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Nos acquis

Teresa Kluge

Il y a plusieurs choses dans la vie que l’on prend pour acquis, qui font tellement partie de notre quotidien qu’on ne s’en rend même plus compte. Et c’est malheureusement quand on est privé de quelque chose qu’on en mesure l’importance, ou qu’on réalise le privilège qu’on avait de l’avoir. Les sinistrés des inondations en sont pleinement conscients en ce moment mais il n’y a pas que les biens matériels qu’on considèrent acquis dans notre vie.

Le simple fait de pouvoir marcher est un des éléments les plus intuitifs auquel on ne réfléchit même plus. Mais imaginez-vous, quelques minutes, perdre votre mobilité, que ce soit temporaire ou permanent… Ne plus pouvoir vous lever tout seul, ne plus pouvoir vous déplacer aisément. Tout à coup, tout devient plus complexe et demande une certaine planification.

Les sens comme la vue et l’ouïe représentent aussi des acquis de taille. Ne plus entendre le rire de vos enfants ou pouvoir les voir grandir me semble, sans aucun doute, être une terrible privation. La perte du goût doit être tout aussi frustrante. Imaginez croquer dans un fruit juteux sans pouvoir en apprécier la saveur!

En yoga, on met beaucoup d’emphase sur le souffle, la respiration. Chaque fois que j’entends ma prof de yoga nous ramener à notre souffle, je mesure le privilège que j’ai d’être en santé, en vie, sans problème majeur. On a tous nos petits bobos et nos faiblesses mais il est rare qu’on prenne le temps de savourer ce qui fonctionne bien.

Le temps froid et pluvieux des derniers temps a rendu bien morose une bonne partie de la population mais c’est en voyant une personne en fauteuil roulant dernièrement que j’ai chassé la grisaille de mon esprit. Ma vie me paraissait si simple tout à coup… Et je me suis dit qu’il fallait vraiment relativiser et apprécier ce que l’on a au lieu de porter notre attention sur ce que l’on n’a pas.

Oui, le soleil nous a manqué, oui la chaleur se fait attendre et on a hâte de profiter de nos terrasses et jardiner. Mais la vie, elle est aussi en nous même si elle tarde à prendre sa place dans les jardins. L’air qui entre et qui sort de nos poumons est en soi un phénomène qui devrait nous réjouir. Pouvoir admirer les changements de la nature, sentir les fleurs qui offrent un spectacle réjouissant, admirer les oiseaux qui se charment et se chamaillent, percevoir le vent chaud qui viendra caresser notre peau lors des premières journées d’été… Toutes ces sensations constituent des privilèges que l’on prend pour acquis et qui, pourtant, ne le sont pas.

C’est si facile de chialer, de ronchonner et de se plaindre de ce qu’on n’a pas, de ce qu’on a perdu, de ce qu’on n’aura jamais… Mais c’est tellement plus agréable pour l’âme de constater tout ce qui est bien dans notre vie, dans notre corps, dans notre esprit. Entretenir sa pensée positive, c’est aussi déceler chaque parcelle de vie dans ce qui nous entoure, l’apprécier et remercier la vie pour tout cela.

J’ai l’impression qu’en accordant de l’importance aux choses positives, aux acquis qu’on a, on risque d’être plus heureux et moins embêtés par ce qui ne fonctionne pas toujours comme on le désire. Car, au fond, tout est une question d’attente et si on met l’emphase sur ce qu’on a, on risque d’être moins déçu quand quelque chose nous échappe.

Il n’est même plus question de savoir si le verre est à moitié vide ou à moitié plein mais plutôt d’apprécier le fait d’avoir un verre, tout simplement ?

 

Photo : Unsplash | Teresa Kluge

Choisir son destin

Samuel Clara

Dans la lignée de mes réflexions printanières sur la vie et le fait de tenter d’être heureux, j’ai abordé légèrement le fait d’avancer et de ne pas regarder en arrière en regrettant et se répétant qu’on aurait pu faire mieux. Cela sous-entend aussi que s’il y a bien une chose sur laquelle nous avons de l’influence et même du pouvoir, c’est le futur. Ce qui est passé est figé et ne peut plus être changé. Par contre, décider de son destin, c’est possible.

Non, la vie ne s’acharne pas sur nous comme je l’expliquais hier, nous ne sommes pas victime de mauvais esprits et personne n’agit contre nous en permanence. Si c’est votre sentiment, je ne pourrais mieux vous conseiller que de consulter un psy, sans jugement. Et c’est très sincère car il m’est déjà arrivé de craindre de bien des choses dans la vie et j’ai réglé cela en étant bien accompagnée. Alors si vous vivez une telle impression, de grâce, gâtez-vous, aimez-vous et consultez!

Le destin n’a rien avoir avec une question de chance ou de malchance. C’est plutôt une question de choix et de décision, de ce en quoi on met notre énergie et notre volonté, de ce qu’on décide d’intégrer dans notre horaire, dans notre vie, dans notre tête.

Vous avez envie de devenir auteur? Eh bien, écrivez! Ça ne tombera pas du ciel et personne ne sonnera à votre porte pour vous proposer d’écrire un bouquin. Vous rêvez de faire le tour du monde? Commencez à économiser mais aussi, explorez virtuellement pour planifier et déterminer votre parcours. Vous rêvez de rencontrer quelqu’un? Cessez de chercher…

Bon, je sais que cette dernière phrase peut avoir l’air étrange mais c’est ainsi. Si vous cherchez trop, vous ne trouverez pas. Commencez par être heureux avec vous-mêmes et vivez votre vie. Oui, profitez des occasions qui se présentent pour rencontrer du nouveau monde, acceptez les invitations dans les fêtes qui risquent de vous plonger dans une foule nouvelle, allez vers les autres… Mais ne soyez pas non plus désespéré ?

Et si vous sentez que votre vie n’est pas celle que vous aviez rêvée, que vous n’êtes pas heureux, prenez le temps de vous déposer et de vous demander ce qui cloche. Vous n’arrivez plus à voir clair, vous êtes dans le brouillard et avez l’impression que vous ne voyez plus la lumière? Allez chercher de l’aide… Il n’y a rien de honteux à avoir besoin d’un coup de main, d’un élan, d’un accompagnement. C’est beaucoup plus mature que de rester dans son coin, entêté à vouloir tout faire tout seul.

L’être humain est un être de relation, avec d’autres humains, avec son environnement. On n’y échappe pas et c’est au contact des autres que l’on grandit. Je le répète souvent mais j’ai l’impression que c’est nécessaire quand je vois certains comportements égoïstes.

Ce que je veux dire ce matin, c’est qu’on a tous le pouvoir de changer les choses, de modifier notre vie, de choisir notre destin. Ce n’est ni facile ni magique, mais c’est possible. Alors cessons d’agir comme si on subissait la vie et prenons-la à bras le corps, embrassons-la et fonçons. Et même dans les erreurs, même dans les pires débarques qu’on pourra prendre, il y aura du beau, il y aura un apprentissage, et il y aura du monde pour nous aider à nous relever. Et gageons qu’il y aura, aussi, bien des fous rires et de très bonnes histoires à raconter.

Car c’est aussi ça la vie… Savoir rire de soi, savoir dédramatiser et savoir raconter nos pires moments à nos proches en sachant qu’ils comprendront et seront encore là au prochain coup dur, au prochain échec, à la prochain péripétie…

 

Photo : Unsplash | Samuel Clara

Oser essayer

Adam Griffith

Un sujet revient souvent sur mon blogue et c’est celui de ne pas vivre dans le regret. Personnellement je trouve que c’est malsain de ressasser le passé et de se taper la tête constamment, à grands coups de « j’aurais dû » ou « j’aurais pu ». Le passé appartient au passé et s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas changer, c’est bien lui. Laissons-le donc en paix derrière nous et regardons vers l’avant.

Par contre, il ne faut pas oublier les enseignements de notre passé. Chaque expérience, chaque épreuve et chaque rencontre a pour but de nous apprendre quelque chose. Ce peut être positif ou négatif, ça peut aller dans le coffre à outils pour construire ou ça peut enrichir notre protection contre les gens toxiques. Être confronté au même type de difficultés constamment, à mes yeux, ça veut dire qu’on ne comprend peut-être pas le message, qu’on a peut-être pas saisi ce qu’on doit retirer de tout cela.

Certaines personnes me diront qu’elles ont un mauvais karma, que la vie s’acharne sur elle, que le petit nuage noir les poursuit. Mais pour avoir été dans une de ces phases sombres où on a l’impression d’avoir le malheur collé aux fesses, je peux vous dire que rien n’arrive pour rien. Et que, honnêtement, si vous pensez que la vie devrait toujours être simple et facile, il faudrait peut-être revoir vos attentes, à la base.

Les hauts et les bas, ça fait partie de la vie. C’est comme une marée qui monte et redescend, comme le vent qui souffle et se calme, qui parfois surprend et d’autres fois rafraîchit. Ce n’est pas uniforme, ce n’est pas constant. Et c’est ce qui fait qu’on apprécie les beaux moments et qu’il faut garder dans son cœur les parcelles de bonheur. Elles nous servent à affronter les coups durs, à se rappeler que c’est aussi beau, la vie.

Je parle aussi souvent qu’on devrait occuper ses pensées avec ce qui compte réellement pour nous. À mes yeux, si on ne fait que penser au malheur, il y a de fortes chances que c’est ce qu’on croisera sur notre route. Et parlant de route, si on ne fait jamais de pas en avant, il ne faut pas se surprendre que le paysage ne change pas.

Je sais que tout cela peut paraître ésotérique ou inaccessible pour certaines personnes qui se sentent prises au piège dans une situation difficile. Mais parfois, il suffit de le lire pour enclancher le changement, pour se donner l’élan pour oser avancer. Ne pensez pas à la montagne qu’il y a à gravir. Regardez vos pieds avancer un pas après l’autre. Regardez à droite et à gauche pour admirer la vie qui se transforme sous vos yeux. Et vous constaterez rapidement que vous avancez, sans en avoir eu réellement conscience.

Il ne faut pas non plus hésiter à prendre une pause quand on en ressent le réel besoin. S’arrêter, ce n’est pas un signe de faiblesse. C’est plutôt un signe de connaissance de soi. Refaire ses forces, pour mieux s’enraciner et trouver la source d’énergie nécessaire pour attaquer le prochain pan de sa vie.

Et par moment, il faut savoir demander de l’aide, avouer avoir besoin de autres. Un ancien patron m’avait dit un jour : si tu ne demandes jamais rien, la réponse sera assurément négative. Ose demander et tu seras surprise du nombre de fois où les gens te diront oui. Ça m’a pris des années avant d’être capable de demander de l’aide, avant d’oser déranger les autres avec mes soucis. Car oui, je voyais cela ainsi. Ils avaient leurs problèmes et j’avais l’impression d’en ajouter une couche en leur demandant de m’aider. Mais finalement, j’ai réalisé que ça leur faisait plaisir de me donner un coup de main et que ça les sortait de leur propre situation. Par moment, ça leur a même donné des idées pour régler leur propre problème, et à d’autres occasions, j’ai pu leur rendre la pareille et nous avons tous deux réglé notre situation.

Quand on n’essaie rien, on ne récolte rien. S’ouvrir aux autres et accepter ce qui est, c’est se donner la chance de vivre mieux. Ce n’est pas nécessairement facile, mais c’est franchement mieux que de ne jamais essayer. On n’apprend pas en faisant du surplace. Et s’il y a une chose que j’ai comprise, c’est que quand on ose s’aventurer vers la nouveauté, la vie se charge toujours de nous donner ce qu’il faut pour continuer notre route.

 

Photo : Unsplash | Adam Griffith

La fête

Jamie Street

Quand on est enfant, on attend notre anniversaire impatiemment, rêvant de nos cadeaux et du gâteau qui officialisera cette année de plus à notre âge, fier que nous sommes de devenir grand. À l’adolescence, chaque année qui s’ajoute nous mène vers l’âge adulte, le droit de boire et la sacro-sainte indépendance tant rêvée. Jeune adulte, on sort dans les bars pour festoyer et on se fait un point d’honneur de marquer ce passage de moments mémorables.

Puis, une fois qu’on a bien établi notre vie, notre anniversaire n’a plus la même signification. Ce n’est plus tant une occasion de célébrer mais surtout un moment rempli d’amour que l’on reçoit de nos proches. Avec Facebook aujourd’hui, on est bombardé de messages de partout dans le monde, de nos amis, notre famille, nos collègues et tous ceux qui font partie de ce cercle que nous avons créé.

Pour ma part, mon anniversaire me rappelle malheureusement depuis 5 ans le décès de mon père qui nous a quittés le 9 mai 2012. Je lui avais demandé, à son chevet, de ne pas partir le jour de ma fête pour ne pas associer ces événements pour le reste de ma vie. Mais je peux vous dire que le lendemain, ce n’est guère mieux!

L’eau a coulé sous les ponts depuis, et ce jour est moins émotif qu’au début. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’y penser. Je ne crois pas vraiment qu’on puisse un jour devenir insensible à ce genre de perte, de blessure, de vide. Car c’est littéralement ce que je ressens à chaque fois. Le manque d’une partie de moi…

Alors cette année, j’étais particulièrement contente de pouvoir célébrer mon anniversaire quelques jours avant, question de séparer les événements dans ma tête. Et j’ai eu droit samedi à un véritable feu roulant d’activités! Un brunch entre amies le matin, théâtre et terrasse en après-midi et souper avec ma meilleure amie le soir : on peut dire que j’étais gâtée.

Et j’ai réalisé à quel point il faut apprécier ces moments dans une vie, surtout quand je regarde ceux qui subissent les inondations en ce moment. On remet tellement souvent à plus tard, on repousse, pris que nous sommes dans notre quotidien chargé, débordés de travail et d’obligations. Mais pourtant, tout peut basculer à tout moment et on pourrait regretter de ne pas avoir savouré ces petites parcelles de bonheur.

Vendredi soir, j’ai décidé d’aller prendre un verre seule dans mon nouveau petit repère de la rive-nord, à L’Oregon. C’est un endroit où je me sens chez-moi, où on a toujours une place pour moi, même si j’arrive à l’improviste et où les sourires et le plaisir sont constamment au rendez-vous. On me dit souvent que je suis courageuse de sortir ainsi seule mais pour moi, c’est une façon de m’ouvrir au monde et de sortir de ma bulle. Car, oui, travailler de la maison, ça isole parfois…

J’ai donc pu ripailler à souhait, me délectant d’oursin (j’adore!) et de vin nature, dans une ambiance décontractée, en mettant de côté ma vie pour quelques instants. Pour moi, c’est aussi reposant que d’aller marcher en forêt ou faire une sieste dans un hamac. Car j’ai appris qu’il ne faut souvent pas grand-chose pour être heureux et qu’il faut trouver son bonheur là où l’on peut.

À trop vouloir trouver le moment idéal, le lieu rêvé ou la température parfaite, on passe à côté de pleins d’occasions de ressentir au fond de soi que nous sommes heureux et satisfait de notre vie. Mettre la barre trop haute, ça mine le moral et ça empêche d’exister. Exister, n’est pas d’oser, au fond?

 

Photo : Unsplash | Jamie Street

Nourrir son coeur

Andreas Weiland

Vous est-il déjà arrivé de réviser votre appréciation de quelqu’un, de prendre conscience que vous avez mal jugé ou mal qualifié votre relation avec une personne? On dit souvent que nous avons une seule chance de faire bonne impression. Et dans mon cas, j’ai tendance à faire confiance, parfois trop vite. Je suis plutôt du type à donner la chance au coureur, à ne pas me méfier, au risque d’être déçue ou de me faire avoir.

Mais j’ai toujours été ce genre de personne qui préfère penser que les gens sont foncièrement bons et honnêtes, que personne n’est, à la base, de mauvaise foi. Je sais, vous me direz qu’il existe toujours une pomme pourrie dans un lot et qu’il faut être sur ses gardes pour éviter les abus ou les manipulations. Mais ce n’est pas dans ma nature et je n’ai aucune envie de devenir aigrie et méfiante.

Dans la majorité des cas, mon instinct ne me trompe pas et j’arrive à bien cerner les gens. Parfois, il y a un petit décalage, surtout quand je rencontre quelqu’un de timide qui se protège avec un masque de retenue. Briser la carapace des gens n’est pas chose facile mais souvent, mon espèce de naïveté leur fait baisser la garde assez rapidement. Je crois en l’humain, en la bonne foi et la sincérité des autres et j’ose toujours croire que chaque personne est authentique et ne veut que le bien d’autrui.

Mais parfois, je donne trop, je ne vois que le bon côté d’une personne, faisant fi de mes doutes ou de mes impressions mitigées. Et malheureusement, si je m’écoutais plus, je comprendrais que cette petite parcelle d’incertitude se révèle souvent nécessaire. Avec les années, je ne me dompte pas et on réussit encore à me faire miroiter des choses, en embellir la réalité pour m’impressionner.

Je lisais dernièrement un article où quelqu’un relatait son expérience d’achat de matériel usagé sur un site de petites annonces. Et sa conclusion était fort simple : si c’est trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai. Et cela, je crois, peut s’appliquer en dehors du champ de l’achat de seconde main.

J’ai tendance à voir le verre à moitié plein, à toujours penser que la vie se chargera de rétablir l’équilibre et que quiconque crache en l’air, ça lui retombera dessus. C’est ainsi et je n’ai aucunement envie de changer cet aspect de ma personnalité. Je ne vois pas cela comme un défaut et, en cet ère de morosité constante et de catastrophes incessantes, je crois que ça prend un peu de candeur pour trouver encore un peu de rose dans tout cela.

En début d’année, au lieu de prendre des résolutions qui ne résisteront pas au changement de saison, je me suis accordé un thème qui me servirait à mieux choisir, à faire pencher la balance en cas d’hésitation et à teinter mes faits et gestes. Cette année, c’est le thème de la santé qui s’est imposé de lui-même, sans que je n’aie à me questionner ou à réfléchir longuement. Alors même dans mes relations, je m’assure de toujours faire en sorte que ce thème soit respecté.

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Je célèbre mon 38e printemps avec légèreté mais un peu d’appréhension aussi. Je vois le 40 arriver et, pour la première fois de ma vie, je prends conscience du temps qui passe et de l’importance de bien l’utiliser. Je n’ai pas envie de dépenser de l’énergie dans quelque chose qui n’en vaut pas la peine, ni avec des gens qui n’enrichissent pas ma vie. La superficialité ou les masques, très peu pour moi…

Alors je me souhaite du plaisir et du bonheur dans mes relations, et aussi, de bien cibler les gens qui entreront dans ma vie. La santé, c’est aussi la santé mentale et être bien entourée, ça nourrit l’esprit et le cœur. Et ça, ça vaut de l’or!

 

Photo : Unsplash | Andreas Weiland