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Journées de la persévérance scolaire

Soyez un superhéros de la persévérance scolaire!

La semaine du 15 au 19 février est consacrée à la persévérance scolaire. On parle souvent du manque d’investissement en éducation, de l’état de décrépitude des écoles, des ressources qui se font rares et des cas particuliers qu’on tente d’intégrer aux classes régulières par souci financier… Mais à quand remonte la dernière vraie réflexion sur notre vision commune, en tant que société, de la vie étudiante, des objectifs que nos jeunes devraient atteindre et sur les attentes que nous avons envers ce système anémique?

En cette période de désengagement de l’état, le journal Les affaires nous rappelle qu’en 2015, Québec a décidé de ne plus participer au financement du programme Réunir Réussir (R2), qui organise notamment ces Journées de la persévérance scolaire. La Fondation Lucie et André Chagnon est maintenant seule à soutenir le programme. C’est pourtant une initiative importante qui supporte plusieurs projets à travers la province et qui a un impact réel et concret sur le taux de diplomation.

Et on le sait : un jeune qui décroche en souffrira toute sa vie. Et je ne veux pas mettre l’emphase sur ce que ça nous coûtera en tant que société même s’il est clair que dans bien des cas, on en paie le prix. Je veux plutôt penser en fonction de l’humain, de sa place dans notre société avec des acquis manquants, avec des difficultés d’intégration, avec un accès au travail réduit, avec souvent des problèmes d’alphabétisation qui l’empêchent d’avoir accès aux services qui lui sont offerts tout simplement par manque de compréhension et incapacité à remplir les formulaires adéquatement.

Tout fonctionne par un formulaire ici et quand on regarde nos nouveaux réfugiés syriens qui ne parlent ni français ni anglais, je me demande parfois comment ils font pour se débrouiller. Mais là, je m’égare…

La persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous. C’est à chacun de nous de valoriser l’éducation et d’encourager les jeunes à persévérer. Un diplôme n’ouvre pas nécessairement toutes les portes, mais sans lui, certaines demeureront fermées sans aucun doute. La décision de Québec de ne plus participer aux Journées de la persévérance n’est qu’un autre exemple de sa propension aux économies de bout de chandelles. Sur le coup, on semble économiser et ça fait balancer des colonnes de chiffres mais à la longue les conséquences sont désastreuses et surtout, les générations futures en souffrent et on finit tous par en subir les effets.

Le thème de cette année pour les Journées de la persévérance scolaire est : les héros de la persévérance. En gros, ce qu’on y dit c’est « Soyez un héros de la persévérance scolaire ». Comment? En encourageant, en montrant l’exemple, en félicitant les efforts, en appuyant, en étant présent…

Plusieurs héros de la persévérance vous entourent, que ce soit en milieu scolaire, dans un organisme ou en tant que parent. Partagez leur histoire avec le mot-clic #JPS2016 sur Twitter. En mettant en avant leur talent et leur passion, vous montrerez ainsi votre appui et participerez à ce mouvement qui a bien besoin de l’implication de tout le monde pour réussir.

C’est à la mode de ne pas s’aimer. Tant pis pour la mode.

Paul Dufour

Hier soir, avant de me laisser aller dans les bras de Morphée, j’ai relu un petit billet positif du blogue les Nerds que j’affectionne particulièrement. Ce billet, intitulé « La rébellion du bonheur » m’avait fait sourire à pleine dent lors de ma première lecture et je l’avais laissé ouvert sur mon iPhone pour pouvoir y revenir quand les petits nuages gris se pointeraient à l’horizon.

Et l’effet qu’il m’a fait hier était celui escompté : relativiser!

Quand on est pris dans notre petit quotidien, qu’on ne voit que ce qui nous entoure, qu’on n’a plus de recul, de perspective, ça peut parfois être lourd. Et là je ne connais pas votre situation personnelle donc je vais me baser sur la mienne… Mais pour ma part, la vie est quand même assez belle. Je suis assez en santé, j’ai un toit et des amis. Je ne vis pas dans la violence ou dans l’attente insoutenable de voir revenir à la maison mon enfant en fugue, je mange bien, je fais du yoga… Bref, pas de bombe, pas de terreur, pas d’horreur…

Ben oui, il y a des matins où la dernière chose dont j’ai envie c’est de sortir de mon lit. Mais ça prend ça aussi des fois pour apprécier le beau et les doux moments. La maladie de la comparaison à tout prix dont souffre notre société fait en sorte qu’on a souvent tendance à juste voir ce qu’on n’a pas par rapport à l’autre. Le principe du voisin gonflable finalement…

Mais s’arrêter quelques instants, regarder en arrière et voir le chemin parcouru, réaliser les difficultés qu’on a affronté, les gens malsains qu’on a tassé de notre route, les risques que l’on a pris, les défis qu’on a relevé… Se regarder physiquement et se dire qu’on n’est pas si pire que ça finalement. On n’est pas parfaits mais anyway, ça serait tellement plate si on l’était car les gens ne s’arrêteraient que sur notre beauté et n’iraient peut-être pas plus loin, intimidés par cette éblouissante carapace.

J’ai beaucoup aimé ce passage dans le texte :

« La société dit que c’est ça qu’il me manque. Alors je me sens un peu obligée de mentionner que ça manque à mon bonheur. Sauf que mon bonheur, au final, il s’en tape pas mal de ce que la société trouve qu’il me faudrait dans la vie. Mon bonheur, c’est un rebelle, il veut ce qu’il veut pis c’est tout. »

Parce qu’on va se le dire, bien souvent on met l’emphase sur des trucs qui ne sont pas si importants au fond. C’est plutôt le marketing de la vie qui nous envoie des messages pas si subtils pour nous faire croire qu’on aurait teeeeeeeellement besoin de ce truc. Et surtout, on nous fait sentir coupable de ne pas être comme-ci ou comme ça, de ne pas posséder ceci ou cela… On met tellement d’énergie à mettre la loupe sur ce qui cloche selon des critères établis par une poignée de gens dans une grande tour du centre-ville qu’on en oublie ce qui est beau.

Comme dirait l’auteure du texte : Les complexes sont à la mode. C’est à la mode de ne pas s’aimer.

Triste pareil, non?

Alors aujourd’hui, que diriez-vous de vous féliciter, de vous aimer, de vous apprécier tel que vous êtes? Vous êtes célibataire? So what? N’attendez pas que quelqu’un soit là pour vous le dire. Chargez-vous en!

 

Photo : Unsplash | Paul Dufour