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Choisir d’aimer la vie

Clarisse Meyer

Enfin la fraîcheur! Pas que je n’aime pas l’été, loin de là, mais disons que j’ai une préférence pour les nuitées avec les fenêtres ouvertes et la couette remontée jusqu’au nez. Ces petits matins où l’on sent que sortir du lit donnera un petit coup de fouet mais où on a aussi l’impression que l’air de la maison a pu se regénérer au complet pendant notre sommeil.

Je sais, certains diront que très bientôt, les feuilles vont commencer à tomber et que la saison déprimante sans verdure arrivera trop rapidement. Mais c’est le cycle de la vie, c’est ainsi dans notre beau coin du monde et je trouve cela parfait. Ça permet de diversifier nos activités et nos paysages, de s’adapter constamment donc de se garder alerte, de pouvoir porter autant des vêtements chauds que légers, de pouvoir changer notre alimentation au gré des récoltes et produits locaux. Et ça nous donne l’occasion de prendre soin de soi, pour se préparer à chaque saison.

La vie va vite, c’est indéniable mais il n’en tient qu’à nous de ralentir. Tout le temps que l’on consacre à Facebook, Netflix et autre, c’est un choix. Si on l’assume c’est bien mais si on passe notre temps à dire qu’on manque de temps, il y a quelque chose qui cloche. Personnellement je ne suis pas très « télé » et je tente de me limiter en termes de consommation de réseaux sociaux, surtout que je trouve que de plus en plus, l’algorithme du plus grand réseau social empire. Il faut prendre des détours pour arriver à voir ce qu’on veut vraiment…

Cette année, j’ai acheté beaucoup de livres et c’est la saison idéale pour dévorer tous ces bouquins inspirants et divertissants. Je peux m’emmitoufler dans une « doudou » et faire durer les soirées avec un éclairage tamisé dans la cour. Je peux aussi aller au lit très tôt et passer des heures à tourner les pages et à méditer sur les propos que je viens d’absorber. Ça m’amène ailleurs, ça me pousse à élargir mes horizons et j’adore cela. Que ce soit un récit de voyage, un roman léger, une histoire profonde ou un livre plus didactique, tout ce que je choisis m’apporte quelque chose.

La vie, c’est ça. Choisir ce qu’on veut consommer, que ce soit de l’information, une histoire, des vêtements, des aliments, des voyages… On a le choix et je ne suis pas certaine qu’on mesure toujours la valeur de cela. Nous vivons dans une société démocratique où l’on peut voter, s’exprimer et consommer à notre guise, sans menace ni contrainte majeure. Mais c’est aussi une responsabilité car, tant sur le plan environnemental que financier ou relationnel, tout doit être fait dans le respect et la pleine conscience des impacts de nos décisions.

Alors, je choisis d’aimer nos saisons, d’apprécier cette mutation constante de notre flore, des changements de température et des ajustements que tout cela nécessite dans ma vie. J’adore ce moment où je ressors mes gros pulls, où je redécouvre ma garde-robe d’automne, où j’ai l’impression de magasiner dans ma propre maison. Je fais le ménage de ma bibliothèque pour faire de la place à ce que j’appelle ma collection hivernale de lecture. Je cuisine des petits mijotés, je dévore les sites de recettes à la recherche de nouveaux plats à essayer, j’explore et me délecte.

J’ai appris à aimer la vie comme on apprend à lire ou à écrire. Tout s’apprend dans la vie, il suffit d’avoir la volonté et d’y mettre un peu d’énergie. Pendant un temps, j’avais l’impression que tout était contre moi. Puis, j’ai ouvert ma coquille un peu pour me rendre compte qu’aucune menace ne se pointait le nez. Alors lentement, j’ai osé et tenté de faire confiance à la vie. Et depuis, chaque jour, elle m’apprend à accepter, à tolérer, à m’écouter et à avancer, le cœur léger. Un pas devant l’autre, on finit toujours par arriver à destination. Mais comme on dit, c’est surtout le chemin emprunté qui importe…

 

Photo : Unsplash | Clarisse Meyer

Bâtir ma zone zen

louis magnotti

Ces derniers temps, je réfléchis beaucoup à ma manière d’être, de vivre. J’analyse mes comportements, mon attitude et je tente d’identifier ce qui me rend heureuse versus ce qui me mine le moral. J’ai la nette impression que je peux m’améliorer, changer mon état d’esprit pour être plus sereine et semer autour de moi une énergie plus positive. Mes dernières lectures ne sont pas innocentes, tout me porte vers cette tendance au bien-être. Mais le vrai… Pas celui qu’on clame dans de nombreux écrits sans jamais aller en profondeur.

Il ne suffit pas de se coller un sourire sur le visage pour être bien. Ça doit venir de l’intérieur. Et cet intérieur, il n’est pas toujours agréable ou simple à visiter. Les blessures accumulées et les croyances enracinées font en sorte que notre esprit, dirigé par l’ego, a rarement le goût de s’y attarder. Il est beaucoup plus facile de se critiquer ou de juger les autres que de s’aimer, se pardonner, d’écouter et se réconforter.

Depuis longtemps déjà, j’ai constaté à quel point, si on laisse notre ego nous mener, il tendra vers le négatif, vers le statu quo et vers une zone confortable, loin de tout changement ou bouleversement. Rester dans le connu, ça lui permet de se gratifier. Et dès que quelque chose le perturbe, il est vite sur ses patins pour accuser les autres de tous ses maux. Mais rien ne vient concrètement de l’extérieur et tout est relié à notre façon de voir le monde, notre perception basée sur notre passé.

Je vous parle de tout cela et vous vous dites peut-être que je suis un brin « illuminée », qu’on vit ce qu’on vit et qu’on n’a pas de pouvoir sur ce qui nous arrive. Et pourtant, quand on se met dans une posture accueillante et positive, on reçoit moins de critique et de colère. Les vibrations qui émanent de nous éloignent la noirceur et attirent la lumière. C’est physique dans un sens. Tout est relatif par rapport au reste alors si vous broyez du noir, c’est le noir qui s’approchera, et vice versa.

Alors, oui, on peut travailler sur son humeur, sur ce qu’on dégage pour tenter d’attirer vers soi le beau et le bon. On ne parle pas ici de loterie ou de gains matériels; je fais référence plutôt au bonheur, à la paix. Car, comme je le mentionnais hier, ce ne sont pas nos avoirs qui nous comblent. En travaillant sur notre esprit et sa liaison avec notre cœur, on arrive tranquillement à chasser de nous les pensées malsaines pour se reconnecter à l’essentiel. C’est un exercice ardu, surtout au début, mais je vous promets que ça en vaut l’effort.

Chaque matin depuis un certain temps, je me réveille et pense à des choses positives. Je nomme à voix haute mes intentions de la journée. Pas sous forme d’agenda, plutôt sous forme de ressenti. Comment ai-je envie de passer ma journée? Quelle sensation ai-je envie d’habiter aujourd’hui? Et bien souvent, ça m’aide à partir du bon pied, à faire le plein de bonne énergie pour affronter les nombreuses occasions qui surviendront de ramener mon ego au commande.

Rien n’est facile et il ne s’agit pas du tout d’une solution magique. C’est un travail constant, un lent progrès et parfois, des reculs. Mais dès qu’on prend conscience qu’on tend vers le mauvais côté, qu’on s’éloigne de soi, il suffit d’en prendre conscience. Déjà, ce simple fait suffit à calmer notre rythme cardiaque, à nous détendre et nous ramener dans une zone plus zen.

Cette zone, ce n’est pas une pièce dans la maison, c’en est une qu’on développe en soi, avec l’avantage qu’on l’a toujours avec soi! Ça peut agir comme refuge ou comme zone tampon quand on se sent envahi par les vibrations nocives de l’externe. Mais c’est surtout là où on est véritablement soi, où on laisse de côté le jugement, les questionnements et les troubles pour se ressourcer, respirer et apprécier la vie, telle qu’elle est, pour la laisser nous surprendre.

 

Photo : Unsplash | louis magnotti

La voix du cœur

Giulia Bertelli

Dans notre vie moderne et technologique d’aujourd’hui, on dispose d’autant d’outils qu’on le désire pour nous aider à être plus efficace, à rentabiliser notre temps et nos investissements et pour nous supporter dans nos tâches quotidiennes. Cette venue des appareils ultraperformants qui pensent à notre place était censée nous libérer du temps pour pouvoir faire plus d’activités, pour prendre du temps pour soi finalement… Mais au bout du compte, est-ce vraiment ce qui est arrivé ? Je n’en suis vraiment pas sûre…

Ce que j’observe surtout, ce sont des gens stressés, penchés sur l’écran de leur appareil « intelligent », qui paniquent à la moindre idée de perdre cette extension de leur bras. Je me souviendrai toujours de mon ex, qui, dans un souci d’améliorer son installation télévisuelle, avait connecté ensemble tellement d’appareils prétendus élargir nos possibilités qu’il m’était impossible de visionner la simple télé. Je pouvais regarder un film de sa collection virtuelle, accéder aux milliers de fichiers du serveur central, me connecter à mon ordinateur à ma maison, mais pas syntoniser Radio-Canada…

Je ne partage pas ceci pour médire contre lui; ses intentions étaient louables. Mais cette situation m’a longtemps irritée puisqu’au lieu de simplifier ma vie, elle la complexifiait. Et c’est à l’image de bien des choses aujourd’hui. Nos véhicules, de plus en plus technologiques, se brisent plus facilement et il en coûte plus cher de le réparer puisqu’il est maintenant nécessaire de posséder l’appareil qui permettra de lire l’ordinateur de bord qui, lui, pourra nous dire ce qui est dysfonctionnel. Nos téléphones deviennent désuets au bout de quelques années, tout comme nos réfrigérateurs et nos laveuses. Pourtant, souvenez-vous du frigo à la forme arrondie qui trône encore dans certains chalets?

Tout cela pour dire qu’on pourrait peut-être envisager de se connecter à la chose la plus fiable qui soit dans nos vies mouvementées : notre cœur. C’est sans aucun doute la source la plus à jour concernant nos envies, plus que notre OneNote et notre Trello. Quand on prend le temps de s’asseoir, en silence, qu’on respire profondément, on sonde notre cœur, cet organe central qui sait exactement comment on se sent et ce qui manque à notre bonheur. Je ne parle pas ici d’objets mais bien de sentiments, d’émotions.

Il y a bien peu de biens matériels nécessaires à notre bien-être mais on s’encombre d’une quantité phénoménale d’objets inutiles. On a l’impression qu’avoir, posséder, nous comble et pourtant bien souvent, c’est cela qui crée un vide immense. Car le temps et l’énergie qu’on dépense à magasiner, à ranger, à nettoyer et à trier, on ne les utilise pas à créer, à rêver, à vivre quoi!

Si on s’attarde à écouter à la voix du cœur, on s’exerce aussi à se connaître mieux et à se libérer des chaînes qu’on s’est soi-même imposées. Et il n’y a rien de plus reposant que cela… Je vous invite à en faire l’expérience. Mais attention, n’attendez pas un résultat instantané comme on le fait avec une nouvelle bébelle. On parle de ressenti, pas d’impulsion électrique ici!

On a perdu avec le temps cette faculté de se connecter à soi, de quitter le monde ultramatériel pour celui de l’intérieur de soi. La méditation et le yoga sont devenus si populaires que même eux tendent à perdre leur qualité d’introspection. Mais nul besoin d’être dans une salle avec une musique douce et de l’encens pour s’exercer. Le simple fait d’être là, dans le moment, de s’observer, de sentir ce qui se passe en nous, à respirer, à être attentif à ce qui se passe suffit à nous ramener dans le présent, dans soi. Et c’est dans cet état que la voix du cœur peut le mieux s’exprimer, pour nous dire, finalement, à quel point on est bien.

 

Photo : Unsplash | Giulia Bertelli

Le chemin du bonheur

Fancycrave

Pendant longtemps, j’ai cru que je contrôlais ma vie, que je gérais de manière efficace mon existence et que c’est ce qui apportait le lot de bonnes choses que je vivais. Puis, j’ai vécu de la houle, des périodes moins roses, des remises en question, des moments difficiles et je me suis demandé ce que j’avais fait pour mériter ça. Je ne crois pas être la seule qui a pu se dire : mais je suis une bonne personne, alors pourquoi on me fait vivre cela?

Puis, à force d’avancer et d’analyse le tout, j’ai constaté que la vie se chargeait de me faire vivre ce qui était nécessaire à mon apprentissage, faisait en sorte que je rencontre les personnes qui avaient quelque chose à m’apporter et que mes yeux étaient attirés vers les livres qui pouvaient m’aider dans mon cheminement. Pas de complot contre moi, simplement, parfois, des impressions de déjà vu, pour la simple et unique raison que je m’entêtais à ne pas m’ouvrir au changement, à ne pas intégrer la leçon ou à fuir mes problèmes au lieu d’y faire face.

Hier, j’ai d’ailleurs débuté une nouvelle lecture qui, dès les premières pages, m’a atteint droit au cœur. C’est le roman « Kilomètre zéro » de Maud Ankaoua. Ce premier ouvrage de l’auteure se veut un mélange de témoignage touchant, de partage sincère et de touches d’imaginaire venant ponctuer une histoire commune mais authentique. On y retrouve Maëlle, directrice financière d’une start-up en pleine expansion, une classique femme très occupée, dévorée par son travail qui, par une obligation plus ou moins assumée, se retrouve à faire l’ascension des Annapurnas au Népal, pour aller récupérer un bouquin censé aider son amie atteinte du cancer à guérir.

Le contexte semble farfelu mais les échanges qu’on retrouve dans le livre sont des plus authentiques et percutants. Le genre de lecture qui ne peut pas nous laisser indifférent. Le guide de Maëlle, Shanti, se veut un être serein qui aime aider les gens à se sentir mieux, à se connecter et il partage avec passion ses apprentissages sur la vie, sur l’ego et sur le langage du cœur.

Les passages sur la vie occidentale basée sur l’avoir, sur le fait qu’on se définit par notre emploi, notre statut, notre compte de banque, sont troublants. Il est vrai qu’on n’a plus conscience à quel point on s’éloigne de l’essentiel avec nos maisons, nos voitures, nos milliers de bébelles. Et pourtant, quand on s’écarte de tout cela, on constate à quel point il nous faut peu pour être heureux. Quand on se confronte à des communautés démunies mais souriantes, on réalise qu’on s’en fait beaucoup pour rien et qu’on accorde de l’importance à l’image, au « standing » et qu’on juge les gens trop facilement.

On peut perdre fréquemment le contact avec la vibration du cœur, celui-là même qui sait ce que nous désirons vraiment. On laisse notre tête nous mener par le bout du nez, nous guider dans ce qui conforte notre ego, repousser ce qui nous déstabiliserait et nous sortirait de notre zone de confort. L’ego, ce trouillard, a peur d’avoir l’air fou, peur d’être tassé alors il se charge de nous garder dans le connu pour se nourrir.

Mais quand on prend le temps de s’enraciner et de mettre de côté nos croyances, nos perceptions et tout ce bagage qui distorsionne nos pensées, on se rend compte que ce qui occupe notre esprit n’est pas la priorité. Alors il n’en tient qu’à nous de se recentrer et mettre notre énergie sur ce qui nous tient vraiment à cœur.

C’est tout cela que ce livre m’apporte, et bien plus encore. Si vous avez envie de réfléchir, de vous laisser bercer par les pensées enrichissantes émanant d’une expérience de vie et de voyager à travers le récit d’une auteure de talent, je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce bouquin. Le genre de livre que je lirai à plusieurs reprises et qui me demande de prendre des pauses par moment, pour laisser les écrits faire leur chemin jusqu’à mon âme…

 

Photo : Unsplash | Fancycrave

Prête, pas prête…

Marcela R

Dans la vie, j’adore m’exposer à des philosophies ou façons de penser différentes, écouter des gens partager leur vision du monde et me remettre en question. Quand, en plus, je peux rire un bon coup, décrocher de mon quotidien et me laisser guider sans souci, ça devient un réel plaisir. Et c’est cette belle aventure que j’ai pu vivre ce samedi en allant voir le spectacle « Ça » de l’humoriste André Sauvé, à la salle André-Mathieu à Laval.

À la base, cet homme me fascine, autant par la vitesse de son cerveau que son verbe facile et sa gestuelle expressive. Mais j’ai senti une maturité nouvelle chez celui qui partage son temps entre Montréal et un minuscule village dans les Alpes françaises. Personnage insaisissable, il nous entretient pendant une heure et demie sur les aléas de la vie, sur les détours et les virages qu’on prend sans réellement s’en rendre compte.

L’intelligence de ses propos nous surprend toujours et il avoue lui-même que sa bouche ne tient pas le rythme sur le flot de pensées qui se bousculent dans sa tête. Mais on arrive toujours à suivre et à saisir toutes les subtilités de ses sketchs savamment orchestrés, sans flaflas ni décor complexe. Il est là, tout simplement, à nous partager ses réflexions et constatations sur la vie, ses frasques savoureuses et ses anecdotes rigolotes. J’ai rarement autant ri…

Toutefois, ce que j’apprécie le plus de ce spectacle, c’est l’écho qu’il laisse subtilement en nous, car bien qu’on rie de bon cœur, il demeure une réflexion, une pointe de questionnement par la suite. Car le cœur du thème est bien « ça », qu’est-ce qui fait qu’on est là, qu’on sait où on s’en va, qu’on accepte ce qui nous arrive ou qu’on s’obstine à tenter de déjouer le destin. Il nous parle des autres éléments vivants dans notre univers qui ne s’acharnent pas à essayer d’être autre chose. Un pommier, il fait des pommes, il ne se demande pas pourquoi il ne produit pas des poires, ou des oranges…

Hors contexte, ça peut sembler étrange mais je vous garantis que vous ne regretterez pas d’assister à ce pot-pourri de blagues, de pensées, de partages humoristiques et de moments plus songés. On se dit souvent dans la vie qu’il faut écouter « ça », son instinct, ses tripes. Et bien le mien m’a poussé à me procurer des billets de se spectacle dès l’annonce de sa sortie et je n’en regrette rien. J’en aurais même pris encore plus!

Voir quelqu’un avouer ses erreurs ou ses expériences désastreuses devant soi avec une auto-dérision hors du commun, ça fait un bien fou. Il n’y a rien de plus libérateur que d’entendre quelqu’un nous raconter avec brio son expérience du lâcher-prise, les vertiges mais les bouffées d’air aussi qui viennent avec tout ça. Oui, décider de changer de vie, de changer de cap, ça fait peur, ça rend terriblement insécure mais on n’a qu’une vie à vivre alors aussi bien vivre celle qui nous plaît au lieu de rester dans l’inconfort de celle qu’on a jadis choisie.

L’aspect humain de ce spectacle est inspirant dans un monde préformatté où tout se ressemble. On rit, bien sûr, mais on en sort avec cette impression qu’on s’accroche peut-être un peu trop à ce qu’on connaît, à ce qui nous conforte et que si on osait sortir du cadre un peu, on goûterait sans doute à quelque chose de nouveau, de rafraîchissant, qui peut nous amener complètement ailleurs.

Accepter de tourner la page, de voir ailleurs, de changer de décor et d’environnement, ça ne fait de mal à personne. Ça peut juste donner du beau et du bon, ou, au pire, nous faire réaliser qu’on est bien chez-soi. Si vous avez envie de ce genre de moment qui détend mais qui, aussi, vient un peu brasser l’intérieur, procurez-vous des billets de « Ça » et vous serez ravi! Moi, ça m’a juste donné envie de dire : prête, pas prête, j’y vais!

 

Photo : Unsplash | Marcela R