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Que du bonheur

Luca Upper

20 mars, c’est enfin le printemps! Et ce matin, question de pouvoir bien profiter de ce chaud soleil revigorant, c’est aussi la Journée internationale du bonheur des Nations-Unies. Que demandez de plus pour être heureux? La Journée internationale de la Francophonie! Un beau trio de bonnes nouvelles en ce petit lundi matin.

J’ai toujours trouvé le concept du bonheur global un peu particulier car à mes yeux, chacun dresse sa propre liste de critères pour le rendre heureux alors il devient difficile de comparer les chances de tout le monde de vivre satisfait. Mais, Alain Gravel ce matin parlait d’une enquête faite il y a quelques années sur ce concept et l’élément crucial pour comprendre pourquoi les gens considéraient vivre du bonheur était lié au contrôle sur leur vie. On ne parle pas ici d’être contrôlant ou de vouloir tout diriger mais bien d’être en mesure de changer sa vie, de garder le cap, d’être le maître d’œuvre de sa destinée.

On s’entend que ceux qui vivent dans un pays en guerre et qui « habitent » dans un camp de réfugiés n’ont aucun contrôle sur leur vie et ne peuvent pas décider un matin de partir prendre une marche, tout bonnement. Nous, nous avons cette liberté, même si certaines fins de mois sont plus difficiles, particulièrement avec les impôts qui s’en viennent. Mais, somme toute, nous vivions dans un endroit où la vie n’est pas trop pénible. D’ailleurs, le Canada figure au 7e rang dans le World Happiness Report 2017 du Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN), un programme mondial lancé par les Nations unies en 2012.

On s’entend que ce n’est pas ce classement qui changera nos vies mais je trouve cela très positif de pouvoir apprécier ce que l’on a. Car, ça aussi, c’est un point important : être capable d’accepter et d’apprécier notre vie, nos conditions, notre environnement. Il y a une part très personnelle dans une telle attitude et on connaît tous des gens qui ont tout mais qui trouvent le moyen d’être malheureux quand même. Alors que d’autres se contentent de si peu et rayonnent. Et bien souvent, le peu qu’ils ont, ils le partagent car cette communion avec l’autre les rend plus heureux que la possession d’un bien.

C’est donc un élément clé au cœur de nos vies que cette capacité d’être ravi, de s’amuser facilement, de jouir de la vie et de ne pas laisser le négatif nous gruger notre énergie. Certains sont nés ainsi alors que pour d’autres, et j’en suis, ont dû apprendre à cultiver cette graine du bonheur pour la ressentir et la propager.

J’ai longtemps été du genre à penser que « quand j’aurai ceci, je serai heureuse » ou « quand je serai rendu à tel endroit, dans telle situation, ça ira mieux ». Et un jour, après quelques épreuves et un choc émotif intense, j’ai tout à coup saisi l’astuce : c’est ici et maintenant qu’il faut être heureux car demain n’arrivera peut-être jamais.

Ça peut sembler dramatique comme constatation mais je sais maintenant que la vie peut nous jouer des tours, nous surprendre, nous fouetter, nous déstabiliser. Et si on n’a pas emmagasiné du bonheur pour affronter les jours sombres, ceux-ci sont beaucoup plus difficiles à surmonter.

Faire le plein du bonheur, c’est admirer le merveilleux lever du soleil même si on est pris dans le trafic, c’est savourer chaque aliment que l’on porte à sa bouche, c’est remercier la vie pour toutes ces belles personnes qu’elle met sur notre route, c’est embrasser chaque défi en ayant la conviction qu’il nous fera grandir, c’est prendre le temps, prendre son temps, pour devenir une meilleure personne et accepter qui ont est, tel que l’on est, sans avoir besoin de se comparer et de se projeter. Le bonheur c’est ici et maintenant et c’est à l’intérieur de soi que cela se vit. Car du bonheur intérieur, ça rejaillit partout autour, sans effort ni concession. Le bonheur, c’est comme l’amour, c’est infini et inconditionnel.

Alors aujourd’hui, soyez heureux, soyez généreux et surtout, soyez conscient de ce que vous avez dans votre vie, vos proches, votre maison, votre santé… Focalisez votre énergie sur ce qu’il y a de beau et de positif, le reste se placera en temps et lieu. Car la vie est belle et généreuse envers nous quand nous le sommes envers elle.

 

Photo : Unsplash | Luca Upper

Voir sa vie à travers un filtre Instagram

Harry Sandhu

Dans notre société aujourd’hui, un brin narcissique, plus axée sur le dernier gadget en liste que sur le sort du monde, focalisée sur l’image comme jamais et accordant plus d’importance à ton nombre d’amis Facebook que ton bilan de santé, il devient difficile de savoir ce qu’on veut réellement, concrètement.

L’influence quasi permanente des réseaux sociaux est rendue telle qu’on ne s’en rend même plus compte. On lit beaucoup mais on réfléchit peu, on se fait absorber par l’algorithme qui gère ce qu’on doit voir. On commente plus mais on discute moins. On like beaucoup mais on embrasse peu.

Est-ce encore possible de vivre en marge de tout ce tourbillon, sans disparaître nécessairement de la sphère numérique? Outre les quelques audacieux qui osent laisser de côté toute vie sociale virtuelle, y a-t-il un quelconque juste milieu? Ou est-on simplement condamné à vivre cette vie parallèle qui devient de plus en plus prépondérante sur notre existence réelle?

Je sais pertinemment qu’on peut se détacher, se défaire de ces chaînes mais j’aimerais trouver une façon de vivre sainement cette relation avec le monde virtuel. Sans me sentir constamment coupable de ne pas adhérer aux derniers 10 trucs pour ceci ou les astuces pour cela, sans avoir envie d’essayer tous les projets DIY que je vois défiler devant mes yeux…

Le fait d’avoir tellement d’informations sur la vie des autres nous donne-t-il l’impression que notre vie à nous est moins belle? Le succès beurré d’étoiles qui est constamment exposé au grand jour ne masque-t-il pas les petits moments de bonheur plus anodins mais oh combien savoureux?

Je n’en ai pas de solution, en passant. Je ne suis pas là pour faire la morale, et encore moins pour se faire sentir coupable. J’ai l’impression que la culpabilité est le mal du siècle, après le burnout ou la dépression. Comme si à force de trop en savoir sur la vie des autres on trouvait la nôtre moche.

Avant, c’est avec les personnages de la télévision et du cinéma qu’on se comparait et on pouvait toujours se dire que c’était de la fiction, ça avait été inventé par un auteur et qu’il avait embellit le tout pour magnifier la situation. Mais aujourd’hui, on idéalise la vie des autres sans avoir le portait complet. On en voit 5 minutes et on éprouve une petite gêne, ou même une envie, une jalousie. À voir les messages haineux que reçoivent les vedettes qui osent dévoiler leur vie, je ne peux que me dire qu’il y a vraiment quelque chose de malsain dans tout cela…

Est-on encore capable d’être fière de soi, d’aimer tout simplement ce qu’on a sans avoir tendance à regarder défiler la vie des autres pour se mesurer?

Les sketches de Like-moi sont hilarants mais troublants de vérité parfois. Oui, bien sûr, on les exagère, on les amplifie mais derrière ces caricatures se cache une triste réalité. Celle du besoin d’amour, de reconnaissance, de like, de réactions à chaque post.

Bref, je ne veux en rien assombrir votre journée mais j’ai comme envie qu’on se questionne sur notre relation avec ces médias dits « sociaux ». Oui c’est super le fun de pouvoir avoir des nouvelles de nos amis d’enfance qu’on n’aurait jamais retrouvés autrement. Mais si c’est pour se sentir mal de ne pas avoir une vie aussi merveilleuse sur Facebook, ça apporte quoi?

La vie, la vraie, elle n’a pas de filtre, pas de fonction « éditer » en cas d’erreur, pas de like, pas de fil de commentaires… Elle se vit, tout simplement, seconde après seconde… Et elle est belle dans son imperfection, dans son chaos, dans son mystère. Car elle est vraie et sans artifices, et parce que c’est notre vie.

 

Photo : Unsplash | Harry Sandhu

Mon pays, c’est l’hiver

Brigitte Tohm

C’est drôle l’effet que la neige peut avoir sur nous, particulièrement au mois de mars, à quelques jours de l’arrivée du printemps. Beaucoup ramènent sur le tapis la tempête du siècle de 1971 en jouant au jeu des comparaisons. Je ne veux pas briser votre rêve, mais on est loin, du moins à Montréal, de battre les records de l’époque. Mais bon, on demeure les champions des discussions météorologiques…

Je suis heureuse de constater que la majorité des écoles sont fermées aujourd’hui, rendant les routes beaucoup plus prudentes et obligeant nombre de parents à demeurer à la maison. On s’entend qu’une journée comme aujourd’hui, ce n’est pas nécessaire ni prudent de trimbaler la marmaille sur les routes enneigées et glacées.

Dans ma tête, c’est le genre de journée pour rester en pyjama, à écouter des dessins animés, manger des crêpes et faire des biscuits maison. Le bricolage, les bonhommes de neige font partie des activités de prédilection pour s’amuser et éviter de tomber dans la déprime de l’hiver qui s’éternise.

Je ne peux m’empêcher de penser que Dame nature nous chicane et nous envoie des messages clairs sur le traitement qu’on lui réserve. On la maltraite, on la pollue, on bafoue ses droits alors il ne faut pas se surprendre qu’elle reprenne le contrôle et nous punisse ainsi. C’est sa façon de nous dire qu’elle n’est ni éternelle, ni invincible, tout comme nous.

Notre climat forge notre caractère, influence nos habitudes de vie, nos réflexes et notre rythme. Ce matin, la lenteur ambiante démontrait notre résilience et notre lâcher-prise face à ces embûches. Obliger les gens à prendre congé, à travailler de la maison, à s’organiser, c’est les forcer à changer leur plan de la journée, brasser la cage du monde pour rappeler que malgré toutes les planifications possibles, il arrive que la vie nous réserve des surprises et que l’on doive s’ajuster.

S’il y a bien une chose que l’on ne contrôle pas, c’est évidemment notre climat hivernal. Mais on a souvent trop tendance à gérer notre horaire comme si c’était immuable, inaltérable. Et pourtant, on doit accepter les imprévus, les changements de dernière minute, les bouleversements… Ça exige de pouvoir gérer ces perturbations. Et tous ne sont pas égaux dans cette capacité.

J’aime bien malgré tout cet effet d’électrochoc que procure les tempêtes, nous obligeant à tout arrêter, à revoir nos priorités, à vivre un peu de confusion, à affirmer notre solidarité et faire preuve d’entraide. On le dit souvent mais c’est dans de tels moments qu’on apprend à connaître nos voisins, qu’on entre en contact avec des inconnus dans le besoin. On n’a qu’à penser à ceux qui ont passé la nuit sur la 13 et qui ont dû se soutenir.

Le printemps viendra malgré tout balayer toute cette neige, amenant avec lui les chauds rayons du soleil, les bourgeons aux arbres et tous les signes que la vie s’agite autour de nous. Et je peux vous promettre que dans 2 mois, on ne pensera plus à ce dur passage qui aura généré maux de dos, réclamations d’assurance et autres désagréments.

Un verre à la main, sur une terrasse ou dans votre cour, vous fêterai le retour du temps doux, de la verdure et de la légèreté qui revient inévitablement. Chaque année, on a l’impression que ça ne finit plus, qu’on n’arrivera jamais à l’été, que c’est pire que les autres années. Et on survit toujours, on oublie même les déplaisirs et tribulations, fondant dans notre esprit en même temps que la neige.

Bientôt, je vous promets, on sera en manche courte dehors, les deux mains dans la terre à manipuler nos jardins ou dépoussiérant notre BBQ. Et on sera heureux!

 

Photo : Unsplash | Brigitte Tohm

Le bonheur ne s’achète pas

Kawin Harasai

Ces temps-ci, je vous en ai vaguement parlé dans mes derniers billets, je réfléchis beaucoup à ma consommation en général. Que ce soit les vêtements, les produits cosmétiques, les aliments, je passe tout en revue, question de distinguer le nécessaire du superflu, de faire ressortir mes impulsions versus mes réels besoins. Et plus je passe au crible mes achats ou mes envies, plus je réalise à quel point j’ai été sous l’emprise du marketing incessant.

J’ai toujours su que j’achetais trop, que j’aimais dépenser pour me faire du bien. J’étais peut-être un peu dans le déni mais pas au point de ne rien comprendre. J’avais les moyens de mes ambitions comme on dit et je me gâtais, comme je gâtais mes proches, me disant que ça ne servait à rien de bien gagner sa vie si c’était pour tout garder pour soi. Et je crois quand même avoir fait du bien, autant à moi qu’aux autres.

Sauf que derrière ces habitudes se cachait quand même un inconfort, un mécanisme qui s’implantait de plus en plus profondément. Une journée plus difficile? Je surfais sur le web et pouvais me commander un vêtement, un livre ou un accessoire déco pour embellir mon environnement. Un événement à fêter : je me faisais un joyeux plaisir de me procurer une bouteille de vin bio fabuleux… et souvent onéreux.

Puis, à l’automne, j’ai décidé que j’avais besoin d’une pause, je me suis accordée quelques semaines de vacances pour refaire mes forces et profiter de la vie un peu. Et ça m’a donné l’occasion, ou l’opportunité, de me regarder aller comme on dit. J’y ai vu beaucoup de réflexes malsains et de consommation abusive en tout genre, pour compenser certains aspects que j’appréciais moins de ma vie. Je le dis en toute transparence car j’ai l’impression que beaucoup de gens vivent ce genre de cercle vicieux, consciemment ou non.

Quand on prend le temps de regarder où va notre argent, on réalise parfois qu’on n’a pas une vision réaliste de notre niveau de dépenses inutiles. Quand je parle d’inutile, c’est en fait que sur le coup on trouve cela satisfaisant, ça comble un besoin à court terme de nouveauté mais on se rend vite compte que dans la vie, ça ne nous apporte pas de réel bonheur.

J’ai fait le tour de ma maison à plusieurs reprises dans les derniers mois pour faire un grand ménage, un tri dans mes possessions et si je me mets à calculer le prix de chaque item que je donne, je réalise que quelques semaines de salaire s’en vont directement à Renaissance. Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que si j’avais fait un tel don en argent, j’aurais au moins eu un retour d’impôt.

Peut-être vous direz-vous que vous n’avez pas ce problème, que vous êtes super économe et que rien dans votre budget ne fait l’objet d’une telle réaction. Tant mieux si c’est le cas, je suis très sincère quand je dis cela. Et, de grâce, inculquez ces valeurs à vos enfants. Car je peux vous jurer que ce n’est pas à l’école qu’on nous apprend le sens de l’économie!

Si vous êtes comme moi, je vous invite à prendre le temps de réfléchir sur vos réflexes de consommation. Comme dans tout, c’est la prise de conscience qui constitue la première étape vers le changement. Fixez-vous des objectifs afin de vous inciter à économiser et surtout à moins dépenser. Mais soyez conscients et présents d’esprit à chaque fois que vous sortez de l’argent de votre portefeuille. C’est très facile aujourd’hui avec les cartes de crédit et l’achat en ligne, c’est beaucoup moins flagrant mais c’est tout aussi nocif.

C’est le temps des impôts et rares seront mes billets à saveur économique mais je trouvais que ça valait la peine de partager cette réflexion. Car comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir!

 

Photo : Unsplash | Kawin Harasai

Avoir le temps

Slava Bowman

Je ne sais pas pour vous, mais moi, le changement d’heure, ça me débalance un brin. Il faut dire que je me lève relativement tôt (lire ici 5 h 30) ce qui fait que ce matin, j’ai eu l’impression de me réveiller en pleine nuit. Un peu déphasée, j’ai respecté ma petite routine matinale avec un réel sentiment de décalage, de perturbation. Mais, au fond de moi, mon petit cœur savait que, derrière ce chamboulement d’horaire se cache l’arrivée imminente du printemps, période adorée de l’année dans mon cas.

J’aime cette phase de renouveau, ce moment où on sort de notre coquille hivernale, où le vêtement se fait plus léger, où le bourgeon se pointe et où, oh grâce, les oiseaux chantent et virevoltent, tous heureux de ce sentiment de légèreté ambiant qu’offre l’ensoleillement et le retour de la chaleur. Comme vous pouvez le constater, ça ne me prend pas grand-chose pour être heureuse et c’est garanti à chaque année!

D’un côté, je trouve que le temps a filé à vive allure depuis les fêtes, j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu passé, que je n’ai pas fait tout ce que je m’étais promis d’accomplir mais de l’autre, je trépigne à l’idée que bientôt, je pourrai partir de la maison le matin sans manteau ni foulard.

On a un drôle de rapport au temps et j’ai l’impression que plus on vieillit, plus on en prend la mesure. J’aurai 38 ans ce printemps mais j’ai encore l’impression que ma vingtaine, c’était hier. Parfois, en jasant avec quelqu’un, je fais référence à un moment de ma vie et je réalise mentalement que ça fait plus de dix ans alors que c’est si frais à ma mémoire, comme si c’était récent.

Mais, malgré cela, il y a des journées que l’on prend le temps de savourer, on regarde les heures défiler et cette lenteur s’apprécie follement. Prendre le temps de prendre son temps, n’est-ce pas merveilleux? Quand on réussit à goûter à cela, je crois qu’on réalise toute la qualité de ce temps, de la vie qui s’agite autour et de notre place dans ce monde.

Car on en a tous une place dans ce monde, une raison d’être, la fondation même de notre passage sur Terre. Certains appelleront cela leur mission, d’autre leur vocation ou leur mandat mais peu importe l’appellation, il y a un fondement à tout cela. On n’est pas ici seulement pour errer, pour perdre notre temps.

On est maître de notre vie et donc, on décide consciemment ce à quoi on occupe notre temps, ce sur quoi on met nos énergies, à qui on accorde notre attention. Et c’est important car ces choix révèlent qui on est vraiment et ce à quoi on attribue de la valeur. Si on passe notre temps à flâner, à chialer ou à se plaindre, c’est comme de dire que c’est ça qui est considérable à nos yeux. Est-ce vraiment ce type de vie que l’on veut mener?

Quand on se penche sur cette question, on comprend que le temps qui nous est donné devrait servir à nos passions, à rendre les autres heureux, à s’élever et à se construire de manière à pouvoir redonner, à pouvoir bâtir un monde meilleur, à notre façon, à notre hauteur. Nul besoin de partir en mission humanitaire pour faire une différence, parfois un simple geste apportera de l’apaisement et soulagera des souffrances. Mais humainement, je crois que l’on se doit d’agir pour le bien-être commun.

Le temps peut être notre pire ennemi comme notre meilleur allié. Il peut jouer contre nous ou nous propulser. Il suffit de trouver sa juste mesure, son propre rythme et ses valeurs pour savoir comment on désire l’utiliser. En ayant confiance en la vie, le temps se chargera de mettre sur notre route les bonnes personnes, au bon moment, dans les bonnes circonstances. Et le temps, dans ces moments, nous paraît toujours d’une qualité infinie.

 

Photo : Unsplash | Slava Bowman