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Cette petite voix qui a toujours raison

freddie marriage

Écoutez-vous votre petite voix intérieure, celle qui sait avant vous ce qui est bon, ce qui est juste et ce qui respecte vos valeurs profondes? Ou avez-vous tendance à la faire taire, à tenter de rationaliser et de justifier vos choix en fonction de critères externes? Peu importe votre comportement classique, au fond de vous, sentez-vous que vous agissez pour votre propre bien?

Il y a quelques années, j’ai décidé de quitter un emploi bien rémunéré et dans une entreprise assez prestigieuse car je sentais que je n’étais pas à ma place et que je ne respectais pas mes valeurs de fond. J’aurais pu continuer, comme plusieurs, à me mettre la tête dans le sable, à dissimuler cette sensation d’imposture envers moi-même et à avancer sur un terrain qui ne me ressemblait pas.

Mais en mon for intérieur, je savais que je regretterais ce choix. Mon père venait de décéder et ça m’avait donné un coup de fouet, un choc terrible qui, toutefois, m’avait connecté directement avec mes émotions. La peine qui m’envahissait révélait peu à peu une envie sincère de prendre soin de moi, de m’écouter et de me choisir, pour une fois.

Après avoir passé des années à m’occuper des autres, à avoir fait passer leurs désirs et leurs besoins avant les miens, j’ai tout à coup compris qu’on ne pouvait pas rendre les autres heureux si on ne l’était pas nous-mêmes avant tout. Que tous les efforts et la générosité du monde ne compenseraient jamais le vide interne que je vivais. C’était un dur constat, une prise de conscience troublante mais salvatrice en même temps. Tout à coup, les morceaux du casse-tête se plaçaient et je comprenais plein de passages malheureux de ma vie.

Depuis ce jour, tout n’a pas été parfait et les vieux réflexes sont parfois revenus me hanter, m’ont fait perdre pied mais toujours j’ai réussi à revenir sur ma route, celle qui me mène vers mon propre bonheur. Et peu importe les tempêtes, les moments difficiles et les épreuves, je sais que cet équilibre reviendra et doit demeurer mon objectif. En focalisant mon énergie sur cet état centré et parfaitement aligné, aucun défi n’est impossible à relever.

Longtemps, l’argent me semblait être un gage de succès et de satisfaction alors qu’il peut polluer une vie comme rien d’autre. À trop vouloir mesurer son bonheur par un salaire, un titre, une position, on en vient à oublier notre personnalité, nos passions et nos désirs. On a beau répéter que l’argent ne fait pas le bonheur, beaucoup répondront que ça aide beaucoup. Pourtant non…

À une certaine époque, on m’a attirée dans une situation malsaine à grand coup d’augmentation de salaire et de promesses et malgré que mon compte de banque se remplissait, à l’intérieur de moi, ça s’égrenait. Je perdais peu à peu mon sourire, mon plaisir et ma joie de vivre car ce cercle vicieux minait mon estime de moi-même. Alors je peux vous le jurer : l’argent n’aide pas au bonheur.

À cette époque, j’avais emmuré mon instinct dans un cloche de verre doublé d’un mur de béton pour ne pas entendre ses cris d’alerte. Et un jour, tout cela s’est effondré et j’ai réalisé à quel point je ne m’étais ni respectée, ni écoutée. Mais je sais quand même que ce passage difficile fût nécessaire à mon épanouissement et qu’aujourd’hui, ça fait partie de qui je suis, ça m’a construit.

Si vous sentez que votre instinct vous lance un signal, que votre petite voix tente de vous parler, arrêtez-vous et prenez le temps de sentir ce qui se passe, ce qui monte en vous. Je peux vous garantir que vous ne le regretterez pas. Il n’y a personne ne mieux que vous-mêmes pour savoir ce qui vous convient. Et ne laissez jamais personne vous dire le contraire.

 

Photo : Unsplash | freddie marriage

Voir le bon côté des choses

Brooke Cagle

C’est passé un peu sous silence, du moins pour le commun des mortels qui ne vit pas avec un epipen accroché au cou mais mardi se tenait la Journée québécoise des allergies alimentaires. Je connais plusieurs parents qui vivent un stress constant car leur progéniture réagit fortement aux arachides, aux œufs, au fer (oui ça existe) et à toute sorte d’aliments. Pour certaines familles, le mélange des allergies et intolérances est tel que la maison devient un refuge duquel il est presque risqué de sortir.

Heureusement, aujourd’hui, autant les restaurants que les marchés d’alimentation font preuve d’une rigueur exemplaire relativement aux risques de contamination dans la préparation des aliments mais aussi dans leur simple manipulation ou leur transport. Et il existe aussi beaucoup plus de ressources pour les parents désemparés qui se font annoncer un diagnostic d’allergie grave pour leur enfant.

Un de ces outils est sans aucun doute le livre, et le blogue du même nom, Déjouer les allergies alimentaires coécrit par Marie-Josée Bettez. Cette dernière en remet en publiant, avec Christophe Bettez-Théroux, l’ouvrage Lunchs réinventés. Vous l’aurez compris par leur nom, il s’agit d’une mère et son fils, jeune homme pour qui la vie a été bouleversée dès son jeune âge par de multiples réactions allergiques à des aliments.

Outre le choc dans le bureau de l’allergologue, cette mère a fait comme bien d’autres, elle a retroussé ses manches et a tenté de trouvé une façon de rendre l’alimentation tout de même agréable malgré les contraintes. S’il y a bien un message qui ressort des expériences similaires, c’est qu’il faut avant tout accepter et repenser sa façon de cuisiner. Bonjour la gestion du changement!

Une autre femme qui nous partage ses apprentissages et recettes, c’est Dominique Seigneur qui a publié récemment le livre Allergique et gourmand qui recense plus de 100 recettes et proposant une panoplie de solutions de rechange aux allergènes prioritaires. Il contient d’ailleurs un fort pratique tableau de substituts permettant de remplacer les allergènes les plus communs. Une véritable bible!

Il y a de cela une dizaine d’années, j’ai fait face à une forte réaction allergique aux tomates, du jour au lendemain, en savourant ma merveilleuse sauce à spaghetti. Comme ça, tout bonnement, mon corps avait décidé qu’il en était terminé pour moi des sandwichs aux tomates, des repas italiens garnis de tomates fraîches, des bruschettas… Tous des plats dont je me régalais depuis belle lurette. Et ça m’a pris des années à m’habituer à ce changement de vie qui, soyons clairs, ne pouvait pas me tuer. Dans mes pires crises, je vivais une éruption d’urticaire géant qui me déformait le visage mais jamais je n’ai eu de difficulté à respirer donc je considère cela comme un moindre mal quand je pense au nombre de personnes que j’ai pu voir entrer à l’urgence avec un masque à oxygène cloué au bec.

Mais, passons sur mon petit partage de vie… Mon point ce matin est qu’il y a aujourd’hui un nombre incalculable de ressources disponibles sur le marché et je trouve cela franchement bien. La société a su s’adapter à cette réalité que plusieurs vivent difficilement au quotidien. Alors je décerne ma carte « bravo » à tous ces auteurs de livres et de blogues qui partagent leurs expériences et leurs expérimentations pour donner un coup de pouce aux parents souvent bien découragés devant leur nouvelle réalité.

Un jour, on comprendra peut-être pourquoi toutes ces allergies pullulent et polluent nos vies et j’ai ma petite idée là-dessus mais je vais garder cela pour une prochaine chronique, question de rester dans le positif 🙂

 

Photo : Unsplash | Brooke Cagle

22 mars : Journée mondiale de l’eau

Jessica Furtney

Chaque matin, une des premières choses que je fais en me levant, c’est de boire un verre d’eau, tout simplement. Un geste banal auquel je ne réfléchis pas, je m’hydrate tout en me réveillant, m’extirpant de mes songes et prenant lentement le pouls de mon corps. Et jamais, dans cette routine matinale, je n’ai réfléchi à cet accès direct à l’eau potable, à partir du robinet de ma cuisine. Jamais je ne me suis imaginée que je pourrais un jour devoir faire un effort pour avoir accès à de l’eau.

Au Québec, l’eau potable est accessible aisément, soit par le réseau municipal de votre ville ou, pour ceux qui habitent plus loin, via un puit artésien. Rares sont les endroits où il est impossible de creuser jusqu’à une source, on s’entend. Mais pourtant, plusieurs communautés autochtones du Canada doivent se questionner chaque fois qu’elles utilisent de l’eau, ne serait-ce que pour le bain.

On vit dans un endroit du monde où une majorité de la population gaspille de grandes quantités d’eau potable alors qu’une minorité peine à obtenir de l’eau pour survivre. Cette dichotomie m’effraie et me fâche sincèrement car on ne parle pas d’une région perdue dans le fin fond de l’Afrique. On parle de ces nations qu’on a bousculées en arrivant sur cette terre promise, qu’on a isolées, dont on a abusé, et maintenant qu’on délaisse dans des conditions inhumaines.

Désolée pour le topo déprimant ce matin mais la triste réalité n’attend pas le bon moment pour monter à la surface. Et il est rare que je partage des pétitions ou mouvements citoyens car ce n’est pas l’objectif de ce canal de communication que j’ai entrepris de créer. Mais par moment, je trouve qu’on doit se serrer les coudes et s’élever pour dénoncer et forcer notre gouvernement à agir. Je vous invite à participer à la campagne de la Fondation David Suzuki pour un meilleur accès à l’eau potable pour ces communautés délaissées : http://action2.davidsuzuki.org/fr/eaupotable

Outre cette signature, nous devons aussi réfléchir à nos gestes du quotidien pour cesser ce gaspillage monumental auquel on ne pense souvent même pas. Je suis un peu intense par moment dans mes tentatives de récupération de l’eau mais je préfère qu’on me juge pour mon zèle que pour mon insouciance. Voici donc quelques trucs que j’ai adoptés il y a plusieurs années :

  • Le fameux truc du brossage de dents : non, l’eau n’a pas besoin de couler pendant que vous vous brossez les dents, pas plus que pendant que vous faites mousser le savon dans vos mains, appliquez le nettoyant sur votre visage ou tout autre produit qui requiert une petite étape en dehors de l’eau. Chaque millilitre d’eau épargnée, c’est un petit geste de plus pour l’environnement.
  • Le rinçage de vaisselle : que ce soit avant de mettre un plat au lave-vaisselle ou pour enlever la mousse, faire tremper ou peu importe, toute cette eau peut servir pour arroser les plantes au lieu d’aller dans les tuyaux. Si vous vous inquiétez de l’effet du savon sur vos plantes, changez de savon. Ce sera aussi bénéfique pour la peau de vos mains…
  • La chasse d’eau : pour les familles nombreuses, ça peut être plus ardu mais si comme moi vous habitez seule, il est inutile de partir la chasse d’eau après chaque numéro 1. Économiser quelques « flush », même si vous avez la toilette la plus performante au monde, c’est un beau geste qui demande peu d’efforts.
  • Chaque fond de verre d’eau devrait être utilisé au lieu d’être jeté : je suis une grande buveuse d’eau et j’ai la manie d’avoir des verres dans différentes pièces de ma maison. Quand j’en trouve un qui traine, je me sers du restant de liquide pour arroser mes plantes (ou je le transvide dans un arrosoir). Je ne peux pas concevoir de jeter de l’eau, même pour 2 gorgées. Que voulez-vous…

Vous verrez qu’en mettant en place ces nouveaux réflexes, il vous deviendra de plus en plus difficile de gaspiller et quand vos proches seront sur le point de jeter de l’eau, vous leur en ferez la remarque. Ensemble, on est capable de partir cette belle chaîne de changement.

Ma nouvelle initiative cette année : le bac de récupération d’eau de pluie! Je vous en donnerai des nouvelles. Et d’ici là, partagez vos résolutions!

 

Photo : Unsplash | Jessica Furtney

Non, je ne suis jamais seul(e) avec ma solitude

Jeremy Bishop

Hier, j’ai partagé sur mon fil Facebook personnel, un article du journal Le Devoir, rédigé par le collaborateur Dominic Tardif, sur la solitude au féminin. Cet article relate le travail de recherche de Julie Bosman, une auteure qui a entrepris de rencontrer plusieurs femmes qui vivent seules afin de comprendre comment celles-ci ressentent cette solitude et l’effet que leur statut a sur leur entourage.

J’ai beaucoup aimé le ton choisi car on ne tombe pas dans le psycho-pop ni dans le jugement : c’est plus sous forme d’enquête et de recueil de témoignages. Mais ce qui est troublant, c’est de constater à quel point le célibat féminin fait réagir, semblant semer un doute dans la tête des gens sur les raisons profondes de ce choix, s’il en est un. Le titre de l’article en fait foi, d’ailleurs : Pourquoi la solitude au féminin est-elle suspecte? On peut dire que ça frappe comme entrée en a matière.

Dans sa recherche, l’auteure du livre Nous sommes bien seules, dont le titre révèle déjà la complexité de la question, est allée à la rencontre de femmes âgées entre 32 et 85 ans pour comprendre comment elles vivaient cet état et ce qui les préoccupaient. Et surtout pour aborder la question qui tue, comme dirait M. Lepage, et qui brûle les lèvres de plusieurs : ces femmes peuvent-elles réellement se passer d’un homme?

Étant moi-même célibataire (et heureuse ainsi), j’avais une position biaisée à la lecture puisque je ne me considère pas incomplète ou en manque de quoi que ce soit. Bien sûr, la chaleur humaine que procure la présence de l’autre ne peut pas être remplacée facilement mais au-delà du besoin affectif, je ne crois pas qu’une femme a absolument besoin d’un homme dans sa vie. Je crois qu’il s’agit plutôt d’une question d’envie profonde de partager et que cela peut être fait avec des ami(e)s et un entourage solide. Être sans conjoint ne signifie pas être totalement seule.

La fameuse phrase qui dit « mieux vaut être seul que mal accompagné » prend tout son sens à la lecture des propos de l’auteure car on comprend qu’à travers ses entrevues très personnelles, elle a eu accès à des femmes qui sont réellement bien dans leur situation. Évidemment, ce n’est pas tout noir ou tout blanc et il y a, dans la société, des femmes tristes de leur solitude qui rêvent de combler ce vide dans leur vie. Mais je crois sincèrement qu’en 2017, il est tout à fait possible d’être sereine dans ce célibat, comparativement aux années où le mari était nécessaire pour ouvrir un compte bancaire.

Récemment se tenait la Journée des femmes et chaque année, je me questionne sur le statut des femmes et les avancements ou retards dans ce domaine. Nous avons le privilège de vivre dans un coin du monde où la femme est malgré tout respectée et traitée relativement égale à l’homme (je dis bien relativement). Mais je sens encore un certain malaise quand une femme affirme être seule et heureuse, comme si dans l’esprit de certains, cela s’avérait carrément impossible.

Je n’ai pas comme ambition de demeurer seule mais je n’ai pas envie de me brimer pour accueillir quelqu’un dans ma vie. Comme l’affirme la journaliste au cœur de ce récit, on valorise socialement la vie de couple, la sexualité. On nous dit partout qu’il faut préserver la flamme, ne pas cesser d’espérer l’amour. Mais à trop vouloir rentrer dans le rang, être dans la norme du couple, est-ce qu’on ne se met pas de côté soi-même?

On jase là… Pourrait-on vivre et laisser vivre ceux et celles qui choisissent un autre mode de vie, un autre rythme, sans juger et sans critiquer? Me semble que ce serait un vraiment beau cadeau à s’offrir collectivement… D’ici là, je vous invite à lire ce recueil de nouvelles qui risque fort de vous toucher droit au cœur.

P.S. Référence à Ma Solitude de Georges Moustaki pour le titre…

 

Photo : Unsplash | Jeremy Bishop

Que du bonheur

Luca Upper

20 mars, c’est enfin le printemps! Et ce matin, question de pouvoir bien profiter de ce chaud soleil revigorant, c’est aussi la Journée internationale du bonheur des Nations-Unies. Que demandez de plus pour être heureux? La Journée internationale de la Francophonie! Un beau trio de bonnes nouvelles en ce petit lundi matin.

J’ai toujours trouvé le concept du bonheur global un peu particulier car à mes yeux, chacun dresse sa propre liste de critères pour le rendre heureux alors il devient difficile de comparer les chances de tout le monde de vivre satisfait. Mais, Alain Gravel ce matin parlait d’une enquête faite il y a quelques années sur ce concept et l’élément crucial pour comprendre pourquoi les gens considéraient vivre du bonheur était lié au contrôle sur leur vie. On ne parle pas ici d’être contrôlant ou de vouloir tout diriger mais bien d’être en mesure de changer sa vie, de garder le cap, d’être le maître d’œuvre de sa destinée.

On s’entend que ceux qui vivent dans un pays en guerre et qui « habitent » dans un camp de réfugiés n’ont aucun contrôle sur leur vie et ne peuvent pas décider un matin de partir prendre une marche, tout bonnement. Nous, nous avons cette liberté, même si certaines fins de mois sont plus difficiles, particulièrement avec les impôts qui s’en viennent. Mais, somme toute, nous vivions dans un endroit où la vie n’est pas trop pénible. D’ailleurs, le Canada figure au 7e rang dans le World Happiness Report 2017 du Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN), un programme mondial lancé par les Nations unies en 2012.

On s’entend que ce n’est pas ce classement qui changera nos vies mais je trouve cela très positif de pouvoir apprécier ce que l’on a. Car, ça aussi, c’est un point important : être capable d’accepter et d’apprécier notre vie, nos conditions, notre environnement. Il y a une part très personnelle dans une telle attitude et on connaît tous des gens qui ont tout mais qui trouvent le moyen d’être malheureux quand même. Alors que d’autres se contentent de si peu et rayonnent. Et bien souvent, le peu qu’ils ont, ils le partagent car cette communion avec l’autre les rend plus heureux que la possession d’un bien.

C’est donc un élément clé au cœur de nos vies que cette capacité d’être ravi, de s’amuser facilement, de jouir de la vie et de ne pas laisser le négatif nous gruger notre énergie. Certains sont nés ainsi alors que pour d’autres, et j’en suis, ont dû apprendre à cultiver cette graine du bonheur pour la ressentir et la propager.

J’ai longtemps été du genre à penser que « quand j’aurai ceci, je serai heureuse » ou « quand je serai rendu à tel endroit, dans telle situation, ça ira mieux ». Et un jour, après quelques épreuves et un choc émotif intense, j’ai tout à coup saisi l’astuce : c’est ici et maintenant qu’il faut être heureux car demain n’arrivera peut-être jamais.

Ça peut sembler dramatique comme constatation mais je sais maintenant que la vie peut nous jouer des tours, nous surprendre, nous fouetter, nous déstabiliser. Et si on n’a pas emmagasiné du bonheur pour affronter les jours sombres, ceux-ci sont beaucoup plus difficiles à surmonter.

Faire le plein du bonheur, c’est admirer le merveilleux lever du soleil même si on est pris dans le trafic, c’est savourer chaque aliment que l’on porte à sa bouche, c’est remercier la vie pour toutes ces belles personnes qu’elle met sur notre route, c’est embrasser chaque défi en ayant la conviction qu’il nous fera grandir, c’est prendre le temps, prendre son temps, pour devenir une meilleure personne et accepter qui ont est, tel que l’on est, sans avoir besoin de se comparer et de se projeter. Le bonheur c’est ici et maintenant et c’est à l’intérieur de soi que cela se vit. Car du bonheur intérieur, ça rejaillit partout autour, sans effort ni concession. Le bonheur, c’est comme l’amour, c’est infini et inconditionnel.

Alors aujourd’hui, soyez heureux, soyez généreux et surtout, soyez conscient de ce que vous avez dans votre vie, vos proches, votre maison, votre santé… Focalisez votre énergie sur ce qu’il y a de beau et de positif, le reste se placera en temps et lieu. Car la vie est belle et généreuse envers nous quand nous le sommes envers elle.

 

Photo : Unsplash | Luca Upper