Prendre soin de la terre, un geste à la fois

Chinh Le Duc

Ce matin, j’avais envie de vous parler d’écologie ou plutôt de gestes écologiques au quotidien. Personnellement, je tente constamment de m’améliorer, d’ajuster mes habitudes et d’essayer de nouveaux produits plus respectueux de l’environnement. J’ai aussi décidé de me tourner vers des compagnies qui prennent soin d’utiliser des emballages vraiment recyclables et, de choisir, le plus possible, des entreprises d’ici pour faire en sorte d’éviter le transport sur des centaines de kilomètres.

Je l’avoue, ce n’est pas toujours facile et il m’arrive de choisir consciemment un item qui vient de loin. Mais je le fais de manière lucide parce que je préconise la qualité qui me durera longtemps. Je ne suis pas rendue au point de Frédéric Choinière, cet homme qui avait tenté l’expérience de consommer que des produits canadiens pendant une année, mais cela m’inspire tout de même. Si vous n’êtes pas au courant de son aventure, je vous invite à visiter ce site.

Récemment, j’ai acheté des pellicules alimentaires à base de cire d’abeille pour remplacer le fameux Saran Wrap. Comme chaque changement entamé, je doutais un peu au début mais j’ai été agréablement surprise par l’efficacité de ce produit mais surtout la facilité de le laver pour le réutiliser. J’ai choisi les produits de la compagnie Api-Flex mais je sais qu’il en existe plusieurs alors tant que vous choisissez une compagnie du Québec, on ne vous jugera pas 😉

Vous en doutez? Je vous réfère à une phrase qui m’a éclairée sur le site de l’entreprise :

Depuis des millénaires, les abeilles conservent le miel dans la cire d’abeille grâce à ses propriétés hydrofuges et antibactériennes.

On sait que, dans la nature, on trouve bien souvent des solutions que l’industrie a tenté de reproduire, de copier et « d’améliorer » avec des produits chimiques. Mais, bien souvent, quand on revient à la base, à la source, on réalise qu’il est possible de faire dans le durable et le réutilisable au lieu du jetable. Il faut simplement apprendre à défaire ses réflexes, à revoir ses habitudes, une à la fois.

L’idéal est bien entendu de ne rien consommer ou de s’en tenir au strict nécessaire et on ne peut être contre la vertu. Mais si on tente de le faire trop radicalement, c’est comme pour les régimes, ça finit par nous dégoûter fortement et on balance tout par-dessus bord. Je préfère la lente progression aux pratiques extrêmes mais choisissez votre rythme, c’est l’objectif qui compte!

L’autre ajout récent dans ma routine? Les sacs pour fruits et légumes. Et gros bonus, ils en font de très beaux maintenant! J’ai choisi la compagnie Saksac mais encore là, plusieurs choix s’offrent à vous en autant que vous ne choisissiez pas le made in China qui, on va se le dire, annule un peu l’effet positif de l’initiative.

En changeant ces deux comportements, j’ai constaté à quel point je jette moins de sacs ou pellicules de plastique. Et quand on sait à quel point ça pollue et nuit à la faune, je peux difficilement ne pas être fière de ces gestes plus sains. Et depuis, je me fais souvent poser la question à la fruiterie sur la provenance de mes jolis sacs. C’est avec plaisir que je propage la bonne nouvelle, sorte d’évangélisation version 2018!

Peu importe que vous partiez de loin ou que vous soyez une personne aguerrie dans le geste écolo, on peut toujours faire mieux et influencer positivement son entourage. N’hésitez pas à partager vos trouvailles, à éduquer vos proches et à sermonner les plus récalcitrants. Malheureusement, à la vitesse qu’on pollue, on doit tout faire pour inverser la tendance. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’ensemble, on peut y arriver. Il suffit de le vouloir vraiment et d’ouvrir son esprit. On a de merveilleux entrepreneurs qui s’échinent à trouver des solutions et à offrir des produits de remplacement. Il n’en tient qu’à nous de les encourager!

 

Photo : Unsplash | Chinh Le Duc

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