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Être à sa place, au bon moment

Andrew Neel

Il m’est arrivé de rencontrer des gens dans ma vie qui semblaient toujours avoir ratés le train de leur vie, comme s’il leur était impossible d’être au bon endroit, au bon moment. Alors que d’autres me paraissent toujours être sur leur X, parfaitement en phase avec eux-mêmes, bien ancrés solidement sur leur route.

Je sais pertinemment que ce n’est pas donné à tout le monde, à tout moment, de saisir le changement, de l’accueillir et l’accepter dans sa vie. Par moment, dans un creux de vague, on préfère se rouler en boule et regarder la vie se dérouler autour de soi plutôt que d’envisager le moindre ébranlement. Et ces phases d’hibernation sont souvent cruciales pour refaire ses forces, accumuler de l’énergie et s’enraciner avant de lever la tête pour prendre part au remaniement.

S’il y a une chose qui est permanente et qui revient constamment, c’est bien le changement. Une fois qu’on a compris ça dans la vie, déjà, ça fait moins peur. Et si on fait trop de plans détaillés et qu’on s’y accroche, il y a fort à parier que la vie viendra brasser tout ça pour nous faire comprendre qu’elle mène le bal et que nos plans, ils doivent être flexibles.

La vie est un cycle, infini et indéfini, qui amène son lot de bons et mauvais moments, de sentiments positifs et négatifs et avec le temps, on mesure l’importance de ces 2 antipodes pour apprécier le tout. Résister à cela revient à nier la vie en soi et entre vous et moi, je miserais plus sur la vie dans ce combat.

Je ne sais pas pour vous mais moi j’ai des expériences très concrètes de moment dans ma vie où j’ai combattu ce qui devait arriver et où je me suis brûlée les ailes. C’est plutôt au moment où j’ai consciemment lâché prise que le calme est revenu. En tentant de m’accrocher au passé, au connu, à la facilité, bref en m’obstinant à demeurer dans ma zone de confort, j’ai dépensé une énergie folle et je n’ai fait que m’épuiser. Car malgré tout, le changement allait s’opérer, avec ou sans moi, métaphoriquement parlant.

Je ne sais pas si c’est l’âge ou l’expérience, ou les 2, mais aujourd’hui j’ai accepté ce mouvement et je vis bien avec. Et quand je croise des gens qui semblent marcher à contre-courant de ce que la vie a décidé pour eux, j’essaie de partager ce savoir pour leur apporter un peu de paix. Ce n’est pas toujours le bon moment, ils ne sont pas toujours réceptifs mais je sais que je sème quelque chose et qu’un jour, ce partage résonnera en eux et prendra tout à coup un sens. Une fois le brouillard dissipé, on voit souvent plus clair…

Des gens ont fait cet effort pour moi, m’ont appris des leçons de vie que je n’oublierai jamais. On dit que les personnes passent dans notre vie pour une raison précise et je peux en témoigner. Parfois, on croise quelqu’un pour nous confronter, pour apprendre, pour avancer, pour reculer, pour arrêter… Mais il y a toujours une raison, un apprentissage. Et des fois, une personne n’est de passage que pour nous rappeler de se protéger, redresser nos antennes.

En cette saison de renouveau où la vie semble reprendre ses aises dans la nature, je sens toujours un vent de fraîcheur et j’espère qu’il en est de même pour vous. C’est à cette période de l’année que j’aime me déposer et prendre le pouls de ma vie, consolider mes acquis des derniers mois et ressentir ce qui m’a touchée, blessée, enchantée. En rassemblant tout cela, je me sens prête pour poursuivre ma route, pour profiter de la vie, pour partager et enrichir l’existence des autres humains qui m’entourent. Parce qu’à mes yeux, c’est à ça que sert notre parcours sur cette Terre…

Au revoir, grande dame!

Elise St. Clair

En lisant ce matin sur le décès de Madame Janine Sutto, je n’ai pu m’empêcher de me dire que personne ne pourra la remplacer. Cette grande dame qui a brillé entre autre sur les planches et à l’écran aura su, tout au long de sa carrière, entretenir cette flamme, cet amour inconditionnel de son métier et nous communiquer les émotions de ses personnages comme peu auront su le faire. Elle laisse un grand vide mais aussi de merveilleux souvenirs et une quantité impressionnante d’archives à visionner encore, et encore.

Puis, en faisant défiler les « pages » de La Presse+ sur ma tablette, je tombe sur l’article à propos de Cœur de pirate, Béatrice Martin de son vrai nom, qui déclare avoir besoin d’une pause. Et dans ma tête, ne me demandez pas pourquoi, mais il y a comme un drôle de lien qui s’est fait.

J’ai l’impression que, même si elle était née dans les années ’80, Madame Sutto n’aurait pas exposé sa vie sur les réseaux sociaux comme la chanteuse l’a fait. Loin de moi l’idée de juger ou de critiquer, j’ai simplement l’impression que, malheureusement, cette tendance à nourrir la bête finit parfois par engloutir.

La grande dame, incarnation de la sagesse et du respect, a toujours su garder un équilibre entre sa vie de famille et son art. Elle fut une grande artiste, une grande amoureuse de la vie, une inspiration pour plusieurs générations. Malgré les coups durs, elle a toujours eu cet étincelle au coin de l’œil, signe d’une inébranlable foi en l’humain.

Je me questionne donc sur la possibilité d’atteindre cet équilibre aujourd’hui, alors que tout va si vite, alors que tout se déroule en ligne avant même qu’on ait le temps de ressentir une émotion, que tout est public, partagé, liké… Cette Béatrice qui cherche ses repères et se perd dans le flot continu de commentaires à son sujet n’entretient-elle pas une relation malsaine avec cette perpétuelle lumière sur sa vie?

Comme je le mentionnais, ceci n’est pas un reproche à la chanteuse et compositrice mais plutôt un questionnement quant à notre rapport à ce monde infini qui n’oublie jamais. Hier je vous parlais de cette petite perle de bouquin de Rafaëlle Germain qui pose un regard critique sur cette mémoire incommensurable qui nous prive d’un certain anonymat. Je peux facilement imaginer que pour une vedette, c’est encore pire.

Il suffit de faire une recherche sur Google avec son propre nom pour réaliser que des pages nous concernant nous étaient totalement inconnues et que des photos de nous sont disponibles sans que nous n’ayons été conscients de leur prise. Et ce, en étant de simple mortel, une personne ordinaire, sans carrière médiatisée. Alors imaginez-vous ce que c’est que d’être connu!

Est-on encore capable de vivre sans vérifier son fil Facebook dans la journée, sans regarder nos courriels, sans accès internet, sans téléphone intelligent… Plusieurs en font des cures pour mieux apprécier le silence et pour prendre conscience de cette dépendance. Car oui, il s’agit la plupart du temps de dépendance, pernicieuse et vicieusement implantée dans nos vies sans que l’on en soit conscients.

On ne se souvient plus car on a un appareil pour immortaliser un moment, on n’apprend plus car on a accès à toute l’information du monde du bout des doigts. Mais ces beaux moments que nous a offert Mme Sutto par son talent et sa générosité, ils demeureront immuables, éternelles perles de plaisir, perdurant au-delà des réseaux sociaux car ils ont touché notre cœur. Souhaitons que Béatrice Martin trouve la paix intérieure et puisse revenir à cet art essentiel : celui de la communication de l’âme, celui du langage universel.

 

Photo : Unsplash | Elise St. Clair

Cette petite voix qui a toujours raison

freddie marriage

Écoutez-vous votre petite voix intérieure, celle qui sait avant vous ce qui est bon, ce qui est juste et ce qui respecte vos valeurs profondes? Ou avez-vous tendance à la faire taire, à tenter de rationaliser et de justifier vos choix en fonction de critères externes? Peu importe votre comportement classique, au fond de vous, sentez-vous que vous agissez pour votre propre bien?

Il y a quelques années, j’ai décidé de quitter un emploi bien rémunéré et dans une entreprise assez prestigieuse car je sentais que je n’étais pas à ma place et que je ne respectais pas mes valeurs de fond. J’aurais pu continuer, comme plusieurs, à me mettre la tête dans le sable, à dissimuler cette sensation d’imposture envers moi-même et à avancer sur un terrain qui ne me ressemblait pas.

Mais en mon for intérieur, je savais que je regretterais ce choix. Mon père venait de décéder et ça m’avait donné un coup de fouet, un choc terrible qui, toutefois, m’avait connecté directement avec mes émotions. La peine qui m’envahissait révélait peu à peu une envie sincère de prendre soin de moi, de m’écouter et de me choisir, pour une fois.

Après avoir passé des années à m’occuper des autres, à avoir fait passer leurs désirs et leurs besoins avant les miens, j’ai tout à coup compris qu’on ne pouvait pas rendre les autres heureux si on ne l’était pas nous-mêmes avant tout. Que tous les efforts et la générosité du monde ne compenseraient jamais le vide interne que je vivais. C’était un dur constat, une prise de conscience troublante mais salvatrice en même temps. Tout à coup, les morceaux du casse-tête se plaçaient et je comprenais plein de passages malheureux de ma vie.

Depuis ce jour, tout n’a pas été parfait et les vieux réflexes sont parfois revenus me hanter, m’ont fait perdre pied mais toujours j’ai réussi à revenir sur ma route, celle qui me mène vers mon propre bonheur. Et peu importe les tempêtes, les moments difficiles et les épreuves, je sais que cet équilibre reviendra et doit demeurer mon objectif. En focalisant mon énergie sur cet état centré et parfaitement aligné, aucun défi n’est impossible à relever.

Longtemps, l’argent me semblait être un gage de succès et de satisfaction alors qu’il peut polluer une vie comme rien d’autre. À trop vouloir mesurer son bonheur par un salaire, un titre, une position, on en vient à oublier notre personnalité, nos passions et nos désirs. On a beau répéter que l’argent ne fait pas le bonheur, beaucoup répondront que ça aide beaucoup. Pourtant non…

À une certaine époque, on m’a attirée dans une situation malsaine à grand coup d’augmentation de salaire et de promesses et malgré que mon compte de banque se remplissait, à l’intérieur de moi, ça s’égrenait. Je perdais peu à peu mon sourire, mon plaisir et ma joie de vivre car ce cercle vicieux minait mon estime de moi-même. Alors je peux vous le jurer : l’argent n’aide pas au bonheur.

À cette époque, j’avais emmuré mon instinct dans un cloche de verre doublé d’un mur de béton pour ne pas entendre ses cris d’alerte. Et un jour, tout cela s’est effondré et j’ai réalisé à quel point je ne m’étais ni respectée, ni écoutée. Mais je sais quand même que ce passage difficile fût nécessaire à mon épanouissement et qu’aujourd’hui, ça fait partie de qui je suis, ça m’a construit.

Si vous sentez que votre instinct vous lance un signal, que votre petite voix tente de vous parler, arrêtez-vous et prenez le temps de sentir ce qui se passe, ce qui monte en vous. Je peux vous garantir que vous ne le regretterez pas. Il n’y a personne ne mieux que vous-mêmes pour savoir ce qui vous convient. Et ne laissez jamais personne vous dire le contraire.

 

Photo : Unsplash | freddie marriage

22 mars : Journée mondiale de l’eau

Jessica Furtney

Chaque matin, une des premières choses que je fais en me levant, c’est de boire un verre d’eau, tout simplement. Un geste banal auquel je ne réfléchis pas, je m’hydrate tout en me réveillant, m’extirpant de mes songes et prenant lentement le pouls de mon corps. Et jamais, dans cette routine matinale, je n’ai réfléchi à cet accès direct à l’eau potable, à partir du robinet de ma cuisine. Jamais je ne me suis imaginée que je pourrais un jour devoir faire un effort pour avoir accès à de l’eau.

Au Québec, l’eau potable est accessible aisément, soit par le réseau municipal de votre ville ou, pour ceux qui habitent plus loin, via un puit artésien. Rares sont les endroits où il est impossible de creuser jusqu’à une source, on s’entend. Mais pourtant, plusieurs communautés autochtones du Canada doivent se questionner chaque fois qu’elles utilisent de l’eau, ne serait-ce que pour le bain.

On vit dans un endroit du monde où une majorité de la population gaspille de grandes quantités d’eau potable alors qu’une minorité peine à obtenir de l’eau pour survivre. Cette dichotomie m’effraie et me fâche sincèrement car on ne parle pas d’une région perdue dans le fin fond de l’Afrique. On parle de ces nations qu’on a bousculées en arrivant sur cette terre promise, qu’on a isolées, dont on a abusé, et maintenant qu’on délaisse dans des conditions inhumaines.

Désolée pour le topo déprimant ce matin mais la triste réalité n’attend pas le bon moment pour monter à la surface. Et il est rare que je partage des pétitions ou mouvements citoyens car ce n’est pas l’objectif de ce canal de communication que j’ai entrepris de créer. Mais par moment, je trouve qu’on doit se serrer les coudes et s’élever pour dénoncer et forcer notre gouvernement à agir. Je vous invite à participer à la campagne de la Fondation David Suzuki pour un meilleur accès à l’eau potable pour ces communautés délaissées : http://action2.davidsuzuki.org/fr/eaupotable

Outre cette signature, nous devons aussi réfléchir à nos gestes du quotidien pour cesser ce gaspillage monumental auquel on ne pense souvent même pas. Je suis un peu intense par moment dans mes tentatives de récupération de l’eau mais je préfère qu’on me juge pour mon zèle que pour mon insouciance. Voici donc quelques trucs que j’ai adoptés il y a plusieurs années :

  • Le fameux truc du brossage de dents : non, l’eau n’a pas besoin de couler pendant que vous vous brossez les dents, pas plus que pendant que vous faites mousser le savon dans vos mains, appliquez le nettoyant sur votre visage ou tout autre produit qui requiert une petite étape en dehors de l’eau. Chaque millilitre d’eau épargnée, c’est un petit geste de plus pour l’environnement.
  • Le rinçage de vaisselle : que ce soit avant de mettre un plat au lave-vaisselle ou pour enlever la mousse, faire tremper ou peu importe, toute cette eau peut servir pour arroser les plantes au lieu d’aller dans les tuyaux. Si vous vous inquiétez de l’effet du savon sur vos plantes, changez de savon. Ce sera aussi bénéfique pour la peau de vos mains…
  • La chasse d’eau : pour les familles nombreuses, ça peut être plus ardu mais si comme moi vous habitez seule, il est inutile de partir la chasse d’eau après chaque numéro 1. Économiser quelques « flush », même si vous avez la toilette la plus performante au monde, c’est un beau geste qui demande peu d’efforts.
  • Chaque fond de verre d’eau devrait être utilisé au lieu d’être jeté : je suis une grande buveuse d’eau et j’ai la manie d’avoir des verres dans différentes pièces de ma maison. Quand j’en trouve un qui traine, je me sers du restant de liquide pour arroser mes plantes (ou je le transvide dans un arrosoir). Je ne peux pas concevoir de jeter de l’eau, même pour 2 gorgées. Que voulez-vous…

Vous verrez qu’en mettant en place ces nouveaux réflexes, il vous deviendra de plus en plus difficile de gaspiller et quand vos proches seront sur le point de jeter de l’eau, vous leur en ferez la remarque. Ensemble, on est capable de partir cette belle chaîne de changement.

Ma nouvelle initiative cette année : le bac de récupération d’eau de pluie! Je vous en donnerai des nouvelles. Et d’ici là, partagez vos résolutions!

 

Photo : Unsplash | Jessica Furtney

Non, je ne suis jamais seul(e) avec ma solitude

Jeremy Bishop

Hier, j’ai partagé sur mon fil Facebook personnel, un article du journal Le Devoir, rédigé par le collaborateur Dominic Tardif, sur la solitude au féminin. Cet article relate le travail de recherche de Julie Bosman, une auteure qui a entrepris de rencontrer plusieurs femmes qui vivent seules afin de comprendre comment celles-ci ressentent cette solitude et l’effet que leur statut a sur leur entourage.

J’ai beaucoup aimé le ton choisi car on ne tombe pas dans le psycho-pop ni dans le jugement : c’est plus sous forme d’enquête et de recueil de témoignages. Mais ce qui est troublant, c’est de constater à quel point le célibat féminin fait réagir, semblant semer un doute dans la tête des gens sur les raisons profondes de ce choix, s’il en est un. Le titre de l’article en fait foi, d’ailleurs : Pourquoi la solitude au féminin est-elle suspecte? On peut dire que ça frappe comme entrée en a matière.

Dans sa recherche, l’auteure du livre Nous sommes bien seules, dont le titre révèle déjà la complexité de la question, est allée à la rencontre de femmes âgées entre 32 et 85 ans pour comprendre comment elles vivaient cet état et ce qui les préoccupaient. Et surtout pour aborder la question qui tue, comme dirait M. Lepage, et qui brûle les lèvres de plusieurs : ces femmes peuvent-elles réellement se passer d’un homme?

Étant moi-même célibataire (et heureuse ainsi), j’avais une position biaisée à la lecture puisque je ne me considère pas incomplète ou en manque de quoi que ce soit. Bien sûr, la chaleur humaine que procure la présence de l’autre ne peut pas être remplacée facilement mais au-delà du besoin affectif, je ne crois pas qu’une femme a absolument besoin d’un homme dans sa vie. Je crois qu’il s’agit plutôt d’une question d’envie profonde de partager et que cela peut être fait avec des ami(e)s et un entourage solide. Être sans conjoint ne signifie pas être totalement seule.

La fameuse phrase qui dit « mieux vaut être seul que mal accompagné » prend tout son sens à la lecture des propos de l’auteure car on comprend qu’à travers ses entrevues très personnelles, elle a eu accès à des femmes qui sont réellement bien dans leur situation. Évidemment, ce n’est pas tout noir ou tout blanc et il y a, dans la société, des femmes tristes de leur solitude qui rêvent de combler ce vide dans leur vie. Mais je crois sincèrement qu’en 2017, il est tout à fait possible d’être sereine dans ce célibat, comparativement aux années où le mari était nécessaire pour ouvrir un compte bancaire.

Récemment se tenait la Journée des femmes et chaque année, je me questionne sur le statut des femmes et les avancements ou retards dans ce domaine. Nous avons le privilège de vivre dans un coin du monde où la femme est malgré tout respectée et traitée relativement égale à l’homme (je dis bien relativement). Mais je sens encore un certain malaise quand une femme affirme être seule et heureuse, comme si dans l’esprit de certains, cela s’avérait carrément impossible.

Je n’ai pas comme ambition de demeurer seule mais je n’ai pas envie de me brimer pour accueillir quelqu’un dans ma vie. Comme l’affirme la journaliste au cœur de ce récit, on valorise socialement la vie de couple, la sexualité. On nous dit partout qu’il faut préserver la flamme, ne pas cesser d’espérer l’amour. Mais à trop vouloir rentrer dans le rang, être dans la norme du couple, est-ce qu’on ne se met pas de côté soi-même?

On jase là… Pourrait-on vivre et laisser vivre ceux et celles qui choisissent un autre mode de vie, un autre rythme, sans juger et sans critiquer? Me semble que ce serait un vraiment beau cadeau à s’offrir collectivement… D’ici là, je vous invite à lire ce recueil de nouvelles qui risque fort de vous toucher droit au cœur.

P.S. Référence à Ma Solitude de Georges Moustaki pour le titre…

 

Photo : Unsplash | Jeremy Bishop