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Croire en sa folie et réaliser ses rêves

Wohnwagon-tinyhouse-kitchen

De jour en jour, je lis, je découvre et je suis toujours aussi fascinée par les initiatives de gens, à travers le monde, pour diminuer leur consommation. Que ce soit l’eau, l’électricité, les objets ou la nourriture de source commerciale, beaucoup sont ceux qui décident de changer leur mode de vie pour pencher vers l’autosuffisance. Et chaque projet, chaque tentative et chaque invention me titille et sème dans mon esprit cette idée.

Il y a plusieurs années, j’ai fait du bénévolat pour le RQSV, le Réseau québécois pour la simplicité volontaire et j’y ai découvert des gens de cœur et un monde fascinant. L’entraide, le partage et la passion font partie des valeurs que j’ai pu ressentir chez cette communauté qui rêve d’un monde plus sain et qui relève les défis du quotidien pour limiter leur consommation.

Notre société actuelle veut que tout soit rapide, efficace, calculé, structuré, planifié et surtout aseptisé. À force de vouloir tout contrôler et tenter d’éliminer la moindre bactérie, on est devenu paranoïaque et on se purellise les mains au moindre contact humain. Je le déclare haut et fort : je n’utilise ni Purell ni Lysol. Et vous savez quoi? Je ne suis pas plus malade qu’un autre.

J’ai une sainte horreur de l’eau de Javel et de tous ces désinfectants ultra puissants qui détruisent les cellules de la peau et les défenses naturelles du corps. Je déteste me battre avec les pellicules plastiques (Saran Wrap) et je préfère farouchement les plats réutilisables. Et quand le plat de plastique est en fin de vie? Je l’envoie au sous-sol : c’est parfait pour ranger des vis… Réutiliser, c’est un verbe qu’on a tendance à oublier…

Ce matin, je suis tombée sur un cas franchement intéressant : une maison autosuffisante en Autriche qui est vraiment magnifique, autant de l’intérieur que de l’extérieur. Une micro-maison, qui contient tout ce dont sa propriétaire a besoin pour vivre et qui lui permet de bouger quand le besoin s’en fait sentir car en effet, elle est mobile.

En fait je devrais dire IL car sa conceptrice, Theresa Steininger, l’a nommé le « Wohnwagon ».

« Construit à partir de bois local, il est armé de panneaux photovoltaïques sur le toit afin de l’approvisionner en électricité ainsi qu’une batterie sous le plancher qui permet de stocker les éventuels excédents. Une partie de l’isolation est réalisée à partir de laine de mouton, qui régule la chaleur et l’humidité à l’intérieur de la micro-maison mais également avec des panneaux en fibre de bois enduits d’argile. Le système de circulation des eaux, bien pensé, emploie quant à lui des plantes de marais installées sur le toit et permet de filtrer discrètement les eaux usées dans le but de les réutiliser.

En pratique, l’eau de pluie est recueillie dans plusieurs réservoirs disposés sur le toit et sous terre. Les eaux usées en provenance de la douche ou des éviers sont pompées sur le toit et nettoyées en 24 heures par les plantes des marais, puis renvoyées vers lesdits réservoirs où elles seront chauffées ou filtrées pour la consommation personnelle. Un système de domotique permet par ailleurs aux propriétaires de contrôler attentivement leur niveau de consommation d’énergie. Le « Wohnwagon » dispose également d’un chauffe-eau et d’un poêle à bois. Une manière d’allier une vie simple aux technologies actuelles.»

Je dois l’avouer, je suis complètement en amour avec cette minimaison parfaitement aménagée et conçue avec brio par cette jeune femme aux idées folles, qui n’a pas hésité à déroger des conventions pour créer de toutes pièces une maison à son image.

Alors je vous invite à découvrir ce petit bijou et à vous en inspirer!

https://mrmondialisation.org/voici-wohnwagon-la-micro-maison-autrichienne-autosuffisante/

 

Photo : Theresa Steininger par Marlene Mautner

Quand notre passion s’impose

The Anchor

Ces jours-ci, étant en vacances, j’ai du temps… Du temps pour flâner, pour faire des trucs que je n’ai jamais le temps de faire, le temps de fouiner virtuellement… Et avoir du temps signifie aussi laisser les choses prendre leur place naturellement dans notre tête. Peu d’obligations, aucune urgence… mon cerveau se laisse aller un peu.

Et avec cette liberté exceptionnelle est venue, ou devrais-je dire, est revenue, la passion pour l’immobilier. Inévitablement, tous les jours, je me suis retrouvée sur des sites de designer, sur des blogues de DIY, sur centris à regarder les maisons ou parfois devant HGTV à regarder Brian, Holmes ou Scott (pour comprendre www.hgtv.ca) mettre sans dessus dessous des propriétés afin de leur donner un vent de fraîcheur, pour le plus grand bonheur des propriétaires.

Que voulez-vous (comme dirait l’autre), j’aime ça. C’est plus fort que moi, je carbure à ça comme d’autres le font avec le piano, l’escalade ou le macramé. J’envisageais récemment l’achat d’un chalet pour avoir un nouveau lieu à rénover et pouvoir m’évader quand j’en aurais envie. Mais l’hésitation que je ressentais m’a fait comprendre que ce n’étais peut-être pas la meilleure idée. Quand je doute, en général, ça veut dire que je ne suis pas convaincue et si je ne suis pas convaincue, comme on dit, ça regarde pas ben!

Et je repensais à mon amie Sylvie qui me disait il y a quelques temps : tu passes ton temps à partager des articles sur les rénos, à regarder les maisons, à avoir des idées de projets et à aimer imaginer les pièces autrement, pourquoi tu t’en vas pas là-dedans? Pourquoi? Parce que j’ai la chienne, bien sûr! Ça fait plus de 15 ans que je suis dans le virtuel, et maintenant que je gagne bien ma vie avec le web, je vais tout quitter pour me lancer dans un domaine que je connais peu? Qui suis-je pour prétendre pouvoir exceller dans cette sphère incertaine?

Et puis, après quelques jours à me laisser aller… j’ai compris. Je n’ai pas besoin de tout abandonner! Je peux très bien me constituer mon petit patrimoine immobilier, en faire mon terrain de jeu de projets de rénovation sans pour autant délaisser mon ordinateur portable et par le fait même mes clients/sources de revenus.

Parfois, une pause, ça permet aussi de générer de belles idées!

J’aurai surement beaucoup de péripéties à raconter dans cette aventure qui débutera je ne sais absolument pas quand et je partagerai ce qui pourra l’être. Chose certaine, juste d’y penser, je me sens pleinement vivante. Et oui, cette passion s’est imposée d’elle-même car mon esprit se sentait prêt à lui faire de la place.

À suivre!

Photo : The Anchor – unsplash.com

Le solarium ou comment prolonger l’été

solarium

En cette journée très chaude du mois d’août, il peut paraître insensé que sous peu nous devrons vêtir foulard et manteau. Mais, plus vite qu’on ne le crois, les feuilles nous offriront leur ballet final et coloré et les citrouilles siégeront sur nos perrons.

Quand j’étais petite, mon père avait ajouté un solarium à la maison. Dans les années 80, c’était quand même rare et l’installation avait été on ne peut plus complexe. Surtout qu’on parlait d’un vrai solarium, soit celui ou même le toit est vitré! Mais quoi qu’il en soit, on profitait de cette belle pièce en hiver pour se réchauffer et au printemps pour partir les semis qui raffolaient de cette bouffée de soleil et de chaleur.

J’ai toujours considéré le solarium comme une solution très intéressante pour pouvoir étirer l’été et profiter du soleil à l’année. En lisant sur le sujet récemment, j’ai compris que mon impression s’avère réellement une bonne solution, et pas seulement pour le moral.

Selon Écohabitation, il s’agit définitivement d’un régulateur thermique, s’il est bien installé bien entendu. Voici les règles de base à respecter selon l’organisme :

Quelques règles de base doivent être observées :

  • Le solarium doit être orienté Sud ±20°;
  • Il doit être bien isolé et on doit éviter les ponts thermiques pour que le solarium ne refroidisse pas la maison l’hiver ;
  • Si c’est possible le solarium devrait couvrir deux niveaux de la maison pour être plus efficace;
  • Le toit doit également être bien isolé ;
  • Le solarium et la maison sont séparés par un mur isolé
  • Ne pas placer de chauffage dans le solarium, il faut se faire à l’idée que ce n’est pas un volume habitable toute l’année et cela pourrait nuire à son bon fonctionnement;
  • Les vitrages doivent être performants, doubles avec remplissage à l’argon (qui restera en place dix ans);
  • Le solarium doit être à l’extérieur de l’enveloppe, qui doit être elle-même isolée et étanche.

Emplacement du solarium
Emplacement du solarium. © Stéphane Braye pour Écohabitation.

Je n’entrerai pas ici dans les détails techniques de l’installation et les rèegles à suivre car d’autres le font beaucoup mieux que moi. Pour toutes les informations et astuces sur l’installation adéquate d’un solarium, visitez le site d’Écohabitation.

Par contre, j’avais envie de vous partager quelques inspirations, si jamais l’envie d’ajouter un solarium à votre demeure vous trotte dans la tête!

Solarium 4 saisons, 26×12, St-Lambert, Québec Solarium Espace de vie
Solarium scandinave 4 saisons en cèdre Solarium Servitech
Solarium Pyramide en cèdre Solarium Servitech
Solarium Luxembourg en cèdre Solarium Servitech
Solarium Under Glass

Vous n’avez pas le budget pour un solarium? Vous pouvez ajouter une véranda, une verrière ou un mur vitré afin de pouvoir faire entrer la lumière au maximum dans votre maison. Bon projet!

Crédit photo principale : Yves Lefebvre | Stylisme: Judith Gougeon

Les mini-maisons au Québec

mini-maison

Plusieurs personnes s’intéressent à la mode des mini-maisons, par manque d’espace, désir d’économie ou simplement pour éviter d’avoir un trop grand espace qui serait peu utilisé. Toutefois, au Québec, plusieurs municipalités, pour ne pas dire la plupart, interdisent ce type de propriété. Plusieurs cas ont fait les manchettes et pourtant la qualité des produits est souvent plus grande que certaines maisons de dimension plus standard.

Une petite histoire a attiré mon attention… Un étudiant du Texas qui désirait se loger sans s’endetter s’est construit une petite maison à partir de matériaux récupérés ou recyclés. Budget total : 20 000$! Et le résultat est assez intéressant.

Je vous invite à découvrir sa jolie petite demeure ici :
http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/07/04/il-ne-voulait-pas-avoir-de-dettes-et-sest-construit-une-maison_n_7728612.html

Plus près de chez-nous, l’intérêt a beau être grandissant, peu de projet voit le jour réellement. Mais pour faire connaître cette nouvelle tendance et favoriser l’appui des élus, un festival des mini-maisons aura lieu les 24-25-26 juillet prochain à Lanthier, dans les laurentides.

Pour en savoir plus :
http://www.minimaisonquebec.com

Vous trouverez d’ailleurs sur ce site tout ce qui concerne le mouvement Tiny House au Québec. De belles découvertes à y faire, et qui sait, peut-être qu’avec l’événement qui aura lieu sous peu les élus ouvriront leurs esprits pour ce nouveau type d’habitation!

Et si l’envie vous prend de tester le concept… Voici un article qui présente des endroits qui offrent ce type d’habitation (ou dans la même tendance) au Québec :
http://www.journaldemontreal.com/2015/06/19/10-hebergements-qui-sortent-de-lordinaire-au-quebec

Crédit photo : Joel Weber

 

Cuisine rénovée : un DIY magnifique à peu de frais!

rénovation cuisine

Pour ceux qui me connaissent bien, vous savez que je suis une fan des DIY et des rénovations qui utilisent des matériaux recyclés. En fait, je suis constamment à la recherche de nouveaux projets à découvrir, de gens qui ont réalisés eux-mêmes leur projet de rénovation.

Je suis tombé sur cette rénovation de cuisine que je trouve particulièrement intéressant et surtout qu’il a été réalisé à peu de frais (1 500$). Pour une rénovation de cuisine, on peut dire que ça frôle l’exploit!

Ils ont conservé les armoires du bas mais remplacé celles du haut pour une meilleur luminosité, le plancher est aussi d’origine de même que plusieurs éléments du décor que vous pourrez découvrir. Une belle inspiration, du travail bien fait et surtout bien pensé.

Bravo!

Je vous invite donc à découvrir ce projet en profondeur ici :
http://www.newblooming.com/2014/07/the-kitchen.html

Crédit photo : a new bloom