justement pour faire du bien, pour démontrer à tout un chacun que nous ne sommes que des humains, pas des sauveurs ni des super-héros. Et qu’au-delà de tout ce brouhaha, il y a des cœurs et des âmes qui vivent des affaires et qui ont besoin, une fois de temps en temps, de se faire dire que c’est normal, que ça va bien aller et que quelqu’un, quelque part, se préoccupe de ce qui se passe. Expliquer l’ordinaire, parler du banal, ça peut être très bénéfique aussi.

 

Photo : Unsplash | Juan Pablo Rodriguez

Changer le monde, un rang à la fois

Markus Spiske

Je ne sais pas si vous avez vu le passage du jardinier-maraîcher Jean-Martin Fortier à tout le monde en parle ce dimanche mais personnellement, j’ai été encore une fois séduite par son authenticité. Un véritable passionné qui est venu nous parler de son concept de micro-fermes, axé sur la culture biologique et qui bouscule les idées préconçues qui perdurent dans l’agriculture depuis des décennies.

On a récemment été confronté à la réalité que la plupart des agronomes qui parcourent nos belles contrées sont bien souvent associés, pour ne pas dire payés, par des producteurs de pesticides chimiques. Donc, innocemment, ils défendent les bénéfices de leur employeur plus que la sauvegarde de la nature…

Ceci étant dit, de voir ce fermier nouveau genre, issu d’un milieu non-agricole, venir expliquer concrètement qu’il est tout à fait possible de produire une quantité considérable de légumes sur une petite superficie est très rafraichissant. Ça redonne de l’espoir et ça permet d’envisager d’autres façons de faire, en plus de permettre à des jeunes de percer en agriculture sans s’endetter pour le reste de leur vie. Quiconque désire produire et cultiver raisonnablement devrait se procurer le manuel d’agriculture sur petite surface rédigé par M. Fortier!

Au-delà du concept et des succès indéniables, ce qui me fascine, c’est cette passion, cette fervente motivation à changer le monde, un épinard à la fois. Je suis convaincue que, quand il a commencé à s’intéresser à l’agriculture en petite surface, on se moquait de lui, on le ridiculisait et le traitait d’utopiste, comme toute personne qui tente d’aller à l’encontre des habitudes et des standards. Surtout dans un domaine où les normes n’ont pas bougé depuis belle lurette.

J’adore voir ce type de personnes qui s’acharnent et défendent leurs idées, leurs inspirations, leurs croyances, faisant fi des revers et des jugements. Ça nous pousse à se questionner sur nos idées préétablies et à ouvrir notre esprit sur nos façons de faire. Au lieu de suivre les traces et de faire comme tout le monde, ça fait du bien parfois d’aller dans les sentiers inexplorés, de sortir de sa coquille et de regarder au-delà des modèles habituels.

Bien entendu, je suis déjà une adepte du bio alors ce modèle me rejoint directement. Mais, c’est avant tout ce que ça m’inspire qui m’importe. Mon hamster mental se fait aller rondement quand je suis exposée à ce type de personnalité engagée. À la base, cet homme voulait trouver son modèle d’affaires mais il est rapidement devenu un éducateur, un formateur de premier ordre pour inspirer d’autres gens à entrer dans la danse. De partout dans le monde, on parle de son concept et on s’arrache son bouquin pour expérimenter.

Un nouveau mouvement est en train de naître de cette nouvelle vision de l’agriculture et je ne peux qu’applaudir ces initiatives célébrant la vie. Axer sa production sur des pratiques plus saines, c’est faire bénéficier toute la communauté qui nous entoure de nos efforts. La nouvelle génération embarque allègrement dans l’action et je crois profondément que ça prenait cet élan pour faire changer les mentalités.

Espérons que le cycle ne fera que s’accélérer car notre planète a grandement besoin de cette dose d’amour inconditionnel. M. Fortier apparaît comme un précurseur mais, déjà, on sent qu’il anime les esprits et stimule la créativité. J’ai bien hâte de constater les effets de cette nouvelle tendance et de profiter des produits qui seront rendus disponibles grâce à tous ces acteurs actifs dans ce nouveau milieu. Vive le bio! Vive notre créativité collective!

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske

La force du mental

Bram.

Depuis la célèbre réplique dans les Boys, « the mental toughness », on rigole beaucoup avec le concept. Mais, quand on s’y attarde un peu, on réalise à quel point ce qui se passe dans notre tête impacte directement notre vie. Personnellement, quand j’ai le moral à zéro, je prends rarement de très bonnes décisions. Je n’ai pas la capacité de me projeter dans le futur, de visualiser la réussite. Mais quand on le sait, on évite de tirer des conclusions, on attend que ça passe ou on se fouette un peu pour changer d’état.

Changer d’état… C’est tout un exercice, ça aussi! Quand on se sent moche, qu’on a juste envie de rester enfermé dans la maison, sous la couette, qu’on a l’impression que tout ce qu’on fait est ordinaire, ce n’est pas évident de se ramener à l’ordre. Mais c’est possible! Tout comme, quand on fait de la course à pied, on doit pouvoir se concentrer sur l’objectif et non sur la douleur qui nous incite, elle, à arrêter.

Plus jeune, je me laissais guider par mes émotions, par mes envies soudaines, par tout sauf mon intérieur. J’étais très influençable et quelque peu naïve, ce qui m’amena à faire des choix discutables et à regretter après coup certains moments de vie. La phrase « ouin, j’aurais peut-être dû y penser un peu avant de… » a plusieurs fois surgi dans mon esprit. Mais, loin de moi l’idée de m’apitoyer sur mon sort : je me suis toujours dit que c’est en expérimentant qu’on forgeait nos repères (et je le crois encore fermement).

J’estime qu’on a tous un certain pouvoir sur notre vie, qu’on peut décider de sa couleur, sa trajectoire, sa forme et sa saveur. Je ne dis pas qu’on peut contrôler tout ce qui surviendra (juste d’y penser, je trouve ça angoissant) et honnêtement, ça serait vachement ennuyant si on savait d’avance tout ce qui allait nous arriver. Mais, notre état mental, notre mood, on peut y voir!

Plusieurs éléments peuvent influencer notre humeur, comme la musique par exemple. Personnellement, la trame sonore de ma vie est aussi éclectique et diversifiée que la garde-robe de Pénélope McQuade. Je peux passer du piano de Ludovico Einaudi aux rythmes endiablés d’Arcade Fire ou Beck. Et, quand j’ai les blues, certaines pièces musicales peuvent instantanément me ramener le sourire. Suffit de connaître ses déclencheurs…

La lecture, les amis, la cuisine, les odeurs, les lieux, le soleil, le vent, bref tant de possibilités et de façons pour se reconnecter. Car je crois sincèrement que, quand on ne va pas bien, qu’on a l’esprit morne et qu’on ne voit pas la beauté du monde, c’est qu’on s’éloigne de soi. Et chacun trouvera sa formule pour se mettre dans de bonnes dispositions, pour retrouver son bonheur. Il n’y a pas de recette unique ni de modèle à suivre, seule l’écoute de soi peut être bénéfique.

Ce samedi, j’avais au programme ma plus longue course préparatoire à vie : 2 heures de dur labeur. J’ai souffert, physiquement, pendant un long moment. Mais, mentalement, j’ai réussi à garder mon esprit focalisé sur l’objectif, sur le but qui se cache derrière cet effort colossal : être fière de moi. Pas courir le plus vite possible, pas fracasser des records (heureusement) mais bien être capable de me dire que je l’ai fait, que j’ai réussi, que je suis capable.

Au-delà des tracas, de la fatigue, de l’inconfort et des mille et unes idées qui pouvaient passer dans mon esprit, j’ai réussi, j’ai franchi ma ligne d’arrivée mentale. Et même si j’ai mal partout depuis ma dernière foulée, je sais que cette dose massive d’endorphines m’apporte un bonheur considérable. La force de mon mental m’a permis d’endurer tout cela et maintenant, je crois en moi plus que jamais. Et c’est à ça que ça sert s’entraîner, l’esprit autant que le corps. À découvrir nos capacités et à savoir qu’on est, fondamentalement, des êtres merveilleux, dotés d’aptitudes exponentielles. Il suffit, au fond, de s’y attarder un peu et de graver dans notre esprit ce sentiment de bien-être pour pouvoir s’y reporter quand on s’en est éloigné.

 

Photo : Unsplash | Bram.