Posts published on "juillet 2017"

Avoir peur de l’erreur

Pablo Garcia Saldaña

Avez-vous déjà entendu cette pensée qui dit que la plus grande erreur que vous pourriez faire serait d’avoir trop peur d’en faire une? Moi, personnellement, c’est quelque chose qui me rejoint car j’ai toujours préféré comprendre qu’une activité ou un sport n’est pas pour moi après l’avoir essayé que de me demander pendant des années si c’est plaisant. Et je dirais que ça s’applique aux gens aussi, dans la mesure où on sent qu’on a des affinités.

Comme vous le savez, je suis célibataire et il m’arrive de faire des rencontres, communément appelées des « dates ». Je ne me cherche pas un mari au grand désarroi de certaines personnes de mon entourage mais je suis aussi une grande passionnée de l’être humain. Découvrir de nouvelles personnalités, voir de nouveaux visages et s’ouvrir aux autres fait partie des plaisirs de la vie. Que ce soit en voyage ou à quelques pas de chez-moi, j’aime les rencontres, de tout genre.

Hier, j’ai eu la chance de rencontrer une personne généreuse et authentique qui rejoint ma philosophie de vie et qui n’est pas dans le jugement. On a longtemps discuté de cette façon de vivre qui consiste à écouter son cœur plutôt que les modèles imposés, à vivre selon son propre rythme, à s’ouvrir aux nouvelles expériences et à accueillir les gens sans savoir si on les reverra demain.

Je ne juge pas ceux qui sont en couple depuis des années et dont le cercle s’est parfois refermé pour se résumer à leur petit cocon familial, je sais simplement que ce n’est pas pour moi. J’ai besoin de cette petite euphorie que procure le changement, qu’amène le fait de se plonger dans un nouvel univers et de faire de nouvelles rencontres. Je parle dans le sens général du terme, autant au niveau professionnel qu’amical. Je crois personnellement que j’ai besoin de patauger dans de nouveaux bassins pour me garder vive et allumée.

Ça m’a pris des années à comprendre cela et quelques autres à l’accepter et dernièrement, la vie a mis sur ma route toute sorte de personnes comme moi, qui vivent hors des normes classiques de la société. Et je dois dire que c’est franchement rafraîchissant. Quand je pense à certaines relations que j’ai entretenues par le passé et qui ne me convenaient pas, je comprends aujourd’hui que j’étouffais dans un moule qui était beaucoup trop petit pour moi.

Ce n’est pas que ces gens étaient mauvais ni qu’ils n’ont pas été gentils avec moi, c’est seulement qu’on ne se correspondait pas. On n’était pas à la même place dans la vie, on n’avait pas les mêmes aspirations, on ne vivait pas au même rythme. Et je sais que ce n’est pas toujours facile de se l’avouer, de se dire que finalement, ça ne fonctionne pas. Que ce soit après quelques semaines, mois ou années, il arrive qu’on prenne conscience que finalement, on s’est trompé ou qu’on a changé. Et ce n’est pas grave, il faut simplement être honnête envers soi-même et ceux concernés.

Ce qui est triste par contre, c’est de rester dans une situation qui ne cadre plus avec nous, d’être malheureux mais de ne pas agir par peur du jugement, du changement ou du vide que cela représente. Des fois, ça demande de repartir à zéro, de perdre des gens, de l’argent ou une zone de confort mais ça permet en même temps de se retrouver, de s’élever vers autre chose, de s’ouvrir pour mieux se redécouvrir. Et il n’y a rien de plus beau qu’une personne qui se reconnecte après une période de déroute ou de malheur.

Je crois qu’on a souvent tendance à avoir peur de se tromper, de faire des erreurs, de faire le mauvais choix mais j’ai toujours le sentiment qu’il n’y en a pas de mauvais choix. Car si on écoute son cœur, si on fait appel à son instinct, à cette petite voix qui nous guide, on fera ce qui est bon pour nous. Pas ce que la société voudrait que l’on soit, pas ce que les gens tentent de nous imposer… Ce que nous, au fond, on veut vraiment. Et quand on fait ça, on se connecte à son énergie et on ne peut pas regretter.

 

Photo : Unsplash | Pablo Garcia Saldaña

Pas de recette miracle

Priscilla Du Preez

Hier, une publication a attiré mon attention dans mon fil d’actualités Facebook et en m’y attardant, j’ai été complètement horrifiée de constater le propos et son auteure. Il s’agit du « récit » de l’animatrice Isabelle Racicot sur son expérience du coolsculpting, une nouvelle tendance mode qui consiste à détruire le gras du corps grâce à une espèce de ventouse. Je ne m’éterniserai pas sur la méthode puisque je ne veux ni leur faire de la publicité, ni en savoir plus.

Ce qui m’a dérangé dans cette histoire, c’est qu’une personnalité publique fasse la promotion d’une méthode que je considère comme dangereuse car on n’a aucune idée de l’effet de cette technique et surtout, cela donne l’impression qu’on peut se bourrer de croustilles et de cola pour ensuite aller se faire « sucer » le gras par une machine… Les effets d’une mauvaise hygiène de vie ne se trouvent pas seulement dans les poignées d’amour. Ce sont les organes qui doivent gérer ce qu’on ingère et de faire disparaître les petits dépassements adipeux disgracieux ne règlent pas tout.

Je l’ai partagé sur mon mur et une amie d’enfance a réagi. Cette amie a décidé de prendre un virage santé dans les dernières semaines et c’est à coup d’efforts, de détermination et de fierté pour chaque petit pas qu’elle a réussi à atteindre son but. Et je crois franchement que c’est dans ce processus que se trouve la clé, dans le chemin pour se rendre et non pas dans le résultat.

Car si on se met à utiliser des méthodes « faciles » pour faire disparaître les bourrelets, il n’y a plus de sentiment d’accomplissement, de dépassement de soi. On ne découvre plus sa force et sa volonté. La prochaine sera quoi? Un décrassage de poumons pour les fumeurs? C’est totalement absurde…

Vous pourriez me dire que je n’ai qu’à ne pas m’occuper de ce genre de message et passer mon chemin mais je sais que des jeunes femmes complexées liront ce texte et se diront : wow, on peut facilement sculpter son corps sur demande. Au lieu de comprendre que l’alimentation, l’activité physique et de saines habitudes de vie permettent de se sentir bien dans son corps et d’en être responsable.

Une animatrice qui diffuse ce genre de message, je trouve ça irresponsable car elle a une influence. Si au minimum elle parlait des changements qu’elle a fait dans sa vie pour « compléter » ce traitement et éviter que ses poignées d’amour reviennent… Mais non. En fait, comme l’a mentionné mon amie, elle ose se plaindre de son 5 minutes de souffrance quand la machine démarre sa succion.

Je l’inviterais à aller faire des séances d’entraînement intenses pour constater que 60 minutes de dépassement de soi sont moins souffrantes que son traitement et qu’elle y découvrira une source d’énergie jusque-là inconnue. En fait, les bienfaits se ressentent sur des jours et malgré la difficulté, on en sort complètement revigoré.

Alors, en ce vendredi coup de gueule, je vous invite à planifier de belles sorties pour cette fin de semaine que l’on prévoit ensoleillée et disons-le, parfaite. Allez marcher, courir, pédaler, nager… Peu importe mais prenez soin de vous. Aucun traitement miracle ne vous donnera autant qu’un moment passé à utiliser votre corps à son plein potentiel. Le corps est fait pour bouger, on a simplement perdu le réflexe parfois. Se reconnecter à soi, c’est aussi se donner l’occasion de découvrir ce qu’on aime, de s’aérer l’esprit, de faire la paix avec ses complexes et d’apprécier d’être en vie, tout simplement…

P.S. Bravo Karo pour ton parcours, c’est très inspirant! Et pour ceux qui ont besoin d’une source de motivation, suivez-la, vous ne le regretterez pas!

 

Photo : Unsplash | Priscilla Du Preez

La beauté de la vie

Ivana Cajina

Comme plusieurs d’entre vous le savent, j’ai débuté un nouveau mandat récemment et comme à chaque fois, je suis toujours agréablement surprise de rencontrer des nouveaux collègues, de saisir leur vision, leur parcours. J’aime beaucoup découvrir de nouvelles personnalités et constater la beauté humaine, à l’intérieur de chacun. Personne n’est parfait mais c’est l’œuvre complète qui importe, pas les petits défauts.

Je repense à certaines personnes que j’ai rencontrées et qui n’étaient pas connectées, qui vivaient comme au-dessus de leurs affaires et avec qui je n’avais aucune affinité. Mais aussi à d’autres qui sont restées dans ma vie même après la fin de mon mandat et qui me ressemblent dans la façon de penser ou de vivre. Je crois que c’est un des avantages le moins exposé dans la vie d’un consultant, d’avoir l’opportunité de faire de nouvelles rencontres si souvent.

Comme quand on était à l’école et que chaque année scolaire offrait son lot de belles amitiés nouvelles, je démarre de nouvelles aventures professionnelles avec une ouverture et un accueil qui grandit d’année en année. Je crois que j’aime profondément l’humain et que ça transparait dans ma façon d’aborder les gens.

Un collègue de mon nouveau mandat est ce type d’homme très galant qui ouvre toujours la porte, offre son aide, est généreux de nature. Hier, je me faisais la réflexion qu’il s’en fait peu et que quand on voit cela, ça nous surprend alors qu’avant c’était monnaie courante. Je trouve cette attitude très respectueuse car ce n’est pas fait dans un but d’obtenir quoi que ce soit, on sent que c’est purement naturel et altruiste.

J’ai aussi connu des gens avec qui je partageais des intérêts culinaires et on se faisait un plaisir fou de partager nos lunchs et nos recettes. Ou des collègues avec qui on pouvait passer des heures à discuter de récentes découvertes musicales. Mes horizons s’ouvrent ainsi à de nouvelles choses et j’apprécie grandement ce privilège.

On me demande parfois si je ne suis pas fatiguée de me promener, de changer constamment de ruche mais c’est justement cette obligation à m’adapter continuellement qui me nourrit et me permet de garder mon esprit vif et allumé. Quand, au bout de plusieurs mois, je sens que je stagne, que je n’ai plus la même énergie, que je n’apporte plus mon maximum, je sais que je quitterai bientôt ce nid pour voguer vers de nouvelles opportunités. C’est ainsi et maintenant j’accepte mon style, mon statut, mon rythme.

Comme on dit, ça prend toute sorte de monde pour faire un monde et j’adore pouvoir explorer ainsi. Il y a des gens qui parcourent le monde en voilier, qui sautent dans le premier avion à la moindre occasion. Moi je découvre des nouvelles équipes, des nouveaux projets et ça me motive. Je n’ai plus de stress à savoir si je serai à la hauteur ou si les gens m’apprécieront. J’ai compris qu’en étant moi-même et en offrant mon expertise, je saurai que j’ai fait de mon mieux. Et, dans les rares cas où ça n’a pas fonctionné, c’était plus un mauvais « fit » qu’une question de compétence. Être sur la mauvaise chaise, ça peut arriver et ce n’est pas grave. Il n’y a pas de vie en jeu alors dans ce temps-là, je suis honnête et je me retire, élégamment.

Savoir trouver sa place, comprendre qui on est et ce qui nous convient, ça fait toute la différence dans la vie. Ça m’a pris des années à comprendre cela et je sais que mon style de vie ne correspond pas à tout le monde. Mais comme je dis toujours : si on était tous pareil, ce serait d’un ennui mortel. C’est l’effet de surprise qui est intéressant, le fait de se voir confronter à l’inattendu, l’étrange ou simplement l’inconnu qui permet d’avancer, d’aimer, de choisir et d’évoluer. Et c’est ça, la beauté de la vie!

 

Photo : Unsplash | Ivana Cajina

Avancer vers soi

Justin Luebke

Qu’est-ce qui vous motive dans la vie? Qu’est-ce qui fait que vous êtes capable de vous dépasser, de pousser vos limites, d’endurer certains désagréments en gardant le cap sur l’objectif? Avez-vous un mantra, une image mentale ou une chanson qui vous stimule et vous permet d’aller au-delà des frontières mentales forgées par vos peurs?

Je me questionne beaucoup sur cet aspect ces temps-ci car je me remémore va vie d’avant la course à pied. J’ai passé une dizaine d’années à ne faire franchement pas grand-chose de ma vie à part travailler et vivre mon quotidien. Je n’avais pas vraiment de destination, métaphoriquement parlant, et j’avançais à tâtons sans vraiment me demander où j’allais ou ce qui me propulsait.

Depuis que je cours, je ressens un immense changement dans ma vie. D’abord, je me blesse moins souvent, j’ai un meilleur cardio et je sens mon corps plus tonifié, mais l’effet principal est réellement dans ma tête. J’ai une énergie folle, déjà que j’en avais avant, et je me sens apte à déplacer des montagnes. Je ne deviendrai jamais une athlète de haut niveau et ça m’est égal puisque dans mon cœur, je me sens forte et capable de tout. Et c’est là l’importance de trouver son élément déclencheur à soi. Ce n’est pas parce que le voisin est devenu un as du surf que c’est votre cas…

J’ai aussi longtemps ressenti un complexe dû au fait que je n’avais pas de diplôme universitaire, même si dans mon parcours professionnel il m’est arrivée une seule fois qu’on me demande une copie de mon dernier diplôme pour une histoire d’échelon salarial. Mais il me semblait que j’avais raté quelque chose, que ça faisait de moi une personne moins bonne car je ne possédais pas ce foutu diplôme. Et bien cette année j’ai entamé un programme court à l’université et j’ai réalisé que finalement, je voyais ça beaucoup plus hot que ce ne l’était en réalité. Je ne veux pas dénigrer les efforts des étudiants mais disons que je pense que je voyais ça comme le saint Graal alors que finalement c’est une des façons de se former et d’accéder au marché du travail. J’ai réalisé que mon parcours valait autant qu’un diplôme et que je pouvais cesser de me remettre en question pour cela…

J’ai aussi essayé un nouveau mode d’entraînement dans les séances en forte puissance du concept Orange Theory et j’avoue que je suis sortie de ma zone de confort. Moi qui est plutôt du type « contemplative », je n’ai pas vu le temps passer et j’ai poussé mon corps à son maximum, sans avoir une minute pour me demander ce que je faisais là. Jamais je n’aurais cru tenter ce type d’entraînement mais je ne regrette tellement pas mon choix que je me suis abonnée pour 6 mois…

Tout cela pour vous dire qu’il faut oser pour trouver ce qui nous anime, ce qui nous convient, ce qui nous permet de se sentir fière et heureuse de nous. On peut passer des soirées devant la télé à se traiter de grosse patate mais le meilleur arrive quand on saute à pieds joints dans une nouvelle expérience et qu’on laisse notre égo et nos peurs de côté. Cesser de se poser des questions et plonger, tout simplement.

Je ne sais pas plus où je serai dans 5 ans et ça m’est complètement égal car je sais que je serai plus en forme que je ne l’ai jamais été et ça, c’est réellement important. On a un seul corps pour la vie, alors si on n’en prend pas soin, notre vie, elle peut être pénible et douloureuse.

Alors au lieu de planifier ma retraite, je planifie ma santé, je mise sur mon bien-être et mon équilibre. Et je me dis que la vie mettra bien sur ma route ce qu’il faut pour que je trouve mon chemin. Et sinon, il y a toujours de petits sentiers inexplorés qui m’appelleront et me feront découvrir de bien belles choses!

 

Photo : Unsplash | Justin Luebke

Se rapprocher du bonheur

Brigitte Tohm

Hier, je suis tombée par hasard sur cette citation de Nelson Mandela :

Dans la vie, on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant.

Et c’est resté dans mon esprit quelques heures, me faisant réfléchir aux divers choix que j’ai fait dans ma vie.

Je me souviendrai toujours d’un de mes ex-copains qui ne comprenait pas pourquoi je faisais une thérapie depuis si longtemps. À ses yeux, ce processus aurait dû être plutôt de l’ordre de quelques trucs et recommandations pour me permettre d’avancer seule. Pourtant, c’est sans aucun doute la plus belle et grande décision que j’ai prise de ma vie : celle de me choisir et de me donner les outils pour aller mieux. M’offrir un tel accompagnement m’a été d’une aide précieuse et m’a permis d’éviter de passer des années dans l’angoisse et le doute.

Aujourd’hui, cette citation raisonne donc en moi car j’ai vraiment fait des choix importants dans ce processus thérapeutique : cesser de jouer un personnage et être authentique, m’écouter et me respecter, et toujours me demander si une situation, une relation, un emploi ou quoi que ce soit me convient encore. Car on a tous le droit de changer d’idée, d’évoluer et de réaliser que finalement, ce n’est plus ce qui nous va.

Certains diront qu’aimer ou détester n’est pas toujours un choix mais je crois sincèrement qu’on peut choisir d’être dans une ambiance agréable ou non. On a le droit de décider qu’une relation ne cadre pas avec nos valeurs et choisir de s’éloigner, sans pour autant détester l’autre. En apprenant à se connaître, on comprend aussi que nous sommes tous différents et que c’est correct de ne pas être en phase avec certaines visions ou philosophies de vie. S’autoriser à continuer son chemin permet de se libérer des mauvaises énergies.

Pendant quelques années, j’ai cru que j’étais responsable du bonheur des autres. Je me sentais littéralement en charge, comme si je devais tout faire pour les aider, les aimer, les épauler, leur rendre service. Tout cela s’est fait au détriment de ma santé mentale et physique et un jour j’ai compris qu’on doit appliquer le principe de l’avion dans sa vie de tous les jours : sauve-toi toi-même avant de vouloir sauver les autres (vous savez, l’histoire du masque dans l’avion là…)

De toute façon, pour y avoir patauger pendant un certain temps, je sais maintenant que quand on est dans une phase difficile, on n’a pas toujours l’élan ou le recul nécessaire pour en sortir. Des fois, il faut toucher le fond pour remonter, d’autres fois on a besoin d’y rester quelques temps pour faire les apprentissages nécessaires afin d’y voir plus clair. Alors quand quelqu’un de notre entourage y est, s’il ne veut pas s’aider, on n’y peut rien. Et pour ma part, comme je n’aime pas voir souffrir mes proches, j’applique la règle suivante : j’offre mon aide mais je laisse le droit à la personne de rester dans sa bulle le temps qu’il faut, sans m’imposer ni me sentir responsable. Car si je brûle toute mon énergie quand ce n’est pas le bon moment, je n’en n’aurai plus suffisamment quand le bon temps sera venu.

Alors ce cher Nelson Mandela avait bien raison dans cette approche et ça fait partie des mantras que je tente d’appliquer chaque jour, chaque heure et chaque minute de ma vie. Quand je m’en éloigne, je le ressens instinctivement tellement c’est devenu une part entière de ma vie. Et j’en suis fière car avant, je ne ressentais rien et je souffrais alors aujourd’hui, c’est tout le contraire.

Je souhaite sincèrement à chacun et chacune d’entre vous de vivre ainsi, de se connecter à soi-même et de pouvoir savoir ce qui va et ne va pas, à chaque instant. C’est un cadeau à soi-même et aux autres et ça permet de vivre en paix, sereinement et en pleine conscience. Et je crois que c’est ce qui se rapproche le plus du bonheur…

 

Photo : Unsplash | Brigitte Tohm