Se laisser inspirer

David Tostado

De nos jours, beaucoup de gens affirment ne pas prendre de résolutions de début d’année car ils savent que ça ne tiendra que quelques temps, jusqu’à ce que la routine les rattrape. Je trouve cela assez sage et je fais partie de ce clan du « je me connais assez pour savoir que ce n’est pas pour moi ». Toutefois, j’aime donner un thème à mon année, une sorte de ligne directrice. Depuis près d’une décennie, je prends le temps de me reposer dans le temps des fêtes pour identifier ce qui m’a marqué dans les derniers mois et surtout, ce que je voudrais bonifier dans ceux à venir.

Pas de pensées du type « perdre du poids » ou « être plus en forme », ces pièges qui ne mènent à rien car imprécis et vagues. Je parle plus de ressenti, de ce que j’ai envie de vivre comme émotions pour ces 52 semaines nouvelles et encore vierges. Il y a toujours la poursuite de mon travail intérieur, d’une quête de paix et d’authenticité perpétuelle. Mais j’aime à penser qu’on peut influencer la teinte que prendra notre futur.

On entend souvent parler qu’on doit forger nos pensées pour attirer ce qui nous tient vraiment à cœur et pour l’avoir pratiqué et observé chez d’autres, je ne peux que consentir à un certain pouvoir. On n’est pas ici dans une manipulation du destin mais bien dans un contexte émotif et surtout, dans notre façon de réagir aux événements et aléas de la vie. Car, on va se le dire, personne n’a une petite vie tranquille dans laquelle rien ne survient. On a tous nos petites bêtes noires et des déclencheurs qui viennent chercher en nous les vieilles blessures, qui génère du stress ou de l’inquiétude.

Mais je crois sincèrement qu’on a le choix, sinon le devoir, de prendre le recul nécessaire et de relativiser pour se détacher et voir les choses de façon moins personnelle. Je vois beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux face à des commentaires ou des articles destinés à provoquer délibérément les tollés et à chaque fois, je me dis que la personne a volontairement décidé de s’attarder à ces échanges virulents. Personnellement, j’ai fait le choix de ne pas m’en occuper, de laisser aller. Car on ne plaira jamais à tout le monde et il est facile de tomber dans le jugement. Mais à quoi ça sert au bout du compte, à part nous faire dépenser notre énergie inutilement?

Comme je le disais, je ne prends pas de résolutions mais j’aspire constamment à devenir une meilleure personne, à devenir la meilleure version de moi-même. Il y a des jours où je me sens moins bonne et d’autres où je soulèverais des montagnes. Et tout cela forge qui je suis. Je sais qu’il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir et que je n’ai pas assez d’une vie pour le faire. Mais cet avancement, c’est ma responsabilité en tant qu’humain. Et je ne peux imputer à personne d’autres les moments où je stagne ou même ceux qui me feront reculer.

Être responsable de ses actes, de ses paroles et de ses gestes, ça donne aussi un grand pouvoir sur notre vie. C’est ardu en cette ère du plus-que-parfait d’avouer qu’on s’est trompé ou de montrer le côté moins glamour de soi. Mais ça fait de nous des vrais humains, attachants et aimables. Personne n’a envie de côtoyer un robot…

Hier, je vous parlais de résilience, mon souhait pour nous tous cette année. Mais mon thème de 2019 sera l’inspiration. Je veux m’inspirer des autres, des œuvres, des contacts humains autant qu’avec la nature. Tout ce qui nous entoure peut nous aider à grandir et à évoluer. Il suffit d’ouvrir nos sens et d’être réceptifs pour capter les signaux et accéder à la profondeur des choses. L’inspiration, c’est aussi de permettre à l’air riche en oxygène de nous nourrir. Et bien sûr, c’est la stimulation de notre créativité et de notre imagination. J’ai envie de découvertes et d’expériences bénéfiques. Et je me ferai un plaisir de vous partager tout cela ici. Merci d’être là!

Photo : Unsplash | David Tostado

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