En lisant ma Presse+ ce matin, dans le métro (bondé), appuyée à un poteau, je suis tombée sur un article intéressant intitulé : 10 résolutions pour la rentrée. N’ayant pas de progéniture, je n’ai pas encore été confrontée à ce chaos inévitable de la rentrée scolaire : les lunchs avec les mille et une restrictions concernant les allergies de l’un et l’autre, le coût faramineux des fournitures scolaires, les rencontres de parents et tout le tralala quotidien d’une famille classique, sans compter le cœur brisé de maman (et papa) de voir son tout-petit prendre l’autobus jaune pour la première fois.
Mais faute d’avoir des enfants, je vis tout de même un certain chamboulement en cette période de transition. Après avoir pu flâner dans mon lit jusqu’à 7-8 h chaque matin pendant mes vacances (oui je sais je ne suis pas une extrémiste de la paresse matinale mais j’aime profiter de mes journées), je trouve le son du réveil à 5 h 30 légèrement pénible, avec cette impression de me lever au beau milieu de la nuit. Les journées raccourcissant (cette expression m’a toujours fait rire car les journées ont bel et bien toujours 24 h à ce que je sache), mon réveil se fait dans la noirceur pour plusieurs mois…
Donc… Pour en revenir à l’idée de départ (je m’égare, ce doit être la fatigue), cet article m’a interpellé parce que ce type de contenu contient inévitablement un élément que je peux appliquer. Les 5 trucs pour ceci, les 10 étapes pour cela… C’est un vieux truc marketing, ça représente une valeur sûre en termes de contenu populaire et on se laisse tous happer par le titre accrocheur en se disant que peut-être trouvera-t-on LA solution pour une vie meilleure (j’en met un peu mais c’est quand même le réflexe de bien des gens).
Le point qui m’a le plus accroché?
ARRÊTEZ DE VOUS PLAINDRE
Votre fils a mal dormi, vous avez des ballonnements ou vous êtes simplement d’humeur massacrante. Ça arrive. À tout le monde. Oui, se confier aux autres fait du bien, nous sommes d’accord. Se plaindre constamment est une autre histoire. L’important ? Relativiser. « Meilleure santé, relations plus satisfaisantes, avancement professionnel, sérénité et joie, bref, une vie meilleure pour un monde meilleur », explique d’ailleurs Will Bowen dans son ouvrage à succès 21 jours sans se plaindre. Tout est une question d’attitude. Vos problèmes vous paraîtront beaucoup plus faciles à gérer, et à surmonter, s’ils sont pris avec un sourire en coin, une bonne dose de patience et une grande respiration ! Oui, oui, plus facile à dire qu’à faire, vous avez raison. Mais qui a dit qu’une résolution devait se faire sans effort ?— Florence Turpault-Desroches
Relativiser… Un verbe que je trouve trop souvent difficile à mettre en application. On se laisse prendre par le tourbillon, influencé par l’humeur des autres, bousculé dans le métro, klaxonné sur la route… Tout cela s’accumule et finit par jouer sur notre humeur. Mais avec un peu de recul… En relativisant… Ce sont simplement de petits détails de la vie, auxquels tout le monde fait face, mais qui nous pourrissent l’humeur trop facilement. Et pour faire un lien avec mon billet d’hier… Une bonne respiration profonde vient à bout de bien des petits tracas.
J’ai lu ce passage 2 fois ce matin, entourés de gens déjà stressés à 7 h 15. Et j’ai respiré, pris une pause de se désordre ambiant… Et j’ai souri. Je suis en santé, j’ai un bon travail, une belle maison, un chat adorable (qui trouve que 5 h 30 c’est bien trop tôt pour se lever), des amis formidables et aucun souci majeur donc pourquoi devrais-je laisser les « petits riens » venir gâcher tout cela?
Parfois, je m’ennuie de l’innocence de l’enfance, période pendant laquelle on ne pensait pas à l’argent, au trafic, à l’épicerie et à tout ce qui se bouscule dans notre tête… Comme cette petite fille qui n’a pour objectif que de toucher les bulles de savon qui l’entoure… Objectif… N’est-ce pas un mot d’adulte?
Bonne journée et bonne réflexion!
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Photo : Unsplash | Leo Rivas-Micoud