Agissons ensemble!

C’était partout hier, mur à mur dans les nouvelles, les réseaux sociaux et les stations de radio. Et c’est tant mieux. Je parle bien entendu du fameux « pacte ». En effet, plus de 500 artistes, scientifiques et leaders de différents secteurs appellent tous les Québécoises et Québécois à signer le Pacte pour la transition afin de « passer de la parole aux actes ». Afin de changer le monde, afin de respecter notre planète, enfin.

C’est Dominic Champagne, un des porteurs du projet, qui a rassemblé tous ces acteurs-clés pour lancer un message fort : ensemble, on peut y arriver. Et ce n’est pas parce que vous avez un véhicule à essence que vous ne pouvez pas embarquer. Le comédien, scénariste et humoriste Louis Morissette a d’ailleurs reconnu s’être d’abord vu comme une nuisance au mouvement lorsqu’on l’a approché.

Je représentais exactement le problème, c’est-à-dire le gars de banlieue de 45 ans qui a des enfants, qui n’a pas le choix d’avoir un char pis qui se dit : ouin, je peux pas trop, je vais essayer de même […] C’est pour ça que je dois y aller, pour dire non, je ne suis pas parfait. Par contre, je m’engage à une chose : à regarder mon mode de vie présentement et à dire comment je pourrais faire les choses différemment à partir d’aujourd’hui, comment on peut tous faire ça.

« On n’a pas besoin d’être parfaits », a répété à plusieurs reprises Dominic Champagne pour renforcer ce message. Parce que de toute façon, on ne passe pas du mode cabochon au mode irréprochable en une nuit. Mais à chaque fois que vous allez vous acheter un café dans un gobelet jetable, à chaque fois que vous allez vous déplacer en voiture, seul, ça sera dans votre tête. Et c’est ainsi que les changements s’opère : par la prise de conscience de nos actes et de notre impact potentiel.

Faire un test pour calculer son empreinte globale, son impact sur l’environnement, c’est toujours un wake up call. Et ça fait toujours mal. Pourquoi? Parce qu’on a tous des comportements et des habitudes à changer. Et qu’on n’aime pas ça se le faire dire. Mais si on veut, on peut ralentir l’élan fatal. Et c’est maintenant que ça se joue.

Le document, disponible en ligne, ne demande pas la perfection à ses signataires, mais bien de s’engager à faire leur possible pour réduire leur empreinte carbone, notamment en réduisant leur consommation de pétrole, certes, mais en réduisant leur consommation en général, le gaspillage et la production de déchets, en mangeant moins de viande et davantage d’aliments produits localement et ainsi de suite.

Comme le disait si bien M. Champagne, « Ce pacte n’est pas un engagement à être parfait, mais un engagement solennel à réduire notre empreinte écologique… Chacun est invité à faire sa juste part, selon ses moyens. Et ça peut être aussi simple que de manger un cheeseburger de moins par semaine. »

Personnellement, je n’ai pas hésité une seconde à signer et à m’engager à m’analyser, à me fouetter un peu la routine pour changer. Parce que si on reste là, à attendre, on va se retrouver dans le trouble bien assez vite et il sera trop tard. C’est maintenant qu’on doit changer, même si c’est exigeant, même si ça ne nous tente pas. Agissons en adulte, pas en enfant gâté. Peu importe nos moyens, on peut faire une différence. Moi, j’embarque, avec fierté et conviction. Et vous?

https://www.lepacte.ca

 

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