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La santé, une priorité

Mikey Boyle

Je crois que je n’ai jamais été aussi préoccupée par ma santé qu’en ce moment. Pas que mon état soit critique ni que je sois obsédée par mon alimentation, mais j’ai eu des signaux dans les dernières années qui ont enclenchés de nouveaux réflexes dans ma vie. Je ne me sens pas privée de quoi que ce soit ni enfermée dans un carcan. Les choix que j’ai faits et les aliments que j’ai retiré de mon alimentation, tout ça a été clairement muri et je me suis rendue compte que je m’étais choisie dans tout ça, que c’est simplement pour mon bien que j’ai changé certaines habitudes.

Ça me fait toujours rire quand je vais au restaurant avec des collègues et qu’ils sourcillent devant mon choix de plat. Il faut le dire, certains m’ont connu mangeant un gros plat de viande sans me poser de question. Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible et surtout, ça ne me manque pas du tout. Je n’ai plus de rage de steak, quoi que je n’en aie jamais vraiment eu. Mais le tartare de bœuf n’est plus aussi appétissant dans mon cerveau.

Bref, mon goût a évolué et sachant que mon corps peut réagir fortement à certains aliments, ça coupe assez sec certains désirs. Mais je me souviens encore de l’époque où je n’avais absolument pas à me soucier de ce que je mangeais. Je ne peux pas dire que c’était le bon vieux car quand je regarde les délicieux plats que je cuisine ou que je savoure dans certains restaurants, je préfère vraiment ma situation actuelle. Mais c’est fou à quel point on peut changer en si peu de temps.

À mon arrivée à Montréal, j’étais jeune, stressée et très peu préoccupée par ma santé. Je mangeais des Sidekick au pesto et j’étais heureuse. La poutine à 3 h du matin était de mise lors des soirées trop arrosées et me permettait de rentrer travailler le lendemain, ou devrais-je dire quelques heures plus tard, sans trop de séquelles. Aujourd’hui, tout mon corps tremblerait de subir un tel châtiment.

Au-delà de l’alimentation, j’ai aussi intégré le yoga dans ma routine de vie ainsi que plus récemment la course à pied. Et chaque foulée ou chaque salutation au soleil me procure un bien-être qui m’étonne encore. J’avais pourtant tenté la pratique yogique il y a des années sans avoir la capacité de me concentrer sur le moment présent. Comme quoi, chaque chose en son temps…

Si on m’avait dit à 20 ans que je me retrouverais heureuse dans ma cuisine à popoter des plats végétariens dans la trentaine, j’aurais surement pouffé de rire. Moi qui ne se souciais guère d’autre chose que du prochain 5 à 7, je n’aurais jamais pu envisager cela. Et c’est pourtant ce qui me fait le plus plaisir aujourd’hui… Découvrir de nouvelles recettes santé que je maîtrise et qui comble mon système un peu difficile, c’est très emballant.

Il ne faut jamais prendre pour acquis ce qu’on est et comment on agit dans la vie, nos croyances ou nos préoccupations. Tout peut changer, pour le mieux comme pour le pire. Heureusement, je sens que je suis sur la bonne voie et que mes choix, mes décisions et les changements que j’ai apportés à ma vie sont plus que bénéfiques.

Quand je regarde les gens qui sont dans une situation précaire et qui ne peuvent pas se permettre de se préoccuper de leur santé car ce n’est malheureusement pas une priorité pour eux, je me considère particulièrement chanceuse d’être dans ma position. Oui j’ai une condition particulière mais j’ai les moyens de la gérer.

Aujourd’hui, c’est la Guignolée des médias alors soyez généreux. Mais rappelez-vous aussi que c’est toute l’année que des gens n’arrivent pas à se nourrir convenablement, faute de fonds. Rendu en février, il y aura encore des familles qui ne mangeront pas à leur faim. Agissons collectivement pour endiguer ce fléau. Ça prend tout un village pour élever un enfant… et pour le nourrir aussi!

 

Photo : Unsplash | Mikey Boyle

Donner pour recevoir

Evan Kirby

On répète assez souvent que l’on choisit nos batailles mais on a tous nos critères et nos motivations différentes dans nos choix. Que ce soit nos valeurs, nos ambitions, nos priorités ou nos choix de vie, les éléments que l’on prend en compte et qui pèsent dans la balance lors d’une décision d’abandonner un combat ou de poursuivre la lutte sont très personnels.

On voit des artistes ou des personnalités publiques défendre leur droit de s’exprimer ou de proposer des œuvres différentes, voire choquantes, au nom de la liberté d’expression. J’avoue que c’est le genre de sujet qui me met mal à l’aise car j’ai l’impression qu’on a tous notre propre définition de cette forme de liberté et que nous sommes influencés par tellement de choses qu’il devient difficile de tracer la ligne.

Mais quand il s’agit de notre santé, de notre confort ou même de notre survie, les choix nous paraissent toujours plus évidents. Si vous savez, par exemple, qu’un emploi X accentuera une blessure ou une faiblesse dans votre corps, vous ne choisirez pas ce boulot. Au même titre que si vous êtes très timide, il y a de fortes chances pour que vous n’alliez pas vers des emplois qui requièrent une grande aisance à communiquer devant un large public, ou de s’exprimer spontanément devant une équipe de direction pour faire valoir son point.

On apprend à se connaître avec les années et à savoir ce qui nous convient, ce qui nous ressemble et ce qui s’aligne avec notre système de valeurs. Chacun a son style et c’est ce qui fait la beauté de la vie. On peut rencontrer des gens totalement contraires à nous et développer une belle amitié, tout comme certaines personnes qui nous ressemblent trop nous irritent. Mais ce qui fait, selon moi, le succès d’une relation, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, c’est l’écoute des besoins de l’autre et sa reconnaissance. Reconnaître l’autre dans ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, reconnaître sa légitimité, son authenticité et son rôle.

Quand on regarde les histoires dramatiques, c’est souvent ce manque de reconnaissance qui fait défaut. Les pires tortionnaires ont tous en commun cet égoïsme qui les aveugle et les pousse à se concentrer sur leur propre nombril au lieu de s’ouvrir aux autres. La soif de pouvoir et de contrôle mine les relations depuis des décennies.

Il faut toutefois trouver son équilibre entre altruisme et égoïsme car on peut aussi tomber dans l’autre extrême qui est de faire passer les autres constamment avant soi pour se retrouver désœuvré et privé de sa propre reconnaissance. Tout est dans le dosage et dans la place que l’on se réserve dans sa propre vie. Il est parfois plus facile d’aider les autres au lieu de s’aider soi-même, on le sait…

Bref, ce matin, cette réflexion a traversé mon esprit. Entre donner et recevoir, entre se battre et conserver son énergie, entre aimer et être aimé, entre prendre et laisser… L’équilibre est fragile et c’est un perpétuel recommencement, rien n’est acquis ou fixe. C’est une mouvance et tout évolue très rapidement. On doit demeurer très enraciné pour ne pas constamment perdre pied et se sentir happé par le courant.

Bientôt, la folie des fêtes nous envahira, au point où nos repères seront peut-être moins clairs. En ces moments où vous aurez peut-être l’impression que vous perdez le contrôle, rappelez-vous toujours d’une chose : vous êtes au centre de votre propre vie et ça, personne ne peut changer cela. On aura beau tenter de vous imposer quoi que ce soit, il en demeure que ce sera toujours votre choix. Vous aurez alors à choisir vos batailles, à déterminer ce qui vaut la peine d’être défendu et ce que vous déciderez, consciemment, de laisser passer pour éviter de vous épuiser. Car il faut aussi donner pour recevoir, et recevoir pour redonner.

 

Photo : Unspash | Evan Kirby

Écoutons ce corps qui nous parle

Corinne Kutz

Dernièrement, je vous mentionnais que je ne suis pas vraiment du type à faire des bilans ou à prendre des résolutions. En fait, je réalise que je suis plutôt le genre de personne à constamment réfléchir et analyser mon parcours, mes choix et mes décisions. Ce qui fait qu’en fin d’année, je n’ai pas de grande surprise ou de rétrospective approfondie à faire.

Je ne suis pas non plus le genre de personne qui se fixe des buts ultra précis. Je préfère me laisser porter, demeurer ouverte aux opportunités et me fier à mon instinct. J’ai toujours cru qu’à trop vouloir planifier d’avance ma vie, je passerais à côté de plein de choses.

Mais quand je regarde en arrière, dans le rétroviseur de mon année 2016, je réalise qu’elle a été une année d’ajustements. Alimentaires d’abord, dû à ma condition et au choix que j’ai fait de refuser la médication mais aussi de façon plus globale, sur mes choix de vie. J’ai décidé d’intégrer la course à pied de façon sérieuse dans ma vie pour soigner mon corps et mon esprit, me dégager de tensions et pouvoir mieux sentir ce véhicule unique que nous avons pour la vie.

Cette décision a aussi entraîné une réflexion sur mes choix alimentaires car chaque repas peut avoir une influence sur mes « performances ». J’utilise les guillemets car je n’ai aucun objectif fixé concernant mon temps de course ou mes distances. Je cours pour le plaisir, pour me faire du bien et pour me connecter aux sensations physiques. Si mon programme d’entraînement prévoit 30 minutes, je fais cette course de manière investie mais sans me préoccuper si je suis plus ou moins rapide que la dernière fois.

Ce qui m’a le plus frappé par contre, c’est la conséquence de ma consommation d’alcool. Non pas que je considère avoir un problème de consommation mais plutôt le fait que si je bois quelques verres un soir, ma course du lendemain sera plus difficile. En langage commun, j’aurai moins de jus dans les jambes.

Et j’ai aussi réalisé que le lendemain d’une consommation d’alcool, de repas copieux ou de sucre en plus grande quantité, mon corps est moins agile au lever et je ressens plus d’inconfort dans mes articulations. On ne parle pas ici de douleur mais disons que mes mouvements sont moins légers. J’ai souvent lu sur l’alimentation hypotoxique et sur l’inflammation engendrée par l’absorption de certains aliments mais je ne peux que le constater depuis quelques temps.

Cette année a donc été sous le thème de la prise de conscience et je vois cela comme étant extrêmement positif car quoi de mieux que d’être plus à l’écoute de son corps et d’en prendre soin ? Après tout, c’est notre plus fidèle compagnon, celui qui nous mène là où l’on désire aller, celui qui embarque avec nous dans tous nos projets les plus fous et surtout, celui qui nous parle et nous lance des messages importants.

Je me souhaite, et je nous souhaite à tous, une année 2017 sous le thème de la santé, de la prise de conscience et du bonheur. Le bonheur simple d’exister et de l’apprécier, le bonheur pur dans les petits moments magiques, le bonheur chaleureux de l’amour de nos proches et le bonheur doux de l’acceptation de soi.

Ce n’est ni ce qu’on possède, ni ce qu’on espère qui font de nous quelqu’un d’heureux. C’est d’apprécier ce que l’on est qui nourrit notre cœur et nous donne le sentiment d’être comblé. Cessons de trop attendre d’avoir ceci ou cela pour être heureux et décidons de l’être, ici et maintenant. Je suis convaincue qu’en étant plus à l’écoute de notre bonheur actuel, notre futur sera parsemé de belles journées et de belles surprises.

 

Photo : Unsplash | Corinne Kutz

La créativité en cadeau

Brigitte Tohm

Je suis une matinale. Voilà, c’est écrit noir sur blanc. Même si personnellement j’adore les matins, le calme qu’ils proposent et la lenteur ambiante, la majorité des gens me regarde avec des yeux surpris et teintés d’incompréhension quand j’affirme que j’aime me lever tôt et arriver aux aurores au bureau.

Mais ce qui est encore plus étrange c’est le sentiment de communauté qui règne chez les matinaux. Rencontrer de nouveaux collègues qui ont ce même amour du matin et qui sont si fiers d’être ainsi est un peu bizarre. Si j’avais le choix, je me lèverais naturellement le matin, sans cadran ni routine condensée. Mais pour éviter le trafic et avoir moins l’impression d’être esclave des routes, je préfère nettement me lever à 5 h 30 et perdre moins de temps à la queue-leu-leu sur l’autoroute.

Arriver avant la plupart des autres au bureau, les voir se poindre les uns après les autres, prendre le temps de s’installer, de démarrer en douceur la journée, c’est réellement important pour moi. Je n’aime pas être bousculée, encore moins en début de journée donc je me verrais mal arriver dans la cohue, quand la journée est déjà entamée et que les urgences s’accumulent.

Avec les années, on apprend à se connaître, à déterminer ce qui nous convient et ce qui nous dérange. Ce doit être un des avantages de vieillir… Malgré les années qui passent, j’ai toujours autant besoin de sommeil donc ceux qui me connaissent savent que la semaine, je me couche très tôt. Encore là, avec le temps j’ai compris que le manque de sommeil n’est vraiment pas envisageable pour moi. Ça joue sur mon caractère certes mais aussi sur ma santé. Alors me rendre malade n’est vraiment pas une option…

Et finalement, j’ai réalisé le plaisir de pouvoir commencer doucement ma journée, prendre le temps de publier sur mon blogue, de lire les commentaires des gens, les réactions à mes billets et celui de faire de nouvelles trouvailles. Je suis ce genre de personne qui ne se lasse jamais de découvrir de nouvelles choses.

Ma dernière en liste est l’eau minérale naturelle Fineau, produite au Québec. Cette eau aromatisée au concombre et fines herbes est festive et rafraîchissante. Je crois d’ailleurs qu’elle fera un malheur dans vos partys de Noël car elle fait des drinks merveilleux ! Ils proposent d’ailleurs plusieurs recettes très intéressantes sur leur site, que je vous invite à visiter pour trouver le point de vente le plus près de chez-vous.

J’aime bien découvrir de nouveaux produits, particulièrement quand ils sont de chez-nous. Encourager les producteurs d’ici qui prennent le temps de concevoir des petits bijoux avec leur créativité et leur élan entrepreneurial, c’est toujours très stimulant. Quand on a la chance de les rencontrer dans un marché ou un salon, c’est d’autant plus agréable. Voir leurs yeux briller quand ils parlent de leur expérience, des difficultés et surtout de leur fierté m’a toujours énormément plu.

Si vous en avez la chance, l’offre des marchés de Noël a explosé dans les dernières années et une visite constitue toujours une expérience en soi. Autant les produits proposés que les gens qui y participent et partagent leur passion valent le détour. Une simple recherche vous permettra de trouver lequel de ces marchés conviendra à votre style, à vos besoins et à votre région.

Soyons fiers de nos créateurs et encourageons-les en achetant leurs produits et en les faisant connaître à notre entourage. Car c’est comme ça qu’ils arrivent à poursuivre leurs rêves et à nous gâter.

 

Photo : Unsplash | Brigitte Tohm

Vendredi en vrac

Jazmin Quaynor

Je me remémore le jour où j’ai lu cette phrase quelque part : La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri. Et moi qui adore dire des niaiseries et taquiner les autres, je me suis dit que ça ne pouvait pas être plus vrai. Je suis ce genre de personne qui se lève de bonne humeur le matin, celle qui tape sur les nerfs des grognons et des éternels négatifs. Et j’en suis fière 😉

J’ai de l’énergie pour affronter les tempêtes même si parfois j’ai un genou par terre. Et pour moi, ce qui fait la force d’une personne n’est pas d’être capable de résister à tout mais plutôt d’être capable de se relever quand elle tombe. J’ai pour mon dire qu’on peut toujours se remettre sur pied, remonter la pente. Quand quelque chose me rend mal à l’aise ou m’incommode, je tente de changer les choses ou de changer ma perception.

C’est surement pour ça que j’ai autant de misère avec ceux qui chialent toujours sur les mêmes affaires, jour après jour. On a beau tenter de leur montrer le bon côté des choses ou les écouter, ils ramènent toujours la même rengaine, le même refrain défaitiste. On est né pour un petit pain, ça sert à rien, c’est ainsi… Ce genre de phrase qui me fait friser les oreilles.

Mais là je m’égare car je voulais vous faire une chronique d’idées en vrac ce matin, pour votre table de Noël, des emballages cadeaux, des trucs faits maison. Et vous partager une habitude que j’ai prise pendant cette période de l’année qui consiste à réviser mes forfaits (télé, cellulaire, internet, assurances…). Justement, hier, François Charron a partagé un outil en ligne qui permet de vérifier les forfaits cellulaires des différentes compagnies selon nos besoins. Très facile à utiliser, il vous permettra assurément de trouver un plan vous permettant d’économiser quelques dollars. C’est par ici!

Dans un autre ordre d’idées, pour ajouter du festif pas trop cher, j’ai aussi trouvé ce joli article qui donne des trucs pour garnir votre table de Noël de délices en forme de bonhomme de neige. J’aime bien l’idée d’utiliser la noix de coco comme flocons de neige ou les petits ficello décorés pour le lunch des petits. Bref, je vous laisse vous inspirer ici!

Sinon, pourquoi ne pas confectionner les cadeaux que vous offrirez au lieu de les acheter ? Je crois qu’on fait toujours un bon effet quand on conçoit soi-même les présents que l’on offrent et c’est souvent très amusant à faire. Voici quelques idées trouvées sur différents sites :

Maman pour la vie : Cadeaux de Noël à faire soi-même

Les cadeaux gourmands de Ricardo (j’adore l’idée de la préparation à biscuits en pot !)

Cadeaux d’hôtesse

Du DIY de dernière minute

Sans oublier les emballages originaux

Bref, je crois que vous aurez compris qu’en cherchant un peu, on peut toujours trouver quelque chose à confectionner soi-même au lieu d’acheter. Dans les échanges de cadeaux, quand on ne connait pas vraiment la personne pigée, les petites gâteries sucrées ont souvent la côte et au pire vous n’aurez pas dépensé beaucoup pour participer 😉

Et surtout, vous vous serez amusé en créant votre présent, vous n’aurez pas encouragé le made in China et vous éviterez que votre cadeau se retrouve à la poubelle ou dans une boîte au sous-sol. Bonne confection!

 

Photo : Unsplash | Jazmin Quaynor