Posts in "Lecture" Category

Lire pour s’éduquer

Guzel Maksutova

Durant les derniers mois, j’ai lu beaucoup de livres, boulimie littéraire assumée. Je me suis lancée dans ce sain refuge pour chasser la grisaille, la dépression saisonnière ainsi que les angoisses liées à la pandémie. Des romans légers aux polars profonds, j’ai exploré large. Mais depuis quelques jours, je m’intéresse à un bouquin très différent qui suscite beaucoup de réflexions chez-moi. Je ne crois pas qu’il existe en version française et j’ai décidé de joindre l’utile à l’agréable en lisant en anglais. Il s’intitule Food: What the Heck Should I Eat?, de Mark Hyman.

Médecin américain, il s’implique depuis des années dans de multiples comités et dans plusieurs programmes pour sensibiliser les gens à l’importance de bien s’alimenter. De plus, il tente de convaincre ses collègues médecins que la nourriture est une médecine en soi (traduction libre et basique de food is medicine) et qu’elle constitue en réalité la drogue la plus commune au monde. Drogue dans le sens qu’elle peut faire des ravages aussi graves que les drogues dures et qu’au contraire, la saine alimentation peut agir mieux que n’importe quel médicament.

Ça m’interpelle beaucoup car vivant avec une maladie chronique auto-immune, je suis constamment à la recherche de moyens naturels pour améliorer ma condition de santé. Depuis des années déjà, je cuisine pratiquement tout ce que je mange mais ça va plus loin que cela. Comprendre l’impact de chaque nutriment et être plus consciente de ce que j’ingère permet de faire de meilleurs choix. D’où cette lecture, pour ajouter des cordes à mon arc.

Ce livre, donc, sème des éléments dans mon esprit qui poussent ma réflexion à un niveau supérieur et est truffé de phrases très fortes. Du genre « Every bite you take is a powerful opportunity to create health or promote disease. » Je ne crois pas avoir souvent entendu un médecin d’ici dire ce type de phrases à ses patients ou dans les médias. À part peut-être ce cher Dr Vadeboncoeur.

Mon point n’est pas de critiquer et de pointer du doigt le personnel médical car depuis des années, on les forme à agir d’une certaine manière, à traiter plutôt que prévenir, à s’attarder au quoi plutôt qu’au pourquoi. Déformation professionnelle de ma part, je cherche toujours à comprendre la source, les bases d’un enjeu plutôt que de m’arrêter seulement aux impacts.

Je crois qu’il revient à chaque personne le devoir de s’informer et de s’éduquer, pour être responsable de sa santé et non se fier uniquement à la médecine et aux gouvernements pour régler ce genre de soucis. On a la chance de vivre dans un endroit du monde où les soins médicaux sont majoritairement payés mais je crois que nous devons tout de même faire en sorte d’en avoir besoin le moins possible. Ne serait-ce que pour notre qualité de vie…

Au même chapitre se trouve notre empreinte environnementale pour laquelle chaque citoyen a un pouvoir d’agir. Être un humain responsable, c’est s’impliquer dans sa communauté, oui, mais aussi s’impliquer dans sa façon de vivre, dans ses habitudes et dans son éducation. La plus belle qualité à mes yeux est la curiosité, celle qui permet de réfléchir et de comprendre, d’échanger avec les autres sur nos préoccupations, qui pousse à lire et découvrir des nouvelles façons d’améliorer sa condition.

Alors si vous avez envie d’une lecture qui viendra un peu confronter vos perceptions et qui vous en apprendra aussi sur comment ça se passe ailleurs, entre autres chez nos voisins du sud, je vous invite à vous procurer ce livre ou à l’emprunter à votre bibliothèque locale. Ça ne révolutionne pas le monde mais ça remet certaines pendules à l’heure, particulièrement sur les mythes alimentaires entretenus par les multinationales qui paient les études sur lesquelles s’appuient beaucoup d’organismes gouvernementaux… Car comme on dit, tout est dans tout!

Bonne lecture!

Photo : Unsplash \ Guzel Maksutova

Les trouvailles de mai

the Bialons

Qui dit retour de voyage dit décalage horaire ou, en langage commun, jetlag. Et je peux vous dire que j’ai le jetlag assez intense depuis mon retour d’Italie. Mon système a très bien enregistré le rythme vénitien, il l’a même adopté allègrement (trop). Alors peu importe à quelle heure je vais au lit le soir, à 4 h, c’est immanquable, je tourne dans mon lit, complètement éveillée et dans l’impossibilité de retrouver le sommeil. La joie…

Le seul avantage que j’ai trouvé dans ce désagrément (parce que oui, j’aime trouver du positif dans tout), c’est que ça me donne beaucoup de temps pour rattraper les émissions que j’ai manquées en mon absence et en découvrir de nouvelles. Et je suis tombée sur une merveilleuse perle disponible sur tou.tv : fourchette. Cette courte web-série propose une trame dramatico-romantique constituée en fait d’une adaptation du blogue littéraire de Sarah-Maude Beauchesne, Les Fourchettes. Et c’est particulièrement bon. Je vous invite à visionner ce petit bijou lors de la prochaine journée pluvieuse (qui arrivera assurément).

Autre découverte qui occupe mes insomnies : le bouquin Avec pas une cenne proposé par un collectif d’auteurs et qui rassemble les récits de voyage de quatorze personnes, sous la direction littéraire de Mélissa Verreault. « Défier la routine, confronter ses peurs, rencontrer l’âme sœur, donner un sens à sa vie, célébrer la fin d’une époque ou le début d’une autre, dépenser l’argent qu’on n’a pas, oublier ses ratages et fuir ses déceptions : voilà autant de raisons d’enfiler son sac à dos et de partir à l’autre bout de la planète pour voir si on y est. »

Et bien sûr, pour ma part, qui dit voyage dit lecture chick lit. Petit plaisir coupable que j’assume pleinement, ces lectures légères et souvent un peu quétaines me permettent de m’évader, de ne pas réfléchir et de me divertir à souhait. Et j’ai lu trois livres qui ont très bien comblé ce besoin d’évasion.

Première lecture : Cupidon a des ailes en carton, de l’auteure Raphaëlle Giordano, qui nous avait offert « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ». Du pur bonbon, des rebondissements à souhait, une histoire rocambolesque à peine crédible mais si savoureuse qu’on se prend au jeu avec grand plaisir. Histoire d’amour teintée de folie et de scénarios absurdes : amenez-en!

Valérie Chevalier nous revient avec son nouveau bouquin : Tu peux toujours courir. Le récit de deux amies qui collectionnent les fréquentations mais s’investissent rarement en profondeur jusqu’à ce que, bien entendu, le bonheur surgisse là où il n’était pas attendu. Humour et autodérision sont au rendez-vous dans ce roman drôle et rafraîchissant.

Et finalement : L’allégorie des truites arc-en-ciel, premier roman de l’ancienne athlète de tennis Marie-Christine Chartier. Une belle finesse dans son écriture et une histoire qu’on a tous l’impression de connaître : la fine ligne entre l’amitié et l’amour entre un homme et une femme. Ici illustré entre deux jeunes personnages, ce scénario met en lumière l’importance de la communication mais aussi de s’analyser soi-même dans ses sentiments et de faire preuve d’honnêteté.

Bref, avec tout cela, vous devriez trouver de quoi vous satisfaire pour les prochaines semaines. Avec l’été qui s’installera éventuellement, j’aurai assurément d’autres suggestions littéraires pour vous. Restez à l’écoute, et d’ici là, profitez du beau temps pour ajouter quelques plantes qui attirent les oiseaux, les abeilles et les papillons dans votre jardin. Parce que c’est si beau et si nécessaire, et que la nature est la seule à ne rien nous demander en retour de ce qu’elle nous offre. Ou peut-être juste qu’on la respecte.

Photo : Unsplash | the Bialons

Aller au bout de soi

Artem Bali

Dernièrement, je suis tombée par hasard sur un article relatant la vie de Sarah Marquis, cette Suissesse qui fait le tour du monde, à pied. Et quand je dis le tour du monde, je ne parle par des villes et endroits souvent fréquentés par les touristes. Je parle littéralement de lieux très éloignés où peu de gens osent s’aventurer. Vous pouvez lire l’article ici.

En fouillant un peu à son sujet, j’ai été agréablement surprise de constater son courage et sa fougue. Mais surtout, j’ai apprécié ses propos concernant son intérêt pour aller au bout d’elle-même et pour redécouvrir ce que c’est réellement, être un humain. Elle fait beaucoup référence à cette animalité que nous avons complètement occultée de nos vies, relayée au rang des états sauvages que l’on juge allègrement. Et pourtant, à la base, nous sommes un animal, simplement plus conscient de notre état que nos animaux de compagnie.

Faire un avec la nature, connaître les signes précurseurs d’un danger ou d’un orage, comprendre le comportement de la faune et de la flore, connaître les ressources naturelles qui permettent de s’alimenter, tout cela, Sarah Marquis l’a expérimenté. Elle bonifie sans cesse ses connaissances sur la terre et la nature afin d’être en totale autonomie.

Lire sur ses périples, c’est franchement confrontant car on réalise à quel point on est confortable dans nos pantoufles. On ose à peine essayer de nouvelles activités ou destinations alors qu’on pourrait utiliser ces leviers puissants pour découvrir vraiment qui on est et de quoi on est capable. J’aime beaucoup m’informer sur les expériences de vie de ces grands aventuriers qui défoncent les barrières sociales, les moules que nous sommes habitués de voir et de vivre.

La solitude fait aussi partie des sujets qu’elle aborde. Et c’est intéressant d’observer notre inconfort devant le fait d’être seul, de voyager seul et de fonctionner seul. Car c’est lorsque l’on doit se fier à soi uniquement qu’on apprend à découvrir nos compétences, notre débrouillardise et toutes nos qualités souvent étouffées par la routine et les garde-fous sociétaux.

Se perdre, par exemple, c’est une chose qu’on décrit comme négatif mais ça peut pousser à être créatif, à aller au-delà de ses limites régulières. La peur est aussi une émotion qu’on décrit comme étant mauvaise et tout dans notre vie est fait pour nous éviter de vivre des difficultés, des craintes et des ajustements. La société a mis en place un moule qui nous garde dans une stabilité un peu débilitante.

Comme l’explique la marcheuse, ce qu’elle désire, c’est comprendre qui elle est, connaître ses outils. Et pour cela, il faut parfois un peu forcer les choses, se mettre dans un autre contexte. Je pense qu’on gagnerait tous à tenter plus souvent de nouvelles choses. On ne parle pas ici de mettre sa vie en danger mais bien de pousser un peu plus loin chaque fois que c’est possible.

J’ai la nette impression que cette tendance prendra de l’ampleur car les gens ont de plus en plus besoin de ressentir leur valeur, leurs capacités ainsi que de trouver un sens à leur vie. Le petit train-train quotidien finit par user une partie de la population pour qui l’argent et la grosse demeure ne représentent plus un gage de bonheur.

Si vous êtes du genre à chercher à vous dépasser, à vouloir explorer et sortir des sentiers battus, je vous invite à plonger dans les récits de Sarah Marquis. Son authenticité transparaît dans ses écrits et ses réflexions profondes sur la nature humaine bouleversent et ouvrent l’esprit. C’est franchement plaisant de se laisser toucher par son audace et de constater à quel point on est souvent son propre frein. J’aime bien découvrir ces grands explorateurs version moderne. Ça brasse, ça déroute mais ça titille aussi. Bonne lecture!

Photo : Unsplash | Artem Bali

Oser avancer

Nathan McBride

Ces jours-ci, je suis dans la lecture du livre de Sébastien Jacques, « Oser avancer ». Je ne sais pas si vous connaissez cet athlète mais on peut dire qu’il a traversé une des pires épreuves de vie qu’on puisse connaître : une maladie pour laquelle les médecins ne trouvaient pas d’issu. De champion canadien de tennis, il est passé à l’ombre de lui-même, peinant à marcher à peine quinze minutes dans sa journée.

Pendant quatre ans, ce sportif de haut niveau a dû composer avec des étourdissements, des maux de tête et de la faiblesse musculaire. Et surtout, avec la nette impression qu’il y a une solution mais qu’on ne l’aide pas à la trouver. Ce doit être extrêmement décourageant de vivre ainsi alors qu’on a accompli tant d’exploits et gravi les échelons d’un sport jusqu’au niveau élite.

Je vais le dire d’emblée, c’est un livre qui mériterait plusieurs révisions. En quelques pages à peine, j’avais relevé plusieurs erreurs flagrantes, que ce soit au niveau de l’orthographe, de mots manquants ou de mauvaises formulations de phrases. Mais j’ai passé outre ces lacunes pour me concentrer sur le fond, sur la base même qui justifie ce bouquin : la force mentale.

Car ce jeune homme a appris grâce au sport et à l’entraînement à ne jamais abandonner et c’est ce qui lui a permis de passer au travers cette épreuve et ainsi devenir une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes et de moins jeunes, pour des gens malades, pour des proches de personnes souffrantes et pour quiconque traverse un tel désert.

Car il n’y pas que sa recherche d’une solution à tout prix qui fait de lui un être exceptionnel, il y a l’après. Car une fois rétabli et après avoir profité de la vie un peu (à peine quelques mois), il a eu cette idée folle de parcourir 5500 kilomètres, au Québec et aux États-Unis, pour faire passer son message, pour inspirer les gens et pour nous faire comprendre l’importance de nos pensées et de nos actes lorsque nous sommes confrontés à des moments difficiles.

Durant six mois, il complète un marathon par jour, partant à la rencontre des gens, relatant son périple sur sa page Facebook et tentant de changer le monde, un pas à la fois. Semer espoir et inspiration, voilà son mantra chaque jour de ce voyage au bout de lui-même. Car on va se le dire, marcher tous les jours ainsi, en traversant des tempêtes et des déserts, seul avec lui-même, on peut dire qu’il a dépassé ses limites comme peu de gens seront en mesure de le faire.

Et c’est cela qui m’a incité à me procurer ce bouquin tout simple mais si touchant. On peut tous accomplir de grandes choses et on ne doit en aucun cas se laisser décourager par les peurs et les freins des autres. En vivant un jour à la fois, en faisant preuve de discipline, de confiance et de constance, on peut tout réaliser. Il faut simplement se donner la chance de le faire au lieu de se dire qu’on est inapte, qu’on n’a pas le temps ou qu’on n’a pas les moyens.

Il raconte d’ailleurs une anecdote alors qu’il enseigne le tennis en Australie et qu’il part, à chaque congé, visiter le monde autour. Son collègue lui demande un jour comment il fait pour se payer tout ça. Et Sébastien lui répond : j’en fais ma priorité, je ne dépense pas, je sors peu et j’économise du mieux que je peux car c’est mon objectif.

Tout est relatif dans la vie et on peut choisir de se gâter toutes les semaines, de manger au restaurant, de dépenser sur des moments sporadiques régulièrement, ou on peut choisir d’épargner pour des objectifs à moyen ou long terme. C’est une question de choix. Mais on ne peut se plaindre constamment qu’on n’a ni les moyens ni le temps de faire quelque chose. On vit dans un monde trop privilégié pour agir ainsi. Désolée si ça vous choque, mais j’ai l’impression qu’ici, on aime bien se plaindre le ventre plein. Toutefois, quand on lit un tel récit de vie, on comprend qu’il n’en tient qu’à nous de changer les choses et d’accomplir, nous aussi, les exploits qui nous convient.

 

Photo : Unsplash | Nathan McBride

Le chemin du bonheur

Fancycrave

Pendant longtemps, j’ai cru que je contrôlais ma vie, que je gérais de manière efficace mon existence et que c’est ce qui apportait le lot de bonnes choses que je vivais. Puis, j’ai vécu de la houle, des périodes moins roses, des remises en question, des moments difficiles et je me suis demandé ce que j’avais fait pour mériter ça. Je ne crois pas être la seule qui a pu se dire : mais je suis une bonne personne, alors pourquoi on me fait vivre cela?

Puis, à force d’avancer et d’analyse le tout, j’ai constaté que la vie se chargeait de me faire vivre ce qui était nécessaire à mon apprentissage, faisait en sorte que je rencontre les personnes qui avaient quelque chose à m’apporter et que mes yeux étaient attirés vers les livres qui pouvaient m’aider dans mon cheminement. Pas de complot contre moi, simplement, parfois, des impressions de déjà vu, pour la simple et unique raison que je m’entêtais à ne pas m’ouvrir au changement, à ne pas intégrer la leçon ou à fuir mes problèmes au lieu d’y faire face.

Hier, j’ai d’ailleurs débuté une nouvelle lecture qui, dès les premières pages, m’a atteint droit au cœur. C’est le roman « Kilomètre zéro » de Maud Ankaoua. Ce premier ouvrage de l’auteure se veut un mélange de témoignage touchant, de partage sincère et de touches d’imaginaire venant ponctuer une histoire commune mais authentique. On y retrouve Maëlle, directrice financière d’une start-up en pleine expansion, une classique femme très occupée, dévorée par son travail qui, par une obligation plus ou moins assumée, se retrouve à faire l’ascension des Annapurnas au Népal, pour aller récupérer un bouquin censé aider son amie atteinte du cancer à guérir.

Le contexte semble farfelu mais les échanges qu’on retrouve dans le livre sont des plus authentiques et percutants. Le genre de lecture qui ne peut pas nous laisser indifférent. Le guide de Maëlle, Shanti, se veut un être serein qui aime aider les gens à se sentir mieux, à se connecter et il partage avec passion ses apprentissages sur la vie, sur l’ego et sur le langage du cœur.

Les passages sur la vie occidentale basée sur l’avoir, sur le fait qu’on se définit par notre emploi, notre statut, notre compte de banque, sont troublants. Il est vrai qu’on n’a plus conscience à quel point on s’éloigne de l’essentiel avec nos maisons, nos voitures, nos milliers de bébelles. Et pourtant, quand on s’écarte de tout cela, on constate à quel point il nous faut peu pour être heureux. Quand on se confronte à des communautés démunies mais souriantes, on réalise qu’on s’en fait beaucoup pour rien et qu’on accorde de l’importance à l’image, au « standing » et qu’on juge les gens trop facilement.

On peut perdre fréquemment le contact avec la vibration du cœur, celui-là même qui sait ce que nous désirons vraiment. On laisse notre tête nous mener par le bout du nez, nous guider dans ce qui conforte notre ego, repousser ce qui nous déstabiliserait et nous sortirait de notre zone de confort. L’ego, ce trouillard, a peur d’avoir l’air fou, peur d’être tassé alors il se charge de nous garder dans le connu pour se nourrir.

Mais quand on prend le temps de s’enraciner et de mettre de côté nos croyances, nos perceptions et tout ce bagage qui distorsionne nos pensées, on se rend compte que ce qui occupe notre esprit n’est pas la priorité. Alors il n’en tient qu’à nous de se recentrer et mettre notre énergie sur ce qui nous tient vraiment à cœur.

C’est tout cela que ce livre m’apporte, et bien plus encore. Si vous avez envie de réfléchir, de vous laisser bercer par les pensées enrichissantes émanant d’une expérience de vie et de voyager à travers le récit d’une auteure de talent, je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce bouquin. Le genre de livre que je lirai à plusieurs reprises et qui me demande de prendre des pauses par moment, pour laisser les écrits faire leur chemin jusqu’à mon âme…

 

Photo : Unsplash | Fancycrave