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On récolte ce que l’on sème

Croyez-vous à cette phrase qui dit que le mal retourne toujours à celui qui le fait? Ou, en version québécoise : si tu craches en l’air, ça te retombe dessus? Il y a des lustres que ce principe de vie existe, utilisé par toutes les religions, les sectes et autres regroupements… Mais à la base, il y a un fondement universel derrière cela : celui de ne pas faire aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.

Et au-delà de l’aspect personnel, même en affaires c’est une prémisse de base. Si tu donnes un mauvais service, il y a peu de chance pour que ton client revienne. Si tu es désagréable avec tes collègues, ils risquent de ne pas vouloir t’aider quand tu en auras besoin. Tout comme un patron tortionnaire obtiendra peu de son équipe quand les coups durs viendront.

On peut aussi illustrer ce concept par : on récolte ce que l’on sème. Si on sème de l’amour et du respect, on récolte la même chose des gens qui nous entourent? Ça dépend… Car le schtroumf grognon restera bien souvent grognon… On ne doit pas se surprendre si, malgré nos efforts et notre empathie, une personne préfère rester dans sa spirale négative. Comme ma psy dirait : ça lui appartient. Et ça parle souvent plus d’elle que de nous. Il faut se détacher de l’attitude des autres, nous n’en sommes pas responsables, malgré tout ce qu’on peut tenter. Le seul bonheur sur lequel nous avons du pouvoir est le nôtre, tenons-nous le pour dit!

On rencontre parfois des gens toujours triste, défaitiste ou carrément malsain et des fois on s’acharne à vouloir les changer. Un petit syndrome du sauveur? Ça se peut, mais heureusement avec le temps on finit par reconnaître ce mécanisme et à le travailler, pour concentrer nos énergies sur les personnes qui en valent la peine, qui nous donne autant qu’ils reçoivent. Et je parle ici de donner de l’amour, du temps, de l’énergie… pas de l’argent. Car ça aussi, on le sait. L’argent n’achète pas le bonheur. Ni le plaisir et encore moins le bien-être.

Mais tout ça pour dire que je crois sincèrement que quelqu’un qui agit mal se verra punit en quelque sorte. J’ai connu des gens profondément malheureux qui traitaient les autres avec mépris, qui semaient le manque de respect, les phrases assassines et les critiques faciles autour d’eux. Je les ai soutenus, excusés même, mais au bout d’un certain temps j’ai réalisé que c’était de véritables siphons à énergie. Je m’épuisais à tenter de compenser, à essayer de trouver le bon angle pour les aborder, pour finalement me rendre compte qu’ils étaient ainsi que rien en moi ne pouvait changer les choses. C’était eux, pas moi. Tout simplement.

Mais ça m’a pris des années à comprendre cela et plusieurs sessions de thérapie pour finalement avouer que je me laissais atteindre par ces manipulateurs vicieux, probablement par besoin de reconnaissance ou le désir d’être aimé d’une certaine façon. Ce n’est pas facile d’admettre cela et ça m’a pris beaucoup de temps et d’effort avant de comprendre.

Je vous confie cela ce matin car je sais que je ne suis pas la seule et peut-être qu’en ce moment même, une personne de votre entourage, ou vous-même, vivez ce genre de situation difficile. Tout ce que je peux vous dire est ceci : vous êtes qui vous êtes et c’est parfait ainsi. Ne changez pas pour tenter de plaire ou de correspondre aux exigences de quelqu’un. Chacun est maître de son bonheur et mérite le respect. Si quiconque vous fait sentir que vous ne méritez pas son respect, ça parle plus de lui que de vous. Sauvez-vous! C’est lui que ne vous mérite pas.

Choisissez la lumière au lieu de l’ombre. Vous verrez, on y trouve plus facilement notre chemin…

 

Photo : Unsplash | Kristine Weilert

Bonjour l’autocritique!

David Mao

Il y a des matins où, dès qu’on se réveille, on sait que la journée sera étrange. En cette belle matinée d’été, je me suis réveillée tôt, vessie oblige. Ma petite boule de poils adorée réclamant ses câlins dès que mon pied touche le sol, ce cher matou a réussi à me garder hors du sommeil (plus que lui qui sommeillait allègrement en se faisant gratter le menton). Et, je ne sais pas pour vous, mais moi, dès lors que mon cerveau se met en branle, impossible de me rendormir.

J’ai tout de même profité du calme et de la paix du matin pour laisser aller mon esprit, blottie dans mes couvertures. Et déjà je me disais que ces 30 minutes volées à ma nuit me rattraperaient éventuellement dans l’après-midi. Je suis de ceux et celles qui nécessitent une nuit de 8 heures, que voulez-vous. J’ai d’autres qualités…

Lorsque le réveille-matin s’est fait entendre, non lasse d’affection, Boris réclama le câlin debout, c’est-à-dire se faire prendre dans mes bras et déposer sa tête sur mon épaule, bien agrippé dans mon pyjama. Et telle est notre routine, je me suis dirigée pour allumer la radio. Et j’ai bien dû chercher le bouton pour allumer l’appareil pendant 30 secondes… Ça fait pourtant des années que je répète ce geste, alors comment se fait-il que ce matin, mon esprit ne se souvenait plus d’où il se situait?

J’ai pu continuer mon rituel pour sans trop de perturbations jusqu’à ce que je décide de préparer mon lunch, tout en faisant mon café et en déjeunant. Je sais, pour certain, le simple fait d’aborder le multitâche avant 6 h du matin fait dresser le poil des bras mais pour ma part, je suis fonctionnelle dès que ça fait 5 minutes que je suis debout.

Alors, je m’affairais dans ma cuisine, tout en pensant à ma journée qui s’amorçait, à mon évaluation physique que je devais planifier pour débuter mon entraînement, à mon cours de yoga qui me ferait le plus grand bien mercredi… Quand, en tentant de simplement couper mon concombre, j’ai réussi sans comprendre comment à frapper ma tasse à café au lait que je venais tout juste de terminer… Un beau lac brun s’est répandu sur le comptoir…

Et dans ma tête, je me suis traitée de tous les noms… Puis j’ai pensé à ma yogi préférée, Lise, qui m’enseigne le yoga mais aussi l’art d’arrêter de se juger. Et à ma psy qui ne cesse de me dire de cesser d’être si dure envers moi-même… Et j’ai ri…

Suis-je la seule à m’auto-flageller quand je fais une bêtise mais à pardonner et excuser si facilement celle des autres? Êtes-vous aussi de ceux qui posent un jugement sévère sur leurs moindres faits et gestes mais qui font preuve de compréhension envers les autres? Si oui, vous avez toute ma compassion car après des années de thérapie, je continue d’être dure à mon égard, m’autocritiquant à la vitesse de l’éclair. Je suis plus vite que mon ombre pour ce qui est de me déprécier et je l’avoue humblement. Et on dirait que je compense ce travers en étant ultra tolérante envers mes collègues et amis. Étrange mais vrai…

Et donc aujourd’hui, alors que j’épongeais la marre de café qui envahissait mon comptoir et que je repartais le bal pour pouvoir avoir mon liquide chaud et réconfortant dans la voiture, je me suis félicitée d’avoir constaté mon attitude négative. Car comme on dit, tout débute par une prise de conscience!

La prochaine fois que j’aurai un jugement sévère vis-à-vis mon comportement, je tenterai de repenser à cet épisode, avouons-le, un peu cocasse. Car à moins d’une catastrophe, tout n’est pas si grave et on peut bien souvent relativiser. Bonne journée, et bon café!

 

Photo : Unsplash | David Mao

Un esprit sain dans un corps sain

Matthew Wiebe

Avez-vous déjà remarqué à quel point ça fait du bien de se cuisiner un bon petit plat maison? Quand on le déguste et qu’on sait qu’on a pris le temps de le faire pour soi, avec de bons aliments frais… Dans notre vie hautement condensée, il devient de plus en plus difficile de se réserver du temps pour soi, dans la lenteur du moment présent. Tout va si vite et dieu sait qu’il s’en passe des choses sur la blogosphère et les réseaux sociaux pendant qu’on brasse lentement notre soupe aux légumes… Tout ce qu’on rate alors qu’on aurait pu acheter un plat tout fait à l’épicerie et ainsi suivre les péripéties flamboyantes qui défilent sur Facebook, Youtube ou Twitter…

Mais quand on comprend que cela ne nous nourrit pas, dans tous les sens du terme, on s’en éloigne tranquillement. On vivait bien avant de s’attarder aux frasques de quelques joyeux lurons en Allemagne ou au dernier exploit du fils, du frère de l’amie d’enfance… On se les racontait, ces histoires-là, quand on se voyait, en vrai. Maintenant on se résume tout ça quand on se voit, si on prend le temps de se voir. « As-tu vu passer la vidéo d’un tel… » « Es-tu au courant pour Julie? J’ai vu ça sur Facebook… »

Je trouve ça un peu déroutant car on dirait que si on se déconnecte un peu, on perd le fil, on n’est plus dans le coup. Mais pourtant la vie, la vraie, elle se passe autour, dans la réalité et non dans le virtuel. Je reviens beaucoup sur cela ces temps-ci mais on dirait que ça me frappe plus qu’avant. Peut-être parce que j’utilise différemment les réseaux sociaux et que je tente de trouver un équilibre dans ma vie mais ça me chicote beaucoup.

On dit souvent qu’on manque de temps pour prendre soin de soi, qu’on peine à trouver un horaire convenable, à trouver des moments pour soi mais si on calcule le nombre de minutes qu’on dépense inutilement à naviguer sur le Net sans but précis, on comprend où on perd du temps précieux.

Depuis que j’ai rencontré ma nouvelle entraîneuse, je dois rééquilibrer mon horaire de vie et insérer dans ma routine ces nouveaux moments de sport. C’est important de garder une stabilité dans le temps que j’ai pour cuisiner, pour prendre soin de mon vieux matou et pour relaxer en lisant ou en écoutant de la musique. C’est donc dans les périodes où je flâne sur le web que je dois couper.

Prendre soin de mon corps est un des plus beaux cadeaux que je peux m’offrir à court, moyen et long terme et je sais que j’en tirerai une tonne de bénéfices. C’est comme un engrenage qui n’a pas servi depuis longtemps. Au début, ça grince un peu et ce n’est pas fluide. Mais à force de s’en servir, ça finit par devenir plus intuitif, plus solide et plus naturel. Je sais tout ça et je crois qu’il fallait que je prenne le temps de me reconnecter avec mon corps avant de faire le pas vers un entraînement plus sérieux. Après des années de thérapie et 4 ans de yoga, je vis moins dans ma tête et plus dans mon corps. Il est donc temps de mieux le sentir et de le dorloter, le raffermir et le tonifier pour que mon esprit s’y sente bien.

Le corps c’est comme la maison de notre esprit, de notre âme. Et quand je regarde toutes les améliorations que j’ai faites sur ma maison, je me dis que je devrais donner autant d’amour à mon corps qu’à ma maison pour que ma tête s’y sente à l’aise, en confiance et légère. On entendait souvent l’expression « un esprit sain dans un corps sain » avant, non?

 

Photo : Unsplash | Matthew Wiebe

Habiter son corps

Annie Spratt

Il y a de ces rencontres dans la vie qui annoncent un tournant, un vent de changement évident, qui insufflent une dose massive d’énergie et de motivation. Et hier, j’ai eu droit à ce type de rendez-vous avec la vie. Cette vie qui met parfois sur notre route des personnes inspirantes et qui, pour les rencontrer, nous met sous le nez un déclencheur.

Ce fut le cas dans ce récit, un article lu un peu par hasard, un soir où mon moral n’était pas particulièrement haut mais pas dans les talons non plus. La fin des vacances se pointait et j’avais les blues de toutes ces choses que je n’avais pas faites durant cette période de repos, de toutes les lectures reportées, des activités que j’avais trop repoussées… Puis je suis tombé sur cette histoire inspirante d’une femme qui a tout changé dans sa vie. Et surtout, qui se consacrait maintenant à en aider d’autres à faire de même.

Cette femme, c’est Sylvie Michaud, une ex-gestionnaire qui brûlait la chandelle par les deux bouts, fumait 2 paquets de cigarettes par jour et multipliait les problèmes de santé, en plus de compenser le stress accumulé par la nourriture, réflexe classique quand on ne sait pas prendre soin de soi. Alors qu’elle performait au travail comme à la maison, l’inquiétude concernant son état de santé l’a amené à se tourner vers l’exercice physique pour tenter de reprendre le contrôle. En notant chacun de ses progrès dans un journal, elle ne s’est pas laissé décourager par les premiers moments quand on se remet au sport et qu’on s’en pense incapable, essoufflé au bout de 3 pas…

Aujourd’hui, cette dynamique et souriante femme court des marathons et ne retournait pour rien au monde en arrière. Fini la malbouffe et la cigarette, elle carbure à l’adrénaline et à l’air qui entre à pleine bouffée dans ses poumons. L’effet de l’activité physique sur son état psychologique a été des plus satisfaisantes et elle a eu envie de partager cette belle expérience avec d’autres, de montrer que c’est possible et de guider d’autres femmes vers cette rencontre avec elles-mêmes.

Et c’est dans le but d’investir mon corps et de me sentir bien que j’ai décidé d’aller à sa rencontre, pour voir ce que cette entraineuse et motivatrice pouvait m’apporter. Et je peux vous dire qu’au bout de 30 secondes, je savais qu’elle serait mon guide. Elle dégage une énergie hors du commun, vous regarde avec une étincelle magique dans les yeux et communique son amour du sport comme je l’ai rarement vu dans ma vie.

J’ai souvent visité les gym, je fais du yoga, je cours un peu, je marche beaucoup mais il me manque cet accompagnement qui me poussera plus loin, me formera et corrigera mes erreurs pour m’amener à habiter mon corps comme jamais. Je dis souvent qu’un corps, on n’en a qu’un pour toute notre vie et qu’on doit en prendre soin pour qu’il nous mène loin et c’est dans cette optique que j’ai décidé d’aller chercher l’accompagnement nécessaire pour entrer dans ma routine des habitudes saines et bénéfiques.

On a tendance aujourd’hui à vouloir tout faire seule, à penser qu’on est bon et qu’on a besoin de personne. En sortant de chez Sylvie hier, j’ai compris que ce n’est pas une question de besoin mais d’envie. Je désire sincèrement être une meilleure personne et l’effet de l’activité physique sur le mental est puissant. Pour rayonner de l’intérieur, l’esprit doit se sentir bien dans les corps qu’il habite.

Alors voilà que de nouveaux défis m’attendent et j’ai bien hâte de commencer cette nouvelle aventure!

 

Photo : Unsplash | Annie Spratt

Être, tout simplement.

Matthew Kane

Hier soir, cours de yoga, comme à l’habitude le mercredi soir. Un rendez-vous hebdomadaire pour peaufiner les postures et partager la pratique avec d’autres passionnés sous la supervision de ma yogi préférée. En introduction, elle nous guide toujours vers une réflexion profonde et sentie afin de nous amener dans une détente et surtout, dans le moment présent.

Et la dernière séance a été concentrée sur le fait que nous sommes surchargés de choses : choses à faire, choses à penser… On est tellement ensevelie et constamment sollicités qu’on en perd nos repères et qu’il n’y a plus d’espace autour de nous mais aussi en nous pour respirer et trouver la paix. La respiration, vient dans cette situation, rétablir l’équilibre et donner de l’espace dans ce monde condensé.

Respirer… Un concept si simple mais si complexe à la fois. Prendre le temps de sentir le souffle, sentir l’air qui entre par les narines à l’inspiration et sort à l’expiration. Le ventre qui se gonfle, la cage thoracique qui s’élargit. Des mécanismes du corps auxquels on accorde que très peu notre attention et qui pourtant nous garantissent la vie. Se concentrer sur cette dynamique vitale du corps nous ramène pourtant dans l’ici et maintenant et nous détache de tout ce brouhaha incessant qui nous installe bien souvent dans un état de stress.

Nul besoin de se réserver des plages horaires dans notre agenda rempli. Quelques minutes suffisent à reprendre contact avec le souffle, que ce soit dans le métro ou même à son bureau. J’en connais qui le font même à la salle-de-bain. Peu importe le lieu et le moment, l’important est de revenir à cet essentiel de la vie. Être, tout simplement. Être soi-même, être vivant, être conscient. Sentir la vie en nous, autour de nous, sous nos pieds, dans l’air qui nous entoure mais surtout, à travers notre corps.

On pense parfois qu’il faut des conditions idéales pour méditer ou être dans un état de calme mais d’attendre ce contexte parfait nous fait passer à côté de l’exercice. Chaque petite parcelle de temps qui nous permet de se reconnecter apporte ses bénéfices et ce, de façon, directe. L’accumulation de ces petits moments dépose en nous un apaisement. Le stress s’évapore au bout de quelques respirations seulement.

Entre les tâches à faire au travail et à la maison, les obligations de vie, les activités, les pensées, les questionnements, et tout ce qui se passe dans notre tête, il devient primordial de décrocher momentanément pour garder notre esprit sain. Trop de pensées qui se bousculent dans notre tête, ce n’est pas reposant comme on dit…

Alors je vous invite à prendre le temps de respirer, de vous connecter et sentir l’énergie en vous. Souvent, en procédant ainsi, on sent plus nos tensions, on sent ce qui est crispé en nous et on peut se détendre plus facilement. À chaque respiration, notre corps se relâche…

Vous en sentirez les bienfaits, je vous le promet!

 

Photo : Unsplash | Matthew Kane