Posts published on "juillet 2018"

Choisir et accepter sa vie

Lidya Nada

Parfois, je regarde en arrière et je me dis que je me donnais beaucoup de misère pour tenter d’être quelqu’un que je n’étais pas. J’avais tellement envie de ressembler à unetelle, de vivre comme telle autre personne ou de réussir comme cette personne inspirante. Ce que je ne saisissais pas à ce moment-là, c’est que ces gens qui m’influençaient avaient tous un point en commun : être soi-même. Leur authenticité était la clé qui me faisait sentir en confiance…

Je n’ai aucune idée du moment exact où j’ai enfin compris le concept car je crois que ce fut quelque chose de progressif, comme une lente ascension vers mon cerveau (ou une descente vers mon cœur, je ne sais trop). Tranquillement, j’ai commencé à cesser d’accorder autant d’importance aux opinions des autres et à laisser aller mon style personnel comme bon lui semblait.

Quand j’étais plus jeune, et ceux qui me connaissent depuis un certain temps s’en souviendront, je m’exprimais à travers mes cheveux. Peu de couleurs ou de coupes ont été épargnées et je changeais si fréquemment qu’on pouvait difficilement me reconnaître de dos sur la rue. Sorte de provocation sans aucun doute, je ne savais pas comment exprimer mon malaise d’être prise dans un carcan et un moule trop restrictif alors j’arborais des couleurs flamboyantes dans ma chevelure.

Depuis longtemps, je sens que je suis différente de la masse. Je n’entre pas dans les standards et quand je tente trop longtemps de m’y conformer, je finis par m’en rendre malade. L’urticaire a été un signal fort dans ma vie qui a déclenché thérapie et longues réflexions mais qui m’a surtout permis de comprendre que je n’avais pas à me forcer pour ressembler à tout le monde. Je pouvais être moi, avec mes envies, mes coups de tête, mes changements de cap et mon besoin de liberté.

Ce n’est toutefois pas si évident d’accepter sa vie telle qu’elle doit être. Car, j’avais beau essayer d’être plus « sage », je n’étais jamais bien et j’ai bien dû me faire à l’idée que je n’étais pas faite pour la stabilité tranquille. Moi et le fond de pension, on n’est pas vraiment ami. J’étouffe juste de l’écrire! Mais c’est aussi d’accepter que j’aime changer de monde, d’eau, d’environnement, de sport, d’activité, de groupe, de lieux favoris… Et ça peut froisser des gens, parfois.

Mais, j’ai appris à accepter tout ça et à être moi-même. Qui m’aime me suive comme on dit! J’ai autant besoin d’être seule, dans ma bulle, que de voir du monde, mon monde. J’ai besoin de bouger pour sentir mon corps mais aussi de ne rien faire, d’être contemplative et calme. J’ai besoin du silence mais aussi de musique, de ma techno et de la nature… Je suis une personne de contrastes et de contraires. C’est ainsi.

Vivre en cohérence avec tous ces aspects de mon être m’a permis de trouver une paix intérieure et certaines certitudes envers moi-même. Celles de ma légitimité d’abord, et de ma beauté, de ma capacité à aimer et de mon droit d’être ainsi. Il y aura toujours des gens pour me juger ou tenter de me ramener dans leur chemin mais j’accepte aujourd’hui que c’est ainsi. Car j’ai déjà été comme eux et je leur souhaite un jour de trouver leur place, leur style et de s’accepter. Car quand on y arrive, on comprend que chacun a sa façon de vivre et que c’est parfait ainsi.

Si on était tous pareils, ce serait franchement plate! Chacun a sa couleur et sa vision, et c’est ce qui nous permet d’évoluer et de grandir, au contact des autres, grâce aux échanges et aux discussions. Ça demande de se choisir d’abord et de s’assumer pour oser s’exprimer avec notre cœur et défendre nos idées. Mais ça permet, surtout, de s’aimer et de se lever chaque matin, rempli de gratitude et d’une énergie nouvelle pour s’accomplir et réaliser nos rêves, les petits comme les grands!

 

Photo : Unsplash | Lidya Nada

Le grand désencombrement

tu tu

Une autre belle fin de semaine passée à Tremblant, sous le signe de la nature, des rencontres agréables, du plaisir et du contact privilégié avec des gens extraordinaires. Mais aussi, de belles discussions et réflexions avec mon amie sur notre tendance à s’encombrer de l’inutile et à accorder trop d’importance aux objets et avoirs. On peut lire une tonne de livres sur le sujet et y penser longtemps, mais rendu à un certain stade, il faut agir.

Depuis plusieurs mois, je donne, je vends et je recycle. En dernier recours, je jette mais même là, ça finit à l’écocentre plutôt qu’aux vidanges. Et ça fait un bien fou. Je ne sais pas si vous avez déjà eu une telle rage d’épurer votre environnement de vie mais ça libère l’esprit énormément. Chaque morceau de linge que je réalise ne pas avoir porté depuis belle lurette prend sa place dans un gros sac, tout comme les nombreux « cossins » que j’empile dans des bacs et qui feront surement des heureux quelque part.

J’ai changé souvent la décoration des pièces de la maison mais j’ai conservé les thèmes précédents, ce qui fait que mon sous-sol comporte de nombreuses caisses de plastique remplies d’objets disparates. Et je compte bien aérer l’espace et me désencombrer de tous ces biens matériels qui ne retrouveront jamais de place dans ma demeure. Tout au mieux, je pourrai en transférer quelques-uns dans une potentielle résidence secondaire, petit projet en cours qui verra peut-être le jour.

Mais faire du ménage, LE grand ménage, ça procure surtout un sentiment de liberté et de légèreté. Mine de rien, plus on a de choses autour de nous, plus on se sent coincée, embourbée et ça finit invariablement par avoir un effet sur notre mental. Consommer, c’est un réflexe pour s’éloigner de nos émotions, pour combler un vide intérieur, pour compenser pour quelques manques ou inconforts. Alors quand on creuse un peu et qu’on se regarde aller, on arrive au stade où tout ce manège perd son sens.

Ironiquement, hier, je suis allée chez Renaissance pour donner mon dernier voyage de surplus et je me suis fait virer de bord! Le centre de don débordait littéralement, j’ai presque eu peur d’ouvrir la porte. À peine ai-je pu donner un sac de vêtements que la préposée m’a gentiment demandé de trouver un autre endroit pour donner. Il faut croire que la période de déménagement a été productive cette année!

Donner, ça fait du bien. Car ce qui ne convient plus à un peut devenir un véritable trésor pour l’autre. Et bien souvent, l’objet en question est encore tout à fait utilisable, c’est plutôt notre style ou nos goûts qui ont évolué. Alors de grâce, ne jetez rien! Donnez et recyclez! Et si vous ne possédez pas de véhicule ou que votre santé ne vous permet pas de transporter votre fatras, sachez que certains organismes se déplacent pour aller vous débarrasser, avec le sourire en prime!

Dégager son espace de vie, c’est salvateur. Tenez-le-vous pour dit! Je sais que certains biens sont plus sentimentaux, l’attachement à un être disparu se transpose parfois dans des objets hérités… Mais commencez par ce qui n’est pas trop émotif et tranquillement, les bienfaits de cette pratique vous donneront la force de vous départir de ce qui est plus ardu.

Mine de rien, les objets nous gardent dans le passé bien souvent. Alors quand on veut se propulser, regarder vers l’avant, se libérer pour avancer, on doit faire un certain tri et se délester du poids de nos antécédents. Il restera toujours nos souvenirs en tête pour nous réconforter. Mais ce n’est pas en gardant le sous-sol bien rempli qu’on pourra réaliser nos rêves les plus fous… Alors, oserez-vous?

 

Photo : Unsplash | tu tu

Honorer son corps et sa force

Form

Hier, je me gâtais : j’allais chercher ma nouvelle chaise ergonomique Ergonofis à leurs bureaux et j’avais rendez-vous avez mon ostéopathe. Une journée sous le thème du bien-être! Je le dis tout de suite, je n’ai pas eu le temps de monter ma chaise donc le compte-rendu/critique suivra éventuellement. J’ai beaucoup d’espoir en ce nouvel achat car, passant une bonne partie de mes journées, assise à mon bureau à la maison, j’ai besoin d’un support adéquat et ergonomique. Cette nouvelle compagnie qui conçoit ses chaises au Canada (ils font aussi des superbes bureaux à hauteur ajustables pour travailler assis ou debout) m’a semblé un choix judicieux alors j’espère ne pas être déçue!

J’ai d’ailleurs discuté de posture et de choix de vie sains avec mon ostéopathe et amie Lucie. Elle me mentionnait à quel point elle trouvait triste de recevoir des gens qui viennent se faire traiter mais qui ne sont pas prêts à changer quoi que ce soit dans leur vie, revenant sans cesse sans saisir que la source de leurs maux peut être identifiée et corrigée. Elle est aussi infirmière et la quantité de patients qui gravite dans les établissements de santé parce qu’ils refusent de modifier leur alimentation ou leur condition est ahurissante.

Je sais, certains ont des maladies chroniques ou incurables, j’en sais quelque chose. Mais justement… Quand on m’a balancé froidement un diagnostic de maladie de Crohn avec une belle prescription fraîchement rédigée à renouveler pour le restant de ma vie, j’ai eu un choc. Est-ce vraiment la seule solution? N’y a-t-il pas d’alternative moins « chimique »? Chose certaine, j’ai vite compris que ce n’est pas la médecine traditionnelle et conservatrice qui allait m’aider dans ma réflexion.

J’ai alors lu beaucoup, ouvert mon esprit à de nouvelles approches et surtout, j’ai appris à écouter mon corps. Et c’est à ce niveau, selon mon humble expérience, que le bât blesse. Beaucoup de gens ne sont pas connectés à eux-mêmes, vivent dans leur tête se privant des messages que leur système leur envoie. Pourtant, des symptômes évidents tels une prise de poids, des douleurs chroniques, des inconforts de tout ordre et un trouble du sommeil, pour ne nommer que ceux-là, sont là pour vous révéler que vous êtes en déséquilibre.

Le corps cherche constamment à retrouver son équilibre, c’est le phénomène de l’homéostasie. Il s’agit de notre système de réglage interne, notre processus de régulation. Et quand il n’arrive pas à le trouver, il nous communique les défauts, les éléments perturbateurs. N’est-ce pas merveilleux? Mais encore faut-il l’écouter, porter notre attention aux signaux et accepter qu’on doit s’adapter. Combien de personnes ai-je entendu dire qu’ils n’aiment pas changer leurs habitudes…

Mais qu’est-ce qui est mieux? Accepter de devoir modifier sa routine ou souffrir? Se mettre en mode écoute et jauger notre condition ou se bourrer de pilules pour compenser? Je sais que ça peut sembler sévère comme jugement mais je crois que nous avons une part de responsabilité dans notre état de santé et qu’il faut admettre qu’on a parfois la fâcheuse habitude à adopter la pensée magique et à chercher le remède miracle qui ne requiert aucun effort.

La vie m’a envoyé un message clair et dur un jour de janvier alors que j’ai été hospitalisée et que je n’avais pas été attentive à tous ces signes pourtant manifestes qui me disaient que je n’allais pas bien. N’attendez pas d’être rendu là. Écoutez-vous, prenez soin de vous. Comme on le dit en yoga, notre corps est notre temple, honorons-le. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour, on devrait le remercier de nous accompagner dans cette vie et le dorloter pour nous permettre d’accomplir les merveilleuses choses que nous aimons faire. Car personne ne peut le faire à notre place…

 

Photo : Unsplash | Form

De belles lectures inspirantes

John-Mark Smith

Dernièrement, j’ai beaucoup lu, comme une rage, un besoin viscéral de m’évader par les mots. Et deux lectures m’ont particulièrement plu dans le lot : la merveilleuse biographie de René Homier-Roy, intitulée Moi, ainsi que le récit de Jean-Christophe Rufin : Immortelle randonnée – Compostelle malgré moi. C’est étrange car je viens tout juste de remarquer, en l’écrivant, que les deux titres contiennent le mot « moi »!

René Homier-Roy a été, à mes yeux, le meilleur animateur de l’émission matinale à Radio-Canada. J’ai eu beaucoup de peine lorsqu’il a décidé de quitter son poste aux aurores et je me souviens encore du matin où il nous l’a annoncé, avec l’émotion dans la voix. Cette voix qui m’a d’ailleurs accompagné tout au long de ma lecture. Mais, étant donné les épreuves qu’il venait de traverser et la routine exigeante qu’exige de type de travail, je comprenais tout à fait sa décision.

Lire son parcours m’a fait rire et pleurer, m’a touché, beaucoup, mais m’a aussi fait connaître des facettes jusque-là inconnues de sa vie, disons-le, un peu débauchée. J’ai beaucoup apprécié qu’il nous partage sa vision du monde des médias, ses coups de gueule concernant la gestion de certaines entreprises et du milieu de la culture, ainsi que ses coups de cœur dans son parcours professionnel. Je me suis reconnue dans sa manière d’aborder les nouveaux défis ainsi que les changements de direction inattendus.

Témoin privilégié de la culture québécoise, il a été un acteur clé, un déclencheur, un brasseur d’idées, un grand communicateur et un amoureux profond. À travers son regard, on revoit l’évolution de notre société, on comprend ses déroutes et ses élans et on se remémore la place occupée par certains artistes. Peu de regrets ressortent de toutes ses années de folles cavales à travers les méandres de la culture. Cet homme a su se tailler une place respectable et continue, encore, de nous partager ses plaisirs culturels avec passion et fougue. J’espère qu’il le fera encore longtemps…

Le deuxième bouquin se voulait plus instructif puisque je marcherai sur les chemins de Compostelle dans moins de deux mois. J’ai donc cherché parmi les nombreux livres écrits sur le sujet ceux qui semblaient être les plus appréciés. Le parcours raconté par M. Rufin m’a semblé approprié puisqu’il abordait autant le défi physique que le parcours humain et spirituel. Et je n’ai pas été déçue.

Médecin engagé dans l’action humanitaire, cet homme avait écrit d’autres romans avant celui-ci et s’est engagé sur le Chemin du Nord sans grande attente ni une préparation assidue. Il le dit d’emblée d’ailleurs, il ne savait aucunement quoi répondre quand on lui demandait pourquoi partait-il pour Santiago! Mais ce qu’il a découvert, c’est surtout que la raison importe peu. Comme il le mentionne, quand on est sur le Chemin, on est parti, voilà tout.

Il raconte son périple, les difficultés comme les rencontres humaines enrichissantes, les beautés et laideurs du monde qu’il découvre. Un brin de jugement pointe sur les gens qui ne font qu’une portion du chemin (comme ce sera mon cas en septembre) ainsi que sur ceux qui font transporter leur bagage ou qui décide de ne pas « subir » les dortoirs ou même de dormir dans une tente. Mais on passe vite par-dessus grâce à la qualité de l’écriture et la générosité du partage d’informations.

Si vous avez envie d’en savoir plus sur ce chemin mythique, ce livre vous fournira une quantité non-négligeable d’informations très utiles. Mais aussi, il vous fera comprendre que chacun part sur le chemin avec sa propre histoire, ses raisons bien personnelles et ses objectifs à lui. Et tout cela est légitime.

Tout comme dans la vie, on a chacun notre parcours et nos expériences, et c’est ce qui nous accompagne dans les randonnées, quand on se retrouve seul avec nous-mêmes. Ce chemin fut témoin de mille et unes histoires humaines et c’est avec grand plaisir que j’ajouterai la mienne dans quelques temps. J’aurai surement beaucoup de choses à raconter à mon retour. Mais d’ici là, je me prépare physiquement et mentalement tout en me disant qu’adviendra ce que la vie voudra me donner.

 

Photo : Unsplash | John-Mark Smith

S’exposer au monde et lui sourire

Erick Tang

Est-ce que les gens sont trop sérieux aujourd’hui? Et se prennent-ils trop au sérieux? Je me pose la question car, parfois, avoir du plaisir détonne dans la morosité ambiante. Un éclat de rire dérange dans le métro, sourire à une inconnue produit un effet de doute chez la personne croisée, le moindre brouhaha de jeunes qui s’amusent en irrite plusieurs… Et c’est sans compter l’agressivité au volant des gens qui croient important de sauver 4 secondes en bifurquant entre les voitures de façon dangereuse.

Pourtant, s’ancrer dans le moment présent, avoir du plaisir, s’amuser, décrocher du quotidien, prendre conscience qu’on n’a qu’une vie et qu’on n’est une infime poussière dans l’univers, tout ça nous procure paix et détente. Si on passe notre vie à être crispé, à toujours penser au futur, à tout calculer, à ne pas déroger de notre routine de peur de s’y perdre, on passe à côté de bien des choses…

Je fais beaucoup de route depuis quelques mois et je constate à quel point l’individualisme automobile semble créer son lot d’égoïsme et de déconnexion avec les autres membres de la société. Le nombre de manœuvres dangereuses auxquelles j’assite, la quantité de gens qui texte au volant à vive allure, les dépassements risqués (et inutiles), les gens perdus qui ne réalisent pas qu’ils sont à contre sens… Je pourrais continuer longtemps et je ne saurais dire si c’est pire qu’avant ou si c’est juste que je suis plus confrontée à cela maintenant.

Mais ce qui recoupe tout ces comportements, c’est le fait que chacun est dans sa petite bulle. Je ne suis pas une « fan » finie du métro mais j’avoue que j’apprécie grandement le fait de pouvoir m’occuper pendant que je me déplace. L’auto, ça fait en sorte qu’on perd notre temps et qu’il est impossible de faire autre chose, mis à part d’écouter des balados, de la musique ou des livres audios. Mais, il faut voir la tête des gens qui me voient rire dans ma voiture parce que j’écoute quelque chose de drôle. J’ai l’impression de les déranger même si mes vitres sont fermées!

Il m’arrive souvent de faire un sourire aux gens que je croise et majoritairement, on me regarde bête, comme si j’étais anormale. Je persiste car au fond de moi, je sais que ça les atteint même si la carapace extérieure demeure impassible. Peut-être qu’un jour ils vont raconter cet épisode de vie à quelqu’un qui leur fera comprendre que c’est poli et surtout normal d’agir ainsi! Mais peu importe, je ne m’empêcherai pas de répandre ma bonne humeur au quotidien…

Il y a aussi ceux qui parlent d’eux-mêmes comme d’une denrée rare ou d’une merveille inestimée. Il y en a toujours quelques-uns que je croise et qui me font dresser le poil sur les bras. Comment peut-on être si égocentrique et ne pas s’en rendre compte? Le je-me-moi, la tendance à ramener tout à soi, le réflexe de se comparer pour se remonter…. Ouf, ça me tire du jus!

C’est drôle car j’adore écrire au « je » car je désire partager ma vision et mes réflexions, mes trouvailles et mes expériences pour échanger et recevoir les commentaires, les rétroactions. C’est comme nommer tout haut une émotion, ça fait prendre conscience et avancer plus vite. Mais, dans la vie, j’adore écouter les histoires des autres, les anecdotes comme les confidences touchantes, les récits de voyage comme le quotidien.

Être trop sérieux, je crois que ça nous prive de belles émotions et d’opportunités farfelues qui peuvent faire éclater notre créativité, résonner en nous une énergie authentique et nous faire découvrir de nouvelles facettes de nous-mêmes. Être trop sérieux, ça me semble être une carapace, une armure qui nous emprisonne dans le connu et le commun. Mais on sait que pour changer, il faut s’ouvrir, lever la tête et s’inspirer du monde autour. Sortir de son cocon, avec le sourire et la confiance, ça fait tellement du bien…

 

Photo : Unsplash | Erick Tang