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Chaque petit maillon de la chaîne fait une différence…

Demi Kwant

Si vous avez passé quelques minutes sur Facebook dans les derniers, jours, vous avez assurément vu passer l’appel à l’aide concernant la disparition de Jade Maréchal, une adolescente de 16 ans qui avait été vue pour la dernière fois dimanche soir à une soirée à l’hôtel Chabrol. Aujourd’hui, ses parents peuvent soupirer de soulagement car la jeune fille a été retrouvée sainte et sauve.

J’aime les histoires qui finissent bien, particulièrement quand il s’agit d’enfants disparus. Et, ces derniers temps, j’ai beaucoup dénoncé le manque de civisme des gens qui sont constamment rivés sur leur téléphone et regarde à peine ce qui les entoure. Par contre, il y a du bon aussi avec les réseaux sociaux et cette histoire nous le démontre clairement.

Lorsque les parents ont constaté que leur fille ne revenait pas à la maison, le père a publié un message sur Facebook pour demander l’aide du public pour retrouver sa fille. Ce message a été partagé et relayé plus de 116 000 fois en quelques jours à peine. Et c’est grâce à cela qu’un bon samaritain a reconnu l’adolescente et a alerté la police. Ces derniers ont retrouvé Jade en compagnie de 3 autres jeunes filles, droguées et probablement sur le point d’être amené dans une autre province selon les dires du père.

Peu importe ce qui est vrai dans cette histoire, l’important constitue le résultat, la conclusion : Jade est vivante et aura probablement eu la plus grande leçon de sa vie. Je suis prête à parier que la naïveté de ces jeunes femmes en recherche de sensations fortes vient d’en prendre pour son rhume et qu’elles passeront les prochains mois beaucoup plus tranquilles.

Je reviens donc à cette utilité incontestable des réseaux sociaux dans de telles histoires qui permettent en quelques minutes de rejoindre une panoplie de gens à qui on n’a jamais parlé de notre vie simplement grâce à un petit bouton partage. C’est fascinant et déroutant à la fois. Car quand il s’agit de mensonges, d’insignifiances ou de propos haineux, la vitesse de propagation est la même. Mais quand on parle de besoin réel d’aide du public, cette amplitude spontanée est clairement la bienvenue.

Ça fait réfléchir sur la bonne utilisation de ces outils de communication et j’espère que plusieurs porteront une attention particulière à ce qu’ils publient. Comme dans tout, la modération a bien meilleur goût et moi-même je partage probablement parfois des choses qui n’intéressent que peu de gens. Je serai plus alerte à l’avenir sur la pertinence de mes « post » mais chose certaine, quand une personne réclamera l’aide de sa communauté, je m’attarderai à cette demande plus qu’aux vidéos de projets DIY et autres produits intéressants et supposément révolutionnaires que je vois passer sur mon fil d’actualités.

Une petite touche d’humanité dans cet océan pollué d’informations futiles, ça nous ramène le cœur à la bonne place comme on dit. Et ça nous rappelle surtout qu’à la base, ces outils sont supposés nous aider, pas nous faire du temps et notre jugement.

Sur ce, bonne fin de semaine!

 

Photo : Unsplash | Demi Kwant

Étiquette : code qui gouverne le comportement en société…

José Martín

Dernièrement, je discutais avec une personne de mon entourage qui avait lu mon billet sur le fait que les gens sont complètement absorbés par leur téléphone et regardent à peine devant eux (vous pouvez le lire ici). Lors de cette conversation, nous avons fini par conclure qu’il y a maintenant un manque criant de ce qu’on appelle l’étiquette. Cette faculté qui se veut un savant mélange de savoir-vivre, de gros bon sens et d’altruisme semble être devenue une denrée rare dans notre société en mal de communication réelle.

Aujourd’hui, on parle plus par sms ou courriel qu’en vrai, on gère nos listes d’épicerie sur nos iPhone, on lit nos livres sur des tablettes et on se divertit avec plein de petits jeux insignifiants. Donc, on a quasiment toujours le nez rivé sur un écran. Cela fait de nous des petites bêtes individualistes qui se frustrent lorsque perturbées par l’extérieur, quand quelqu’un nous sort de notre petite bulle.

C’est tout de même paradoxal car la technologie devait tellement nous rendre la vie plus facile qu’on a cru sans hésiter cette promesse d’un monde meilleur. Mais voilà… On y est dans cette ère numérique et finalement, le monde, il n’est pas du tout mieux. Le monde, il se regarde plus dans le blanc des yeux, il s’envoie des textos pour savoir ce qu’il veut manger pour souper, il regarde des vidéos de chat sur Youtube et il lit des niaiseries sur Facebook. Il se cherche un emploi via LinkedIn, suit des gens sur Twitter et tente de trouver sa nouvelle décoration de salon sur Pinterest, tout en regardant des belles photos de recettes sur Instagram.

Pendant ce temps, la vie autour continue et évolue. Mais l’homointernetus, lui, vit sa vie virtuelle à fond, croyant que c’est ce qui importe le plus. Alors lorsqu’il marche dans les rues ou dans les corridors souterrains du métro, il ne porte plus attention aux gens qui l’entoure, sauf si Tinder lui indique qu’une flamme potentiel se trouve à proximité, auquel cas il daignera peut-être lever les yeux. Tenir la porte au citoyen derrière nous qui se dépêche pour entrer dans l’immeuble? Sourire à une personne qui se tasse pour nous laisser passer? Dire bonjour à la caissière de l’épicerie? Des gestes si simples mais qui semble avoir été balayés dans le caniveau avec l’avènement des nouvelles technologies.

Je me demande souvent ce que penserons de nous les générations futures, celles qui naîtront dans 100 ans et qui vivront dans un monde complètement différent. Car, on le sait, ça évolue à vitesse grand V et il faudrait être bien naïf pour croire qu’on a tout inventé et que maintenant, plus rien ne changera!

J’ai peut-être une tendance idéaliste mais j’ose croire qu’après avoir touché à l’extrême égocentrisme, nous recentrerons nos vies vers un aspect plus collectif et plus altruiste et que l’étiquette sera de retour dans les écoles afin que nos futurs citoyens aient en eux les outils pour agir de manière plus élégante entre eux. Car je crois sincèrement qu’un meilleur respect les uns envers les autres amène immanquablement une vie plus saine en société.

 

Photo : Unsplash | José Martín

Les miracles de la médecine moderne…

Annie Spratt

Ce matin, je lisais la chronique un peu sombre de Patrick Lagacé dans La Presse et je ne pouvais faire autrement qu’être interpellée. Pour ceux qui ne l’ont pas lue (vous pouvez le faire via ce lien), il parle grosso modo de son souhait de mourir pas trop vieux, tout comme Bowie. 69 ans, c’est un bel âge pour mourir. Et il élabore sur le fait que l’espérance de vie ne cesse de grandir et sur le paradoxe que c’est bien beau vivre plus vieux mais dans quelles conditions. Et je suis assez d’accord avec son point de vue.

Mon père est décédé de manière assez inattendue à l’âge de 69 ans en 2012. Bien entendu, j’aurais préféré l’avoir dans ma vie jusqu’à 115 ans mais je sais qu’il a eu une très belle vie, qu’il a beaucoup voyagé, fait du théâtre avec passion et accompli bien plus que plusieurs ne l’aurait imaginé. Et je sais surtout qu’il aurait été l’être le plus malheureux du monde s’il avait fallu qu’il soit encabané dans un foyer pour personnes âgées pendant une décennie à manger mou et à jouer aux cartes. Excusez le jeu de mots mais ça l’aurait tué… à petit feu.

Je suis d’avis qu’il est préférable d’avoir une vie un peu plus courte mais joyeuse que d’étirer la sauce inutilement pour que la finale souffrante vienne enlever toute sa beauté au passé. Et je trouve très confrontant de lire le chroniqueur sur le fait qu’on dirait qu’on oublie que nos vieux ont déjà été jeunes et, dixit M. Lagacé, ont déjà été aussi beaux que Jean-Philippe Wauthier. Bon, peut-être pas avec autant de cheveux mais vous comprenez le point! Le message est assez frappant : on ne veut pas admettre qu’on va tous passer par là et qu’on va tous perdre en puissance, en mémoire, en rapidité, en agilité… bref en jeunesse!

Mais ça fait partie de la vie, du processus, du chemin, du passage… Au lieu de se mettre la tête dans le sable, je crois qu’il vaut mieux profiter de ce que l’on a, de nos acquis mais aussi de nos compétences et de notre santé. Car on a rarement vu quelqu’un être plus en forme à 80 qu’à 25, on va se le dire. On a la fâcheuse habitude de remettre à plus tard, de repousser nos projets et nos rêves car on est donc bien occupé dans nos vies surchargées. Mais à 70 ans, on n’aura plus nécessairement ni la force ni l’énergie pour parcourir le monde, faire des cours divers et  explorer de nouvelles avenues. Et surtout, on ne sera peut-être tout simplement plus là pour le faire.

Ça peut paraître un peu lugubre mais à mes yeux, je trouve cela plus sage d’en parler et d’y faire face que de se voiler le visage et penser que ça n’arrivera pas. Personnellement, je n’ai pas de testament, ni de choix d’urne de fait et je ne suis pas tant pressée de régler cela même si c’est sur ma liste de choses à faire que je repousse à chaque mois. Mais je sais que j’ai envie de profiter de la vie et de savourer ce que celle-ci m’apporte.

Un jour, un voyant m’a dit que j’allais mourir vers 69-70 ans d’une crise cardiaque et ça ne m’a pas du tout choqué, comparativement à mon entourage qui s’en voyait troublé. Je préfère que le rideau tombe subitement, ne pas souffrir, ne pas avoir une agonie pénible qui angoissera mes proches. Ma santé n’est pas parfaite mais je tente à tous les jours de prendre soin de moi pour éviter des répercussions néfastes.

Et surtout, j’accepte que la vie décide quand elle s’arrête, malgré tous les miracles de la médecine moderne…

 

Réalité virtuelle, vraiment?

Sean DuBois

Ce matin, en marchant dans les couloirs souterrains du métro, j’ai vu une femme foncer directement sur moi, cellulaire en main, comme si rien autour d’elle ne pouvait perturber son attention, complètement absorbée par je ne sais trop quelle nouvelle ou quel courriel de son téléphone dit intelligent. Si je n’avais pas bifurqué vivement, elle me frappait de plein fouet. En arrivant dans l’édifice du bureau, l’ascenseur était déjà ouvert donc je me suis empressée d’y entrer. Un homme se tenait directement devant les portes, appareil à la main lui aussi et tout autant avalé par le flot d’information qui défilait sur son écran de portable. J’ai dû le frôler pour parvenir à entrer dans l’ascenseur, il n’a nullement daigné ni lever les yeux ni bouger d’un poil.

Est-ce vraiment là qu’on est rendu? À complètement faire fi du reste de la société car celle, virtuelle, qui capte notre attention est plus importante à nos yeux et prime sur celle qui nous entoure concrètement? Je trouve cela choquant et aberrant de constater à quel point certaines personnes sont devenues complètement droguées à tous ces jeux, fils d’actualités et vidéos cocasses au point d’en oublier le monde dans lequel il existe en réalité.

On voit poindre des retraites sans internet, des désintoxications de virtuel et des thérapies de groupes d’accros au numérique. Je crois qu’on peut dire qu’on ne l’avait pas vraiment vu venir ce phénomène… Et pour moi, il y a une grande marge entre lire les nouvelles sur sa tablette et passer tout son temps sur son téléphone. D’ailleurs, le comportement est très différent entre les utilisations de ces 2 appareils. On sort rarement sa tablette quand on est dans une file d’attente mais regardez à quel vitesse les gens  usent de leur téléphone lorsqu’ils sont dans l’attente de quelque chose. On dirait que la société n’est plus capable d’être autonome et de se contenter d’être tout simplement là.

Hier matin, je devais aller faire des prises de sang (oh joie!) au CLSC. Dans la file, à l’extérieur, en attendant l’ouverture des lieux, je dirais que 75% des gens avaient, malgré le froid, leur appareil en main et de cette part, au moins la moitié jouait à un jeu que je considère insignifiant. Rendue dans la salle d’attente, j’ai remarqué que cette proportion frôlait la totalité. Toute cette masse de gens, rivés sur leur téléphone, complètement déconnecté de la réalité qui les entoure, le dos voûté et le visage bleuté par la lumière de l’écran. Cette constatation m’a coupé l’envie de sortir le mien.

Un échange de regard avec l’infirmière m’a confirmé que je n’étais pas la seule à être désolée de ce phénomène. Quand mon tour est arrivé, elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit : si vous saviez à quel point on doit répéter les noms car les gens n’entendent même plus, étant trop envoûtés par on ne sait quelle bébelle… Je lui ai souri et lui ai demandé : comment allez-vous aujourd’hui? Et cet échange, réel et humain, de quelques minutes a eu l’effet d’un baume sur nos cœurs car c’est devenu si rare de s’intéresser sincèrement aux gens que l’on croise dans notre quotidien.

Je ne veux pas la mort de ces appareils et moi aussi il m’arrive de m’en servir en attendant mon tour dans une quelconque file mais maintenant, je tente d’y penser deux fois avant de le faire. Et quand les portes du métro s’ouvrent à une station, je lève les yeux, comme un rappel qu’il se passe quelque chose autour de moi, pas seulement dans la réalité virtuelle, pas si réelle que cela…

 

Photo : Unsplash | Sean DuBois

Se laisser guider par sa passion…

essentrics

On peut trouver mille et un défauts à cette émission phare de TVA mais une chose est certaine, les gens qui y participent y croient et fondent beaucoup d’espoir en cette opportunité. La Voix, c’est une occasion rêvée pour beaucoup d’artistes de la chanson qui tentent de percer dans ce milieu, qui aspirent à défoncer le plafond de verre de la reconnaissance du public et des gens du milieu.

 

Je ne favorise pas le larmoiement et la mise en scène des moments douloureux de ces apprentis vedettes mais la chanson, ce moyen d’expression pur et hors du commun est réellement mis de l’avant et c’est ce qui compte. Je n’ose imaginer le stress et l’angoisse que les candidats vivent pendant ce trajet, peu importe sa durée mais l’expérience à elle seule vaut le coup.

 

Dans la même catégorie d’incontournables, pour les gens habitant la rive-nord, je ne peux passer sous silence le merveilleux Studio Yoga Forme maintenant installé dans un local exceptionnel à Rosemère et qui offre des cours de grande qualité, une ambiance décontractée et des professeurs rigoureux, dévoués et passionnés. Ce lieu de prédilection propose maintenant le cours ESSENTRICS qui mise sur l’étirement et le renforcement en mouvement. Une formule appropriée pour aider à guérir les blessures tout en tonifiant le corps dont la base consiste à étirer en contractant.

 

Beaucoup d’athlètes ont ajouté cette technique à leur entraînement et on compte même la Sainte Flanelle dans le clan! De quoi piquer la curiosité du plus sceptique! Excellent pour la posture, le style Essentrics s’adresse à tous puisqu’il peut aisément s’adapter aux différentes conditions. Inspirée de la danse, cette technique redonne souplesse et amplitude de mouvement en plus d’insuffler une impression de légèreté et de bien-être.

Si vous cherchez la combinaison parfaite pour vous remettre en forme, je vous suggère fortement d’essayer cette technique réputée et efficace, jumelée à du yoga, pour bonifier votre énergie en cette saison froide. Si vous êtes comme moi et que la course vous est impossible dès que le mercure se rend sous les 10 degrés, sachez que beaucoup d’options « intérieures » s’offrent à vous pour remplacer l’éternel gym ennuyant et souvent redondant.

Peu importe votre choix, l’important est d’avoir du plaisir afin de conserver la motivation de départ. Commencer n’est pas le plus difficile selon moi, c’est de persévérer qui représente le réel défi. Et pour cela, il faut se sentir pleinement à l’aise dans l’activité de l’on entreprend. Pour moi, l’Essentrics a été un réel coup de cœur et c’est pourquoi je vous le partage aujourd’hui.

Tentez le coup, vous pourriez être agréablement surpris!