Posts by "trouv" — Page 75

Deux poids, deux mesures

Alex Jodoin

Ces jours-ci, j’ai entendu du beau comme du très laid, des éloges et du jugement gratuit, parfois insignifiant. Et malheureusement, tout ça en lien avec un moment historique, soit l’élection de la première femme à la mairie de Montréal. Je ne tomberai pas dans la partisanerie, mon but n’est aucunement de faire l’apologie de son parti mais je considère que ce fait mérite d’être souligné. Et, dans toutes les critiques, articles et chroniques que j’ai lus, j’ai soulevé plusieurs éléments qui m’ont fait grincer des dents.

Premièrement, je n’ai aucune idée pourquoi on parle de ses foutues boucles d’oreille. À plusieurs reprises, j’ai entendu des journalistes le mentionner et ça m’a vraiment dérangé. Pourquoi on parle de ça ? Est-ce qu’on perd de l’énergie à jaser de la montre d’un élu masculin ou de sa boucle de ceinture ? Vraiment pas… Alors pourquoi, quand il s’agit d’une femme, on s’attarde autant à l’apparence et aux bijoux ?

Son fameux sourire… Ben oui, elle est de bonne humeur, elle rayonne, elle dégage une aura de joie. And, so what ? Ça fait du bien, j’en conviens, surtout après avoir vu un gros bougon nous faire sa moue à outrance dans les dernières semaines mais on peut en revenir là… Ça fait des semaines qu’on a remarqué qu’elle a un style plus positif, peut-on parler plutôt de ses convictions, de son ton, de ses idées, au lieu, encore, de s’attarder bêtement à une image qu’elle projette ? Et, n’en déplaise à certains détracteurs, ce n’est pas parce qu’on a une banane dans la face qu’on n’a pas de contenu, en passant…

Je pourrais continuer ainsi longtemps mais je n’ai pas envie de faire perdurer ce discours. Est-ce qu’elle sera parfaite, cette nouvelle mairesse ? Pas du tout, tout comme l’ont été ses prédécesseurs mais on sait déjà que, de la part d’une femme, on va en exiger plus, qu’on va demander qu’elle ne fasse jamais d’erreur et qu’à la première frasque, on va mettre ça sur le dos de son sexe. C’est écrit dans le ciel ! Mais j’ose espérer que les journalistes ne tomberont pas dans le panneau du jugement facile…

Ça va faire du bien d’avoir de la nouveauté, de changer de façon de faire, de défaire les vieux réflexes et d’amener un vent de fraîcheur dans une gestion normalement très classique. On n’a aucune idée si ça sera mieux ou pire mais ce qu’on sait, c’est que malgré le « ménage » qui a été fait par l’omni-maire, il y avait toujours les mêmes joueurs qui se partageaient la tarte dans les travaux publics et que les mêmes vieilles méthodes perduraient alors essayer du neuf, ça ne peut pas vraiment faire de tort.

Et si, pour une fois, on cessait le cynisme et on se mettait tous ensemble pour collaborer à cette vague de nouveau ? Si, au lieu de chercher des poux, on s’impliquait, on s’assurait d’être présents dans tous les projets, on agissait comme des agents de changement, on s’informait de ce qui se passe au lieu de chialer après coup ? Me semble que ça ferait du bien et ça donnerait un autre ton.

Je n’habite pas Montréal mais, inévitablement, j’y passe, j’y travaille et je subis les décisions, bonnes ou mauvaises. Alors, en tant que citoyenne du Québec, qui doit vivre occasionnellement dans cette belle grande ville, j’ai envie qu’elle retrouve ses lettres de noblesse. Oui, les cônes oranges sont nécessaires quand on décide de rattraper le temps perdu dans la réfection des rues et installations municipales mais j’ai envie qu’on parle de ses forces, de ses trésors et de sa beauté pour une fois… Tout comme j’ai envie qu’on travaille, tous ensemble, pour montrer qu’une femme peut être à la hauteur de la mairie. Et qu’ainsi, on change un peu la face du monde. Et vous, ça vous tente ?

 

Photo : Unsplash | Alex Jodoin

Savoir s’arrêter

Gary Bendig

Depuis quelques jours, je filais le parfait bonheur, sur mon petit nuage de coureuse. Je dépassais mes meilleurs temps, je ne ressentais plus de lourdeur dans mes jambes, j’avançais avec l’impression que j’aurais pu courir des heures, sans fatigue ni douleur. Dans mon cas, c’était assez exceptionnel car, malgré tout le plaisir que je ressens à courir, j’ai souvent eu à me botter le derrière pour sortir ou même pour persévérer. Mais j’étais pleinement consciente que ça fait partie du processus et que c’est en général le cerveau, l’égo, qui est paresseux, plus que le corps.

Toutefois, j’ai découvert ces derniers jours que, malgré le désir de continuer sur cette lancée, je devais aussi m’écouter et savoir m’arrêter. Samedi, après une longue sortie pénible qui m’a fait ressentir toute sorte de douleurs « au bas du corps », j’ai compris que mon système me parlait, me lançait des signaux que je devais absolument entendre. Quand, au retour, j’ai dû m’asseoir, incapable de rester sur mon pied gauche, j’ai compris que j’avais poussé la limite un peu trop loin.

Pourtant, en toute honnêteté, mes derniers kilomètres n’ont pas été dans la torture, l’adrénaline aidant. Mais une fois à l’arrêt, c’était une autre paire de manches. Et j’ai su immédiatement que j’avais un apprentissage à faire, que je devais comprendre ce qui se passait. Comme une belle leçon de vie, mon corps tentait de m’enseigner une autre forme de lâcher-prise.

Aujourd’hui, après un repos bien mérité et une journée à cuisiner et savourer le fruit de mon labeur, je sais que c’est la meilleure décision que j’ai pu prendre. Annuler ma course d’hier, malgré mon envie de garder le cap, malgré mon orgueil et mon entêtement, c’est un peu nouveau pour moi. J’ai beau toujours tenter d’être connectée et à l’écoute, quand il s’agit de dépassement de soi, ce n’est pas toujours évident.

Mais savoir s’arrêter, c’est aussi se respecter. C’est décider de simplement reporter la progression et non pas retomber en bas de la pente. Est-ce que ça me déçoit ? Bien entendu! Mais je sais aussi qu’en continuant d’avancer aveuglément, ça pourrait devenir bien pire. Et au lieu de vouloir me débrouiller toute seule, j’ai fait appel à mon entraîneure, j’ai demandé de l’aide, j’ai levé la main.

Ça aussi, c’est une leçon de vie. Bien sûr, j’ai cherché sur Internet des réponses et surtout, des traitements maison pour dénouer la tension au pied qui me faisait souffrir. Mais j’ai aussi envoyé un courriel pour être accompagnée et guidée dans cette situation. Dans mon cas, ce n’est pas vraiment naturel ni inné. Que voulez-vous, la vie m’a faite ainsi. Mais aujourd’hui, je sais que ce n’est pas toujours bon de vouloir s’arranger en solo.

La vie nous envoie toujours des petites épreuves pour nous éduquer, nous amener ailleurs, nous montrer la voie. Dans mon cas, il m’arrive de ne pas l’écouter, de ne pas voir les signes et de perdurer dans un mauvais chemin. Par contre, j’ai l’impression que, de plus en plus, j’arrive à voir plus rapidement les messages. Lentement mais surement comme on dit…

On ne change pas du jour au lendemain et on doit avoir, envers soi-même, une empathie aussi grande que celle qu’on souhaite de la part des autres. Parfois, on sait qu’on est dans l’erreur et il est facile de s’auto-flageller. Mais, à mes yeux, il est plus important de s’arrêter et de se féliciter d’en voir pris conscience que de continuer à frapper le mur, dans l’entêtement. C’est peut-être cela qu’on appelle la sagesse. Peu importe, ce qui compte, c’est de s’améliorer, un pas à la fois…

 

Photo : Unsplash | Gary Bendig

La drague en mal d’amour

Tim Mossholder

Il fait froid, c’est gris et, oui, c’est novembre. La plupart des célibataires de mon entourage redoutent la saison froide qui s’amène et anticipent la solitude et le manque de chaleur humaine dans leur demeure. Mais pourtant, s’il y a bien une chose que j’ai apprise avec les années, c’est que d’être avec quelqu’un pour les mauvaises raisons peut devenir la plus grande source de froideur dans notre vie.

Être bien avec soi et apprendre à vivre heureux en étant seul nous amène à être comblé et indépendant. Cette autonomie affective se traduit par une meilleure disponibilité d’esprit et de cœur quand on envisage de rencontrer quelqu’un. Alors que, si le désespoir et la dépendance affective sont au rendez-vous, c’est une recette parfaite pour un fiasco amoureux, amenant son lot de déception, de tristesse et de souffrance.

Vouloir avoir quelqu’un dans sa vie pour combler un vide, c’est très malsain et bien souvent, ça détruit toutes chances de construire des bases solides. Le syndrome du sauveur peut s’ajouter au menu et là, c’est le cercle infernal qui s’installe. Et quand je vois le nombre de personnes sur Tinder qui espèrent à tout prix rencontrer dans les prochains jours pour pouvoir présenter le nouveau prétendant à Noël, je me dis qu’il y a quelque chose de fragile dans cette stratégie.

Je peux comprendre ce désir de partager et, malgré mon éternelle indépendance, j’adore moi aussi la compagnie au déjeuner mais je constate souvent que le besoin absolu de remplir les silences ambiants par une présence crée une dynamique nocive entre deux personnes. Être avec quelqu’un simplement pour ne pas être seul, c’est ni valorisant pour l’autre ni honnête. Et, à voir le nombre de couples qui se défont ces derniers mois, je pense bien ne pas être dans le tort avec mon impression…

Bien entendu, les gens changent et évoluent et il est normal qu’au bout d’un certain nombre d’années, certains amoureux réalisent qu’ils ne sont plus à la même place. Par contre, à voir l’attitude de certains prospects sur Tinder et autres plateformes, je pense que l’habitude de consommation rapide a malheureusement teintée la façon d’aborder l’amour. Si on ne répond pas assez rapidement à un message, si on n’est pas assez disponible ou si on écoute un style musical pas tout à fait dans la liste de critères, hop, on est éjecté. C’est comme si les gens ne voulaient plus prendre le temps de se connaître, d’aller au-delà de la couche de surface, au-delà des apparences.

Bien souvent, les gens ne veulent pas vraiment se connaître mais tout bonnement vivre quelque chose d’éphémère et sans engagement, simplement pour passer le temps ou ne pas passer une soirée ou une fin de semaine sans compagnie. Et je ne juge personne, je n’ai moi-même pas envie d’un engagement à long terme. Mais je suis honnête avec moi-même, comparativement à plusieurs personnes que j’ai rencontrées et dont le discours ne correspond pas au comportement.

Bref, la drague est en mal d’amour! Comme si c’était en voie de disparition, comme si on ne prenait plus le temps de voir les multiples facettes de l’humain en face de nous, trop pressé de voir les autres prospects qui ont « swipé » à droite sur Tinder. Tout à coup il y aurait mieux qui se présente? Tout à coup mon prince charmant serait le prochain?

À trop vouloir chercher mieux, on se contente de rien et on se plaint, seul, dans sa doudou sur son sofa en regardant des films irréalistes sur Netflix. Alors que, si on prenait simplement le temps de se connaître, de savoir ce qu’on veut et qui on est réellement, on aurait la chance de s’aimer soi-même et d’offrir à l’autre le plus beau de nous-mêmes.

 

Photo : Unsplash | Tim Mossholder

Sois belle mais surtout, ne fais pas de vague…

Greg Raines

Combien de fois ai-je ressenti, de la part de collègues, de patrons ou de connaissances cette attitude misogyne qui consiste à mettre une femme de côté ou à lui assigner un rôle moindre, ingrat ou sexiste ? Des centaines… En fait, je n’avais pas tant porté attention à cela puisque c’est tellement inscrit dans la société qu’on finit, parfois, même en tant que femme, par le banaliser. Je ne dirais pas l’accepter car il y a des limites à l’innocence quand même. Mais garder le silence alors qu’on bouille intérieurement, je suis convaincue que toutes les femmes qui liront ce billet sauront pertinemment de quoi je parle.

De la blague de mauvais goût en passant par une assignation de projet en fonction du sexe de la personne, j’en ai vu, et vous aussi, de toutes les couleurs. J’ai aussi souvent entendu des commentaires du genre : on ne lui donnera pas tel truc, elle va surement partir en congé de maternité sous peu… Ou même de voir des gestionnaires me demander, en entrevue, en toute illégalité, si je prévoyais avoir des enfants dans les prochaines années.

Ceci est sans compter les demandes concernant la tenue vestimentaire, incluant les talons hauts, pour régler un dossier (lire ici, faire baver un client car on sait que l’entreprise a failli à son devoir et la pilule sera moins dure à faire passer s’il y a une « pitoune » dans la place). Ou de me faire carrément dire par un recruteur que si je veux le mandat facilement, en mettant un décolleté plongeant, c’est dans la poche (désolée pour le jeu de mots).

Bref, en tant que femme, on en voit de toute sorte, sans grande subtilité et bien souvent, sans même que la personne en question ne réalise que c’est malsain et dégradant. Mais, au-delà des mots, il y a aussi l’attitude. Sentir que la femme dans la salle dérange car on ne peut pas faire de blagues salaces, avoir l’impression qu’on nous prend pour une conne, ressentir une jalousie car on croit que notre succès est dû à notre paire de seins, c’est extrêmement frustrant.

Quand une femme hausse le ton, on la traite encore d’hystérique alors que du côté masculin, ça passe pour une force de caractère. Il sait se faire respecter, dit-on ! Alors que la femme se fait dire de se calmer… Et celle qui me dérange particulièrement est de me faire dire, parce que j’ai de la drive, que j’ai un fort côté masculin. Comme si l’audace et la capacité d’argumenter étaient systématiquement réservées au niveau de testostérone.

Ne pas faire de vague, rester dans l’ombre pour supporter nos collègues mâles et les regarder ramasser les lauriers de notre travail acharné, c’est vraiment ça que vous jugez être équitable ? Il me semble qu’il est clair que les femmes apportent à la société autant de bénéfices que leurs pendants masculins. Mais, ça m’attriste de devoir le dire encore, malheureusement, ce n’est pas assumé ni défendu par tous.

Alors mesdames, et messieurs, quand vous ressentez une inégalité, constatez un comportement inadéquat ou vivez une situation dérangeante, de grâce, dénoncez, affirmez-vous et soutenez ceux et celles qui en sont victimes. C’est à force de marteler le message et de s’unir contre les injustices qu’on finit par faire changer les choses. Pas en attendant que le train passe… Peu importe votre rôle, votre occupation, vous méritez votre place autant que tout le monde.

Chaque personne apporte de la valeur dans la société, comme une pièce de domino. Quand on en retire, le jeu ne tient plus, n’a plus la même force, la même pertinence. Tout le monde est en droit de se faire respecter et c’est de notre responsabilité de s’en assurer, tous ensemble.

 

Photo : Unsplash | Greg Raines

Je t’aime, novembre!

Alisa Anton

Avec toutes les mauvaises nouvelles qui tombent les unes après les autres, les scandales, la corruption, les abus de pouvoir et les agressions, ce n’est pas toujours facile de garder le sourire et le cœur léger. Surtout quand le fameux mois de novembre frappe à nos portes, avec sa grisaille, son teint pâle, ses arbres nus et les terrains en attente d’une couche blanche. Ce mois est toujours comme un entre-deux, un temps mort pour se préparer à l’hiver.

Mais, malgré l’aversion de la majorité des gens pour cet avant-dernier mois de l’année, qui annonce immanquablement la course folle aux cadeaux, pour ma part, je l’affectionne particulièrement. C’est toujours le moment où je me remets à la lecture, où je n’ai aucun sentiment de culpabilité à rester emmitouflée dans ma maison, entourée de chandelles, un bon petit mijoté propageant ses effluves pendant que je fais du ménage dans mes vêtements ou que je détermine la thématique de mes décorations de Noël.

J’aime cette lenteur et ce plaisir de retrouver ma maison étant donné que je passe la majorité de la saison estivale à être dehors. Maintenant que je fais de la course à pied douze mois par année, je profite de cette saison pour respirer à plein poumons lors de mes sorties et une fois de retour, je ressens une satisfaction et une zénitude sans borne.

Pour ceux qui peinent à apprécier ce mois malaimé, je vous suggère de tenter de trouver ce qui vous ferait du bien et de l’ajouter à votre routine. J’en ai parlé plus tôt mais pour moi, les chandelles, c’est toujours très apaisant. Je pousse même jusqu’à allumer la vieille lampe à l’huile de mon père, objet de réconfort suprême. Jumelée à des huiles essentielles calmantes, comme la lavande, dans un diffuseur, c’est presque une formule garantie!

Pour rester dans les odeurs, je mets aussi de l’eau de linge dans mes draps. Certains me diront que c’est carrément un luxe mais honnêtement, ça me calme dès que je mets la tête sur l’oreiller alors ça vaut son pesant d’or pour moi. Plusieurs compagnies en vendent, avec différentes odeurs. Il vous suffit de trouver celle qui vous convient et de vous gâter! Vous pouvez aussi trouver des recettes pour la confectionner vous-mêmes.

La lecture, comme mentionné précédemment, me permet aussi de m’évader un peu et d’oublier que le froid s’amène tranquillement. Sans vivre dans le déni, ce n’est pas vraiment nécessaire d’anticiper cet inévitable phénomène de la nature. J’y ferai face quand il se présentera! Comme je ne suis pas une adepte de la télévision et que je passe déjà un temps fou à être exposée à des écrans, je préfère la texture du papier de mes romans à la luminosité des appareils. Mais c’est très personnel : si vous voulez en profiter pour rattraper les séries télé que vous avez manquées, grand bien vous fasse!

Cuisiner est aussi une activité tout à fait appropriée pour chasser l’ennui et la déprime. L’odeur réconfortante de votre plat préféré vous aidera sans doute à demeurer dans de bonnes dispositions. Et si ce n’est pas suffisant, invitez vos amis à souper, la rigolade s’en chargera. Dans la même lignée, les thés et tisanes constituent à mes yeux une valeur sûre dans la catégorie réconfort. J’ai toujours une panoplie de mélanges qui n’attendent que l’appel de la théière et ça me permet de faire un roulement dans ma collection. L’automne est donc la saison toute indiquée pour cela!

Ce sont mes quelques suggestions automnales pour amener un peu de douceur dans nos demeures mais tout cela diffère pour chacun. Le plus important, c’est de ne pas s’apitoyer et de se donner le petit coup de pied nécessaire pour se redresser et s’amuser. Parce qu’on sait pertinemment, de toute façon, que ce cycle éternel des saisons nous ramènera son soleil et sa chaleur dans quelques mois. Profitons donc de cette pause imposée pour se ressourcer, se nourrir l’esprit et le corps, prendre soin de soi et faire le point. C’est aussi à ça qu’il sert, ce beau mois de novembre!

 

Photo : Unsplash | Alisa Anton