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Jouer à l’inspecteur calories

Brooke Lark

En soupant avec une amie dernièrement, nous avons eu une discussion sur l’alimentation, sur notre connaissance de ce qu’on mange et surtout, des calories bien cachées qu’on ingère sans qu’on en soit réellement conscients. En effet, on ne réalise pas toujours qu’un aliment soit calorique puisqu’il est considéré comme santé. Alors, il y a de quoi en perdre son latin quand on décide de se mettre à jouer à l’inspecteur calories!

Afin d’y voir plus clair et de mieux comprendre ce que mon corps a à gérer toute la journée, j’ai commencé à scruter à la loupe tout ce que je consomme dans une journée. Et mon premier constat a été : je mange trop! Bon, déjà, je mets un bémol sur cette affirmation car, comme je fais du sport régulièrement, mon corps a besoin d’une certaine dose de glucides et de protéines. De plus, certaines restrictions dues à ma maladie de Crohn font en sorte que je dois trafiquer un peu ce qui est considéré comme un régime normal.

Mais, malgré ces précisions, j’ai quand même pu prendre connaissance de certains déséquilibres dans mes repas. Ceux qui me connaissent savent que, le matin, mon corps pourrait ingérer une tonne de bouffe, et ce, sans fin. Je n’ai jamais compris pourquoi mais on dirait que dans la nuit, mon corps se purge magiquement et qu’au matin, c’est comme si je n’avais pas mangé pendant des jours… Pas évident à gérer, vous me direz!

Mais, en analysant les déjeuners classiques qui constituent mon quotidien, j’ai bien vu un certain conflit entre glucides et protéines. Et, ça ne m’a pas pris une longue étude ni beaucoup de temps pour le réaliser. En fait, j’ai commencé par simplement cumuler les calories des divers aliments qui composaient mon déjeuner pour vite comprendre que quelque chose clochait.

Pour pousser l’exercice plus loin, j’ai décidé de trouver une application qui pourrait me faciliter la vie. Je me suis dit qu’au nombre de personnes qui tentent de contrôler leur poids, il devait surement exister une panoplie d’outils virtuels sur le marché! Et bien oui! Et mon choix s’est arrêté sur Yazio, une application française qui permet de documenter chaque repas, activité physique, pesée et d’y ajouter des données supplémentaires pour constituer un journal alimentaire complet.

Je le dis, je ne veux absolument pas inciter quiconque à faire cet exercice et je sais que le sujet peut être sensible. Si vous avez une tendance obsessive, je ne suis pas certaine que cela soit pour vous. Personnellement, j’ai envie de comprendre, je suis analyste de métier et j’ai besoin de données concrètes pour me faire une tête. Mais, rien ne m’empêchera de prendre une bière entre amis ou de m’enfiler une poutine si le cœur m’en dit. Toutefois, je saurai l’impact que ceci pourra avoir sur mon état, ce qui est un incitatif percutant pour éviter les dérapages.

Je l’avoue, je n’avais jamais vraiment porté attention aux calories sur les tableaux de valeur nutritive. Je m’attardais, en général, plus aux protéines, glucides et sodium. Mais j’ai eu quelques surprises, des bonnes mais surtout des moins bonnes. Mon fameux pain aux raisins Sunmaid, même si je savais au fond de moi que ce n’était pas le choix le plus sain, n’est clairement pas une option santé, même si j’y ajoute du beurre d’arachides!

Bref, je n’entrerai pas dans les détails granulaires de mes choix alimentaires mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est le fait qu’on ne nous explique pas toujours correctement les choses et qu’au minimum, on devrait être capable de savoir ce qui est bon pour nous, autant en termes d’aliments, de nutriments et d’apport calorique. J’ai compris qu’on doit le faire par soi-même ou qu’il faut consulter un spécialiste en nutrition, chose que peut de gens peuvent ajouter à leur budget.

Finalement, je terminerais sur cette note : la santé, c’est la chose la plus importante que nous ayons. Soigner son corps, son esprit et son intestin, ça devrait être un réflexe et non pas un effort. Je trouve sincèrement qu’on n’inclut pas assez de cours au primaire et au secondaire afin de véhiculer de bonnes valeurs de niveau alimentaire à nos jeunes. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire! Alors, on s’y met?

 

Photo : Unsplash | Brooke Lark

Se tenir debout

Soragrit Wongsa

Hier, j’écoutais en rafale les épisodes du podcast Grand écart, sorte de défi personnel de Jean-Philippe Wauthier, partagé avec nous afin de l’empêcher d’abandonner. Ancien grand sportif, la vie de famille et le travail l’ont éloigné de la forme physique et des bonnes habitudes santé. Dans ces courts échanges, il nous partage ses réflexions et rencontre des spécialistes et des amis afin de discuter de la place du sport dans nos vies ainsi que sur les meilleurs moyens de garder notre motivation à niveau.

Un des invités qui m’a le plus interpellée est Jérémie Fiset, un spécialiste de la posture qui a suivi nombre de formations et s’est entouré de mentors afin de bien saisir comment le corps agissait avec ou sans entraînement. Très jeune, il a été exposé à la nécessité de maintenir la structure du corps dans un état idéal pour pouvoir l’utiliser à son plein potentiel. Il a décidé d’accompagner les gens dans le rétablissement de leur posture et leur faire prendre conscience de ce qui cloche dans leur façon de se tenir.

Travaillant devant un écran à longueur de journée, je sais pertinemment que j’ai un problème de posture. Le yoga m’a aidé pendant longtemps à prendre conscience de mon corps mais je n’ai jamais réussi à trouver la formule qui me gardait droite en tout temps. J’ai donc été très attentive quand M. Fiset parlait de présence et de sensation, de prise de conscience et de petits changements qui peuvent avoir un grand impact.

Mais ça m’a aussi fait réaliser à quel point il est important de se tenir debout, le plus souvent possible. Comme il l’explique dans l’épisode consacré à la posture, bien des gens vont aller faire du sport, une heure, deux heures, pour ensuite aller sur le sofa pour regarder la télé. Malheureusement, notre mode de vie très sédentaire nous prive d’une bonne santé, compresse nos organes et amène son lot de maux et d’inconfort par le simple fait qu’on n’a plus de tonus.

J’ai toujours été intéressée par le corps, par sa capacité à s’autorégénérer et par son potentiel immense. Je sais, consciemment, qu’on peut tout corriger avec des exercices et des efforts mais on dirait que je ne sais plus comment m’y prendre. Je suis pourtant plus en forme que je ne l’ai été pendant des années, plus à l’écoute aussi mais malgré cela, je ne trouve pas ma posture optimale.

J’attends donc avec impatience les nouvelles dates pour le cours d’introduction aux réflexes posturaux de l’entreprise aeküus de Jérémie Fiset. J’ai la nette impression que j’apprendrai beaucoup et que je pourrai bénéficier de trucs importants et utiles pour mon périple sur les chemins de Compostelle.

J’ai toujours cru que, s’il y a bien une chose dont on doit prendre soin dans la vie, c’est son corps. On va au garage au moindre bruit louche dans sa voiture, on fait venir des professionnels pour mille et uns problèmes dans sa maison mais on tarde tellement à consulter quand notre corps nous montre des signes de fatigue ou de blessure. C’est malheureux car le matériel peut se réparer ou être remplacé mais notre corps, lui, doit nous suivre toute notre vie.

C’est dans cette même optique que je reprendrai mes routines de yoga et que je fais religieusement mes exercices de renforcement à la maison afin d’être fin prête à aller fouler le sol espagnol dans deux mois (OMG, déjà!). Quand une date butoir arrive à grands pas, l’euphorie et le micro-sentiment d’urgence nous pousse à en faire plus. Au même titre que je m’équipe en matériel ultraléger, j’espère que mon corps lui aussi fera preuve de légèreté et de souplesse afin que je puisse admirer les paysages sans trop souffrir… Mais ça, je le verrai bien en temps et lieu!

 

Photo : Unsplash | Soragrit Wongsa

Une lenteur appréciée

Les Faiseurs

Hier soir, dans la suite logique de mes expérimentations spontanées, j’ai participé à un atelier de poterie, dans le magnifique espace lumineux et inspirant du nouveau café-atelier Les Faiseurs, situé sur la rue Saint-Laurent. Sous forme d’activité d’initiation semi-privée (nous étions 6 néophytes), cet atelier donné par une céramiste expérimentée se voulait complet en informations et surtout, en temps de pratique. 2 h 30 de pur bonheur, à apprivoiser la matière et le matériel de travail, à ne faire qu’une avec le tour et l’argile.

J’en ai parlé tout récemment, cette année, j’essaie des choses nouvelles. Que ce soit de nouvelles lectures, de nouveaux styles musicaux, de nouvelles activités sportives ou artistiques, j’explore large. Et la poterie faisait partie des essais qui figuraient sur ma liste puisque, travaillant dans le virtuel à longueur de journée, j’ai besoin de plus de concret dans ma vie. Et j’ai été ravie de constater à quel point ça fait un bien fou. À la seconde où j’ai eu une motte d’argile dans les mains, je me suis sentie apaisée et heureuse.

Je le répète souvent, la vie va vite, on passe beaucoup de temps sur notre carrière mais, au bout du compte, ce n’est pas ça qui nous aura laissé la plus belle impression. Ce sont les gens et les connexions que l’on fait, dans toutes les sphères. Apprendre est sans doute l’une des meilleures façons que l’on a pour connecter avec soi-même car ça exige d’ouvrir notre esprit et de se laisser guider, d’absorber de nouvelles informations, de faire de la place dans notre esprit et de laisser vibrer notre être au rythme de cette nouvelle matière.

Le concept du café-atelier Les Faiseurs est tout à fait dans cette lignée : permettre aux gens de se déposer un moment, dans la beauté et le calme, dans un esprit de zénitude et d’accueil total. Quand on sort du métro bondé ou du trafic pressé, ça apporte un coup de frein essentiel. Véritable petit cocon doux, on entre dans ce lieu comme dans la maison d’une gentille dame qui nous accueille avec un thé. Le genre d’endroit qu’on ne veut plus quitter…

J’avais aussi le bonheur de participer à cette activité avec ma meilleure amie : un beau moment en agréable compagnie, que demander de plus? Et on se disait justement qu’il faut se permettre ce genre de plaisir, qu’il faut, parfois, arrêter le temps, mettre de côté les soucis et obligations pour simplement être là. L’avantage de la poterie, c’est que ça exige de prendre son temps, ça demande une lenteur et une concentration impossibles à obtenir avec un hamster mental qui fait rage. Alors on remise le hamster temporairement et on se laisse prendre au jeu.

Est-ce que ceci découlera sur une formation plus approfondie? Aucune idée! J’ai adoré mon expérience, je sais que j’ai un certain talent pour cela mais rien ne m’oblige à poursuivre. J’ai simplement pu entrer en contact avec une nouvelle possibilité, tenté quelque chose de nouveau et de différent. On peut donc dire que mon objectif « découverte » est atteint.

Alors si vous cherchez une source d’inspiration, que vous avez besoin de décrocher ou que votre fibre artistique crie famine, je vous invite à vous joindre à un atelier d’initiation à la poterie, question de nourrir votre âme et vous apaiser tout en vous amusant. Des sessions plus approfondies ont lieu toute l’année si vous avez la piqûre, et je suis convaincue que vous aurez du plaisir.

Ça fait du bien de sortir du cadre, de prendre de nouveaux chemins, de voir du nouveau monde et de nouvelles avenues. Aucune révolution, mais un petit ajout dans nos vies mouvementées et bien remplies. Trop de gens passent leur vie sans réfléchir à ce qu’ils aiment et ce qu’ils sont et se retrouvent à la retraite démunis de cette connaissance à propos d’eux-mêmes. S’il y a bien une chose qu’on devrait développer à travers les années, c’est notre registre d’intérêts personnels… Et ça personne ne peut le faire à notre place!

 

Photo : Les Faiseurs

Tout est parfait

Hello I'm Nik

On devient fort parce qu’on a été faible et on est heureux parce qu’on a connu des périodes sombres. Souvent, il faut avoir vu l’opposé de ce qu’on veut pour apprécier ce que l’on a. On dit souvent que l’herbe est plus verte chez le voisin mais parfois, quand on connaît le parcours de ce dernier, on réalise qu’on n’aimerait peut-être pas se retrouver dans ses souliers.

Par moment, il arrive qu’on ait l’impression que tout est parfait, que tout va bien et je crois qu’il faut s’arrêter et apprécier cet instant, faire le plein de bonheur et se créer un repère pour les périodes où ce sera moins joyeux. Et pour apprécier cet état, il faut pouvoir comparer, se souvenir de certains passages plus difficiles et se sentir plus léger. Je dis souvent que rien n’arrive pour rien mais c’est aussi vrai pour le bon que le moins bon.

La vie, ça va vite, on avance à grands pas, on travaille fort, on essaie de se bâtir un petit monde dans lequel on est bien mais parfois, une tornade vient perturber nos plans, notre chemin idéal. Mais même dans le tourment, même quand tout semble partir en vrille, il reste nos repères et nos souvenirs, ce qu’on a appris et emmagasiné qui nous rappelle qu’on est fait fort et qu’on va passer au travers.

On ne sait jamais ce que demain sera, rien ne sert d’anticiper et de se faire du mauvais sang inutilement pour quelque chose d’incertain. Bien sûr, on peut souhaiter et espérer que quelque chose se produise mais on ne devrait jamais être déçu de l’issu d’une situation. Car cette conclusion, cette variante de la vie survient pour une bonne raison. Demain, c’est un autre jour alors qu’aujourd’hui c’est maintenant, c’est ce sur quoi on peut agir concrètement.

Ces temps-ci, je me lève le matin en me demandant ce qui ferait que cette journée soit idéale. Et j’arrive bien souvent à identifier au moins un élément qui me rendrait heureuse, qui me comblerait. Parfois, c’est de voir un ami, d’autres fois c’est simplement de prendre le temps de dîner dans mon jardin ou de prendre une marche. Mais j’ai réalisé que, quand on se fixe de petits objectifs quotidiens, on arrive à se contenter et à apprécier chaque jour.

J’ai compris que mes attentes envers la vie n’appartiennent qu’à moi et que j’ai le pouvoir, et je dirais même le devoir, de les adapter à ma réalité. Mes attentes ne sont plus liées à de grands événements ou des accomplissements majeurs. Si je fixe toujours des objectifs inatteignables, je risque d’être déçue et aigrie à la longue. Alors que, si je vise quelque chose de plus réaliste, je m’ouvre à un monde de surprises et de nouvelles possibilités. J’aime me laisser surprendre par la vie alors les grands plans sur 5 ans, très peu pour moi…

Je suis devenue ce que je suis par le parcours que j’ai choisi mais aussi par tous ces petits imprévus qui ont parsemé ma route. Tellement de choses, d’événements, de rencontres et de situations sont venus compléter et bonifier ma vie que je ne peux qu’être reconnaissante de tous ces ajouts. Quand je regarde en arrière, je me dis que le plus beau est souvent venu de trucs complètement inattendus.

J’ai décidé que je m’accordais le droit d’être imparfaite, de ne pas toujours savoir où je m’en allais et d’avoir comme seule certitude que je suis légitime et ouverte d’esprit. La vie se chargera bien de mettre sur ma route ce qui doit y être. Et si c’est pour être difficile, c’est que j’ai quelque chose à apprendre. Toutefois, j’ai choisi d’accueillir plus de douceur et ça commence par l’attitude que j’ai envers moi-même. C’est facile de donner aux autres mais se donner à soi, c’est une autre paire de manches. Alors à partir de maintenant, je tente de me soigner, autant le corps que l’âme, de m’accorder l’attention et la tendresse que je souhaite aux autres. On a une seule vie, autant mettre son énergie sur soi pour pouvoir redonner et partager!

 

Photo : Unsplash | Hello I’m Nik

L’expérience d’une vie

Kevin Schmid

Cette année, c’est comme si j’avais compris que j’avais le droit d’essayer des affaires et de ne pas m’obliger à aimer ça. Présenté ainsi, ça peut avoir l’air étrange mais j’ai longtemps craint de tenter de nouvelles activités de peur d’avoir l’air fou, de perdre mon temps ou mon argent, ou même de faire rire de moi. Bien entendu, vous aurez compris que cette appréhension découlait de certaines mauvaises expériences passées ou de distorsions mentales qui m’amenaient malencontreusement à avoir une perception négative de la nouveauté.

Puis, tranquillement, je me suis mise au yoga il y a quelques années, sans mourir ni me ridiculiser, vous vous en doutez. Ensuite, ce fut la course à pied qui m’a appris à sentir encore plus mon corps mais surtout, à lui faire confiance, à l’aimer et à apprécier ses capacités. Et, tout comme dans ma vie professionnelle j’adore entamer de nouveaux mandats, j’ai compris que dans un volet plus personnel, ça me prenait aussi du changement pour me stimuler.

D’où cette idée folle d’embarquer dans l’aventure Edge expérience, entreprise de mon amie Chantal qui, véritable boule d’énergie, nous permet de dépasser nos limites sans jugement et dans un plaisir inégalé. J’y ai rencontré des gens extraordinaires qui, comme moi, ont décidé de bouger plus, de se faire plaisir et de lâcher leur fou, advienne que pourra. Et ce qui en découle, c’est un sentiment de liberté hors pair et une joie de vivre contagieuse à tout coup.

Cette entreprise, c’est celle qui m’amènera à l’automne sur les chemins de Compostelle, mais aussi qui me permet de faire des petits sauts à Tremblant pour aller monter la montagne, m’entraîner dehors à -40 ou, comme je le ferai sous peu, tenter de ne pas trop me planter dans une initiation au SUP. Mais au-delà des défis physiques, il y a des rencontres merveilleuses et enrichissantes qui, je peux le dire maintenant, changent ma vie et me permettent de devenir une meilleure personne.

Je crois sincèrement que ce qu’il y a de plus beau dans la vie, ce sont les humains, les gens que l’on rencontre, les petites et grandes amitiés et le pouvoir des relations entre nous. Faire un chemin en solo, ça peut être très instructif sur soi-même mais le partager avec des gens de tous horizons, ça apporte une notion d’humilité et d’authenticité. Et cette année, grâce à Edge expérience, j’ai grandi, j’ai ri, j’ai pleuré et j’ai eu l’impression surtout d’accéder à une partie de moi jusque-là inconnue.

Il n’y a rien qui arrive pour rien dans la vie et mon amie Chantal, c’était la meilleure amie de mon père, sa confidente et son acolyte dans des projets parfois farfelus. Et c’est comme si, en partant, mon paternel m’avait légué une amitié nourrissante et protectrice, un être d’une grande générosité et d’une ouverture d’esprit que j’ai rarement pu constater chez d’autres. Quand la vie nous offre un tel cadeau, on ne peut que se sentir choyée et vouloir le savourer.

Dans la vie, on consacre beaucoup d’énergie à notre carrière, à bâtir notre réseau, à penser à notre retraite, à gérer notre budget. Mais à quoi bon s’accumuler un pactole si c’est pour finir seule et aigrie, dans son salon? Cette année, j’ai décidé d’explorer, de me lancer dans de nouvelles expériences, d’essayer et de pouvoir ainsi savoir qui je suis vraiment et ce qui me convient, à moi, maintenant.

La vie m’a amené sur cette route, pour le moment. Je n’ai aucune idée où je serai dans 6 mois, ce que je ferai et où je poserai mes pénates dans 2 ans, mais ce que je sais c’est que j’ai envie de vivre pleinement, de me sentir vivante, de sourire et de rire, en bonne compagnie… Aussi simple que ça!

 

Photo : Unsplash | Kevin Schmid