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Être un bon consommateur

Sandrachile

Hier, j’écoutais Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal, expliquer à Alain Gravel les concepts de base entourant la satisfaction des consommateurs. Bien installée dans ma voiture en route vers le boulot, je réfléchissais à ses propos voulant que les Québécois soient moins propices à exprimer leur insatisfaction à une entreprise quant à leurs produits et/ou services. Il semblerait, en effet, que nous soyons moins portés à appeler ou à écrire à une compagnie lorsque notre achat de répond pas au besoin préalablement identifié ou quand le service obtenu n’est pas à la hauteur de nos attentes, comparativement au reste du Canada.

Le hasard a fait que j’avais justement une situation du genre à régler dans ma vie. En effet, les bottines que j’ai choisies de porter pour mon voyage m’ont clairement bien servie puisque je n’ai eu aucunes ampoules ni blessures aux pieds. Mais j’ai constaté une usure que je considère prématurée. Alors je me suis dit : fais une femme de toi et demande un remplacement!

En quelques jours à peine, j’avais reçu une réponse à mon courriel, rempli le formulaire de réclamation et reçu mon code promotionnel me permettant de commander une nouvelle paire de bottes. Je ne nomme pas l’entreprise car je crois que le processus est assez similaire partout.

Mais c’est en entendant M. Nantel dire qu’on a préférablement tendance à parler de nos ennuis à notre entourage plutôt que de réclamer réparation ou compensation que j’ai compris qu’on n’aime pas la chicane ni le trouble, même si on peut être gagnant au bout de la ligne. Je pense qu’on achète la paix bien souvent et qu’on préfère simplement changer de fournisseur que de se battre. Pourtant, comme le montre mon expérience, quand il s’agit d’un produit du moins, c’est relativement facile.

Il m’est arrivé à quelques reprises de réagir anormalement à une nouvelle crème ou un aliment et à tout coup, l’entreprise m’a envoyé une compensation à la suite de ma demande. Alors je vous invite à réfléchir à cet exercice car ça demande peu de temps et d’énergie et il est du devoir de toute entreprise de respecter les lois et les promesses de leurs produits et services.

On n’aime pas avoir à demander mais quand on ne le fait pas, personne ne viendra sonner à notre porte pour nous remettre notre dû. Je crois qu’il faut mettre de côté notre gêne et assumer notre rôle de consommateur. On a droit à de la qualité, et quand elle n’est pas au rendez-vous, il est normal de le faire savoir. Bien évidemment, de partager l’expérience avec son entourage évite à ces personnes de subir le même sort mais les entreprises bénéficient de notre rétroaction aussi!

Soyons honnêtes, il arrive que des erreurs de production surviennent. Ce n’est pas toujours de la mauvaise foi ou une gamique internationale. Un défaut de fabrication, ça se peut. Mais si on ne fait que chialer contre une entreprise sans l’aviser de notre expérience, elle ne pourra pas s’ajuster.

Bref, être un bon consommateur, je le dis souvent, exige de réfléchir à nos achats, à ne pas consommer inutilement et à recycler et réutiliser avant d’acheter. Toutefois, quand un achat est fait et ne satisfait pas nos attendes, il est aussi de notre devoir d’en aviser le concepteur. Si on se met quelques secondes dans les souliers de ceux qui produisent, on comprend vite que chaque produit sortant d’une chaîne ne peut pas être vérifié sous toutes ses coutures. Soyons donc courtois et engagés comme on désire que les entreprises le soient avec nous.

Ces dernières font des courbettes pour nous inciter à acheter. Et soyez assurés qu’elles ne souhaitent pas voir des commentaires négatifs circuler à leur sujet. La première chose à faire quand on n’est pas content, c’est de s’adresser à la personne ou au département concerné. Et si rien n’y fait, vous pourrez toujours utiliser les réseaux sociaux pour partager votre expérience désastreuse. Car il y a quand même du bon à ces plateformes…

 

Photo : Unsplash | Sandrachile

La vérité qui fait mal

Meghan Rodgers

Ce matin, dans La Presse+, Patrick Lagacé revient sur les réactions qu’a suscitées sa chronique quelque peu défaitiste du 29 août dernier intitulée Je ne veux pas me mentir. Il réagissait à la démission-choc du ministre français de la Transition écologique, François Hulot, en direct à la radio sur France Inter. Cet ancien militant écologiste a en effet partagé, en temps réel, sa déception face au modèle économique néfaste qui génère tant de problèmes mais auquel on est foncièrement accro. Et la citation qui a fait le tour de la planète et qui a fait écho sur tous les continents : je ne veux pas me mentir.

M. Lagacé faisait état de son découragement devant les avancées minimes que nous avons faites pour sauver notre belle planète, et surtout face au fait qu’il ne croit absolument pas que nous ferons les changements nécessaires pour freiner la débandade environnementale en cours. Et suite à cette chronique, il a reçu une pluie de commentaires, de « tomates » comme il le dit, le critiquant sur son pessimiste. Mais pourtant, en s’ouvrant les yeux et les oreilles bien grand, on peut malheureusement constater qu’il a raison.

Je vous invite à lire lentement ces deux chroniques et à vous questionner sur vos propres habitudes, ainsi que sur votre volonté d’apporter mes modifications drastiques à votre mode de vie. Quand Ferrandez a changé les sens uniques du Plateau pour décourager les banlieusards de prendre des raccourcis à travers son quartier pour contrer les bouchons des grandes artères, tout le monde a crié au scandale. Et pourtant, il n’a fait qu’agir à la hauteur de ses moyens, sachant qu’une grande politique globale n’arriverait pas avant belle lurette.

Quand le compost est arrivé dans les chaumières et que le ramassage des ordures a diminué au profit de celui de nos déchets de table, encore là, lever de bouclier. Tout comme ce fut le cas lors de l’arrivée du recyclage il y a plus longtemps… Changer, c’est difficile et ça demande du lâcher-prise, de l’ouverture d’esprit et une capacité à voir plus grand que soi, à se détacher de son petit nombril.

Comme le mentionne le chroniqueur de La Presse ce matin, pour arriver à drastiquement améliorer notre empreinte écologique, ça va demander de savoir se projeter dans le temps. Car le gros défaut des discours écologistes, c’est de nous parler des effets de nos gestes dans 50 voire 100 ans. Et la plupart des gens se disent tout bas : bah, je serai plus là de toute façon…

Avec l’été dangereusement caniculaire de 2018, quelques-uns comprendront le message et changeront quelques habitudes au quotidien. Mais c’est beaucoup plus que cela qu’il faut faire. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré lundi que l’humanité disposait de deux petites années pour éviter la catastrophe.

« Si nous ne changeons pas de trajectoire d’ici 2020, nous risquons de rater le moment où nous pouvons encore éviter un changement climatique incontrôlable, avec des conséquences désastreuses pour les individus et tous les systèmes naturels qui nous soutiennent. »

Il est minuit moins une comme on dit… Alors on doit agir, maintenant, concrètement. Sinon, dans les livre d’histoires du futur, on dira de notre époque que nous étions des insouciants qui auraient pu changer le monde mais qui ont été trop lâches et égocentriques pour le faire. Et ça, c’est s’il y a encore assez de vie sur terre pour lire ces livres.

Et oui, ce matin, c’est plus un coup de gueule qu’une douce pensée. Mais des fois, ça prend ça. Et on doit marteler le message pour que les choses changent et que ça se fraie un chemin dans l’esprit collectif. En cette période électorale, réfléchissez à vos enjeux, à ceux qui vous préoccupent, pas à ceux qu’on tente de vous forcer à prioriser. C’est bien beau les petits crédits d’impôts, mais si on doit climatiser l’univers entier parce qu’il fait trop chaud à cause de nous, ce n’est pas si prioritaire comme choix… C’est une campagne de petites mesures dispersées alors que l’enjeu environnemental principal a cogné à notre porte tout l’été, nous envoyant des vagues de chaleur intense pour nous réveiller. Et ça va prendre plus qu’un changement de paille…

 

P.S. Ah et ça tombe bien, ça s’en vient… Festival zéro déchet

Photo : Unsplash | Meghan Rodgers

L’épuisement collectif

Bernard Hermant

Vous croyez surement que je vais vous parler de charge mentale, de notre tendance à être multitâches, à vouloir performer à tout prix ou à courir après notre queue à tenter d’en faire trop dans une journée? J’aurais pu et c’est surement relié au réel sujet de ce billet : l’épuisement de notre planète. Vous avez surement entendu parler ces derniers temps qu’en ce 1er jour du mois d’août, l’humanité aura épuisé les ressources de la planète pour 2018. Ça veut dire que la totalité des ressources que la planète est en mesure de produire et de régénérer pour nous est consommée. Fini, capout! On vit à crédit avec la nature!

Je sais, certains me diront qu’ils en ont marre des billets moralisateurs, qu’on est tanné de se faire taper sur les doigts, que ce n’est pas notre faute si les entreprises conçoivent des produits à obsolescence programmée, blablabla… J’avoue que la méthode répressive ne m’intéresse pas mais je crois qu’on doit en parler pour être conscients de ce qui se passe concrètement. Surtout que la date fatidique véhiculée aujourd’hui est pour le monde entier mais que si tout le monde consommait comme « le plus meilleur pays du monde », soit le Canada, ben on serait dans le trouble depuis le 18 mars. Ben oui… On est champion en surconsommation, juste après les USA de ce cher Trump!

Sérieusement, il faut changer nos habitudes, réfléchir à chaque petit geste et modifier nos comportements, un pas à la fois. Ça peut faire peur, j’en conviens. On n’aime donc pas ça le changement pis on est donc bien dans nos pantoufles (made in China). Mais à ce rythme, les grosses canicules et les sécheresses comme on a vécu cette année, ce sera de plus en plus fréquent. On ne pourra pas durer ainsi éternellement et, si vous êtes parents, vous ne faites que reporter le problème dans les mains de votre progéniture.

Mais concrètement, ça veut dire quoi? Ça veut dire envisager un véhicule hybride ou électrique pour votre prochain achat, mais aussi faire durer celui-ci le plus longtemps possible au lieu de suivre la mode du « switch de char » aux 4 ans. C’est aussi d’utiliser la climatisation ou le chauffage a bon escient, recycler le plus possible, composter, refuser le suremballage, exiger des produits locaux à votre épicerie, visiter les marchés de produits du terroir pour encourager nos producteurs d’ici et polluer moins avec un transport « from Mexico »…

Mais c’est aussi diminuer nos cossins dans nos maisons. On a tendance à acheter beaucoup trop de vêtements, de bébelles, de savons, de chandelles, de crèmes, de bibelots, etc. Tsé, la fameuse question de notre comptable en chef « en as-tu vraiment besoin? », ben il serait temps de se la poser avant chaque achat. Et les petits sacs de fruits et légumes à l’épicerie, c’est super facile à remplacer par des sacs en filet réutilisable. Tout comme les sacs Ziploc qui peuvent être troqués par de très beaux en tissu lavables.

Il suffit de chercher trucs écolos sur Google pour se faire bombarder d’astuces afin d’être plus verts. Ce n’est pas l’information qui manque, c’est la volonté. Mais dites-vous que chaque petit changement dans vos habitudes aura un impact. Ne pensez pas à ce que fait le voisin, pensez à vos agissements. C’est un effet d’entraînement, comme pour le reste. Pensez-y, il y a quelques années encore, on recyclait à peine… Donc on est capable!

Ce que je veux vous dire, c’est que j’ai foi en nous et que je sais qu’on est capable de faire un virage vert, d’être plus respectueux pour notre merveilleuse planète et sa nature luxuriante qui nous accueille le week-end quand on a besoin de prendre l’air. Mais si on veut continuer de pouvoir se ressourcer ainsi en pleine forêt, il faut changer, il faut travailler ensemble. Alors quand vous irez prendre votre petite marche, ramassez donc quelques déchets par terre. Si chacun en prend 3, on aura nettoyé notre coin de pays avant même d’en prendre conscience.

 

Photo : Unsplash | Bernard Hermant

Le grand désencombrement

tu tu

Une autre belle fin de semaine passée à Tremblant, sous le signe de la nature, des rencontres agréables, du plaisir et du contact privilégié avec des gens extraordinaires. Mais aussi, de belles discussions et réflexions avec mon amie sur notre tendance à s’encombrer de l’inutile et à accorder trop d’importance aux objets et avoirs. On peut lire une tonne de livres sur le sujet et y penser longtemps, mais rendu à un certain stade, il faut agir.

Depuis plusieurs mois, je donne, je vends et je recycle. En dernier recours, je jette mais même là, ça finit à l’écocentre plutôt qu’aux vidanges. Et ça fait un bien fou. Je ne sais pas si vous avez déjà eu une telle rage d’épurer votre environnement de vie mais ça libère l’esprit énormément. Chaque morceau de linge que je réalise ne pas avoir porté depuis belle lurette prend sa place dans un gros sac, tout comme les nombreux « cossins » que j’empile dans des bacs et qui feront surement des heureux quelque part.

J’ai changé souvent la décoration des pièces de la maison mais j’ai conservé les thèmes précédents, ce qui fait que mon sous-sol comporte de nombreuses caisses de plastique remplies d’objets disparates. Et je compte bien aérer l’espace et me désencombrer de tous ces biens matériels qui ne retrouveront jamais de place dans ma demeure. Tout au mieux, je pourrai en transférer quelques-uns dans une potentielle résidence secondaire, petit projet en cours qui verra peut-être le jour.

Mais faire du ménage, LE grand ménage, ça procure surtout un sentiment de liberté et de légèreté. Mine de rien, plus on a de choses autour de nous, plus on se sent coincée, embourbée et ça finit invariablement par avoir un effet sur notre mental. Consommer, c’est un réflexe pour s’éloigner de nos émotions, pour combler un vide intérieur, pour compenser pour quelques manques ou inconforts. Alors quand on creuse un peu et qu’on se regarde aller, on arrive au stade où tout ce manège perd son sens.

Ironiquement, hier, je suis allée chez Renaissance pour donner mon dernier voyage de surplus et je me suis fait virer de bord! Le centre de don débordait littéralement, j’ai presque eu peur d’ouvrir la porte. À peine ai-je pu donner un sac de vêtements que la préposée m’a gentiment demandé de trouver un autre endroit pour donner. Il faut croire que la période de déménagement a été productive cette année!

Donner, ça fait du bien. Car ce qui ne convient plus à un peut devenir un véritable trésor pour l’autre. Et bien souvent, l’objet en question est encore tout à fait utilisable, c’est plutôt notre style ou nos goûts qui ont évolué. Alors de grâce, ne jetez rien! Donnez et recyclez! Et si vous ne possédez pas de véhicule ou que votre santé ne vous permet pas de transporter votre fatras, sachez que certains organismes se déplacent pour aller vous débarrasser, avec le sourire en prime!

Dégager son espace de vie, c’est salvateur. Tenez-le-vous pour dit! Je sais que certains biens sont plus sentimentaux, l’attachement à un être disparu se transpose parfois dans des objets hérités… Mais commencez par ce qui n’est pas trop émotif et tranquillement, les bienfaits de cette pratique vous donneront la force de vous départir de ce qui est plus ardu.

Mine de rien, les objets nous gardent dans le passé bien souvent. Alors quand on veut se propulser, regarder vers l’avant, se libérer pour avancer, on doit faire un certain tri et se délester du poids de nos antécédents. Il restera toujours nos souvenirs en tête pour nous réconforter. Mais ce n’est pas en gardant le sous-sol bien rempli qu’on pourra réaliser nos rêves les plus fous… Alors, oserez-vous?

 

Photo : Unsplash | tu tu

Jouer à l’inspecteur calories

Brooke Lark

En soupant avec une amie dernièrement, nous avons eu une discussion sur l’alimentation, sur notre connaissance de ce qu’on mange et surtout, des calories bien cachées qu’on ingère sans qu’on en soit réellement conscients. En effet, on ne réalise pas toujours qu’un aliment soit calorique puisqu’il est considéré comme santé. Alors, il y a de quoi en perdre son latin quand on décide de se mettre à jouer à l’inspecteur calories!

Afin d’y voir plus clair et de mieux comprendre ce que mon corps a à gérer toute la journée, j’ai commencé à scruter à la loupe tout ce que je consomme dans une journée. Et mon premier constat a été : je mange trop! Bon, déjà, je mets un bémol sur cette affirmation car, comme je fais du sport régulièrement, mon corps a besoin d’une certaine dose de glucides et de protéines. De plus, certaines restrictions dues à ma maladie de Crohn font en sorte que je dois trafiquer un peu ce qui est considéré comme un régime normal.

Mais, malgré ces précisions, j’ai quand même pu prendre connaissance de certains déséquilibres dans mes repas. Ceux qui me connaissent savent que, le matin, mon corps pourrait ingérer une tonne de bouffe, et ce, sans fin. Je n’ai jamais compris pourquoi mais on dirait que dans la nuit, mon corps se purge magiquement et qu’au matin, c’est comme si je n’avais pas mangé pendant des jours… Pas évident à gérer, vous me direz!

Mais, en analysant les déjeuners classiques qui constituent mon quotidien, j’ai bien vu un certain conflit entre glucides et protéines. Et, ça ne m’a pas pris une longue étude ni beaucoup de temps pour le réaliser. En fait, j’ai commencé par simplement cumuler les calories des divers aliments qui composaient mon déjeuner pour vite comprendre que quelque chose clochait.

Pour pousser l’exercice plus loin, j’ai décidé de trouver une application qui pourrait me faciliter la vie. Je me suis dit qu’au nombre de personnes qui tentent de contrôler leur poids, il devait surement exister une panoplie d’outils virtuels sur le marché! Et bien oui! Et mon choix s’est arrêté sur Yazio, une application française qui permet de documenter chaque repas, activité physique, pesée et d’y ajouter des données supplémentaires pour constituer un journal alimentaire complet.

Je le dis, je ne veux absolument pas inciter quiconque à faire cet exercice et je sais que le sujet peut être sensible. Si vous avez une tendance obsessive, je ne suis pas certaine que cela soit pour vous. Personnellement, j’ai envie de comprendre, je suis analyste de métier et j’ai besoin de données concrètes pour me faire une tête. Mais, rien ne m’empêchera de prendre une bière entre amis ou de m’enfiler une poutine si le cœur m’en dit. Toutefois, je saurai l’impact que ceci pourra avoir sur mon état, ce qui est un incitatif percutant pour éviter les dérapages.

Je l’avoue, je n’avais jamais vraiment porté attention aux calories sur les tableaux de valeur nutritive. Je m’attardais, en général, plus aux protéines, glucides et sodium. Mais j’ai eu quelques surprises, des bonnes mais surtout des moins bonnes. Mon fameux pain aux raisins Sunmaid, même si je savais au fond de moi que ce n’était pas le choix le plus sain, n’est clairement pas une option santé, même si j’y ajoute du beurre d’arachides!

Bref, je n’entrerai pas dans les détails granulaires de mes choix alimentaires mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est le fait qu’on ne nous explique pas toujours correctement les choses et qu’au minimum, on devrait être capable de savoir ce qui est bon pour nous, autant en termes d’aliments, de nutriments et d’apport calorique. J’ai compris qu’on doit le faire par soi-même ou qu’il faut consulter un spécialiste en nutrition, chose que peut de gens peuvent ajouter à leur budget.

Finalement, je terminerais sur cette note : la santé, c’est la chose la plus importante que nous ayons. Soigner son corps, son esprit et son intestin, ça devrait être un réflexe et non pas un effort. Je trouve sincèrement qu’on n’inclut pas assez de cours au primaire et au secondaire afin de véhiculer de bonnes valeurs de niveau alimentaire à nos jeunes. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire! Alors, on s’y met?

 

Photo : Unsplash | Brooke Lark