Posts published on "février 2017"

La promesse du bonheur absolu

Joshua Ness

Quand on est jeune, on nous dessine un trajet vers le bonheur, vers la sécurité d’emploi, on nous accompagne dans ce parcours en tentant de nous inculquer la persévérance et la patience, nous faisant comprendre que pour bien vivre, on doit avoir un emploi, une maison, faire des sacrifices et parfois, mettre de côté nos rêves pour la dure réalité de la vie.

Cette description s’applique à la plupart des sociétés occidentales, l’archétype parfait pour enfin être quelqu’un en société. En réalité, ce modèle tracé par les banques et les compagnies qui ne veulent que nous vendre à tout prix leurs produits ne convient pas à tous et je dirais même, plait de moins en moins aux nouvelles générations.

On lit plus fréquemment ces histoires de jeunes diplômés qui, après des années de dévouement et d’efforts pour leurs études décident de tout plaquer pour vivre leur rêve, voyager, découvrir le monde et les gens. Après tout ce temps à tenter d’atteindre le but imposé par la société, ils réalisent que ça ne répond pas à LEUR besoin, à LEUR style et à LEUR modèle à eux. Et je trouve cela sincèrement magnifique.

Pendant des années, on nous a tellement cassé les oreilles pour nous dire qu’on doit garder un emploi quand on en a un car rien ne nous indique qu’on pourra en trouver un autre, qu’on a fini par se contenter de ce qu’on avait, comme des petits soldats obéissants. Et quand je regarde la consommation d’antidépresseurs et la santé générale de la population, je ne peux m’empêcher de faire un lien de cause à effet.

La réalité, c’est que tout le monde n’est pas forcément satisfait par la réussite telle qu’elle est présentée par la société. Un poste prestigieux dans une entreprise et un bon salaire font le bonheur de certains mais pas de tous. Le prestige social tant souhaité peut parfois faire prendre conscience que ce n’était pas notre rêve à nous. Le salaire élevé sert parfois uniquement à consommer pour s’anesthésier et se mettre la tête dans le sable pour éviter de sentir le profond désarroi que l’on vit.

Beaucoup d’entre nous s’interdisent de rêver, se briment et se censurent de peur de craquer en prenant conscience d’être passé à côté de notre vie. Le modèle grosse-maison-voiture-bébés-chien que l’on a tant l’impression d’avoir besoin nous retient dans cette spirale mais le souci c’est que notre cœur lui sait ce qui nous convient et après des années de mascarade et de mensonges, pour certains, tout explose.

Quand vous pensez à ceux qui vous inspirent, aux personnes dont le parcours vous fait rêver, arrêtez vous à penser aux difficultés qu’ils ont pu vivre pour arriver là où ils sont? Ont-ils suivi le chemin standard ou ont-ils plutôt tracé leur propre route, sinueuse et parfois sombre mais oh combien enrichissante?

J’ai toujours eu tendance à croire que les recettes toutes faites sont moins fructueuses en apprentissages, que les parcours en 10 étapes faciles laissent peu de marques et qu’on doit expérimenter pour remplir son baluchon, bâtir son caractère et sa force intérieure.

La sécurité est dure à quitter et ce n’est pas tout le monde qui a envie d’aventure mais si c’est votre cas, je ne saurais faire autrement que de vous encourager à plonger. Se pencher au-dessus de l’inconnu peut donner un immense vertige mais je crois que ce sera toujours moins pire que de rester dans le confort abrutissant. On n’a qu’à penser au sentiment d’accomplissement que ceux qui ont plongés peuvent nous communiquer lorsqu’ils en parlent. Moi, en tout cas, ça m’inspire, et je sais que c’est le cas de plusieurs d’entre nous.

On n’a qu’une vie à vivre, ce serait dommage de ne pas en profiter au maximum. Et parfois, il ne s’agit pas de tout balancer par-dessus bord mais simplement de se reconnecter avec son cœur d’enfant, se souvenir de ce qui nous passionnait et faire de la place dans nos vies pour ces passions qui nous nourrissent et nous donnent enfin une belle raison de continuer.

 

Photo : Unsplash | Joshua Ness

L’humain, avant tout

Faustin Tuyambaze

On entend beaucoup parler, dans l’actualité, de fusion de centres de services, d’optimisation, de centralisation, particulièrement dans le domaine de la santé, avec les « super » cliniques et les centres spécialisés. Ce matin, j’écoutais Gravel le matin, et on nous présentait le cas du CAP, le centre d’apprentissage personnalisé situé à Longueuil, qui est menacé de fermer, par la commission scolaire, pour une réorganisation de ses services et impliquant donc le transfert des élèves vers ses trois autres centres d’apprentissage pour adultes. Et je n’ai pu m’empêcher, malgré que ce ne soit pas du tout ma région, de vouloir signer la pétition pour empêcher cette fermeture…

Voyez-vous, je suis de ceux qui croient encore en l’humain, en l’individualité, au fait qu’on a tous notre style, notre façon d’apprendre, notre mode de pensée… Pour moi, chaque personne est unique et mérite qu’on lui donne toutes les chances de réussir. On le répète souvent : investir dans la réussite scolaire est beaucoup plus rentable à long terme car ces gens pour qui on met de l’énergie, ils deviennent des citoyens qui vont à leur tour s’impliquer, consommer, choisir et vivre dans une communauté.

Je déteste cette manie de vouloir mettre les gens dans un moule et quand j’entends centralisation, je m’imagine toujours une chaine de production, où tous les éléments sortent identiques, parfaitement alignés sur une table, avec le même défaut, avec les mêmes particularités. Mais l’humain n’est pas comme ça, il ne peut pas se fondre dans un cadre qui n’est pas le sien sans que cela ait un impact.

Les jeunes qui témoignaient ce matin avaient, dans leur parcours scolaire régulier, de grandes difficultés à s’adapter au cadre imposé et vivaient des échecs perpétuels. Ce cercle vicieux les a tous poussé à abandonner, à décrocher du chemin tracé pour eux. Ils ne se sentaient pas à leur place. Et tous ont, de façon unanime, eu une expérience incroyable à ce centre d’apprentissage puisque l’approche, comme son nom l’indique, est personnalisée. Cela signifie que l’on s’adapte à eux pour qu’ils apprennent les mêmes notions que les autres, à leur façon, à leur rythme, selon des méthodes qui leur ressemblent. Et surtout, ça devient comme une petite famille, on s’intéresse à eux, ils ne sont pas un dossier parmi tant d’autres…

Ce type de service est nécessaire et même primordial dans notre société afin que tous aient la même chance de réussir. Il n’y a pas qu’une seule façon d’apprendre et certains auront besoin de plus de temps, plus d’efforts et surtout que quelqu’un les accompagne de manière plus approfondie que la moyenne. Et tout cela est parfait ainsi, il ne faut pas juger ni tenter de contraindre. Le message était clair dans la bouche de ces jeunes ce matin : ça ne fonctionne pas d’essayer de les forcer à suivre un rythme qui n’est pas le leur.

Pourquoi ne peut-on pas respecter le fait qu’il y a des besoins différents, des formules distinctes, des personnalités variées? Pourquoi tenter de toujours standardiser, normaliser au point de rendre tout si lisse? Je crois que ce type de centre permet un accès incroyable à des services qu’il est impossible d’avoir dans une grande structure et se priver, collectivement, de cela revient à approuver un échec prévisible.

Je crois sincèrement que les petites ressources dans la communauté méritent autant que les grands centres de recevoir des fonds pour pouvoir continuer d’aider ceux qui le requièrent. Vouloir sauver 200 000$ ici coûtera des milliers de dollars ailleurs et ce n’est pas investir en l’humain. C’est encore une fois tenter de tout gérer qu’avec les chiffres, à court terme, avec des œillères et se mettre la tête dans le sable sur l’impact réel d’une telle décision.

Je le répète : chaque humain a le droit à sa chance, a le droit d’avoir des services et mérite qu’on investisse en lui. C’est cela vivre en société et chacun de nous, un jour ou l’autre, on a besoin de ces services sociaux. Si on en veut pour nous, on doit accepter que les autres en aient. Cessons de couper partout et investissons dans notre société, humainement.

Pour signer la pétition, c’est par ici.

 

Photo : Unsplash | Faustin Tuyambaze

Quand l’insulte devient la norme

William Iven

Combien de fois, dans votre vie, avez-vous réellement été fier de vous, vous êtes-vous félicité d’une réussite, d’un bon coup, d’un défi relevé? Ce n’est pas toujours facile d’avoir ce réflexe, de prendre le temps d’apprécier nos faits et gestes, notre progression, notre implication. On dirait que dans notre société, on ne doit pas être trop content de soi, sinon ça passe pour de l’arrogance.

Je lisais dernièrement certains commentaires sur une publication Facebook où une connaissance partageait, humblement, un accomplissement dans sa vie. Et j’ai constaté tellement d’envie dans les messages que ça m’a blessé pour cette personne. Faire des efforts pendant plusieurs mois pour enfin atteindre son objectif et partager sa victoire, sa fierté, ce n’est pas un complot pour faire sentir les autres des minables.  Cette nouvelle interprétation facile qui est répandue sur, et par la faute des réseaux sociaux, me terrifie.

On dirait que l’instantanéité fait parfois ressortir le plus sombre d’une personne. Le petit commentaire qui avant ne se passait que dans sa tête se retrouve dans le fil de commentaires en 3 secondes du fait de l’accessibilité et fait en sorte que tout le fiel d’un groupe peut être déversé dans le temps de le dire. Ça se relance, ça s’insulte, et bien souvent, ça oublie même la publication d’origine et le pauvre auteur se retrouve avec une bataille de clan sans le vouloir. Tout ça pour une perte de poids partagée, une période sans fumer, un objectif atteint qui, à la base, était joyeux.

Si on voulait gâcher le plaisir de quelqu’un, c’est la meilleure manière d’y arriver. Certains diront qu’il n’avait qu’à garder ça pour lui, de ne pas « ouvrir la porte » mais j’aurais tendance à dire que ce n’est pas parce qu’un profil est « public » que ça nous donne le droit d’en faire n’importe quoi. Au même titre qu’on a instauré des normes de salubrité dans notre société, on ne devrait pas jeter nos ordures verbales sur la voie publique.

Il y a un proverbe qui dit : sculpte chaque mot avant de le laisser sortir. En d’autres termes, penses-y deux fois avant de dire des conneries. Ou tourne ta langue sept fois avant de taper sur ton clavier… Bref, peu importe la formule, le concept demeure le même : un peu de retenue, svp.

J’ai un drôle de rapport avec Facebook, j’y passe beaucoup trop de temps, j’y flâne beaucoup mais j’ai aussi un certain malaise avec ce qui s’y passe. Heureusement, je ne suis pas assez connue avec mon blogue pour avoir à gérer les nombreuses réactions que je vois sur d’autres plateformes plus populaires. Et mon anonymat ou ma discrétion me plait car je me dis que ceux qui me lisent le font par plaisir et non pas pour chercher une faille et me la mettre en plein visage.

Je n’avais rien de bien précis à vous révéler ce matin, pas de grande réflexion du vendredi mais plutôt un partage d’un inconfort concernant une certaine agressivité dans le verbe qu’on ne tolèrerait pas si elle était faite sur la « vraie » place publique, en personne, avec la voix, le ton, les gestes… Si tout le monde s’insultait en personne comme c’est le cas dans le monde numérique, ce serait le grand chaos.

Soyons conscients de la portée de nos commentaires et conséquents avec nos réactions. On n’oserait pas le dire de vive voix? Mieux vaut se retenir que de déclencher un débat. Par contre, encourager nos amis, soutenir les efforts, partager les bons coups, ce sont, à mes yeux des comportements constructifs. C’est à cela que devrait servir Facebook, et on pas à répandre de la méchanceté gratuite. Bon week-end!

 

Photo : Unsplash | William Iven

Vivre en pleine conscience

Justin Luebke

Vous arrive-t-il parfois d’avoir l’impression de perdre le contrôle, d’être mené par vos émotions ou pire, d’être sous l’influence de quelqu’un ou d’une situation sans pouvoir décider? Il peut être très troublant de constater ou ressentir qu’on n’est plus maître de notre propre vie, qu’on subit… Mais à la base, il faut avant tout être en mesure de le sentir pour pouvoir changer les choses.

Je me souviens d’avoir entendu cette phrase qui me faisait l’effet d’une douche froide à l’époque : si tu sens que tu es sous une emprise, c’est que tu as laissé cette situation arriver. Le genre de phrase qui, quand tu ne files pas, quand tu te sens désemparée, peut te donner l’impression que tu n’es pas bonne, que c’est de ta faute, que TU n’as pas su maîtriser la situation…

Puis, avec les années, à force de travail personnel et de séances de yoga, en me reconnectant de plus en plus avec moi-même, je l’ai compris, de l’intérieur. On a tous des ficelles qui peuvent être tirées pour déclencher un flot d’émotions et ces ficelles sont liées à notre passé, à nos expériences de vies, nos erreurs, nos regrets… Se mettre la tête dans le sable par rapport à ce fait est un premier pas vers le risque de subir une prise de pouvoir par autrui. En d’autres termes, si on ne connait pas nos failles, les autres les découvriront et en abuseront.

Quand on sait ce qui nous atteint, quand on connait ses zones de vulnérabilité, ça devient plus facile de voir venir les déclencheurs, de se protéger et d’éviter les situations à haut risque. Plus on se connait et on s’accepte comme on est, plus on a de chances de pouvoir se protéger. Et du même coup, cela permet souvent de faire la paix avec son passé, avec des moments moins glorieux où l’on aurait préféré être six pieds sous terre, où on a gaffé, où on a blessé quelqu’un.

Car on comprend vite que ça arrive à tout le monde, malgré l’image magnifiée qu’on véhicule aujourd’hui. On a tous des instants de doute, de frustration, où on dépasse les bornes, où on n’agit pas pour notre bien. Et j’ai tendance à dire : heureusement. Sinon, ce serait d’un ennui mortel 😉

Mais il faut savoir en rire, dédramatiser et accepter ce qui est. Encore un fois, ce qui est le plus blessé en nous dans ces cas-là, c’est notre ego. Et si on décide qu’on laisse notre ego nous mener, on n’arrivera jamais à trouver la paix intérieure. L’ego nous empêche d’aller en profondeur, dans les zones moins lumineuses. L’ego, c’est le MOI, celui qui veut être aimé, approuvé. Et pour être aimé, il nous fait parfois dériver et fait écran à notre vraie nature. D’où l’espèce de malaise qui suit des situations où l’on sait que notre égo a pris le volant.

L’ego c’est une construction mentale qui s’est bâtie à force d’expérimenter. Mais notre esprit nous jouant des tours, on a souvent enregistré des visions distortionnées de la réalité pour nous la rendre plus belle. Et l’ego utilise ce voile pour s’envelopper, se complaire.

Le philosophe bouddhiste Han De Wit disait ceci :

L’ego est une réaction affective à notre champ d’expérience. Un mouvement de recul, basé sur la peur. Cette peur nous fait nous retrancher dans une bulle pour nous protéger. L’ego est le résultat d’une activité mentale qui crée et «MAINTIENT EN VIE» une entité imaginaire dans notre esprit.

Alors, quand on comprend le pouvoir de l’ego, quand on est conscient de son existence en nous, il devient possible de cohabiter. Certains diront de le mettre de côté ou de l’éviter mais je crois qu’on peut simplement apprendre à vivre avec. Il peut parfois nous être utile pour nous protéger et en gagnant en confiance et en amour de soi, l’ego cède naturellement, comprenant qu’on est apte à s’épanouir par soi-même.

La vie est un perpétuel apprentissage, un travail de longue haleine mais qui nous enrichit de jour en jour. Il faut seulement décider d’avancer, de mettre un pied devant l’autre et de continuer l’exploration. En pleine conscience, l’esprit ouvert.

 

Photo : Unsplash | Justin Luebke

Derrière tous ces mots

Moritz Schmidt

On me demande parfois pourquoi j’écris et sur quoi. Et honnêtement, c’est souvent à ce moment-là que je manque de mots justement. C’est difficile pour moi d’imaginer ma vie autrement puisque depuis le jour où j’ai appris à écrire que mon cerveau me pousse à déverser sur une page ce qui me préoccupe. À mes yeux, les mots sont si beaux, si bouleversants qu’ils doivent sortir, se faire entendre ou lire. J’écris de manière automatique, sans réellement réfléchir.

Je suis, à la base, une personne au tempérament passionné, qui peut tomber en amour avec un auteur, une pièce musicale ou un lieu. Et lorsque mon cœur bat pour une nouvelle flamme, les mots me viennent, instantanément. Dans ma tête, un récit s’entame. Je me surprends par moment à écrire dans ma tête une description ou une mise en contexte, comme si j’avais à décrire à une autre personne ce que j’ai ressenti. Étrange réflexe peut-être mais comme j’ai toujours été comme cela, je ne m’en fais plus trop.

Je ne me parle pas toute seule à voix haute, tout se passe dans ma tête. On peut surement lire dans mes yeux que quelque chose se construit dans mon esprit mais pour moi, c’est un exercice commun, un éternel flot de mots, de pensées. C’est pourquoi le yoga m’apporte autant de bien-être, me permettant de prendre une pause de ce bruit mental constant.

Rassurez-vous, je ne souffre pas de maladie mentale, ou du moins, ma maladie à moi, elle ne fait de mal à personne. Elle ne fait que me nourrir mentalement, happant une conversation au passage pour s’en faire un scénario. Ayant longtemps été déconnectée de mes émotions, j’avais plutôt des réflexions pragmatiques et je me maintenais dans un état de vigilance et de haute sensibilité à tout ce qui m’entourait.

Pendant des années, je me suis sentie à part des autres, comme si je ne vivais pas à la même vitesse que le reste de monde. C’est que réfléchir autant pendant que les autres ne faisaient que vivre m’apparaissait absurde. Puis, à force de travailler sur moi, j’ai pu créer un canal entre mon cerveau et mes émotions, véritable autoroute d’échanges entre des sentiments et des connaissances.

Parfois, en lisant un livre, je tombe sous le charme de l’écrivain. Une phrase qu’il a écrite m’émeut et je reste figée dans le temps, savourant le pouvoir que ces mots peuvent avoir. Je rêve secrètement d’avoir ce talent, posséder ce pouvoir d’atteindre les cœurs et de charmer, de transposer dans la tête des lecteurs une image, une émotion, une sensation précise.

Pour certains, écrire est une simple nécessité, utilisée banalement pour remplir un formulaire ou informer par courriel d’une rencontre à tenir. Pour moi, chaque écrit représente un engagement, d’être comprise, d’être claire. Et lorsque je partage sur mon blogue, c’est mon âme qui se met au service de mes doigts, qui déploie ses ailes et expose sa vulnérabilité.

Les mots influencent, touchent, transforment, vibrent… Ce ne sont pas les mots en eux-mêmes qui ont de l’impact, mais plutôt la réaction émotionnelle derrière les mots. Ce qu’ils font résonner en nous, ce qui les relie à notre expérience personnelle, à nos souvenirs.

On se demande parfois ce qu’on peut faire pour changer le monde… Pour moi, écrire, c’est déjà un premier pas, c’est une tentative, un essai, un partage, un coup de dé… Je ne sais pas pourquoi j’écris mais je sais que je ne peux faire autrement. Ça me soulage, ça me stimule, ça me propulse. Tous ces mots pour revenir à l’essentiel : parce que ça me fait du bien.

 

Photo : Unsplash | Moritz Schmidt