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Planète Terre : je t’aime

Gem & Lauris RK

22 avril : Jour de la Terre. Avec les inondations qui font rage un peu partout dans la province, il y a de quoi réfléchir à nos choix de vie et surtout, à notre empreinte écologique. On pense rapidement au recyclage ou au choix de véhicule mais on peut creuser plus loin pour s’améliorer et inverser la tendance. Que ce soient nos investissements, le choix de nos vêtements, notre alimentation, notre emploi ou ce qu’on offre en cadeau, les possibilités sont presque infinies.

À la cuisine!
Vous avez surement déjà vu les emballages écolo pour remplacer les pellicules de plastique? On parle en effet des pellicules à base de cire d’abeille qui fonctionnent à merveille et qui offrent une durabilité étonnante. Écologiques, pratiques et très solides, ces pellicules sont lavables et réutilisables pour de nombreux mois. Et, en prime, vous n’aurez plus à sacrer après votre Saran Wrap qui s’en collé sur lui-même. 😉

Vous pouvez aussi vous procurer les merveilleux sacs (ou autres produits) de l’entreprise danslesac.co. Pour votre pain ou votre vrac, tous les formats sont proposés pour une gestion efficace de votre garde-manger. Ils vendent aussi les essuie-tout réutilisables Kliin qui fonctionnent à merveille en plus d’être jolis. Et même un furoshiki magnifique pour offrir en toute sérénité le cadeau écolo parfait!

En rafale, quelques autres produits à envisager : un filtre à café en inox pour remplacer ceux en papier et donc jetables, des produits nettoyants sans produits chimiques, un kit d’ustensiles facile à transporter pour vos lunchs, les fameuses pailles en inox ou bambou, des sacs à sandwichs ou collations réutilisables (dont les looks sont de plus en plus originaux d’ailleurs), des sacs en mèche pour les fruits et légumes, et, de grâce, la gourde réutilisable.

Si vous désirez faire des produits nettoyants à la maison, vous trouverez des recettes partout sur le Web. Je vous glisse ici un lien de Châtelaine qui offre quelques recettes faciles.

Dans votre portefeuille
De plus en plus d’institutions financières offrent des placements certifiés verts, mais soyez vigilants car La Facture a fait un reportage très révélateur sur ce qui se cache derrière cette mode. Il existe toutefois des alternatives plus propres que vous pourrez trouver ici.

Si vous désirez mettre votre argent et votre énergie pour aider la planète, vous pouvez vous impliquer par des dons ou des actions concrètes. Je vous glisse ici une liste intéressante pour démarrer ou poursuivre votre réflexion à ce sujet.

La main à la pâte
Si vous préférez agir et découvrir les initiatives qui ont lieu dans votre région pour vous impliquer sur du plus long terme, je vous invite à visiter le site du Jour de la Terre ou celui d’Équiterre pour connaître les projets en cours ou à venir :
https://www.jourdelaterre.org/qc/acteurs/?vousetes=citoyen
https://equiterre.org/solutions-citoyens

J’ai souvent parlé de Lufa et des paniers bios. Je ne peux pas être plus d’accord avec ce type d’implication. Car en vous abonnant à un panier bio, vous encouragez directement un producteur local en plus de réduire votre empreinte écologique par un transport de proximité. C’est le genre de solution qu’on considère win-win. Et en plus c’est délicieux, frais, juteux, savoureux… Bref, vous avec compris? Alors go!

Finalement, je crois qu’il faut toujours être vigilants dans nos choix de vie. Quand vous allez à l’épicerie, pensez à regarder la provenance des aliments, tout comme quand vous achetez des vêtements. Pensez à notre attachant comptable qui vous demanderait : en as-tu vraiment besoin?

Mais ne vous culpabilisez pas! Il n’y a rien de pire que de se taper sur la tête : ça ne sert à rien et ça ne valorise personne. L’important, c’est que l’idée fasse son chemin. Discutez-en avec votre entourage, encouragez-vous dans vos faits et gestes et compensez comme vous le pouvez quand c’est possible. Chaque geste compte! Bon jour de la terre!

Photo : Unsplash | Gem & Lauris RK

L’abondance a un prix

riii

Ce matin, j’arrive au bureau après un trajet sans embûche (lire ici : pas trop de trafic et pas trop de monde dans le métro pour un mardi matin). Comme j’arrive toujours trop tôt pour les droits attribués à ma carte magnétique de visiteur, je m’installe tranquillement à la mezzanine, espace aménagé avec des banquettes, tables et quelques restaurants (plutôt ordinaires). J’apporte toujours mon petit-déjeuner (yogourt + fruits + muesli) parce que je préfère savoir ce que je mange et parce que mon système digestif est un peu capricieux.

Bon, jusque-là, vous vous dites surement « elle ne va tout de même pas décrire chacun de ses faits et gestes matinaux? » Ne vous inquiétez pas, ça se termine bientôt 😉 En fait, c’est que j’arrive toujours face au comptoir de services, là où les gens abandonnent leur cabaret après avoir dévoré leur repas en vitesse. Et je me désole à chaque fois de voir le gaspillage qui est fait.

Une bonne partie de ces gens prend un déjeuner classique « 2 œufs, bacon, patates et toasts » comme on en voit mille. Mais la moitié du contenu se retrouve à la poubelle (1 toast sur deux, les patates servies en trop grande quantité, un peu de bacon trop gras et le ketchup ajouté pour faire passer les patates). Quand je vois cela, je me désole certes mais je me questionne aussi.

Pourquoi payer (trop cher) pour un déjeuner (pas très bon) et en laisser une bonne partie finir aux ordures? Déjà, je ne comprendrai jamais quiconque mange ces trucs trop gras à tous les matins mais passons. Je suis peut-être trop conscientisée par la cause mais quand je pense que plein de gens ne mangent pas et qu’on jette des tonnes de nourriture chaque année, ça m’interpelle.

C’est quoi cette pratique de toujours nous servir des assiettes qui débordent sachant que personne ne peut passer au travers autant de nourriture? N’est-on pas rendu au point où on devrait dire non à l’abondance inutile? Le commentaire du type « ça me coûte le même prix alors je vais tout prendre ce qu’on m’offre » ne tient plus… Payer pour jeter, c’est ridicule.

Ça me fait penser à cette initiative qui s’installera sous peu dans ma ville : l’utilisateur-payeur pour le ramassage des ordures. J’entends déjà de nombreux citoyens chialer que c’est un service public mais, mes chers amis, quand on abuse, on finit par en payer le prix. Quand je vois mon voisin qui a fait des pieds et des mains pour conserver le « gros » modèle de bac à ordures alors que la ville nous les a remplacés par un format plus petit lors de l’introduction du bac à compost, je sais déjà que lui, il râle en ce moment.

Personnellement, je salue ce changement car c’est insultant de faire des efforts méticuleux pour limiter sa production de déchets alors que d’autres en abusent allègrement sans souci. Ça prend des transformations radicales pour modifier les comportements des plus récalcitrants et celle-ci en est une. Alors merci pour cette décision de faire payer à la « levée » et surtout, à l’entreprise qui a eu la brillante idée de faire des bacs avec une puce électronique intégrée!

Faire des efforts pour, non seulement ralentir le dérapage environnemental actuel, mais aussi pour réutiliser nos ressources et en user de manière cohérente, respectueuse de la planète et intelligente, ça devrait aller de soi. L’attitude du nombriliste qui se balance de son impact, c’est out, ok? Et si vous n’aimez pas vous le faire dire, désolée, mais c’est la triste réalité après tant d’années d’abus et d’actes inconscients.

Les jeunes prennent la rue ces temps-ci pour nous signifier leurs craintes et nous souligner à quel point on n’a pas été cool avec eux. Parce qu’on leur lègue une planète maganée, amoindrie, usée, sale et fatiguée. Ce serait la moindre des choses aujourd’hui de mettre les bouchées doubles avec tout ce que l’on sait et les initiatives auxquelles on peut prendre part. Alors, à votre prochain déjeuner au restaurant, vous pouvez dire « je vais prendre une seule toast et quelques patates seulement, merci ». Ok?

Photo : Unsplash | riii

Février sobre

1er février déjà. Je suis de retour de quelques jours au soleil, dans ce froid glacial. Mais je ne vais pas torturer ceux et celles qui ne peuvent pas partir avec mes photos de voyage et mes pensées sur la beauté de la mer. Comme on dit, je vais me garder une petite gêne. J’avais plutôt envie de vous entretenir sur le « défi » 28 jours qui consiste à ne pas boire d’alcool (ou consommer des drogues d’ailleurs) pendant tout le mois de février.

C’est qu’hier, une connaissance à moi a publié un commentaire mitigé sur Facebook concernant ce « défi » et ça m’a interpellé. Premièrement, je comprends que d’un point de vue marketing, c’est plus vendeur d’appeler cela un défi. Toutefois, j’ai l’impression que ça pervertit un peu le fondement de cette organisation. Je participe à la cause par choix et par nécessité. Par choix, parce que j’aime me déstabiliser un peu et que, même si je n’ai vraiment pas envie de boire tous les jours, ça peut devenir plus difficile lorsqu’on a quelques sorties entre amis prévues dans le mois. Un 5 à 7 sans alcool, ça peut représenter un certain défi.

Mais aussi par nécessité puisque je connais des gens qui, eux, sont incapables de se priver d’alcool pendant une aussi longue période. Pas parce qu’ils sont faibles, pas parce qu’ils n’ont aucune volonté : parce qu’ils sont malades. L’alcoolisme, c’est une maladie. Soyons-en conscient.

Je relève ce « défi » car il permet de mettre en lumière un problème de société mais aussi d’intimité. Collectivement, on soutient cette place accordée à l’alcool. Il suffit d’allumer la télé pour voir des personnages ouvrir une bouteille de merlot après une journée difficile, arroser une victoire à grand coup de Gin tonic ou des amis festoyer allègrement. Mais dans l’intimité des maisons, beaucoup de famille souffrent de cette légèreté associée à l’alcool. Car quand ça devient nécessaire, quand la bouteille est une béquille, ça n’a plus rien de léger. Ça devient un boulet, un poids lourd pour l’entourage autant que pour la personne qui en souffre.

Je relève ce « défi » pour aider à amasser des fonds que la Fondation Jean Lapointe investit dans la formation et la sensibilisation aux problèmes liés à la consommation, particulièrement auprès des jeunes. Ce que réalise cet organisme est grandiose et il a besoin de notre soutien. Parce que le gouvernement n’injecte pas assez de fonds et que ça prend du monde qui y croit et qui s’investit corps et âme pour que ça fonctionne.

Se priver d’alcool pendant 28 jours, ça n’a rien d’un exploit pour moi. J’aurai peut-être quelques moments de blues, des semaines difficiles qui se termineront par une envie de chablis le vendredi soir. Mais comme je le fais à chaque année depuis quelques temps, je n’aurai pas de difficulté à passer par-dessus cette pulsion. Tous n’ont pas cet ancrage en eux pour se maîtriser.

Ça fait du bien de se priver car ça permet de constater, de prendre du recul et de réfléchir de façon lucide et profonde. Et si quelqu’un autour de moi flanche en cours de route, je l’épaulerai au lieu de le juger. Parce que je crois sincèrement qu’on doit accepter les gens comme ils sont, dans leur force autant que dans les moments moins glorieux.

Vous trouvez cela insignifiant comme « défi »? Je vous invite à regarder autour de vous et à ouvrir vos yeux mais aussi votre cœur. C’est facile de ne pas voir la souffrance quand on ne veut pas la voir. Ce n’est peut-être pas un défi pour vous mais ça l’est pour bien des gens et on peut, collectivement, embarquer dans cette initiative pour démontrer notre soutien.

Je fais ce défi pour ma santé mais aussi pour celle de tous ceux qui ont besoin de ce petit coup de pouce pour changer leurs habitudes malsaines. J’ai fait mon don et je tenterai d’en collecter pendant tout le mois pour que la Fondation Jean Lapointe puisse continuer de rencontrer des dizaines de milliers d’adolescents dans les écoles secondaires du Québec chaque année. Leurs ateliers de prévention au sujet des risques liées à la consommation d’alcool, de cannabis et des autres drogues fonctionnent vraiment.

Merci à la fondation d’être là pour que nos jeunes comprennent mieux que nous.

Merci à vous de nous soutenir dans cette cause. Si l’envie vous prend de faire un don, c’est par ici. Et si vous désirez participer, joignez-vous à nous. Plus on est de fous, plus on rit!

Minuit moins une

Javardh

Hier soir, à Radio-Canada, une grande émission portant sur la thématique de l’environnement était diffusée en direct. Animée par Céline Galipeau, « Minuit moins une pour la planète » regroupait un panel de spécialistes du domaine. Et au lieu d’opter pour l’approche alarmiste, quoi qu’on nous ait quand même servi quelques statistiques et faits inquiétants nécessaires à la compréhension de la situation, on nous invitait à réfléchir et à s’informer sur les moyens de faire notre part. Des exemples de partout dans le monde étaient présentés, grâce aux correspondants présents à l’étranger, pour démontrer qu’avec de la volonté et l’ouverture d’esprit, tout est possible.

Si vous n’avez pas pu visionner cette émission spéciale, elle est disponible en ligne ici. Surprise agréable, l’animatrice a pu s’entretenir précédemment avec l’ancien ministre français de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, qui avait démissionné en direct à la radio à la suite de son constat décevant du manque de volonté de son gouvernement de faire les changements nécessaires pour freiner la dérive environnementale. L’icône du mouvement écologiste français n’a pas réussi à imposer un nouveau modèle, à faire changer les choses. Et il avait cette impression de tromper la population.

Plusieurs figures marquantes de la sphère écologique nous ont partagé leur vision, dont Laure Waridel que j’adore écouter car elle sait nous transmettre sa passion et son amour infini pour l’innovation en développement durable. Pionnière du commerce équitable et cofondatrice d’Équiterre, elle est membre de la Chaire de recherche de la transition écologique de l’UQAM. Et ses acolytes étaient tout aussi qualifiés et intéressants : Catherine Morency, ingénieure, professeure à Polytechnique et titulaire de deux Chaires de recherche sur la mobilité des personnes et Alain Webster, professeur en économie de l’environnement à l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke

Regrouper des experts en la matière pour échanger et partager les initiatives de partout, ça me semble le meilleur moyen d’éveiller les consciences et de faire réaliser au plus récalcitrant que l’heure est venue de sortir de son petit nombril et d’accepter de modifier ses habitudes. Ensemble, on peut faire une différence et c’est à nous de mettre de la pression sur nos gouvernements pour qu’ils instaurent des projets, des lois et des normes à la hauteur du respect que nous avons envers notre planète souffrante.

Le titre le dit bien, il est minuit moins une. Et à voir les recours collectifs de jeunes, d’ici et d’ailleurs, qui se regroupent pour défendre leur droit de vivre sur une planète saine, ça démontre clairement qu’il ne nous reste que peu de temps pour changer de cap radicalement. Les coûts reliés aux catastrophes générées par les changements climatiques dépassent largement les investissements nécessaires pour s’adapter et ça ira en empirant… Ça prend quoi pour qu’on mette en place les mesures nécessaires? Plus de morts? Plus de disparitions d’espèces de la faune et la flore?

Heureusement, nous sommes ingénieux et nous avons les moyens de faire le virage vert dont on parle depuis si longtemps. Et nous avons des maîtres dans l’art de nous mobiliser et nous informer face aux défis environnementaux auxquels nous faisons face. Il faut cependant tendre l’oreille et accepter que oui, on devra changer et s’adapter. Le changement, ça fait peur et fondamentalement, l’humain est réfractaire. Mais si on veut conserver notre qualité de vie, nos belles forêts et nos rivières si agréables, on doit agir. MAINTENANT.

Ce n’est plus qu’une simple question de recyclage. C’est une question de justice sociale. Car les générations à venir ont droit à une qualité de vie. Et actuellement, nous sommes en train de détruire et de gaspiller les ressources de manière sauvage, ce qui les privera d’une vie saine. C’est dur à lire ce matin? Imaginer à vivre, en 2050. 2050 en passant c’est dans 31 ans. Pas dans un million d’années…

La planète a déjà prouvé par le passé qu’elle peut expulser les éléments perturbateurs à sa survie. Ça serait le fun qu’en tant que population humaine, on ne soit pas évincé de notre demeure. Que dans l’histoire du monde, dans des milliers d’années, on ne soit pas les cancres dans les livres d’histoire, quand la nouvelle vie qui renaîtra découvrira notre massacre écologique. Yes, we can!

Photo : Unsplash | Javardh

De l’intention à l’acte

Sylvie Tittel

Une petite neige tombe lentement ce matin. J’ouvre mon ordinateur et consulte mes courriels ainsi que mon fil d’actualités Facebook. Et ça me frappe, de plein fouet. La quantité invraisemblable de publicités du vendredi fou est saisissante. Et on nous présente cela comme si c’était une première, un éventement incontournable qui changera nos vies. Pourtant, mis à part le fait de surcharger nos cartes de crédit, je ne vois pas en quoi cela pourrait être majeur.

On signe le pacte, on se dit qu’on va faire des efforts, qu’on va améliorer son impact environnemental. Alors ne nous laissons pas influencer par cette grande mascarade de la consommation qui commence de plus en plus tôt à chaque année. Avant, il y avait une journée de rabais, ensuite ils ont ajouté le cyber lundi, puis, tant qu’à y être, ajoutons les deux journées entre les deux. Maintenant, tiens, pourquoi ne pas démarrer la semaine avec des rabais? Et les poursuivre jusqu’à Noël…

Si votre but est d’acheter vos quelques cadeaux de Noël pour éviter la cohue de décembre, soit. Mais soyez prudents car la tentation sera grande. Je vous invite à vous faire une liste précise des objets de convoitise et de vous y tenir car les promotions et supposés rabais vous sauteront au visage.

Si vous avez des amis écolo, je vous invite à faire des recherches pour trouver des présents dignes de leurs efforts pour la planète. Mais il est toujours délicat de choisir car bien souvent, les gens possèdent déjà ce dont ils ont besoin. Ne tombez pas dans le piège du trendy et tentez de sonder leurs proches pour identifier ce qui pourra leur plaire.

J’ai vu de tout dans ce domaine : des kits pour faire son kombucha maison (ou son fauxmage), des cours de jardinage intérieur, des gammes complètes de produits pour le corps et la maison sans produits chimiques, des formations pour faire son savon maison et toute sorte d’assemblages de produits magnifiques pour convaincre le plus récalcitrants à faire un pas dans le virage écolo.

Cette année, avec le constat de notre piètre performance en termes d’empreinte écologique, il me semble qu’il est de mise de faire un effort, de passer le message et de faire de ce sujet une priorité. Bien entendu, utiliser des emballages réutilisables ou même zéro déchet comme un tissu est un geste louable. Mais c’est de manière générale qu’on doit repenser notre façon d’agir et de vivre.

Pourquoi ne pas opter pour la vaisselle compostable au lieu des assiettes de styromousse? On comprend qu’avoir de la vaisselle pour 30 personnes, ce n’est pas toujours possible mais il y a toujours moyen de trouver une solution! Tout comme les pellicules d’emballage à la cire d’abeille qui remplacent le fameux Saran Wrap, les serviettes de tissus au lieu des bonnes vieilles napkin jetables et les pailles réutilisables : une multitude de solutions sont là.

Honnêtement, je n’ai aucunement l’intention d’être moralisatrice ce matin mais j’ai envie qu’on se force un peu. Un petit geste à la fois, un ajustement par-ci, un changement par-là, et rapidement on se rendra compte que ce n’est pas si compliqué. Et ça fait du bien.

Personnellement, je commande maintenant mes cartes de Noël d’une artiste d’ici. En plus d’être rigolotes, je sais que j’aide une personne à vivre de son art, en plus d’éviter à mes cartes de faire un tour du monde (moins de made in China svp). Si vous avez besoin d’inspiration, je vous invite à visiter cette liste sur Etsy. C’est bien inspirant et vous avez encore le temps de commander, ou de vous préparer une liste pour le Salon des métiers d’art du Québec qui aura lieu en décembre à la Place Bonaventure.

Je vous remercie d’avance pour vos efforts et n’hésitez pas à les partager sur vos réseaux sociaux. Il n’y a rien comme le partage pour influencer positivement notre monde!

 

Photo : Unsplash | Sylvie Tittel