Aujourd’hui, on cause pour la cause!

Bell Cause pour la cause

Faire tomber les barrières et les préjugés entourant la santé mentale, voilà la mission que s’est donné Bell par la campagne Bell Cause pour la cause. En ce 27 janvier 2016, on vous invite à envoyer des sms, à tweeter et à partager l’image Facebook relative à la campagne pour agir, à votre façon.

Bell versera 5 cents à des programmes en santé mentale pour chaque retweet du mot-clic #BellCause, peu importe votre fournisseur, de même que pour l’image Facebook. Pour les abonnés de Bell, un message texte ou un appel mobile fournira le même résultat. Alors aucune raison valable pour ne pas être de la partie!

Honnêtement, cette cause me tient à cœur et j’appuie totalement l’initiative car on a tous, un jour, personnellement ou dans notre entourage, vécu les impacts de la maladie mentale. Que ce soit un événement dans notre vie ou les difficultés d’un parent ou d’un ami, l’onde de choc peut faire des ravages immenses et de stigmatiser les gens qui vivent ces moments durs n’aide en rien. Comprendre, accepter et être présent, voilà qui devrait être notre mode de pensée quand une personne souffre. L’isolement a pour effet d’amplifier les symptômes et les préjugés naissent de la méconnaissance du sujet.

C’est en en parlant et en prenant conscience que personne n’est à l’abri que nous pourrons, collectivement, faire en sorte que les malchanceux qui voient leur numéro sortir à la loterie du mal-être auront les outils et le support nécessaires pour affronter la bête et remonter la pente.

Selon l’Institut de recherche en santé du Canada, 1 canadien sur 5 sera touché par la maladie mentale au cours de sa vie. C’est 20% de la population ça… Donc au minimum 1 membre de votre entourage. Alors ne faites pas comme si ça n’existait pas ou que ça arrivait seulement aux autres. C’est beaucoup plus près de vous que vous ne le croyez. C’est d’ailleurs une grande cause d’absentéisme au travail et en tant qu’employeur, je crois qu’il est primordial d’être à l’affût des signes et surtout d’être compréhensif. On peut lire sur le site de la Commission de la santé mentale du Canada que plus de 30% des réclamations de congé de maladie et 70% des coûts associés à celles-ci sont attribuables à la maladie mentale.

Aujourd’hui, je vous demande d’agir, de mettre vos idées préconçues de côté et de partager mais aussi d’ouvrir votre cœur aux gens qui pourraient, potentiellement, être en période difficile et voir se pointer à l’horizon une maladie mentale. Soyez judicieux et prenez quelques minutes de votre temps pour vous préoccuper des autres. Parfois, un simple « comment ça va? » peut changer le cours de la journée d’une personne dans le besoin. On ne demande à personne d’être un pilier, un fin connaisseur… En tant que société, c’est de notre responsabilité d’aider ceux qui n’arrivent parfois plus à s’aider eux-mêmes. Car demain, ça pourrait être votre mère, votre sœur, votre ami ou vous-même. Et vous serez très heureux à ce moment-là de savoir qu’il y a un tissu social prêt à se relever les manches pour que vous, vous puissiez vous relever.

Merci à l’avance de votre participation!