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Célébrer la passion des mots

John-Mark Smith

Hier, nous étions à ce moment de l’année où l’on célèbre l’achat local avec l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois! » Personnellement, il n’y a pas un mois qui passe sans que je commande plusieurs livres, dont certains trouvent leur source ici. Et je dois avouer qu’il y a du talent dans notre belle province, et ce, dans tous les styles littéraires. Alors ce n’est pas un effort ni une contrainte de trouver des bouquins qui vous feront rêver, rire ou pleurer.

Parlant de rire, je ne sais pas si vous avez lu les échanges entre François Morency et ses parents, qui feront d’ailleurs l’objet d’une série télé, mais c’est carrément hilarant. On y reconnaît certains traits de caractère de nos proches, on rigole devant l’absurdité de certaines situations mais surtout, on y décèle tout l’amour et le respect que M. Morency voue à ses parents. Je vous invite donc à lire : Discussions avec mes parents.

D’ailleurs, dans la catégorie des humoristes qui se livrent autrement que sur scène, je tiens à souligner l’excellent ouvrage de Marie-Lise Pilote, Tout bas ou à voix haute, qui en plus de nous faire rigoler, nous touche et nous fait découvrir la grande femme derrière l’artiste. Féministe et passionnée, elle nous raconte anecdotes et remises en question avec une sincérité déconcertante. Le récit de ses expériences et de ses douces folies nous va directement au cœur.

Dernièrement, ce ne sont pas les romans sur Compostelle qui manquent dans ma bibliothèque. Je m’informe certes, mais je cherche aussi à m’imprégner de l’expérience des autres, de leur vision des chemins et de leurs coups durs. Une jeune auteure d’ici raconte avec humour et émotion le périple de la jeune Alice qui se retrouve à Notre-Dame-du-Puy pour entamer son aventure sur la route la menant vers Santiago. Dans Alice marche sur Fabrice, on accompagne cette Alice au cœur brisé qui, petit à petit se reconstruit, grâce aux rencontres et à la beauté des lieux.

Si vous cherchez plutôt à réfléchir sur votre consommation, je vous invite à vous procurer le bouquin Vivre simplement, d’Elisabeth Simard, connue pour son blogue Ruban Cassette, où elle partage ses inspirations et découvertes quotidiennes en matière de simplicité. Je sais pertinemment que, lorsqu’on parle de minimalisme, se procurer un livre peut sembler à contre-courant mais je peux vous garantir que cet ouvrage vous accompagnera longtemps. Se délester de nos biens matériels est un processus lent et qui doit résonner dans notre quotidien donc ce livre est à lire, relire et consulter fréquemment pour se transposer en un cheminement réfléchi.

Je ne saurais vous parler de livres québécois sans mentionner les magnifiques écrits de Francine Ruel que je ne cesse de relire tant ils m’ont touchée, séduite et amusée. La série sur le bonheur, tout comme l’excellent Petite mort à Venise, figure parmi mon top 10 de lectures préférées. Si vous êtes plutôt du type glauque, n’hésitez pas à dévorer les romans de Patrick Senécal qui trouve sa signature dans un mélange déroutant d’horreur et de policier. Et si le style policier plus classique vous attire, les intrigues de Chrystine Brouillet ne vous laisseront pas indifférent.

Peu importe ce que vous choisissez de lire, tentez de vous procurer un livre québécois dans le lot. Cela constitue un geste social qui encourage nos auteurs d’ici à poursuivre leur travail acharné malgré le maigre salaire en découlant. Vivre de sa plume est rare mais la plupart le font pour la passion des mots, l’amour de notre belle langue et le désir de partager leur art. C’est ce que l’on soulignait hier mais qui devrait demeurer dans notre esprit toute l’année si on veut continuer de pouvoir se délecter des récits magnifiques qui sont rendus disponibles, chaque année, ici, grâce à des auteurs et des éditeurs, ainsi que toute leur équipe. Car la passion, ça n’a pas de prix.

 

Photo : Unsplash | John-Mark Smith

De belles lectures inspirantes

John-Mark Smith

Dernièrement, j’ai beaucoup lu, comme une rage, un besoin viscéral de m’évader par les mots. Et deux lectures m’ont particulièrement plu dans le lot : la merveilleuse biographie de René Homier-Roy, intitulée Moi, ainsi que le récit de Jean-Christophe Rufin : Immortelle randonnée – Compostelle malgré moi. C’est étrange car je viens tout juste de remarquer, en l’écrivant, que les deux titres contiennent le mot « moi »!

René Homier-Roy a été, à mes yeux, le meilleur animateur de l’émission matinale à Radio-Canada. J’ai eu beaucoup de peine lorsqu’il a décidé de quitter son poste aux aurores et je me souviens encore du matin où il nous l’a annoncé, avec l’émotion dans la voix. Cette voix qui m’a d’ailleurs accompagné tout au long de ma lecture. Mais, étant donné les épreuves qu’il venait de traverser et la routine exigeante qu’exige de type de travail, je comprenais tout à fait sa décision.

Lire son parcours m’a fait rire et pleurer, m’a touché, beaucoup, mais m’a aussi fait connaître des facettes jusque-là inconnues de sa vie, disons-le, un peu débauchée. J’ai beaucoup apprécié qu’il nous partage sa vision du monde des médias, ses coups de gueule concernant la gestion de certaines entreprises et du milieu de la culture, ainsi que ses coups de cœur dans son parcours professionnel. Je me suis reconnue dans sa manière d’aborder les nouveaux défis ainsi que les changements de direction inattendus.

Témoin privilégié de la culture québécoise, il a été un acteur clé, un déclencheur, un brasseur d’idées, un grand communicateur et un amoureux profond. À travers son regard, on revoit l’évolution de notre société, on comprend ses déroutes et ses élans et on se remémore la place occupée par certains artistes. Peu de regrets ressortent de toutes ses années de folles cavales à travers les méandres de la culture. Cet homme a su se tailler une place respectable et continue, encore, de nous partager ses plaisirs culturels avec passion et fougue. J’espère qu’il le fera encore longtemps…

Le deuxième bouquin se voulait plus instructif puisque je marcherai sur les chemins de Compostelle dans moins de deux mois. J’ai donc cherché parmi les nombreux livres écrits sur le sujet ceux qui semblaient être les plus appréciés. Le parcours raconté par M. Rufin m’a semblé approprié puisqu’il abordait autant le défi physique que le parcours humain et spirituel. Et je n’ai pas été déçue.

Médecin engagé dans l’action humanitaire, cet homme avait écrit d’autres romans avant celui-ci et s’est engagé sur le Chemin du Nord sans grande attente ni une préparation assidue. Il le dit d’emblée d’ailleurs, il ne savait aucunement quoi répondre quand on lui demandait pourquoi partait-il pour Santiago! Mais ce qu’il a découvert, c’est surtout que la raison importe peu. Comme il le mentionne, quand on est sur le Chemin, on est parti, voilà tout.

Il raconte son périple, les difficultés comme les rencontres humaines enrichissantes, les beautés et laideurs du monde qu’il découvre. Un brin de jugement pointe sur les gens qui ne font qu’une portion du chemin (comme ce sera mon cas en septembre) ainsi que sur ceux qui font transporter leur bagage ou qui décide de ne pas « subir » les dortoirs ou même de dormir dans une tente. Mais on passe vite par-dessus grâce à la qualité de l’écriture et la générosité du partage d’informations.

Si vous avez envie d’en savoir plus sur ce chemin mythique, ce livre vous fournira une quantité non-négligeable d’informations très utiles. Mais aussi, il vous fera comprendre que chacun part sur le chemin avec sa propre histoire, ses raisons bien personnelles et ses objectifs à lui. Et tout cela est légitime.

Tout comme dans la vie, on a chacun notre parcours et nos expériences, et c’est ce qui nous accompagne dans les randonnées, quand on se retrouve seul avec nous-mêmes. Ce chemin fut témoin de mille et unes histoires humaines et c’est avec grand plaisir que j’ajouterai la mienne dans quelques temps. J’aurai surement beaucoup de choses à raconter à mon retour. Mais d’ici là, je me prépare physiquement et mentalement tout en me disant qu’adviendra ce que la vie voudra me donner.

 

Photo : Unsplash | John-Mark Smith

Altruisme et générosité : les clés d’un monde meilleur

Jerry Kiesewetter

Hier, en cette soirée de Super Bowl empreinte de frénésie, j’ai écouté Tout le monde en parle, à Radio-Canada. Je sais, c’est grave. Mais que voulez-vous, moi, le football, ça me laisse indifférente. Malgré le jugement que je vais attirer par une telle affirmation, je m’assume. Et je ne regrette absolument pas mon choix car j’ai pu voir l’entrevue réalisée avec le prix Nobel de la paix 2006 et inventeur du microcrédit, Muhammad Yunus.

Mon manque de culture m’avait privé des propos de cet économiste qui croit fermement au titre de son dernier livre, Vers une économie à trois zéros : zéro pauvreté, zéro chômage, zéro émission carbone. Grand instituteur du microcrédit, il est surnommé le « banquier des pauvres » et prône un nouveau système fondé sur l’altruisme et la générosité.

L’entendre, hier, expliquer les problèmes fondamentaux du capitalisme et s’exprimer sur sa vision de entrepreneuriat était, ma foi, rafraîchissant. Il fallait voir les autres invités présents hocher de la tête, un peu éberlués par un discours simple et éclairant. Et, je dois avouer qu’on peut difficilement le contredire quand on sait que 8 des plus grandes richesses mondiales équivalent aux avoirs de la moitié de la population de la planète… Des chiffres qui parlent et qui nous ramènent la réalité en plein visage.

Foncièrement convaincant, c’est quand il explique qu’on a fini par se faire croire qu’il est normal de travailler pour quelqu’un qui s’enrichit de nos efforts que ce non-sens nous frappe de plein fouet. Le profit est devenu le Saint Graal, comme si rien d’autre n’importait que le petit butin personnel, le montant qu’on a, individuellement, dans notre compte de banque. Mais pourtant, c’est bien au contact des autres qu’on est le plus heureux. Et si chacun garde sa richesse pour lui, on s’éloigne les uns des autres.

Mettre en commun nos forces, travailler pour faire grandir la communauté plutôt que pour s’enrichir isolément, c’est une vision beaucoup plus saine et profitable collectivement. Mais ça va à l’encontre du capitalisme dans lequel on baigne depuis bel lurette. Et, on le sait, avoir les moyens de lancer des projets d’économie sociale, ce n’est pas évident. Les banques et les subventions actuelles sont toutes axées sur le modèle de profit absolu.

L’objectif derrière une social business, c’est de créer une entreprise dans le but non pas de maximiser ses profits mais de résoudre un problème de santé publique ou d’environnement, principalement. Faire le bien en faisant profiter la société de notre savoir, notre expertise et notre volonté : qu’y a-t-il de plus louable, dites-moi?

J’ai trouvé cet homme franchement inspirant et bien que je n’aime pas vraiment les discours de gourou, je n’ai aucunement senti un endoctrinement ou une pensée fermée ou imposée. Certains diront que ça révèle un idéalisme car quand on est habitués à mesurer le succès par l’argent rapporté, ça paraît impossible de voir les choses autrement. Mais si on mesurait la réussite par l’impact et non le profit, on aurait la capacité de fonder des entreprises différentes et novatrices.

Chose certaine, c’est avec grand intérêt que je lirai son livre, ne serait-ce que pour m’informer sur ce modèle qui sort des normes établies. Petit mouton noir que je suis, j’ai l’impression que je vais m’y retrouver. J’ai toujours voulu trouver une façon de redonner ce que la société m’a offert. Peut-être trouverai-je l’inspiration de créer un nouveau modèle d’entreprise dans cet ouvrage, qui sait? À la base, je crois qu’il faut s’ouvrir et mettre de côté ses raisonnements a priori pour accueillir de nouvelles façons de voir les choses. C’est ainsi qu’on peut espérer créer, ou du moins collaborer, à un monde meilleur.

 

Photo : Unsplash | Jerry Kiesewetter

Mission : bonheur

Moments extra ordinaires

Hier soir, j’ai finalement terminé la lecture d’un livre que j’ai réellement pris le temps de savourer, page après page. J’avais entamé ce bouquin cet été et, la vie étant ce qu’elle est, je l’ai parfois mis de côté pour y revenir et retrouver le plaisir à tout coup. Cet ouvrage touchant et profondément empreint d’humanité représente pour moi le parfait type de livre auquel je me réfère à plusieurs reprises, le genre de bouquin-réconfort par excellence.

Moment (extra) ordinaires, de Jean-Pier Gravel, surnommé le Missionnaire, est un récit de rencontres que l’auteur a fait en traversant les 17 régions du Québec. Véritable roadtrip de coups de cœur, il nous présente des gens « ordinaires » qui l’ont touché et ému par leur réponse à sa fameuse question :

« QUEL EST LE MOMENT LE PLUS PRÉCIEUX DE VOTRE EXISTENCE? »

Des gens de tout âge et de toute origine qui, parfois, répondent spontanément et, à d’autres moments, prennent le temps de trouver la perle qui a réellement changé leur vie. Ce qui ressort de cette lecture, c’est l’aspect fondamentalement beau de l’humain, peu importe qui il est. Mais, tristement, on constate aussi à quel point on se concentre peu, au quotidien, sur ces jolies douceurs de la vie.

Des instants magiques, on en vit tous, tout le temps, mais on ne les voit pas ou plus tant nous sommes pris dans notre quotidien et tant nous gardons notre esprit trop occupé par les choses à faire, les trucs qu’on a manqués, les ratés de notre journée plutôt que nos bons coups. Le cynisme est quasi permanent, et l’avoir est devenu plus important que l’être. On accorde une importance très grande à des choses si futiles et ça prend ce genre de livre pour nous le faire réaliser.

Tout comme Le Why Café a été pour moi une lecture marquante, celle-ci, d’un gars de chez-nous, m’a transporté et inspiré. J’ai eu envie de me questionner sur mes priorités, de trouver un sens à mes journées, de recadrer mes préoccupations et de relativiser mes pensées. Oui, parfois, j’ai tendance à avancer sans trop réfléchir et je demeure convaincue que la vie met sur ma route ce type d’expérience, de lecture, pour m’aider à revenir sur le chemin qui me correspond.

J’ai accepté, il y a longtemps, d’être qui je suis et de m’assumer. Comme on dit, on ne peut pas plaire à tout le monde et la dernière chose dont j’ai envie est de me dénaturer pour entrer dans un moule. J’en ai maintes fois parlé, j’étouffe dans un cadre trop strict alors inutile d’essayer de m’y conformer, ça ne fonctionne pas. Mais, il m’arrive tout de même des moments où je suis le rythme et où je m’éloigne de ma vraie nature.

M’y ramener fait toujours un grand bien, me recentrer me procure toujours un immense soulagement, comme si tout à coup je me sentais au bon endroit, au bon moment. Et ce livre m’a attiré dans cette zone de bonheur, de légèreté et d’humanité. C’est une grande mission pour un missionnaire mais c’est surtout, je crois, le fait qu’il ait écrit avec son cœur, qu’il ait abordé ces gens avec l’humilité et la bonté qui lui sont propres.

Rencontrer une personne aussi vraie et aussi généreuse, ça réconforte et ça nous fait renouer avec la notion du vrai bonheur. Lui qui, de son propre aveu, ne l’a pas eu facile, et qui s’adonne maintenant à voir le beau et le bon en chacune de ses rencontres nous livre un message touchant et rafraîchissant : celui de se laisser inspirer par les petites parcelles de bonheur qui nous entoure.

 

Photo : Marie Charest pour Remarke

Le chemin de la connaissance

Andrew Neel

Ma lecture du moment me fait beaucoup réfléchir et m’amène à me questionner sur mes choix et ma façon de vivre, sur ce que l’on attend de moi versus ce qui émane réellement de mes désirs. Le livre dont il est question, Le pouvoir de l’échec, rassemble les témoignages de plusieurs entrepreneurs ou spécialistes sur notre relation avec l’échec, sur la manière dont la société le traite et sur nos impressions face à quelqu’un qui n’atteint pas le succès escompté.

Extrêmement bien écrit et honnête, cet ouvrage nous ramène à l’essentiel et fait prendre conscience de cette façon que nous avons de taire les histoires moins glorieuses, les moments de doutes et de recul, les phases de redressement dans une entreprise ainsi que la façon dont on éduque les jeunes en prônant le succès et la réussite.

C’est à la fois troublant et soulageant de lire ce livre puisqu’on comprend à quel point on attend de nous toujours le meilleur mais qu’il est clairement impossible d’être toujours à son top. Lire des histoires de gens dont l’image est lustrée et étincelante qui nous révèlent les défis et les embûches qu’ils ont connus sur leur parcours est très formateur. On déboulonne le mythe qui prétend que les entreprises ne sont conçues que grâce à une succession de réussites et de bons coups. Plusieurs des entrepreneurs ont fait faillite et ont dû faire face à des difficultés que la majorité d’entre nous ne soupçonne pas et serait peut-être incapable de traverser.

S’il y a une chose qu’ont en commun ces personnes, c’est la résilience et la capacité de se relever, de se réinventer et de retenir la leçon pour éviter de répéter les mêmes erreurs dans le futur. J’ai souvent dit que c’est dans l’apprentissage et les difficultés qu’on apprend le plus et j’ai compris dans ce livre que j’avais adopté la bonne philosophie. Quand tout à l’air trop beau, c’est soit qu’on n’a aucun défi et qu’on n’y apprendra rien, soit qu’on ne voit juste pas ce qu’il y a à apprendre.

J’apprécie le ton sincère et l’approche humaine qui transparait dans les échanges que l’auteur, Arnaud Granata, a eu avec ces différents intervenants. On va droit au but et rien n’est embelli. Le but n’est pas de nous épargner mais de nous faire prendre conscience que la vie n’est pas toujours rose et que c’est tant mieux ainsi. Vouloir protéger tout le monde de l’échec, c’est empêcher les gens d’acquérir de solides outils pour la suite. Et je fais référence ici à cette tendance à trop vouloir glorifier le moindre petit succès des enfants.

Comme il le dit si bien, à trop féliciter un enfant pour une petite réussite, on lui met une pression immense sur les épaules, sous-entendant que seule la réussite est valable dans la vie. Pourtant, on aurait tout avantage à faire des échecs une expérience que l’on peut partager, tout comme le succès.

J’espère que les nouvelles générations sauront gérer l’échec de meilleure manière, en faisant de celui-ci un outil d’avancement et en mettant de côté l’égo qui bien souvent est l’ennemi juré dans l’apprentissage par l’essai et erreur. Par les récits de ce livre, on comprend assez vite que cette façon d’essayer, souvent appelée le fail fast, permet de s’ajuster rapidement et évite de lourds échecs et des impacts majeurs. Essayer à petite échelle pour comprendre ce qui ne convient pas, pour ajuster rapidement et rebondir, c’est une voie qui peut s’appliquer à plusieurs sphères de la vie.

Entre vous et moi, le mot échec revêt un air négatif dans nos esprits et pourtant, je me dis toujours que derrière un échec, il y a quelqu’un qui a essayé. Et pour moi, le simple fait de tenter l’expérience vaut plus que le succès. C’est le chemin pour se rendre qui compte, pas la destination, ni le résultat final…

 

Photo : Unsplash | Andrew Neel