Posts in "Consommation" Category — Page 12

Se préparer au bonheur…

Jake Givens

J’ai tendance à croire que, dans la vie, tout arrive pour une bonne raison. Parfois, c’est plus difficile de comprendre. Par moment, seul le temps peut nous permettre de déchiffrer le sens caché d’une situation. Mais je crois sincèrement que derrière chaque épreuve se cache une leçon et qu’on a toujours quelque chose à apprendre de ce qui survient dans notre vie.

Quand on répète des situations malsaines, c’est qu’on n’a pas encore retiré ce qu’il y avait pour nous dans ces moments difficiles. L’apprentissage est un processus qui peut nécessiter plus essais-erreurs et dans certains cas, on croit avoir tout saisi mais la vie nous réserve des surprises. Dans d’autres cas, il peut s’agir de gens qui nous paraissent aux premiers abords comme incompatibles avec nous et finalement, quand on creuse un peu, on se rend compte que c’est simplement qu’ils nous font sortir de notre zone de confort. On a souvent tendance à aller naturellement vers le connu, vers ce qu’on est habitué de voir ou de faire.

Il y a quelques années déjà, j’ai fait une lecture qui m’a beaucoup apporté et dont j’ai parlé dans ce billet-ci. Le livre en question, Le Why Café, de l’auteur John P Strelecky, m’a réellement marqué et depuis, je l’ai prêté à plusieurs personnes de mon entourage en plus de l’avoir relu à maintes reprises. Et dans mon cas, il est très rare que je m’adonne à une relecture, contrairement à la musique que je peux dévorer à répétition. En cette période où bien des gens remettent en question leur carrière, leur mode de vie, leur façon d’être, cet ouvrage court et simple peut vous être fort utile.

Dans un autre ordre d’idée, la saison chaude qui s’amène à nous cette semaine me fait rêver de journées de jardinage, de contact avec la nature et de retour aux sources. Originaire de la campagne, à chaque printemps, je savoure l’odeur de la terre mouillée, la vue des feuilles qui poussent aux arbres, les bourgeons de mes lilas qui annoncent une floraison imminente et le chant des oiseaux qui semblent revivre et nous annoncent qu’ils sont bel et bien heureux et nous le ferons savoir pour les mois à venir.

Année après année, l’effet du printemps est toujours aussi flagrant sur moi et à voir le sourire sur les visages que je croise, je crois bien qu’on souffre tous de la même dépendance au beau temps. La chaleur des rayons du soleil me semble plus efficace que n’importe quel antidépresseur. Après avoir rêvé du sud pendant tout l’hiver, on peut maintenant apprécier les beaux paysages qui se développent lentement sous nos yeux. Planifier l’aménagement paysager, décider des vacances estivales, découvrir le rosé qui deviendra notre coup de cœur de l’été, trouver des lectures légères ou de nouveaux groupes musicaux qui accompagneront nos moments de détente…

Après vous avoir suggéré Le Why Café comme lecture, je vous partage mon rosé récemment découvert et qui accompagnera mes apéros de cet été (La Moussière). Aussi offert en blanc, ce vin minéral et délicat se joint à mes coups de cœur inconditionnels.

Si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues! Je vais sous peu créer un petit répertoire de découvertes en tout genre et votre collaboration est la bienvenue.

 

Photo : Unsplash | Jake Givens

Faire (pour) soi-même…

Khara Woods

Ce matin, avec la grisaille et la petite neige, je cherchais ma motivation. Elle semblait être allée se cachée au fond de la forêt… Et je la comprends car, sans vouloir en ajouter sur le dossier écœurantite, disons que mon cerveau cherche la chaleur et que ma peau est en manque solide de vitamines soleil. Mais, comme le printemps revient à chaque année tout comme l’été, je me console en regardant furtivement météo média sur mon téléphone en priant intérieurement pour que les météorologues n’aient pas malencontreusement omis une tempête dans leurs prévisions.

Puis, en flânant sur Facebook, je suis tombée sur un billet d’une blogueuse que j’aime beaucoup et qui s’intitule : Pourquoi j’écris ce blog. Me posant moi-même parfois la question, disons que c’était destiné à attirer mon attention.

Premièrement, écrire est une passion, chez l’auteure de ce texte comme chez-moi. Il faut en avoir à revendre pour décider, tous les matins de la semaine, de pencher sur une feuille (virtuelle) ses états d’âme, découvertes et réactions. Car ce n’est pas toujours instantané, l’inspiration! Mais au-delà de la passion, il y a le désir de partager et d’échanger.

Dans son billet, Laetitia mentionne son attrait prononcé pour le DIY (Do It Yourself ou l’art de réaliser soi-même) et la fierté qu’elle a de recevoir des compliments sur ses créations. Et l’enchantement de concevoir fait aussi écho à un retour aux sources et au « Faire soi-même est en quelque sorte un remède à la surconsommation ». Je suis assez d’accord avec son affirmation « C’est comme si prendre plus de temps pour réaliser quelque chose permettait d’en tirer un bénéfice plus durable aussi. »

Créer, que ce soit un texte, un foulard, un plan de voyage ou un jardin, c’est se connecter à soi-même, c’est se centrer et laisser aller son imagination et son cœur dans quelque chose de concret destiné à soi. Sans jugement, sans pression, sans grands résultats attendus, le geste en lui-même nous amène dans la contemplation et dans le plaisir. Le simple fait de prendre ce temps pour soi est salvateur et riche et fait son chemin en nous beaucoup plus qu’un achat en magasin. Et, contrairement à ce que j’entends parfois, on a tous des talents cachés. Il suffit de prendre le temps de les découvrir.

Quand on était à l’école primaire et/ou secondaire, on nous faisait explorer toute sorte d’art, de lecture, de sport pour tenter de nous faire connaître les possibilités. Une fois adulte, on dirait qu’on a tout oublié ou relégué au placard les activités et petits plaisirs. On est rendu des grands, des gens sérieux et ambitieux. Mais à quoi ça rime tout ça si on est même plus capable de se contenter d’un sourire, de rire aux larmes, de lâcher notre fou et de savourer les petits moments de bonheur que la vie sème sur notre chemin.

J’ai toujours dit que je préfère vivre ma vie pleinement que de passer mon temps à accumuler des RÉER pour le jour où je déciderai d’en profiter. La fin, on sait qu’elle arrivera mais on ne sait surtout pas quand. On entend souvent dire qu’il faut vivre comme si c’était le dernier jour de notre vie. Sans être aussi extrême, j’ai bien envie de vivre en pensant chaque jour à ce qui me plait, à ce que j’aime et de faire les choses pour me nourrir l’intérieur et satisfaire ma soif d’apprendre. Car s’il y a une chose que j’ai apprise c’est que si moi je ne le fais pas, personne ne le fera pour moi. Sur ce, amusez-vous!

 

P.s je vous invite à signer cette pétition pour faire changer les choses et permettre aux producteurs d’augmenter leur production afin qu’on ait accès à des aliments d’ici fait avec passion.

 

Photo : Unsplash | Khara Woods

Le retour à la terre de déchets qui n’en sont pas…

Jake Gard

Hier, en rentrant à la maison, m’attendais dans mon entrée mon nouveau bac brun, celui pour le compost. Depuis plusieurs semaines, on sait que ça viendra. Il a de cela quelques mois, l’administration municipale nous avait consultés pour connaître l’intérêt de la population concernant le compostage. Et hier était le grand jour de la distribution.

On critique souvent les décisions et surtout les processus des gouvernements à tous les niveaux. Mais honnêtement, pour une fois, je peux dire que la gestion de changement et la communication a été mené de mains de maître dans ce cas. Sondage, dépliant explicatif, transition, remplacement des poubelles de déchets domestiques, livraison des bacs pour le compost accompagné du bac intérieur, de sac et de trucs et astuces. Bref, la totale!

Je vais creuser pour connaître les gens qui ont géré ce projet car sincèrement je leur lève mon chapeau. Pour permettre aux gens d’adhérer à cette nouvelle pratique, il faut les informer, les encadrer, les aider… Et tout cela a été fait de façon extrêmement efficace. Et je suis prête à parier que les citoyens de Lorraine intègreront plus aisément cette transformation grâce à cette communication hors pair.

Cette situation m’offre un tremplin pour aborder le point du compostage. En toute franchise, je ne comprends pas qu’en 2016 on ne soit pas plus avancé en la matière. Il est complètement absurde de surcharger nos dépotoirs de déchets de table alors que ceux-ci peuvent être transformés en un engrais naturel et très riche.

La collecte de matières organiques deviendra généralisée en 2022 mais plusieurs municipalités prennent le taureau par les cornes et l’intègre dès cette année à leurs services. Quand on pense que cela réduit considérablement les gaz à effet de serre, je comprends mal qu’on n’ait pas emboîté le pas avant. À force de siphonner les ressources naturelles et de détruire la nature, on paie le prix et quiconque croit que les changements climatiques sont une lubie vont devoir se lever de bonne heure pour m’expliquer leur mode de pensée.

Plusieurs bonnes habitudes peuvent avoir un impact considérable sur notre empreinte écologique et j’invite sérieusement tout le monde à porter une attention particulière à cela. Faire sécher son linge à l’air libre, composter, récupérer l’eau de pluie, prendre le transport en commun, recycler au maximum, consommer de façon intelligente, utiliser des sacs réutilisables… Ce sont tous des gestes simples qui s’intègrent aisément dans nos routines de vie. Il n’y a donc aucune raison valable à mes yeux pour ne pas embarquer dans le mouvement.

Les générations futures subiront les conséquences de nos décisions. Je me souviens de ma jeunesse où des gens jetaient littéralement de vieux électroménagers dans les lacs… Aujourd’hui, on ne pourrait imaginer un tel geste. Alors imaginez ce que les gens penseront de nous dans 30 ans en pensant qu’on n’agissait pas en cohérence avec notre planète!

Individuellement et collectivement, on peut changer les choses. Il suffit d’y croire et de le vouloir, vraiment.

 

Photo : Unsplash | Jake Gard

Qu’est-ce qu’on a dans le frigo aujourd’hui?

Paweł Rękas

Quand j’ai entendu parler de l’initiative du frigo collectif dans Rosemont, sur le coup, j’étais un peu perplexe. Est-ce que les gens allaient vraiment s’en servir et surtout allaient-ils faire assez confiance aux autres pour se servir d’aliments dont la provenance est inconnue. Puis je me suis dit : dans le fond, même quand on achète à l’épicerie, à la fruiterie ou dans n’importe quel magasin spécialisé ou pas, on en sait pas toujours d’où ça vient. Mais chose certaine, avec cette initiative, on sait que l’intention derrière le geste a de forte chance d’être sincère.

Patrick Bodnar, un enseignant au primaire de 47 ans qui habite Rosemont depuis quelques années a décidé de réaliser un rêve en rendant accessible un réfrigérateur au résidants de son quartier. Autour du sujet très rassembleur qu’est la nourriture, ce projet a mis en lumière le gaspillage alimentaire, l’esprit de collectivité ainsi que les notions de partage et de confiance qui font cruellement défaut dans notre société.

Tout le monde peut participer à ce projet, en allant porter des denrées dans le frigo ou en allant en chercher. Comment s’assurer d’un certain contrôle? Les plats préparés doivent être ajoutés à la page Facebook du groupe Frigo des Ratons de Rosemont. Si ce n’est pas le cas, le plat sera tout simplement retiré. Et à voir l’achalandage qu’il y avait hier au lancement officiel, espérons que le projet fera des petits car il s’agit d’une idée franchement rafraîchissante !

D’ailleurs, sur la page Facebook du groupe, l’initiateur du projet fournit l’information nécessaire pour reproduire ailleurs le même concept. Ils devront trouver une solution pour l’hiver mais si déjà, quelques mois par années, on peut sauver des aliments et nourrir des gens dans le besoin, ça sera déjà de pris comme on dit.

Ce concept original peut être utile dans plusieurs circonstances et beaucoup de gens, qui partent en voyage, qui s’absentent temporairement, qui ont un trop gros jardin, ne savent pas quoi faire des aliments qui sont dans leur frigo. Maintenant, une solution simple s’offre à eux!

La salubrité est bien entendu un enjeu et une inquiétude mais honnêtement, à moins d’avoir l’esprit carrément tordu, qui irait contaminer les aliments d’un frigo communautaire? Rendu là, aussi bien se méfier de tous les gens qu’on croise dans la rue…

J’ose croire en une espèce de surveillance globale, où tout le monde mettra la main à la pâte pour que les conditions d’utilisation soient respectées. Et qui sait, le projet évoluera surement et on verra peut-être naître d’autres idées à partir de celle-ci.

Vous pouvez voir le reportage qui a été fait sur le sujet ici, par Radio-Canada.

Pour vous inscrire à la page Facebook du groupe Frigo des Ratons de Rosemont, c’est par ici.

Vous avez des idées pour partir un projet similaire? N’hésitez pas à en parler à vos proches et votre entourage. C’est collectivement qu’on peut changer les choses et faire avancer le monde dans la bonne direction.

 

Photo : Unsplash | Paweł Rękas

Le ménage du printemps!

Ménage

Ce matin, avec l’air doux et la pluie, on se sent vraiment au printemps. On sait tous que le week-end aura plutôt des airs d’hiver mais rien ne nous empêche de se préparer pour la belle saison qui s’amènera un jour ou l’autre et de nettoyer la maison pour pouvoir profiter du beau temps une fois qu’il sera bien installé.

Les produits nettoyants de l’industrie sont souvent remplis de produits chimiques au nom imprononçables et qui me font éternuer immanquablement. Depuis quelques années déjà, je tente d’utiliser des recettes maison ou au moins d’utiliser des produits plus écologiques. Alors ce matin, place au billet : on nettoie écolo et on réutilise!

Vos meilleurs amis se cachent dans votre armoire

Tout le monde a, dans son garde-manger, une boîte de bicarbonate de soude et du vinaigre blanc. C’est d’ailleurs le genre de choses qu’on n’utilise pas tous les jours et qui s’empoussière parfois pendant des années, tout au fond, juste derrière le cacao et la poudre magique…

Mais ces 2 alliés sont parfaits pour faire briller votre demeure :

Le bicarbonate de soude est très utile pour enlever la saleté et en particulier la graisse. Il neutralise les odeurs dans l’air et grâce à sa texture poudreuse, il est un bon abrasif pour le comptoir de cuisine, l’évier, la baignoire, le four, l’acier inoxydable, l’aluminium, etc. Et il est parfait pour désodoriser votre tapis!

Le vinaigre absorbe les odeurs et enlève la saleté. Mélangé à du jus de citron qui est lui aussi acide, ils agissent contre l’accumulation de résidus.

Pour les fenêtres, mélangez 3 cuillérées à table de vinaigre dans 2 tasses d’eau et faites briller! (Évitez de les laver en plein soleil car ça fait sécher rapidement le produit et ça laisse ainsi plus de traces.)

Découvrez ce petit guide conçu par Option Consommateur qui explique bien ce qui cloche avec les produits du marché et ce qu’on peut facilement faire à la maison.

Un truc que je n’ai pas essayé mais qui, semble-t-il fait des miracles : utilisez de l’huile végétale sur un chiffon et passez le sur le dessus de votre hotte de four, puis repassez avec un linge propre. Apparemment, c’est très efficace! Cela laissera une légère couche brillante et facilitera les prochains nettoyages.

Il y a bien entendu les trucs faciles : passer une vieille taie d’oreillers sur les palles des ventilateurs au plafond pour ramasser la poussière sans en mettre partout, ainsi que le mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre pour déboucher un tuyau…

J’ai aussi trouvé un autre guide intéressant de la Ville de Montréal concernant le nettoyage et le jardinage écologique.

Bref, avant d’acheter des produits qui risquent d’être nocifs pour vous et vos enfants, pensez-y! Et si vous ne voulez pas les faire vous-mêmes, utilisez les produits bien identifiés écologiques. Je pense aux produits Attitude qui ne sont pas parfaits, mais qui ont l’avantage d’être beaucoup moins néfastes et qui mettent en lumière les effets dommageables des produits courants.

Sur ce, bon printemps, bon ménage et partagez vos trucs!