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Les projets nourrissent l’âme

Sam Beaup

Je ne suis même pas encore partie pour mon voyage à Venise que j’en suis déjà à réfléchir à celui de l’automne. Avec plusieurs dépenses imprévues dans les derniers mois et le coût de mon super périple « on a 40 ans une seule fois », je me suis dit que mon second chemin de Compostelle devra attendre quelques temps encore. Puis, hier, je vois une publication Facebook avec les dates d’automne de la TDLG : la Traversée de la Gaspésie. Et dans ma tête : Euréka!

Marcher, c’est la vie. C’est ce qui me connecte à la terre, c’est ce qui m’aère l’esprit et équilibre ma santé mentale. Ça me peinait de devoir me résoudre à reporter ma visite en terre jacquaire mais si je veux conserver ma paix d’esprit, je ne peux pas dilapider mon coussin financier. Et, à ce moment, tel un signe du destin, apparaît cette belle image devant mes yeux :

Crédit photo : TDLG

Je ne sais pas si c’est l’oiseau, le paysage magnifique, le sourire de la dame ou l’icône « pas de wifi » qui m’a interpellé (ou l’ensemble de l’œuvre) mais c’est comme si dans ma tête, je savais que c’était ÇA. Le ÇA dont parle l’humoriste André Sauvé dans son spectacle (que je vous recommande sincèrement), le ÇA qui nous fait vibrer l’intérieur, le ÇA qui fait qu’on sait, au fond de soi, qu’on a trouvé.

C’est que, voyez-vous, pour que le temps passe plus vite devant mon écran dans mon boulot, pour que je trouve l’énergie de me débrouiller seule (vie de célibataire oblige), pour que j’encaisse les coups, les défaites, les défis et les embûches, ça me prend des projets, des buts, une vision, un sentiment de faire tout cela pour quelque chose. Je l’ai déjà dit, je ne suis pas du type plan quinquennal ni planification détaillée avec budget et échéancier à l’appui (je laisse ça à mon boulot). J’y vais au feeling, je tente de déceler les petites étincelles, d’être à l’affût de ce qui s’illumine en moi.

Et hier, j’ai souri devant cette image empreinte d’authenticité, de naturel et de paix. Je veux être là, tout simplement. Et j’ai tellement entendu souvent la vibrante Sophie Faucher en parler que je me demande pourquoi je ne l’ai pas encore fait. Après avoir été en Espagne pour marcher 322 km, je crois qu’un petit séjour de 7 jours de randonnée en Gaspésie est tout indiqué, non?

Mon âme a besoin de se faire brasser la cage pour rester allumée, mon cœur a besoin d’être un peu mis à l’épreuve, tout comme mes muscles et mes organes sont capables d’en prendre. J’éprouve ce besoin viscéral de me dépasser, de me sentir vivante par des expériences de vie et des défis purement personnels. Pendant longtemps, c’est ma carrière qui a pris cette place pour me faire évoluer et avancer en grade. Mais aujourd’hui, c’est autre chose qui m’appelle et m’interpelle. C’est ce besoin de me nourrir et de construire des souvenirs, de vivre des émotions et des sensations différentes, de plonger dans l’inconnu pour découvrir des facettes de moi jusque-là inexplorées. C’est ce besoin de partir à la découverte de moi-même.

P.S. J’étais tellement excitée à l’idée de partager ce nouveau projet que j’en ai oublié de mettre mon granola dans mon déjeuner sur le pouce avant de le manger… Bravo championne!

Photo : Unsplash | Sam Beaup
Parc national de la Gaspésie

Prendre son envol

Sebastián León Prado

Ça y est, c’est un point de non-retour. Hier soir, j’ai acheté mon billet d’avion pour Venise. Rien d’autre n’est planifié encore, jamais je n’aurais fait cela avant. Moi qui scrutais la carte sur Google pour voir où je pourrais me stationner en allant à un rendez-vous il y a quelques années, je suis devant une page blanche, un plan encore à définir. Je ne connais que la destination d’arrivée, le point de cueillette qui me servira aussi pour mon retour. Le reste est à créer. C’est grisant et un peu stressant.

Partir seule pour aller voir ailleurs qui je suis. C’est un peu ça le plan. Fêter mes 40 ans avec des inconnus, me perdre dans les détours de Venise, apprendre un brin d’italien, me laisser bercer par le silence de ce lieu mythique. Il y a pire comme stress me direz-vous? Tout à fait. Mais pour une ex-angoissée comme moi, c’est tout de même déroutant. Les habitué(e)s du sans plan trouveront surement cela anodin mais on n’a pas tous la même tolérance au risque, au flou, à l’inconnu.

Quand on parle de voyage, ça en révèle beaucoup sur les gens. Certains aiment que tout soit prévu au quart d’heure près alors que d’autres se laissent influencer par les lieux, le moment, les rencontres. Et chaque rythme, chaque plan se vaut en autant qu’il soit assumé. C’est là la clé. Depuis des jours, je tergiversais et hier soir, je me suis lancée. Le prix du billet était excellent, je savais que la destination principale ne changerait pas alors j’ai plongé. Pour le reste, je déciderai ce qui me fait envie, au fur et à mesure de mes lectures et découvertes.

J’ai décidé d’aller ailleurs pour cette fête, ce changement de dizaine, pour me sentir vivante et me prouver que je suis apte à sortir de ma zone de confort, pas juste d’en parler. Je le fais à petite échelle au quotidien mais je ressentais ce besoin d’aller plus loin, de pousser un peu plus la limite de cette zone. Mon anglais est moyen, mon italien inexistant mais je reste convaincue que j’arriverai à me débrouiller. On s’entend, je ne pars tout de même pas en zone de guerre…

J’ai envie de farniente, de lenteur, de calme et de beauté. J’ai envie de regarder au loin, de voir autre chose, de sentir une énergie nouvelle et de me laisser imprégner d’une ambiance distincte. Pourquoi? Je ne sais pas et on s’en fout. Ce qui compte, à mes yeux, c’est de m’écouter, de faire confiance à mon instinct et de foncer. Le reste suivra, peu importe les choix que je ferai.

« 2 semaines complètes à Venise? » m’a-t-on rapidement demandé? Peut-être, ou peut-être pas. C’est un centre qui rend accessible tant d’autres destinations. C’est un pôle intéressant, un point d’ancrage qui m’assure un accès mais aussi un retour facile. En fouillant, je déciderai de ce que j’ai envie d’en faire. Je ne crois pas qu’on puisse s’ennuyer à Venise. Trop peu de temps me semble pire que trop de temps. Bref, on verra ce que mon cœur me dictera.

C’est un gros move pour moi. Je me remets en selle en quelque sorte. J’ai pris soin de mon vieux matou pendant des années, ce qui m’a fait choisir d’autres sortes de vacances, plus courtes, plus près. Et mes « vrais » voyages, je les ai faits en compagnie de mon paternel, grand amoureux du voyage. Je crois que mon cœur endeuillé n’était pas prêt à faire le pas seule, sans lui à mes côtés pour me rassurer.

Mais voilà, une page est tournée, le billet est acheté et la destination est choisie. Le reste ne sera que bonheur, plaisir et frénésie. J’espère m’amuser et sourire à profusion, c’est mon seul souhait. J’espère surtout aimer mon périple assez pour avoir envie de repartir, de répéter l’expérience. C’est pourquoi j’ai choisi cet endroit enveloppant et sécuritaire. J’ai beau écouter mon cœur, mon esprit stratégique n’est jamais bien loin. Je m’auto-manipule pour avoir envie de répéter l’expérience. Pas folle la fille ou complètement givrée? Peu importe… Bientôt, je m’envole.

Photo : Unsplash | Sebastián León Prado

Prendre le temps d’être libre

J’atterris encore tranquillement dans ma vie, dans ma routine, dans mon environnement habituel. Je suis de retour depuis jeudi sur le sol canadien mais mon âme flotte encore en zone espagnole. Mon cœur est déchiré entre deux continents. Et je ne fais rien pour le presser de revenir à bon port.

J’ai connecté avec les arbres, les forêts et toutes les beautés du chemin. J’ai fait de belles rencontres, de toutes origines et de styles variés. Mais c’est cette rencontre avec moi-même qui restera gravée en moi. Aucun grand émoi, aucun déchirement ni illumination ne m’est arrivé mais je sais qu’il existe en moi cette joie d’avoir poussé mes limites, dans tous les sens du terme.

Quand on part dans un périple de ce type, quand on décide d’aller marcher 322 kilomètres, en montées, en descentes, sous la chaleur ou dans un épais brouillard, on sait qu’on aura des moments de grâce mais aussi des moments difficiles. Je me sens bénie des dieux de ne pas avoir souffert d’ampoules sévères ni de blessures quelconques. Mon corps a tenu le coup et m’a offert le meilleur de lui-même. Je suis empreinte de gratitude envers ce partenaire de marche infaillible.

Je partais sans trop d’attentes (on apprend du passé), je n’ai donc pas vécu de grandes déceptions ou de surprises déconcertantes. Et, comme à chaque retour de vacances, je me sens prise dans un flottement, un désir de faire durer encore le plaisir, le plus longtemps possible. Le décalage horaire m’a obligé à rester tranquille mais je n’aurais pas eu envie, de toute façon, de me précipiter.

La lenteur et l’enracinement sont les deux mots qui séjournent dans mon esprit depuis mon retour. J’ai pourtant marché relativement vite, vidé mes batteries à chaque jour sur la route pour ressentir un vide à remplir, pour faire de l’espace dans ma tête qui pense trop. Mais c’est ce qui m’a permis de recevoir toute l’énergie des forêts enchantées que j’ai traversé. C’est ce qui m’a amené à rire et à sourire devant toutes les beautés et les subtilités qui ont croisé ma route.

Pendant des jours, j’ai suivi les flèches qui mènent à Santiago de Compostela. Aucun stress, aucune inquiétude, aucune responsabilité autre que de prendre soin de moi, d’être à l’écoute de mon corps et d’ouvrir mon esprit à ce qui m’entourait. On peut rarement se permettre d’être aussi libre, aussi centré sur ce qu’on vit et ressent, sur soi. Rien d’égoïste ici, et parler d’être centré sur soi peut être interprété négativement.

Mais j’ai réalisé que pour offrir le meilleur de soi, pour vivre sereinement, pour s’accomplir et apprécier sa vie, on doit s’écouter, s’aider, s’aimer et se donner à soi avant de donner aux autres. S’accepter comme on est, l’assumer et faire fi du jugement d’autrui, ça demande avant tout d’être en contact avec soi. Et c’est ce que ce chemin m’a permis.

Je reprends tranquillement le cours des choses mais en sachant qu’une brèche s’est ouverte en moi. Une ouverture vers l’aventure, vers la découverte. Une parcelle de moi que j’avais mise de côté et qui ne demande qu’à être nourrie de nouveau. Cette aptitude à partir, à sortir de ma zone de confort pour m’ouvrir au monde, à mon rythme.

C’est le début de quelque chose, le début d’une phase de vie. Je le sens, je le sais. Nul besoin d’en définir tous les contours, j’ai simplement envie de me laisser porter, comme je l’ai fait avec les fameuses flèches jaunes qui ont jalonné ma route en Espagne. Suivre… Ce verbe ne fait pas partie de mes habitudes d’ailleurs. Mais j’y prends goût et je découvre à quel point ça fait du bien de prendre le temps d’être libre.

Une expérience inoubliable

Anouchka Boyer

Parfois, les astres s’alignent et tout se met en place pour nous faire vivre des moments parfaits, du pur bonheur. C’est ce à quoi j’ai eu droit samedi, alors que je me rendais au Mont-Tremblant pour un Trek & Wine, gracieuseté de Edge Expérience, l’entreprise de ma bonne amie Chantal Roussel et de sa fille Carolann. Ce duo de feu s’est allié pour proposer des voyages sportifs, ici ou ailleurs, avec une touche magique qui leur est propre. Et ce week-end, on peut dire que tout était là pour nous faire vivre un moment inoubliable.

Tout d’abord, la température idéale donnait le ton, car avouons-le, monter le Mont-Tremblant sous la pluie, ça aurait été un peu moins reposant. Mais non, Dame Nature a été clémente et nous offrait soleil et vent frais pour éviter le coup de chaleur. Au-delà des conditions météorologiques, il y avait la matière première : les gens. C’est peut-être parce que je viens du nord, mais j’ai toujours l’impression de me retrouver chez-moi, avec mon monde, quand je fais ce genre d’expérience.

Pas de flafla, pas de jugement, une sincérité et une authenticité sans compromis et des sourires, des yeux qui brillent, des éclats de rire spontanés. Une recette gagnante, c’est ça. Bien sûr, on a forcé, on a eu les quadriceps un peu raides, on a eu chaud, mais rien de tout cela ne reste bien longtemps. Ce moment vécu ensemble, cet échange entre passionnés de nature, c’est cette marque-là qui demeurera gravée dans nos mémoires.

Après une ascension sans anicroche : la vue. C’est tout le plaisir de gravir un mont que de pouvoir admirer le paysage, au loin. De voir la nature autrement, de voir le monde différemment. Notre cœur se gorge d’enchantement, nos yeux veulent tout voir, tout enregistrer. Car on sait que ça ne sera pas éternel et qu’il faudra redescendre. Pour économiser mes genoux pour ma saison de course, j’ai choisi la gondole, sans gêne puisque j’avais laissé mon égo dans l’auto, au fond du stationnement, bien à l’ombre.

Et j’ai pu admirer encore, en compagnie de mon amie Francine, ce paysage grandiose. Une descente douce qui nous laisse le temps de dire au revoir et à bientôt à cette montagne encore si riche. Arrivées tout en bas, le plaisir se poursuit avec une petite bière sur une terrasse, entourées de gens de partout, d’accents divers et d’effervescence. Tout le monde s’amuse, s’émerveille, se laisse charmer. C’est ça, le pouvoir de ce lieu…

Et pour terminer cette journée, une dégustation de vins, sur la magnifique terrasse du restaurant de Patrick Bermand, réservée pour nous. Des produits d’ici et d’ailleurs, un sommelier passionné et passionnant, sans prétention et dans le plaisir et la légèreté. Le tout, bien sûr, accompagné de bouchées qui nous ont ravis et sustentés. Pour nous faire rêver encore un peu, les images d’un futur voyage qu’organisera Edge : la Slovénie! Un lieu riche en histoire et en paysage nous accueillera à l’automne 2019. Vous aurez compris que je serai de la partie, peu importe la date de départ 😉

Je vous raconte tout cela, non pas pour vous taquiner, mais pour vous donner envie, vous aussi, de profiter de notre beau coin du monde. L’été, tout est permis, on a le rythme qu’on a, on n’a pas à se presser mais profitons-en pour se ressourcer, pour aller vers l’autre, pour admirer ce qu’on ne voit plus tant on est collé dessus.

Il faut savoir prendre une pause de sa vie, ce serait-ce que 24 heures, pour refaire nos énergies, s’éloigner un peu de nos soucis, voir les choses autrement. C’est essentiel dans la vie de pouvoir changer d’air, de perspective. Ensuite, on revient et tout nous paraît moins grave. La vie est trop courte pour la dépenser à régler les problèmes des autres, à travailler et à répéter notre routine, jour après jour, sans se gâter un peu…

Montréal fait la belle

Marc-Olivier Jodoin

Aujourd’hui, c’est la fête de Montréal, son gros party d’anniversaire débute et durera plusieurs semaines. Certains se plaignent des sommes astronomiques qui sont investies dans ces festivités mais ce n’est pas tous les jours qu’on a 375 ans, quand même. De toute façon, permettez-moi d’être cynique quelques secondes, mais peu importe ce qui est fait ou aurait pu l’être, il y aurait eu des gens pour s’en plaindre. C’est ainsi, et il y aura toujours des insatisfaits.

Je me souviens encore très bien de mes rêves de jeunesse d’aller vivre dans la grande ville plus tard. J’habitais loin de Montréal et pour moi, cette ville représentait la liberté mais aussi un monde de possibilités. Quand on vit dans une petite ville de région où pratiquement tout le monde se connaît, le fait de pouvoir passer incognito à toute heure du jour et de la nuit, de rencontrer des gens de toutes provenances et tous les styles, de pouvoir marcher des heures dans les rues pour découvrir toujours plus, c’est très euphorisant.

J’avais une tante qui nous prenait avec elle, mes sœurs et moi, pendant quelques jours, dans son appartement de Côte-des-Neiges. Et je me souviens très bien que, quand on approchait de la ville en voiture, je sentais son odeur et ça me plaisait. C’est très drôle car aujourd’hui, quand je sens cette même odeur, je sais que c’est celle de la pollution alors je souris devant toute ma naïveté d’enfant. Mais le bruit, l’odeur et la densité de la ville me rendait heureuse, j’étais loin de ma vie, loin du quotidien et j’arrivais dans le monde de tous les possibles. Ma tante peinait à me garder près d’elle car le moindre élément nouveau m’attirait, même de l’autre côté d’un boulevard achalandé.

Je me souviens des effluves de nourriture et surtout d’épices venues d’ailleurs qui me chatouillaient les narines et me troublaient. Je découvrais autre chose que les fines herbes et épices d’ici et je ne savais quoi en penser. Autant toutes ces nouveautés m’effrayaient, autant elles me grisaient et me donnaient envie de partir en exploration pour m’ouvrir au monde.

Dès que j’ai pu, je suis déménagée à Montréal. Mon premier logement était dans le quartier Centre-Sud et j’adorais me savoir enfin dans la grande ville. Je vivais en quelque sorte un rêve, même si les murs étaient en carton et que les environs pouvaient être louches à certaines heures. Mais j’aimais ça, je me sentis fière et libre.

J’ai beaucoup marché Montréal et j’ai profité de ce qu’elle m’offrait. J’y ai travaillé avec plaisir et ardeur, j’y ai étudié, j’ai rencontré mes amis et quelques amours. Je m’y suis perdue puis retrouvée, dans tous les sens du terme. Je me suis enfargée dans ma vie à quelques reprises mais je me suis toujours relevée.

Puis après une décennie, j’ai compris que j’avais fait le tour. Comme on dit, on peut sortir une fille de Mont-Laurier mais pas sortir Mont-Laurier de la fille. En d’autres mots, l’appel de la nature se faisait sentir et tout à coup, je manquais d’air. Je me suis exilée, beaucoup trop loin, pendant trois ans. J’ai parcouru l’autoroute 15 pendant trop longtemps, à pester contre le trafic. Puis, je me suis rapprochée. Juste assez près pour pouvoir profiter des bons côtés de la ville, mais en ayant la tranquillité et la nature dont j’ai besoin.

J’aime encore Montréal pour sa culture, sa gastronomie, sa diversité, sa sécurité, son mélange des genres, des langues et des musiques qui s’entremêlent. J’y vais pour travailler ou pour m’amuser et quand je la quitte, je l’aime encore et je sais que je la reverrai sous peu. C’est une ville magnifique qui mérite qu’on la fête et qu’on l’honore. Elle m’a accueillie à bras ouverts et m’a toujours acceptée, malgré mes éloignements, malgré mes critiques. Montréal nous aime, comme on l’aime, inconditionnellement. Bonne fête, Montréal! xx

 

Photo : Unsplash | Marc-Olivier Jodoin