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Vivre son bonheur

Melinda Gimpel

Mon bonheur, c’est le mien. Dans le sens qu’il est différent du tien, de celui de mes sœurs, ma mère, mes amis ou même mes collègues. Chacun a son propre style de bonheur, ces principaux facteurs qui influent sur son niveau de bonheur. Mais une chose que tout le monde a en commun, c’est cette quête du bonheur. Et, au lieu de passer notre temps à poursuivre le bonheur, on peut essayer le vivre, tout simplement.

Quand j’étais plus jeune, à peine devenue majeure, j’ai quitté mon patelin natal pour m’installer à Montréal. J’avais l’impression que ma vie allait changer, qu’elle débutait réellement en quelque sorte. Je m’ouvrais au monde, je découvrais chaque jour de nouvelles choses. Mais, au fond de moi, je n’avais ni estime de moi, ni ancrage solide. Je cherchais le bonheur à travers tout ce que je tentais et à travers chaque nouvelle rencontre. Je ne comprenais pas car j’étais constamment déçue, blessée ou décontenancée.

J’avais cette impression d’avancer péniblement dans une tempête en permanence. Vous savez, quand le vent et la neige fouettent votre visage et que vous êtes ralenti par les intempéries? C’était mon quotidien. Je me sentais mésadaptée, décalée des autres, seule parmi tant de gens. Je présume que plusieurs personnes vivaient ce même phénomène, cachées derrière un masque social pour que rien de transparaisse.

Heureusement, un jour, une porte s’est ouverte grâce au travail minutieux de ma thérapeute. Elle m’a appris à m’ancrer et à regarder en moi au lieu de m’étourdir avec ce qui m’entourait. Oh, je ne suis pas parfaite malgré toutes ces années de travail personnel mais je suis plus connectée et surtout plus consciente de tout cela. Je me perds encore par moment, me laissant emporter par le tourbillon mais j’ai maintenant les outils nécessaires pour me ramener dans le chemin que j’ai choisi d’adopter : celui du cœur.

Le bonheur, on peut le chercher en parcourant le monde, en lisant des livres, en foulant le sol à pied, en road trip interminable. Mais, le bonheur, le vrai, il se ressent, il vient du dedans. Il n’y a pas une jolie robe ou un beau coucher de soleil qui vous l’apportera, il doit être déjà là pour simplement rejaillir lorsqu’un événement vous plait, vous comble.

Ça m’a pris tellement de temps à comprendre cela mais je ne regrette pas les détours pour m’y rendre. Car ils étaient nécessaires, utiles, formateurs. Je le dis souvent, il faut parfois mettre un genou par terre pour reprendre son souffle. On ne peut pas toujours performer et être efficace. On doit se perdre parfois pour se trouver soi-même.

J’ai déjà mentionné ici une lecture marquante pour moi : le bouquin « Le Why Café ». Le genre de lecture qui reste imprégnée dans l’esprit et qui s’accroche. C’est le cas de ce livre que j’ai relu à plusieurs reprises dans ma vie et qui m’a fait beaucoup réfléchir, cheminer et qui m’a permis de relativiser bien souvent.

On se laisse perturber par des futilités et on dépense beaucoup d’énergie sur des éléments qui, pourtant, n’auront plus aucun impact dans un mois. Alors, maintenant, quand je me sens happée par une situation, j’essaie de prendre du recul et de me demander si c’est vraiment grave, si concrètement, ça m’affecte ou si c’est simplement mon orgueil qui en prend un coup ou de vieilles blessures qui sont réactivées.

En bref, j’essaie de vivre dans l’authenticité et de constamment mettre en relief ce qui compte pour moi. Accueillir la vie, les événements, les épreuves et toutes les émotions engendrées par cela, c’est la base pour retrouver une certaine sérénité, un certain bonheur. Ce qui arrive a toujours une bonne raison et si on prend le temps de le digérer, on se rend compte qu’on doit apprendre et comprendre. Ainsi va la vie, alors rien ne sert de se casser la tête inutilement. Mieux vaut se connecter à son cœur, il est meilleur conseiller.

Photo : Unsplash | Melinda Gimpel

Se reconnecter avec sa passion

DanDrew Photography

Depuis quelques temps, en phase avec mon intérêt renouvelé pour le voyage, je me suis abonnée à plusieurs pages Facebook sur cette thématique, dont quelques groupes spécifiquement destinés à des femmes. J’adore m’inspirer des histoires et récits de gens au centre d’intérêts communs. Mais je réalise à quel point, comme femme, on est souvent craintive de partir seule à l’étranger mais aussi qu’on a chacune notre style. Il n’y a pas qu’un seul type de voyageuse, tout comme il n’y a pas qu’un seul genre d’amoureuse.

Il suffit de poser une question sur Facebook ou de demander une recommandation pour recevoir un flot, souvent contradictoire et extrêmement varié, de réponses. Et il y a autant de suggestions possibles que d’humain sur terre! Comme dans tout, il faut prendre cela avec un grain de sel. La tendance des dernières années à donner son opinion sur tout fait en sorte que souvent, les gens répondent sans penser à qui ils s’adressent.

Demandez le choix préféré des membres d’un groupe entre deux villes d’une même région et vous démarrez un débat, parfois houleux. J’ai dû faire de la médiation sur ma propre question en voyant deux femmes s’obstiner inutilement sur un sujet pourtant léger et futile. Pourquoi tant d’énergie dépensée à tenter d’avoir raison, tout le temps? Je n’arriverai jamais à comprendre. C’est pourquoi j’hésite toujours à demander conseil sur le réseau social populaire.

Mais l’aspect intéressant de cet outil (car oui ça demeure un outil et non le centre de notre vie), c’est qu’il permet de mettre en contact et en relation des parfait(e)s inconnu(e)s autour d’un sujet ou d’un intérêt commun. Et le voyage est un vaste thème qui regroupe une panoplie de styles de voyageuses. Je trépigne à l’idée de partir et il me reste encore deux mois à attendre. Alors je me délecte des histoires de voyage que je peux lire, les blogues et les publications sporadiques que je découvre toutes les semaines me servent d’os à gruger et d’inspiration.

Je me souviens de l’ancienne moi qui était presque obsédée par son travail : je ne décrochais jamais. Même le soir, ça me trottait constamment dans la tête. Je n’arrivais aucunement à me détacher, à mettre de côté cet aspect de ma vie pour nourrir mon cercle privé, entretenir mes passions et profiter de mon temps libre. Quand je repense à cela, au lieu du regret, j’éprouve de l’empathie pour cette jeune femme angoissée et insécure que j’étais. J’aurais aimé arriver à savourer la vie mais je n’étais tout simplement pas rendue là. Et je vous le dit : il n’est jamais trop tard pour se reconnecter avec ses passions.

Avec mon voyage sur le chemin de Compostelle, j’ai reconnecté avec cette portion de moi qui est ouverte au monde et qui a envie de se confronter à d’autres réalités. La lumière s’est rallumée, la flamme a jailli rapidement. Et depuis, j’ai juste envie de repartir, peu importe le type d’aventure ou sa durée. Voir ailleurs si j’y suis, voir ailleurs qui je suis.

Et je réalise que je suis loin d’être seule à ressentir cette vibration intérieure, à prioriser cet aspect de sa vie. Ça me fait sourire de voir que le petit stress pré-départ, les petites inquiétudes lors de la planification sont normales. La force du groupe, c’est aussi de se rassurer, s’entraider, se motiver et se propulser.

Hier, à la suite de mon billet sur la TDLG, une dame m’a écrit pour me dire qu’elle aimait suivre mes textes car ils la faisaient sortir de sa bulle sans sortir de son fauteuil. Souffrant d’une maladie dégénérative, elle est clouée dans sa chaise roulante, peinant à bouger pour se débrouiller. Alors ma chère, vous m’avez encore plus donné le goût de partir à l’aventure et de partager le tout sur ce blogue. Si cela fait du bien à quelques personnes autant qu’à moi, je pourrai dire mission accomplie 😊

Photo : Unsplash | DanDrew Photography

Les projets nourrissent l’âme

Sam Beaup

Je ne suis même pas encore partie pour mon voyage à Venise que j’en suis déjà à réfléchir à celui de l’automne. Avec plusieurs dépenses imprévues dans les derniers mois et le coût de mon super périple « on a 40 ans une seule fois », je me suis dit que mon second chemin de Compostelle devra attendre quelques temps encore. Puis, hier, je vois une publication Facebook avec les dates d’automne de la TDLG : la Traversée de la Gaspésie. Et dans ma tête : Euréka!

Marcher, c’est la vie. C’est ce qui me connecte à la terre, c’est ce qui m’aère l’esprit et équilibre ma santé mentale. Ça me peinait de devoir me résoudre à reporter ma visite en terre jacquaire mais si je veux conserver ma paix d’esprit, je ne peux pas dilapider mon coussin financier. Et, à ce moment, tel un signe du destin, apparaît cette belle image devant mes yeux :

Crédit photo : TDLG

Je ne sais pas si c’est l’oiseau, le paysage magnifique, le sourire de la dame ou l’icône « pas de wifi » qui m’a interpellé (ou l’ensemble de l’œuvre) mais c’est comme si dans ma tête, je savais que c’était ÇA. Le ÇA dont parle l’humoriste André Sauvé dans son spectacle (que je vous recommande sincèrement), le ÇA qui nous fait vibrer l’intérieur, le ÇA qui fait qu’on sait, au fond de soi, qu’on a trouvé.

C’est que, voyez-vous, pour que le temps passe plus vite devant mon écran dans mon boulot, pour que je trouve l’énergie de me débrouiller seule (vie de célibataire oblige), pour que j’encaisse les coups, les défaites, les défis et les embûches, ça me prend des projets, des buts, une vision, un sentiment de faire tout cela pour quelque chose. Je l’ai déjà dit, je ne suis pas du type plan quinquennal ni planification détaillée avec budget et échéancier à l’appui (je laisse ça à mon boulot). J’y vais au feeling, je tente de déceler les petites étincelles, d’être à l’affût de ce qui s’illumine en moi.

Et hier, j’ai souri devant cette image empreinte d’authenticité, de naturel et de paix. Je veux être là, tout simplement. Et j’ai tellement entendu souvent la vibrante Sophie Faucher en parler que je me demande pourquoi je ne l’ai pas encore fait. Après avoir été en Espagne pour marcher 322 km, je crois qu’un petit séjour de 7 jours de randonnée en Gaspésie est tout indiqué, non?

Mon âme a besoin de se faire brasser la cage pour rester allumée, mon cœur a besoin d’être un peu mis à l’épreuve, tout comme mes muscles et mes organes sont capables d’en prendre. J’éprouve ce besoin viscéral de me dépasser, de me sentir vivante par des expériences de vie et des défis purement personnels. Pendant longtemps, c’est ma carrière qui a pris cette place pour me faire évoluer et avancer en grade. Mais aujourd’hui, c’est autre chose qui m’appelle et m’interpelle. C’est ce besoin de me nourrir et de construire des souvenirs, de vivre des émotions et des sensations différentes, de plonger dans l’inconnu pour découvrir des facettes de moi jusque-là inexplorées. C’est ce besoin de partir à la découverte de moi-même.

P.S. J’étais tellement excitée à l’idée de partager ce nouveau projet que j’en ai oublié de mettre mon granola dans mon déjeuner sur le pouce avant de le manger… Bravo championne!

Photo : Unsplash | Sam Beaup
Parc national de la Gaspésie

La santé avant tout

Marion Michele

La santé en premier. C’est mon mantra depuis le jour où l’on m’a annoncé le diagnostic de ma maladie chronique. Et, ce dimanche, j’ai dû me faire à l’idée que l’adoption de ma belle Bengal adorée n’allait pas dans le sens de cette philosophie. Les allergies prenaient de plus en plus le dessus et ma qualité de vie diminuait à vue d’œil. Sommeil perturbé, crises d’asthme, rhinite chronique, alleluia! Comme on dit, arrive un moment où on doit se faire à l’idée.

Heureusement, j’ai une amie qui désirait accueillir prochainement un chat. Rien n’arrive pour rien me direz-vous! Ma belle Ariette sera plus heureuse chez quelqu’un qui pourra la flatter sans en payer le prix fort de sa santé. Elle qui a déjà eu un vécu mouvementé mérite tout le calme et l’amour nécessaire pour soigner ses plaies. Et malgré toute ma bonne volonté, mon système n’arrivait pas à s’arrimer à mon désir de garder cette petite boule de poil adorée.

Faire des choix, faire un deuil d’avoir une belle compagne, d’ajouter un peu de vie dans ma maison, ce n’est vraiment pas ce que j’avais envie d’avoir comme thématique pour ce beau week-end aux allures de printemps. Mais après plusieurs nuits particulièrement pénibles et des journées à respirer difficilement, je ne pouvais plus faire fi de ces symptômes de plus en plus envahissants.

Ce n’est jamais agréable de devoir revenir en arrière, reculer après avoir cru ajouter du bon dans sa vie. Mais je suis en paix car je sais qu’il n’était plus possible pour moi de supporter cet état de santé chancelant. Comme ils disent lors des indications de sécurité dans les avions, il faut se sauver soi-même avant d’envisager de sauver un autre être. Et là, je m’enfonçais.

Ça fait toujours réfléchir de genre d’épisode de vie. Ai-je assez écouté ma petite voix, mon instinct lorsque l’occasion s’est présentée? Ai-je pris le temps de mesurer tous les impacts ou ai-je simplement écouté mon cœur sans penser aux conséquences? Plusieurs questions ont surgi dans mon esprit jusqu’à ce que je me rappelle qu’il ne sert à rien de regretter ou de brasser le passé puisque justement, il est passé. C’est la vie, c’est ainsi.

Je prendrai donc le temps de me remettre sur pied, retrouver ma vivacité et l’équilibre que j’avais pris le temps de bâtir dans ma vie. Je réalise que ça tient à peu au bout du compte. C’est peut-être pour cela que j’ai vécu cette aventure : me faire prendre conscience de la fragilité de cet équilibre et de l’importance d’être connectée à soi. Pour pouvoir continuer de bien vivre, il faut constamment revoir ses priorités, ses activités, sa routine de vie et ne pas laisser d’élément perturbateur chambouler cette harmonie. Du moins, quand on peut agir…

Bientôt, le printemps cognera à notre porte (oui, oui, je sais, c’est long mais ça va finir par arriver, je vous le promets). Je pourrai mettre mon énergie dans mon jardin, planifier mon potager, installer ma cour pour me prélasser. Sans ma compagne féline mais avec les oiseaux qui chanteront autour de moi. Je me console en me disant qu’au moins, la nature sera toujours là pour m’apaiser.

Prendre soin de soi, ça demande parfois des compromis, des restrictions et des décisions difficiles. Mais aller à l’encontre de son équilibre, ça peut devenir risqué. Chaque petite histoire de vie apporte son lot d’apprentissage. C’est ainsi qu’on avance et qu’on évite de refaire les mêmes erreurs constamment. Pas toujours agréable d’apprendre mais ce processus est nécessaire. Alors, je continue d’avancer, en respirant profondément et en tentant de trouver ma route. Bonne semaine (de relâche pour certains)!

Photo : Unsplash | Marion Michele

Au-delà de la peur

Dayne Topkin

Ce matin, j’ai souri en lisant la Presse+. Bon, ça arrive tout de même à l’occasion, entre deux catastrophes ou scandales douteux de nos politiciens imbus, de voir passer une bonne nouvelle. Mais c’est la conversion de Fred Savard qui a amené cet air heureux sur mon visage. Car de bougon parfois aigri campé dans son personnage de cynique, il s’est transformé en homme zen et accompli.

Pour ceux qui, comme moi, sont fans de l’émission de radio La soirée est (encore) jeune, le départ de Fred a été un choc mais pas vraiment une surprise. On sentait depuis un certain temps qu’il se forçait et qu’il n’avait plus le même plaisir ni la même spontanéité dans cette aventure. En d’autres mots, c’était devenu un simple travail, un boulot à accomplir, un engagement à respecter.

Lorsqu’il a commencé à aborder sa sobriété sous le thème « je me suis choisi », plusieurs l’ont taquiné, dont ses acolytes. Mais il transparaissait une attitude profondément lasse dans ces dernières participations. Heureusement, au lieu de foncer dans le mur de l’épuisement, il s’est écouté et a décidé de faire le saut. Personne ne lui avait encore proposé de nouvelles occasions de se faire entendre. Et c’est ce qui m’a touché ce matin : ce plongeon vers l’inconnu qu’il a osé faire.

J’en parle souvent et je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, qu’on n’a pas tous les conditions de vie pour sauter dans le vide. Mais être malheureux nous fait perdre beaucoup plus qu’un confort : c’est notre santé qui est en jeu. Les témoignages comme celui de l’ex-Zapartiste, ça en prendrait tous les jours pour nous faire prendre conscience du risque plus grand encore de rester dans une situation malsaine.

Je salue grandement le parcours de cet homme franc et dynamique qui a préféré quitter la facilité pour aller expérimenter ce qui l’animait, ce qui le faisait sentir vivant. Être décideur, choisir ses collaborateurs et sujets, oser aller au-delà de ce qu’il connaissait et être même prêt à quitter ce milieu si aucune opportunité ne lui permettait d’être heureux. Parfois, on reste dans un domaine uniquement parce que c’est le nôtre depuis un bon moment et qu’on croit bêtement que c’est tout ce qu’on sait faire…

Ses réflexions songées me manquaient à la radio et je suis très heureuse de pouvoir le retrouver dès demain dans ce nouveau projet simplement intitulé La balado de Fred Savard. Lancée grâce à une campagne de sociofinancement qui a connu un vif succès, l’émission accueillera pour le moment Hélène Faradji, Godefroy Laurendeau, Manal Drissi, Simon Jodoin, Guy A. St-Cyr, Barbara Judith-Caron et Geneviève Garon à titre de collaborateurs.

Étrangement hier, je tombais par hasard aussi sur une publication qui parlait du documentaire Jeune bergère, relatant l’histoire de Stéphanie Maubé, une jeune femme française qui réussissait plutôt bien dans son domaine après ses études en cinéma mais qui, un jour, a tout plaqué pour devenir bergère. L’appel de la terre, du concret mais aussi une sorte de désir de simplicité et une détermination à toute épreuve nourrie par l’instinct : voilà ce qui ressort de son récit mis en image par Delphine Détri.

Ces histoires, et toutes celles du même style, pourraient sonner ésotériques si elles n’étaient pas aussi sincères et ne respiraient pas autant l’authenticité. Se lever un matin et sentir qu’on n’est pas à sa place, qu’on n’est pas heureux, qu’on ne fait pas ce qu’on devrait de notre vie, ça peut arriver à tout le monde. Ce qui diffère toutefois, c’est l’oreille que chacun aura pour cette petite voix, c’est la réception que tous n’auront pas. Mais la vie, ce n’est qu’un passage alors aussi bien qu’il soit agréable, gratifiant et qu’on arrive au bout en ayant le sentiment d’avoir fait les bons choix…

Photo : Unsplash | Dayne Topkin