Avoir le cœur léger…

Karl Fredrickson

Je vous parle souvent des chroniques de Patrick Lagacé dans La Presse+ et ce matin ne fait pas exception. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser que je ne suis pas toujours en accord avec ses propos mais bien souvent, il a le don de mettre le doigt sur quelque chose. Il est un fin analyste de situation incohérente de notre société. Et étrangement, les gens s’inquiétaient des sujets abordés récemment car, avouons-le, ce n’était pas joyeux. Et on m’a déjà aussi demandé si j’allais bien parce que mes billets traitaient de thèmes plus graves. Mais écrire, ça sert aussi à dénoncer, à réagir et à partager. Et dans cette optique, le bon comme le mauvais doit circuler.

Ce matin, donc, M. Lagacé est guilleret, comme il le dit lui-même. Et avec la belle température, le soleil qui brille, les enfants qui s’amusent et les peaux qui se dévoilent, il y a de quoi être pimpant. Après tout, on attend le reste de l’année ce moment où la nature explose sous notre nez (et dedans parfois en cette période d’allergies). Mais au-delà de la météo, sujet préféré des québécois, il y a un filet de valeur dans sa chronique. Une mince incursion sur le pardon. Subtile et sincère, il nous parle d’une chicane qu’il a mise derrière lui récemment. Sans savoir avec qui, on se doute que ce caillou qui trainait dans son soulier le fatiguait depuis un moment. Et entretenir la chicane, c’est jamais le fun.

Je trouve important de parler de la notion de pardon car on a plus tendance à exposer notre bonheur à grand coup de photo sur Facebook que de parler de ce qui est moins rose. Mais la vie n’est pas parfaite et il arrive parfois que des situations, des sujets ou des événements créent des conflits, des froids ou des moments moins glorieux. Dans ce genre de situation, notre pire ennemi est la rancune. Véritable parasite qui nous gruge de l’intérieur, ce sentiment peut vous pourrir la vie longtemps.

Le chroniqueur explique qu’il y a deux types de chicane :

« Un, des chicanes terminales, nées de choses qui ne se disent pas, qui ne se font pas, qui ne se présument pas.

Deux, des chicanes ponctuelles liées à des contextes, des chicanes que tu vois s’éloigner en rapetissant dans le rétroviseur de ta vie en te disant que si elles rapetissent, c’est qu’elles n’étaient probablement pas si grosses, de toute façon… »

Heureusement, la sienne était de la seconde catégorie. Et la plupart le sont, à divers degrés. J’ai tendance à croire que peu de gens sont irréconciliables, mis à part quand on parle de violence ou de trahison extrême. Et dans ces cas, je ne vois même pas cela comme des chicanes mais plutôt des attitudes malsaines qui génèrent de la souffrance.

Alors pourquoi ne pas profiter de cette belle saison pour faire le tour de vos relations et régler vos bibittes. Ça fait du bien, ça soulage, ça allège et ça permet de prendre un petit verre de rosé pour célébrer la réconciliation 🙂

Pour lire la chronique de Patrick Lagacé, cliquez ici.

 

Photo : Unsplash | Karl Fredrickson

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