Hier, après ma journée de travail de fou qui a débuté beaucoup trop tôt, je flânais sur Linkedin et je suis tombée par hasard sur un tableau que je n’avais pas vu depuis quelques temps : les 6 styles de leadership de Daniel Goleman. Je ne sais pas si vous l’avez déjà vu mais il résume bien les différents styles dans la façon de gérer et surtout leurs effets sur les équipes de travail et les entreprises. Je l’ai toujours trouvé très pertinent et hier, il m’est apparu d’autant plus révélateur des failles que je constate souvent dans les diverses sociétés dans lesquelles j’exerce comme consultante.
Ces 6 styles de leadership constituent 6 approches différentes :
- Leader Directif (Coercive)
- Leader Chef de file (Pacesetting)
- Leader Visionnaire (Authoritative)
- Leader Collaboratif (Affiliative)
- Leader Participatif (Democratic)
- Leader « Coach » (Coaching)
Et il faut comprendre qu’ils ne sont pas exclusifs mais bien souvent, un bon leader combinera certains aspects positifs dans sa façon de travailler. Je résume en quelques lignes ces divers styles :
Le directif est plus autoritaire et il impose ses actions à mener. On peut se douter que ce n’est pas la méthode la plus collaborative qui soit et que beaucoup d’employés auront de la difficulté avec cette façon de faire. Les effets négatifs sont bien souvent facilement décelables.
Le chef de file est exigeant et attend l’excellence ni plus ni moins. On peut englober son approche par Faites comme moi. Il montre l’exemple et s’attend à ce que tout le monde agisse comme lui. SI vous traînez le moindrement de la patte, vous aurez de la misère avec lui!
Le visionnaire est beaucoup plus mobilisateur et, comme son style l’indique, il fait preuve de vision et sait la communiquer pour que tous travaillent dans le même sens. Martin Luther King en était un bon exemple : I Have A Dream. Ensuite, c’est aux gens de faire en sorte que le projet se concrétise. C’est de loin le style qui a le plus d’effet positif sur les équipes qui ont un sentiment de clarté et de sens dans ce qu’ils font.
Le collaboratif cherche à rassembler et à créer l’harmonie entre les gens. Son leitmotiv est les gens d’abord! Génial pour générer un esprit d’équipe fort, il peut parfois être un peu trop mou pour les employés performants qui cherchent à tout prix le défi qui les propulsera.
Le participatif tente plutôt de demeurer dans le consensus et il est à l’écoute des idées de tous. Une des phrases clé du participatif est : qu’en pensez-vous? Il a l’avantage de donner son moment à chacun mais dans l’urgence et la gestion de crise, son efficacité est mise à rude épreuve.
Et finalement, le coach… Il préfère montrer comment pêcher que de donner du poisson. Il prend le temps avec ses ressources de les connaître pour les faire évoluer et développer leurs compétences. Il peut être un excellent motivateur dans une équipe mais dans le cadre d’un projet avec contraintes et échéanciers serrés, ou avec des ressources qui veulent une liste bien précise de choses à faire, il sera moins efficace.
Comme vous le voyez, on est rarement un seul style à la fois et certaines combinaisons sont plus pertinentes dans une situation précise. Il en demeure que je trouve vraiment très approprié de connaître ces différentes approches et de s’analyser soi-même pour comprendre ses forces ainsi que ses comportements qui peuvent avoir un effet négatif sur les équipes de travail.
On a tous un rôle à jouer dans la vie, à nous de décider ce qu’on a envie de laisser comme trace sur ceux que l’on croise!
Photo : Unsplash | Angelina Litvin
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