Mettre le réveille-matin, se doucher, se préparer, déjeuner, se déplacer au travail, performer, retourner à la maison, relaxer, se coucher… Puis recommencer…
C’est le quotidien de bien des gens, parents, couples, célibataires… Peu importe votre statut social, votre routine vous suit bien souvent du lundi au vendredi, comme une ombre.
Le samedi matin on est heureux de pouvoir rester au lit, on paresse un peu mais pas trop car on a tant à faire durant le week-end qui dure seulement 2 jours… Les courses, l’épicerie, le ménage, le lavage, voir les amis, la famille… Le cycle est différent mais la liste de choses à faire est tout aussi prenante que le boulot.
C’est le lot d’une grande partie de la population, le classique métro-boulot-dodo qui se décline en multiples versions. À cela peut s’ajouter des cours, les activités des enfants, le bénévolat… Tous ces petits « plus » qui nous nourrissent mais contribue aussi, parfois, à un certain épuisement. L’être humain est-il réellement compatible avec ce patron, ce canevas de vie?
Certains décident de tout vendre pour aller élever du bétail ou cueillir des fleurs à l’autre bout du monde. D’autres prennent une sabbatique et ne reviennent jamais, ayant croisé sur leur route aléatoire une voie plus stimulante, ayant trouvé un sens à leur vie.
Peu importe ce que l’on fait de notre vie, on devrait à mes yeux sentir qu’on apporte quelque chose au monde, se sentir utile et apprécié de nos pairs. Sinon à quoi bon tout ce manège? Les années passent et on peut vite se sentir engouffrés, pris dans un engrenage lourd, celui du salaire nécessaire aux 2 semaines, du train-train qui draine et des vacances qui peinent à suffire.
Il n’est pas encore 7 h et je suis assise au bureau, à terminer ce billet entamé dans le métro, avant de me plonger dans le sprint avant les fêtes… Les vacances, on paye souvent le prix avant et après. On doit tout planifier avant et rattraper le retard au retour.
Je sais, vous me direz que j’ai choisi cette condition, je suis consultante et j’ai la possibilité de choisir mes clients. En effet et honnêtement je ne me plains pas de ma réalité. Je l’assume. Mais je suis entourée de gens qui courent après leur vie, sont malheureux et ne voient pas le bout de ce parcours infernal.
Bien souvent, ces gens ne se reconnaissent plus, empreints de nostalgie du temps où les responsabilités étaient une notion floue dans leur esprit libre et quelque peu naïf. On dit souvent que les jeunes bénéficient d’une innocence, qu’ils ne sont pas encore teintés des contraintes de la vie d’adulte. Pourquoi ne pourrait-on pas conserver une part de cette magie?
J’ose croire en l’humain et en sa capacité de se trouver. On a tous des talents, des facultés et des compétences qu’on peut mettre à profit d’une cause ou du bien commun. Dans mon monde de rêve, le sourire aux lèvres, chacun aurait sa place et y serait très heureux, en phase avec ses désirs et ambitions.
C’est mon souhait demandé au père-noël…