Briller, ensemble

Tegan Mierle

Connaissez-vous des gens qui, pour se sentir bien, doivent écraser les autres? Vous savez, ce type de personne qui diminue le succès des autres pour se remonter l’estime ou qui, systématiquement, minimise la réussite de leur collègue pour avoir l’air toujours meilleur? Personnellement, j’en ai connu quelques-uns et honnêtement, c’est le type de relation qui me gruge toute mon énergie. Je n’aime pas l’injustice…

J’ai toujours cru que pour être bon dans la vie, il faut côtoyer les meilleurs, s’inspirer de ceux qui ont tenté avant nous, qui ont exploré, et qu’on peut bénéficier de l’expérience et du partage des obstacles de ceux qui sont passés par là. Je n’ai jamais considéré comme un échec ou une faiblesse le fait de devoir recommencer ou changer de trajectoire pour arriver à ses fins. Quand l’objectif est clair, peu importe la route empruntée, c’est tout ce parcours qui forme la réelle réussite. Car c’est à chaque pas que l’on apprend.

Tous les grands entrepreneurs dans le monde vous diront qu’ils ont vécu plusieurs refus et remises en question avant d’arriver là où ils sont. Et souvent, ils ont eu la chance d’avoir des mentors, des guides et des proches qui les ont écoutés et encouragés, peu importe les difficultés qui se pointaient à l’horizon. Quand on croit en soi et qu’on est bien entouré, tout est possible.

C’est important de trouver le bon monde pour vivre dans un système de valeurs commun. Pour moi, le respect figure en tête de liste. Et si je croise quelqu’un qui ne me semble pas préconiser cette valeur, je l’écarte de ma route. Ça peut sembler radical mais je considère que la vie est trop courte pour que je perde mon énergie à discuter avec quelqu’un qui ne respecte pas les autres. D’où mon intolérance envers ceux qui écrasent plutôt que d’aider les autres.

Aider les autres, les écouter et les considérer égaux, c’est la base. Et quiconque n’agit pas de la sorte en révèle plus sur ses propres blessures que sur les gens qu’il dénigre. Je trouve ça triste quand je vois ce type de comportement car bien souvent, ça laisse des séquelles sur les victimes et ça les rabaisse. Leur estime en prend un coup et, à la longue, ça peut vraiment avoir un impact très négatif.

Je parle de cela car, ces jours-ci, on parle beaucoup d’environnement dans cette semaine sur la réduction des déchets. Et je fais un certain parallèle entre la relation qu’on a avec les autres et celle qu’on a avec notre environnement si fragile. Le respect, c’est aussi envers la Terre, c’est un concept général. Selon moi, on devrait passer plus de temps à enseigner le respect dans le milieu de l’éducation et dans les maisons.

On envie souvent les scandinaves qui figurent au top du palmarès des pays où les gens sont les plus heureux. Si on veut vivre dans un pays où il faut bon vivre, je crois qu’il faudrait d’abord et avant tout se respecter mutuellement et démontrer une empathie, envers le monde et la nature. Honorer cette planète qui nous accueille (nous endure devrais-je dire), ce n’est pas si difficile. Tout le monde peut s’améliorer à ce niveau, même les plus écolos…

Ensemble, on peut briller, on peut s’aider à s’élever, on peut grandir et nourrir nos âmes. Il suffit de le vouloir et mettre de côté son petit orgueil mal placé qui nous empêche souvent d’aller vers les autres, de montrer notre vulnérabilité et méconnaissance d’un sujet. Parce que pour apprendre et avancer, ça prend une petite dose d’humilité et de courage. Et si on le fait tous, on va avancer pas mal plus. Comme le proverbe le dit, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…

 

Photo : Unsplash | Tegan Mierle

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