On dit souvent que ça prend toute sorte de monde pour faire un monde. Et quand on regarde autour de nous, que ce soit au travail ou dans le métro, on ne peut qu’être d’accord avec ce proverbe. Des types de personnalités aux styles vestimentaires, le spectre de la diversité s’expose et explose devant nos yeux. Il y a de tout pour tous les goûts!
Et je crois que c’est ce qui fait la beauté du monde. Cette variété, cette bigarrure nous permet de découvrir et de grandir, au contact des autres et de s’ouvrir à des univers jusque-là inconnu. Pour certain, ça peut parfois être source de stress ou d’anxiété mais je crois qu’il est très sain de se confronter aux autres visions du monde pour faire évoluer sa propre ligne de pensée. Après tout, si on était tous semblables ou si on restait terré dans notre coin sans aller vers l’autre, comment pourrait-on croître?
Dans certaines situations, on se rend compte que tous ne sont pas égaux dans la gestion du stress ou de la pression. En fait, chacun réagit à sa façon quand la tension monte et je présume que c’est correct ainsi. Il faut parfois bien respirer et prendre le temps de se poser avant de poursuivre. L’effervescence peut être source de motivation pour certains et d’angoisse pour d’autres. Mais c’est le tout qui est beau à voir. La complémentarité, le choc des mentalités, la complicité, l’apport de chacun au bien commun d’un projet ou d’une société.
Sans la confrontation des idéaux, on serait encore bien loin de certaines évolutions que nous avons vécus. Quand je pense aux améliorations concernant l’environnement et à la consommation, je me dis qu’on est vraiment chanceux d’avoir eu des gens qui avaient le courage de débattre et de défendre leurs idées et idéaux. Le recyclage, le compostage, la voiture électrique, les aliments bios… Tout ça ne ferait pas partie de notre quotidien s’il n’y avait pas eu des fervents croyants dans un monde meilleur!
Malheureusement, aujourd’hui on a parfois tendance à se préoccuper plus de notre image que de notre empreinte écologique. Mais en prenant un pas de recul et en analysant notre mode de vie, on se rend souvent compte que certains gestes ou certaines habitudes sont nocifs à notre environnement et à la nature qui nous est si chère.
Pourquoi ne pas profiter de la saison estivale tant attendue et désirée pour se questionner sur notre façon de vivre au quotidien? Et si, au lieu de passer une grande partie de notre vie à travailler pour des choses matérielles, on se concentrait sur nos relations, notre bien-être et notre qualité de vie intérieure?
On passe tellement de temps à embellir l’extérieur, ce serait dommage que notre intérieur n’en profite pas. Prendre le temps de respirer profondément, de sentir notre corps, de cuisiner de bons plats maison qui nous comblent et sont bons pour notre corps. N’est-ce pas un bon départ, un bon élan vers le mieux-être qu’on prêche sans trouver la voie pour y parvenir? C’est en mettant un pied devant l’autre qu’on va avancer, tout simplement…
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