Prendre le temps de dire merci à la vie…

L'Itinéraire

À tous les jours, quand je débarque à la station Cartier sur mon trajet du retour, je croise mon camelot préféré du journal l’Itinéraire. J’ai toujours considéré qu’il fallait beaucoup de courage et d’humilité pour faire ce métier et cet homme, le sourire bien sincère accroché au visage, nous présente son numéro avec conviction. Alors hier, je suis allée vers lui et je lui ai acheté un numéro, pour pouvoir me faire une idée de l’évolution de cet outil de communication.

Il y a plusieurs années, je l’achèterais régulièrement, par principe et par soutien à cet organisme que je juge essentiel et étonnamment bien géré. Les articles me paraissaient parfois mal ficelés et mon intérêt diminuait jusqu’au jour où je n’ai plus acheté de parution. Je soutenais autrement l’organisme, par des dons ou par l’achat de cartes-repas. Mais hier j’ai senti le besoin de renouer, de voir où était rendu cette équipe de rédacteurs et de chroniqueurs qui, mois après moi, ficelle un magazine avec les moyens du bord.

Dès la lecture du premier article de Sarah Déry, j’ai été touché par le ton humain et franc qu’elle utilise pour présenter Norman, un homme éduqué qui a eu ses moments de difficulté et qui a subit beaucoup de préjugés. Mais son regard brillant et ses peintures douces et réalistes de certains camelots m’ont franchement touché. Et au fil des pages, j’ai senti une maturité, une aisance et une expérience acquise des dernières années. L’équipe du magazine a trouvé ses repères et a établi sa place. Et j’en suis très heureuse!

Je vous invite donc à aller au-delà de vos idées préconçues et d’aller vers ces gens au parcours souvent exceptionnels. S’il y a une chose que ces histoires m’ont appris, c’est que personne n’est à l’abri d’une difficulté qui peut la mener à la rue et vers une délinquance nuisible. Mais il y a toujours de l’espoir et des gens prêts à vous accompagner pour remonter la pente. Et si le cœur vous en dit, je vous invite à soutenir l’organisme par un don ou votre temps afin de faire perdurer ce service hautement nécessaire dans la communauté.

Dans un autre ordre d’idée, je suis tombée sur un texte d’un blogue que j’aime beaucoup et qui parle du bonheur. Ce texte met en lumière le fait qu’en agissant en victime de la vie, en ayant le sentiment d’être persécuté constamment et en n’étant pas maître de son destin et de ses réactions face aux situations, on ne fait que souffrir et passer à côté des belles choses de la vie, du bonheur. Certaines parties du texte sont peut-être moins alignées avec mes croyances mais la gratitude qui amène la pensée positive et les effets négatifs de la comparaison font partie de mes valeurs et de mes principes de vie. Si le cœur vous en dit, parcourez-le et gardez-le dans vos favoris. Parfois, il faut relire plusieurs fois un texte pour en comprendre tout le sens. Et notre esprit et notre cœur ne sont pas toujours ouverts de la même façon pour recevoir les informations.

Sur ce, je vous souhaite une merveilleuse journée, remplie de petits plaisirs et surtout, de bonté et de générosité, envers vous et envers les autres. Chaque petit geste compte dans la vie, en commençant par le sourire. Et remercier la vie pour ces moments de bonheur est souvent le meilleur remède à la morosité!