Hier soir, j’ai eu la chance d’assister à la représentation de Luzia, le nouveau spectacle du Cirque du Soleil, inspiré de la culture mexicaine. Aller au cirque, c’est s’abandonner à la magie et la féerie de l’imaginaire, se laisser emporter dans un monde parallèle et ouvrir son esprit à toute sorte de sensations, d’images, de sons et de courbettes que notre tête peu à peine s’imaginer. C’est en fait, de se connecter à notre cœur, celui de notre enfance, empreint d’innocence et sans jugement.
J’ai adoré ma soirée et ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi happé par une production. Complètement soumise au tourbillon qui se déroulait devant mes yeux, je suis sortie ravie et émerveillée, complètement charmée par le travail exceptionnel d’une équipe tissée serrée. Cette soirée, précédée d’un souper entre amies, m’a fait décrocher de ma routine, de mon quotidien réglé au quart de tour.
Et ça fait réaliser à quel point nos vies peuvent être prévisibles et souvent dénuées d’art et de folies. Mon amie l’a bien résumé en ces mots : ma vie me semble tellement ordinaire comparée à ça. Et ÇA, c’était des acrobates qui volaient devant nous, des artistes doués et communiquant par leurs gestes, leur passion et leur amour de leur démarche artistique. De la mise en scène à la musique, en passant par les effets spéciaux, le talent des artistes et l’enchaînement des numéros, tout était parfait. Qu’un ballon ou un diabolo tombe par terre, ça n’enlève rien à la qualité du spectacle qu’on nous a proposé hier.
Voir des gens aussi passionnés, heureux et investis, ça donne une dose d’énergie incroyable. Leurs efforts et entraînements intensifs portent leur fruit et on réalise qu’avec la volonté, tout est possible. Bien sûr, ce fleuron québécois a été vendu mais l’essence même du Cirque du Soleil demeurera toujours bien en place, trop profonde et ancrée pour se faire laminer au passage.
Se divertir, se laisser charmer par du talent en or comme celui-là, c’est une des sources de plaisir que je préfère. Sortir de sa propre vie pendant quelques heures, laisser le cellulaire, les soucis et toutes les préoccupations à la porte du chapiteau fait réellement du bien. Ça prend des moments comme ceux-ci pour se ressourcer et retrouver la fibre créative en soi.
Que vous aimiez la musique, le cirque ou peu importe la forme d’art, gâtez-vous! Il n’y a rien de plus sain que de laisser son cerveau être stimulé ainsi. Ça donne des ailes, ça allège le cœur, on change de perspective et tout à coup, un monde s’ouvre à nous.
Pour la finale, une petite découverte littéraire… J’ai terminé la lecture d’un petit roman, un bijou et une surprise. J’aime commander des livres au feeling, sans trop avoir d’attente. Et celui-ci est franchement un coup de cœur.
L’Écrivain de la famille – Grégoire Delacourt
Éditeur : Le Livre de Poche
Photo Luzia : Journal Métro