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2017 tire sa révérence

Toa Heftiba

Quand une année se termine, il semble de bon augure de faire un bilan, de regarder dans le rétroviseur pour constater, pour voir ce qui a bien été et ce qui devra s’améliorer dans la prochaine année. Mais, fidèle à moi-même, je n’aime pas vraiment les chemins tracés ni les standards à respecter. Alors depuis quelques jours, je me demande ce que j’ai envie de retenir de 2017, sans passer l’année au peigne fin ni faire une grille d’analyse exhaustive.

Dans le fond, l’important, il me semble, c’est de savoir comment on se sent, quelles émotions on a retenues, quels événements, rencontres ou découvertes ont marqué cet an qui se termine, ce bloc de 365 jours qui nous a été donné de vivre. On prend souvent la vie pour acquis mais on l’apprend trop durement, elle se perd en une fraction de seconde. Je ne rappellerai pas ici les grands disparus mais je ne peux faire autrement que d’avoir I’m your man qui me trotte dans la tête…

Alors, mes sentiments envers 2017? Tout d’abord, le thème de la santé avait pris place au haut de ma liste de priorités et j’ai bien honoré cet engagement. Encore aujourd’hui, alors qu’il reste à peine 60 heures à l’année, je me choisis, je m’écoute et je me respecte. Je n’ai plus vingt ans et je n’ai pas le système pour faire la rumba pendant des jours sans conséquence. Je le sais, je l’assume et c’est tout en douceur que je prends soin de moi, un jour à la fois. Et je compte bien poursuivre cette tendance en 2018!

J’ai aussi l’impression de m’être rapprochée des gens, d’avoir été plus connectée, d’avoir moins laissé mon esprit vagabonder. Ce doit être un des avantages de vieillir mais le matériel et le virtuel perdent de leur lustre au profit des humains, des vraies relations, choisies et aimées. Les disparus me manquent alors ceux présents me touchent plus, me réconfortent et m’apportent leur belle énergie.

Rencontrer des gens, ce n’est pas seulement dire, bonjour moi c’est X. C’est regarder au-delà des apparences, c’est soutenir un regard, écouter le récit d’une vie, poser des questions, s’intéresser. Les vies sont toutes fascinantes pour peu qu’on s’y intéresse vraiment. Trop souvent, on butine, on passe vite à autre chose, habitués que nous sommes à surconsommer et à jeter pour racheter, pour remplacer. Mais l’humain se bonifie tel le bon vin en vieillissant. Pour cela, on doit être patient et à l’écoute. Il n’y a pas mille et un trucs…

2017 m’a aussi donné l’opportunité de faire du ménage, physique mais aussi mental. Se débarrasser de ce qui est encombrant, autant dans ses biens matériels pour donner aux autres, que dans ses relations pour se délester d’un poids, c’est très important. On a tendance à ne pas vouloir blesser, ne pas vouloir se départir, de peur de manquer, de peur de ressentir le vide. Mais pour accueillir autre chose, on doit faire de la place, on doit s’ouvrir et se décharger. Ce n’est pas toujours facile mais hautement nécessaire. Sinon on passe notre vie à trainer notre rengaine, sans jamais s’offrir la possibilité d’être mieux.

En gros, 2017 a été une continuité de mon cheminement de vie. Mais je sais que j’ai été plus dans le senti, que j’ai plus su apprécier ce que je vivais. C’est subtil parfois mais quand on prend le temps de s’arrêter, de regarder autour de nous, de voir ce qui compose notre vie, c’est très apaisant. Le tourbillon de la vie ne cessera jamais, il n’en tient qu’à nous de ralentir et d’observer. Si on attend que le rythme de la vie se modère, on passera immanquablement à côté de bien belles choses. Alors qu’on a qu’à lâcher la pédale un peu, se mettre sur l’accotement et respirer, à plein poumon. C’est à ce moment qu’on peut se dire : elle est belle, ma vie.

 

Photo : Unsplash | Toa Heftiba

Chercher le bonheur

Sarah Dorweiler

Les vacances, c’est le moment idéal pour se reposer et profiter de son chez-soi. Je dis cela car j’ai l’impression que le reste de l’année, on n’y passe pas tant de temps, on le néglige, on y entre souvent en coup de vent, pour ressortir rapidement. Avec le froid glacial qui fait rage ces jours-ci, c’est l’occasion idéale pour le cocooning, rester en pyjama et lire de bons livres, dévorer une série qu’on a ratée dans l’année, regarder des films, enroulé dans une doudou… Avouez-le : quand se permet-on de faire cela, hein?

Autant je suis une active qui adore sortir courir ou simplement profiter de la vie, autant il peut m’arriver de me sentir très casanière avec un besoin de solitude et de calme absolu. C’est ainsi, et je m’assume pleinement. Après une année bien occupée, il me semble normal de rééquilibrer le tout, de ralentir le rythme et de savourer le moment présent, dans mon intérieur chaud et doux.

C’est aussi quand on s’arrête qu’on ressent la fatigue accumulée, le besoin de se poser et d’arrêter toute l’agitation mentale. Faire du yoga, paresser dans le lit, savourer un thé l’après-midi sans rien faire d’autre… Des petits bonheurs de la vie qui ne coûtent absolument rien et qui procurent un apaisement, qui amène la détente désirée.

En temps normal, j’irais courir à tous les jours, j’irais faire de la randonnée en forêt ou patiner mais le froid m’a freinée, comme figée dans ma demeure. Et, tout compte fait, je ne me sens absolument pas coupable. J’ai beaucoup donné dans les dernières semaines, beaucoup investi de temps et d’énergie à mes activités et mon travail, sans nécessairement réaliser qu’il y avait une limite. J’avais un élan, un rythme de croisière. Mais maintenant que j’ai ralenti, j’en ressens le contrecoup. Après tout, tout le monde a le droit à une pause, non?

Même sur ce blogue, je n’écrivais pas depuis quelques jours. Même cette activité qui me tient grandement à cœur était de trop, comme si le moindre effort me ramenait à la réalité du rythme précédent. J’avais besoin d’un reset, d’une mise à niveau. Et ça aussi, on doit l’accepter dans la vie, s’accorder le droit de mettre de côté certaines priorités pour se focaliser sur une seule : soi-même.

Ces jours-ci, tout le monde est malade autour de moi, les virus pullulent et les microbes voyagent à vitesse grand V. Et je me dis que, dans un certain sens, ça oblige tout le monde à ralentir, même ceux qui ne croyaient pas avoir le temps, même ceux qui se disaient avoir trop à faire. La vie décide bien ce qu’elle veut et il suffit d’un virus pour briser bien des plans.

Et tout ça, c’est correct. Il faut arrêter de croire qu’on contrôle tout, que malgré une fatigue, une maladie ou un malaise, on doit continuer, toujours. C’est beaucoup plus sain de s’arrêter, de se ressourcer, de reprioriser. On n’est pas des robots et c’est normal de devoir ralentir par moment. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi on est si bon pour le rappeler aux autres mais ne pas l’appliquer à soi-même.

Alors pour ces derniers jours de l’année, je vous souhaite du repos, du calme, du bonheur simple, des petits plaisirs à portée de main. Rien d’extravagant, seulement ce qui vous convient, vous apaise et vous comble. Les feux d’artifice pourront attendre, les grands émois seront toujours là en janvier.

Prenez le temps de ressentir, de vivre le moment présent, de savourer la vie, tout bonnement. Un bon thé l’après-midi, un petit verre de vin le soir, des sourires et des rires. La vie, ça peut être si beau ainsi. Alors pourquoi chercher le bonheur ailleurs?

 

Photo : Unsplash | Sarah Dorweiler

Une magnifique deuxième vie

Riki Ramdani

Faites-vous des plans? Je veux dire, est-ce que vous êtes du genre à prévoir ou du moins à rêver d’où vous voulez être dans cinq ans? Avez-vous un plan de match détaillé pour vous y rendre, des étapes claires, des jalons, comme en gestion de projets?

Moi, je le dis d’emblée, je n’ai rien de tout cela. Et plus je vieillis, moins je sais où je m’en vais. Mais tout cela est très positif, ne soyez pas inquiets. C’est seulement que j’ai une personnalité disons plus instinctive et que je suis un peu allergique aux plans ultra-précis. On dirait que je préfère ne pas savoir ce qui m’attend. Comme si c’était une surprise, comme si, au fond, je me gardais le droit de changer de cap, de prendre une nouvelle direction si le cœur m’en dit.

Je me souviens qu’au secondaire, j’avais de la difficulté à choisir un métier, une branche comme on disait. Je changeais d’idée souvent, comme incapable de me camper dans un seul domaine. Je passais de l’enseignement aux arts, en passant par l’informatique et la psychologie. Je n’étais pas très attirée par les sciences, c’était pas mal la seule certitude. Et encore… Si on m’avait montré un documentaire d’une femme scientifique cool, j’aurais peut-être eu un attrait.

Pendant longtemps, j’ai regretté ne pas être plus apte à me projeter dans le futur. Puis, avec les années et à force de côtoyer des gens, j’ai réalisé que ça pouvait être un atout. À une certaine époque, j’ai rencontré une collègue qui est tombée de haut quand elle a perdu l’emploi de ses rêves, ce poste dont elle rêvait depuis si longtemps. À ce moment, j’ai compris que le fait de ne pas m’être fait un scénario aussi précis m’évitait ce genre de déception. Je suis plutôt du type à me laisser guider, au gré du vent, des opportunités et des ouvertures. J’aime explorer et essayer de nouvelles choses. Cette femme m’avait avoué n’avoir jamais essayé quelque chose d’inconnu, qu’elle s’était confiné à ce boulot et ne connaissait rien d’autre. Et privée de cela, elle s’est sentie déboussolée, elle manquait d’air. Et ça lui a pris du temps à retomber sur ses pieds.

Je l’ai croisé cette année et elle avait l’air bien, plus zen et plus solide. Et ce qu’elle m’a dit m’a beaucoup marquée : tu es chanceuse d’être si détachée d’un plan. Elle m’a raconté que, très jeune, ses parents la poussaient à trouver sa voie, à décider d’une carrière, à un tel point qu’elle les a laissé choisir pour elle. Et finalement, après ce coup dur, elle a réalisé que cette carrière, elle ne l’aimait pas. Elle s’était seulement laissée entraîner dans ce bateau pour avoir la paix, pour cesser cette pression constante de devoir choisir à tout prix.

Aujourd’hui, j’avais un courriel d’elle qui me disait qu’elle partait en voyage pour deux mois, sans itinéraire défini et seule. Stressée mais fébrile, elle se jetait dans le vide, sans filet mais avec le sourire. Et, c’est très émue que j’ai lu ce message car je l’ai sentie enfin libre, enfin en pleine possession de ses moyens. Son message se terminait ainsi : merci d’avoir croisé ma route et de m’avoir écoutée, inspirée et soutenue. Tu n’as pas idée à quel point tu m’as aidée.

En direction vers le travail, c’est resté gravé dans ma tête. J’ai réalisé à quel point on n’est pas toujours conscient de notre impact, de notre apport et de notre influence. Le simple fait d’exister parfois a une incidence sur la vie des autres, même si on se parle à peine, même si se connait peu. Et je pense que c’est un peu pour ça que j’ai commencé ce blogue, pour partager aussi ces petites parcelles de vie inspirantes et laisser, à ma façon, une petite trace dans l’univers. Ce matin, ce qui me reste en tête, c’est le titre de son courriel : demain, c’est le début de ma nouvelle vie.

Et tu auras une magnifique deuxième vie, mon amie.

 

Photo : Unsplash | Riki Ramdani

On respire par le nez…

Genessa Panainte

Hier, j’ai entendu une dame parler à son amie de tout ce qui lui restait à acheter pour Noël, des préparatifs en retard, du ménage qui n’était pas fait et de son inquiétude concernant les allergies et goûts alimentaires de ses convives. J’ai dû être en contact avec elle autour de 2 minutes et je sentais tout son stress qui émanait, toute cette pression qu’elle se mettait sur les épaules. Et j’avais juste envie de lui dire : hey, on ne sauve pas des vies!

Cette phrase, je la dis souvent, c’est presque devenu ma marque de commerce. Parce que je trouve qu’on a tendance à se donner de l’importance dans nos petits et grands projets, à faire comme si la terre tournait autour de nos malheurs ou préoccupations. Et, entre vous et moi, quand on prend un peu de recul et qu’on s’observe, il y a de quoi rire un bon coup.

Faisons un petit scénario ensemble… Vous recevez à Noël et le ménage a été fait très rapidement, vous n’avez pas pensé à faire un plat purement végétarien pour X, vous avez oublié de refroidir un peu le vin et vous n’avez pas eu le temps de concevoir une liste de musique selon vos préférences. Qu’arrivera-t-il? Selon moi, voici ce qui se passera : tout le monde aura beaucoup de plaisir, la végétarienne trouvera de quoi se nourrir parmi tous les plats concoctés avec amour et acceptera vos excuses avec le sourire et un câlin, personne ne remarquera les traces de doigts dans la fenêtre, votre beau-frère plantera la bouteille de vin quelques minutes dans la neige du balcon et votre neveu se fera un plaisir de jouer au DJ avec Spotify toute la soirée…

Alors pourquoi tout ce stress? Pourquoi est-ce qu’on essaie toujours de tout contrôler? On se rend malade à force de toujours courir et vouloir tout planifier à l’avancer, on s’épuise à vouloir que tout soit parfait et, souvent, au bout du compte, personne ne se rend vraiment compte de ce qu’on a omis. Cette sacro-sainte image qu’on veut faire briller, il y a souvent que nous qui la remarquons.

Cette dame que je ne connais pas et qui doit surement être encore stressée ce matin mériterait de s’asseoir, avec un thé et un bon livre, pour être calme et avoir l’énergie nécessaire pour passer au travers des fêtes. Mais comme je ne voulais pas m’immiscer dans sa vie, je ne lui ai pas dit. Au cas où vous la connaissez, ou que quelqu’un de votre entourage est dans le même bateau, je vous passe le mot, on ne sait jamais…

Respirons par le nez, rien ne va exploser et personne ne va mourir de notre plancher pas étincelant ou de notre entrée un peu ratée. L’important, c’est le temps que l’on passe ensemble, ce sont les fous rires et les plaisanteries un peu grivoises, c’est la binette de la petite dernière qui fait craquer tous les cœurs, c’est ce plaisir de se retrouver, enfin, tout le monde ensemble. Le reste, ce ne sont que des détails futiles qui, dans le pire des cas, feront des bonnes blagues à raconter les années suivantes.

Mais je le répète : il n’y a pas mort d’homme. Alors, on se détend, on relaxe nos épaules (car oui, la plupart des gens ont les épaules qui frôlent dangereusement les oreilles à ce temps-ci de l’année) et on prend une bonne respiration. Mieux vaut arriver les mains moins remplies de cadeaux que d’être un paquet de nerfs que tout le monde fuit.

Et si vous avez un petit cercle fermé, que votre temps des fêtes est plus calme et que vous n’avez qu’une micro-famille, que vos proches sont loin ou, peu importe la raison, que vous passez vos fêtes en solo, gâtez-vous, sortez profiter de notre belle région du monde qui a mis ses plus beaux atours pour nous dans les derniers jours. Le Québec, c’est une grande famille en soi et il existe plein d’activités pour regrouper ceux qui ont envie de festoyer. Il suffit, encore une fois, d’ouvrir son cœur et de mettre un pied dehors. La magie de Noël s’occupera du reste…

 

Photo : Unsplash | Genessa Panainte

Un petit brin de folie

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L’année s’achève tranquillement, la neige étend son manteau blanc et nous aurons ainsi un beau Noël féérique. Les plus grognons pestent déjà mais je les entends à peine, trop émerveillée que je suis devant la beauté de la nature. Que voulez-vous, j’ai un petit côté romantique et enfantin…

J’adore cette période de l’année, ça doit venir de mon enfance et du plaisir que j’avais de retrouver la famille élargie, de dormir dans le sous-sol chez ma grand-mère et de manger, chanter et avoir du plaisir jusqu’aux petites heures du matin… Même si les fêtes sont différentes et plus calmes maintenant, il reste cette même ambiance réconfortante qui perdure. Comme si, pendant quelques heures, quelques jours, on mettait nos soucis derrière, on mettait notre vie mouvementée sur pause pour reprendre contact, pour se déposer et vivre, tout simplement.

Je n’aime pas les bilans de fin d’année ni les résolutions par contre. En général, je préfère trouver le thème de ma nouvelle année, ce qui teintera chaque décision, ce qui fera pencher la balance en cas d’hésitation. L’année 2017 avait comme thématique la santé et je l’ai appliquée à chaque fois que je tergiversais, à chaque nouveau projet ou opportunité qui se présentait.

J’aime bien cet exercice de définir l’idée globale de l’année qui s’ouvre devant moi. C’est comme une page blanche, un nouveau monde que je peux moduler, sur lequel j’ai du pouvoir. On a souvent tendance à penser qu’on subit plus qu’on ne choisit mais, quand on s’y attarde, on comprend qu’on a un réel pouvoir sur le cours des choses. Chaque pensée, on peut décider de l’écarter. Chaque colère, on peut choisir de l’atténuer pour ne pas qu’elle nous envahisse et mine notre moral.

Chaque blessure peut être guérie, même si ça prend du temps et que ça fait mal. Chaque relation peut être entretenue ou terminée, selon ce que ça nous apporte de bon ou de moins bon. On peut aussi faire le choix de ralentir, de mieux consommer, de plus cuisiner. On décide de ce qui entre dans nos maisons, les gens, la musique, les nouvelles, les biens matériels. Tout cet environnement dans lequel on vit nous ressemble.

Je n’ai pas encore d’idée dans quelle teinte se profilera 2018. L’année qui se termine a été mouvementée mais enrichissante. J’ai perdu mon fidèle compagnon à quatre pattes, Boris, et j’ai enterré les cendres de mon paternel après 5 ans de deuil. Mais j’ai aussi participé à ma première course officielle de 10 km, repris ma santé en main comme jamais, cuisiné et exploré de nouveaux horizons culinaires, fait des rencontres agréables et collaboré sur des projets stimulants.

Je crois que je suis arrivée à mon objectif santé. Et, j’ai surtout compris que la santé, ça passe aussi par le plaisir, par des petits écarts, par le fait de s’écouter quand on a envie de prendre une pause du programme de course, quand on sent qu’on a besoin d’avoir une journée à ne rien faire. Être dans la privation ou dans un régime rigide, ça n’apporte pas la santé ni le bonheur. Alors il faut savoir être à l’écoute de soi, se donner la flexibilité pour être bien dans sa peau et dans sa tête.

Je laisserai les vacances me dicter le thème à venir. Je me dis qu’avec quelques jours de repos, ça viendra tout seul, comme une épiphanie. Peut-être me trouverez vous un peu folle mais j’aime bien laisser mijoter une idée en moi et voir ce qui en sortira. J’ai toujours fonctionné à l’instinct et je crois que ce n’est pas aujourd’hui que ça changera. Et d’ailleurs, c’est peut-être un peu pour ça que vous me lisez ? Un petit brin de folie, ça n’a jamais tué personne! Alors, je vais faire du pouce jusqu’à l’arrivée de 2018, on verra où ça me mènera…

 

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