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Si j’avais su…

Toa Heftiba

Si j’avais su qu’il fallait s’accepter telle que l’on est, je n’aurais pas perdu d’énergie à tenter d’être autrement. Si j’avais su que j’étais correcte comme je l’étais, je n’aurais pas perdu mon temps à tenter de m’adapter. Si j’avais su que pour être aimée, il ne fallait pas changer mais plutôt incarner profondément notre personnalité. Si j’avais su que pour être heureuse, il fallait chercher à l’intérieur de soi et non pas autour…

On pourrait tous avoir une longue liste « d’avoir su » et de « si ». C’est toujours plus facile, après coup, de voir l’évidence, de constater nos erreurs, de comprendre le pourquoi du comment. Mais c’est ce qui est beau de la vie, c’est qu’on doit expérimenter pour apprendre, qu’on doit parfois se péter la margoulette pour être convaincu de quelque chose, pour intégrer la leçon. Des fois, les messages plus subtiles, précurseurs, ont simplement été ignorés alors ça prend un grand coup pour nous fouetter et nous ramener dans le droit chemin.

À presque 40 ans, c’est facile de me dire que j’aurais dû être plus douce envers soi-même à 20 ans. On peut surement tous se dire que les paroles acerbes des jaloux qui nous enviaient n’auraient pas dû nous atteindre, nous faire douter de nous. Que nos relations n’étaient sans doute pas les plus saines, que certains boulots nous ont nui plus qu’autrement. Mais je crois sincèrement que c’était nécessaire, qu’il fallait passer par là pour faire de meilleurs choix, pour comprendre ce qui nous convenait, pour se forger des repères et établir nos limites.

J’ai déménagé souvent dans ma vie, j’ai changé de boulot, j’ai fréquenté différents gens. Parfois, je suis restée trop longtemps, ne réalisant pas que ce que je vivais ne m’apportait pas le positif désiré. J’étais trop déconnectée pour déceler mon inconfort, trop insécure et angoissée pour oser bouger. Mais, heureusement, il y a eu quelques événements déclencheurs dans ma vie qui m’ont ouvert les yeux. Pas nécessairement les plus joyeux mais les plus cruciaux, sans aucun doute.

Dans chaque situation, on peut tirer du positif, ou du moins un apprentissage. On peut se dire que c’est cher payé pour apprendre, ou on peut décider de voir cela de manière favorable, choisir de voir le verre à moitié plein finalement. Le philosophe Alain disait : si le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté. En d’autres mots, si les émotions négatives semblent spontanées, l’optimisme est généralement le fruit d’un travail sur soi.

Le climat ambiant nous influence souvent à se positionner en victime, à se plaindre, à ne pas bouger, à simplement critiquer sans prendre action. Mais, au même titre qu’en société on peut agir, s’impliquer et s’exprimer, on peut faire cet exercice pour soi, forger notre cerveau à voir le bon côté des choses. Ça demande des efforts, certes, mais c’est un des meilleurs investissements qu’on puisse faire.

Si on veut que notre vécu nous serve, que nos épreuves nous fassent grandir et nous évitent de tomber dans les mêmes pièges constamment, on doit d’abord s’arrêter, s’observer et se questionner. Pourquoi est-ce que j’agis ainsi? Qu’est-ce qui m’attire dans cela? Est-ce seulement le fait que ce contexte est connu? C’est bien souvent le cas et quand on en prend conscience, il devient plus facile de changer de trajectoire.

Utiliser son expérience dans un domaine et le transposer dans un autre, c’est un des avantages d’avoir du bagage. On peut se servir de ses outils comme bon nous semble. Le pire qui peut nous arriver, c’est de se tromper. Et comme on le sait déjà, on n’en meurt pas! Et si, à partir de maintenant, on se donnait le droit d’être imparfait et qu’on apprenait à s’aimer ainsi?

 

Photo : Unsplash | Toa Heftiba

Éloge de la lenteur

Easton Oliver

On passe notre temps à courir, à se presser, à vouloir être à l’heure, à vouloir en faire le plus possible dans la journée, dans la fin de semaine. Mais à force de cavaler ainsi en permanence, on passe à côté de plein de choses, dont le moment présent. Ce fameux moment qui peut paraître si inaccessible et surfait tellement d’articles et de billets ont été rédigés à son sujet. Le Saint Graal du bonheur, l’apothéose du bien-être. Pourtant, vivre dans le moment présent, ce n’est pas si compliqué. Mais ça demande des efforts qu’on n’est pas toujours prêts à faire.

Tout d’abord, ça demande de délaisser un peu ce passé réconfortant qui nous plonge dans la nostalgie. On a tous en tête des moments doux de notre vie, des gens qui nous ont quittés qu’on veut garder près de notre cœur ou des objets de notre enfance qui nous consolent. Mais en restant accroché à eux, on s’empêche bien souvent d’avancer et de sentir l’ici et maintenant. Les gens, les sensations ou les souvenirs ne vont pas disparaître à tout jamais parce qu’on s’en éloigne. L’important, en fait, c’est ce que ça aura laissé dans notre être et nul besoin de s’embourber de bibelots et boîtes à souvenirs pour cela. En se reconnectant, en ressentant, on y touche autant qu’en rouvrant le vieux coffre du grenier.

Puis, il faut aussi être en mesure de ne pas vivre dans le futur, de ne pas constamment se projeter et attribuer notre bonheur à ce qui pourrait arriver. Il est facile de planifier et de prévenir mais on en oublie parfois que le bonheur, c’est là, à cette seconde précise. Pas dans un éventuel voyage, dans un potentiel rendez-vous, dans une possible rencontre. Tout cela aura la possibilité de nous combler quand on y sera. Mais pour l’instant, on est ici, on respire, on vit dans ce moment infiniment petit mais si prometteur à la fois.

Et pour vivre ce moment présent, il faut ralentir, inévitablement. Il faut prendre le temps, de voir, de sentir, d’entendre, de toucher et de goûter. On va si vite que j’ai l’impression que nos sens sont moins aiguisés, moins sollicités. Et pourtant, c’est par nos sens qu’on apprend, qu’on compare, qu’on constate ce qui nous convient et nous répulse.  Combien de fois ai-je fait la grimace en goûtant quelque chose que je ne m’attendais pas, pour la simple et unique raison que dans l’empressement, je me suis trompée et j’ai ajouté le mauvais ingrédient? Et cela survient quand j’agis trop promptement, quand je me dépêche pour finir au plus vite.

Mais la vie, elle doit prendre son temps, elle doit être vécue au rythme de la nature. On a beau essayer de modifier son tempo, on finit bien souvent par s’épuiser au lieu de gagner. On ne la changera pas, on ne fera que la pervertir, que la contorsionner. Mais c’est nous qui souffrons le plus de cette bataille.

Alors, réapprenons à vivre lentement, à savourer, à délaisser, à alléger nos existences pour se concentrer sur l’essentiel. On peut adopter la simplicité volontaire, le minimalisme ou simplement s’accorder plus de temps pour ne rien faire. Et oui, cet art oublié pas si lointain où on était capable de rester assis sans avoir un appareil dans la main, de la musique dans les oreilles et une liste de choses à faire dans la tête.

Se libérer l’esprit et l’horaire, ça fait un bien fou et ça ne coûte rien. Qui n’a pas eu un jour envie de tout balancer, de quitter sa vie trop chargée pour aller s’installer au fond des bois? Ça nous arrive tous un jour et la raison est qu’on s’en met juste trop sur les épaules, qu’on veut trop en faire. Mais au lieu de rater la moitié de ce qu’on accomplit, accordons-nous le droit d’en faire moins mais mieux. Réapprenons à faire l’éloge de la lenteur, de la simplicité et de la beauté du monde. Ça ne pourra que nous faire du bien, une seconde à la fois.

 

Photo : Unsplash | Easton Oliver

Savoir reconnaître nos moments de fierté

Samuel Clara

Êtes-vous fière de vous? Je veux dire, concrètement, quand vous vous regardez dans le miroir, quand vous pensez à vos choix, à vos batailles, au chemin que vous avez décidé d’emprunter, êtes-vous en paix avec tout cela? Je pose la question car j’ai lu dernièrement plusieurs billets et chroniques qui m’ont laissé l’impression qu’on a encore beaucoup de difficulté, au Québec, à se dire fière et digne. Comme une certaine pudeur, une gêne encombrante. Comme si on avait l’impression que c’était de la vantardise ou de l’arrogance, systématiquement.

Pourtant, il n’y a rien de snob ou d’effronté dans le fait de s’assumer et d’être satisfait de son soi-même. Bien entendu, on ne parle pas ici des gens hautains, au-dessus de tout et de tout le monde, qui crachent sur le premier venu pour ressentir leur supériorité fallacieuse. Ni le dédain que les faux riches affichent dans leur visage impassible… Je parle de vraie fierté, de celle qui se ressent au fond de soi, de celle qui nous donne l’énergie de continuer, de se battre, de poursuivre notre route malgré les obstacles.

Les petites gloires sont celles qui nous font le plus de bien car elles sont accessibles et plus nombreuses que les immenses succès qui peuvent ne jamais se pointer ou simplement nous frôler. Les petites gloires, c’est l’examen difficile qu’on réussit avec surprise et dont le résultat est au-dessus de nos attentes, c’est le pitch de vente fait, la boule dans le ventre, convaincue d’avoir raté notre cible et qui se conclut avec un beau contrat en poche, c’est la négociation serrée de votre nouvelle maison ou de votre voiture pour un prix qui vous laissera une marge de manœuvre dans le budget… Ou c’est de tenir son bout même si tout le monde a une opinion inverse quand on sait pertinemment qu’on ne peut pas faire autrement.

Être fière de soi, ce n’est pas se prendre pour une autre, ni faire preuve d’insolence ou de mépris. Non, être fière de soi, c’est mettre en valeur ses plus belles qualités tout en restant soi-même et savoir que notre authenticité nous a permis d’atteindre nos objectifs. Ce contentement ressenti quand, à la fin de la journée, on se couche avec un sourire aux lèvres en sachant indubitablement qu’on ne l’a pas volé, cette victoire.

Quand on se respecte soi-même, on peut être fière de soi, même si rien de particulier ne découle de nos faits et gestes. Le simple fait de s’être écoutée, ça permet d’être fière et noble. Quand l’honnêteté guide nos actions, quand la décence et l’élégance teintent nos actes, on est rarement déçue, peu importe la finalité des choses.

Mais ce n’est pas toujours facile d’agir ainsi, on peut aisément se laisser influencer ou corrompre. Il est même parfois plus facile de choisir le raccourci, la voie rapide qui bouscule autour mais nous amène plus rapidement à destination. Toutefois, comme on le répète si souvent, ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin parcouru et souvent, en voulant se précipiter, on manque l’essentiel, l’apprentissage nécessaire, les acquis récoltés dans ce parcours.

En vieillissant, j’ai compris que pour être fière de moi, je devais parfois faire de la peine pour rester moi-même, ne pas être aimée nécessairement, choisir de laisser partir ou de quitter, décider de prendre une route moins fréquentée mais qui colle plus à mes valeurs. Et surtout, j’ai appris que je devais constamment me requestionner, me repositionner pour valider que mes choix sont encore cohérents avec la personne que je suis devenue.

Accepter de changer et d’évoluer, demeurer à l’écoute de sa petite voix intérieure qui nous dicte nos faux pas, qui nous guide quand on s’éloigne de notre essence, ça aide à éviter les pièges et à dériver trop loin. Ça évite de se perdre en chemin. Et ça permet des matins plus doux, des couchers plus sereins, des journées paisibles, sans grands bouleversements ou tracasseries. Pour être fière, au fond, il faut se choisir et s’aimer. Car c’est ainsi qu’on peut s’accomplir, se libérer de ses chaînes.

 

Photo : Unsplash | Samuel Clara

Soignons Mère nature

Daiga Ellaby

Ce matin, un petit message a attiré mon attention sur mon fil Facebook : une petite pensée pour les abeilles. Le texte se voulait simple mais clair : l’hiver interminable a été rude pour nos amies les abeilles, butineuses essentielles dans le cycle de la vie. Alors, quand les pissenlits prennent d’assaut votre gazon, vous pourriez décider d’attendre un peu avant de tout raser, ou de conserver quelques pissenlits intacts afin de conserver ce nectar convoité par nos travailleuses ailées et leur permettre, ainsi, de survivre.

Et ça m’a fait réaliser à quel point on est rendu à aseptiser nos terrains, prenant pour une mauvaise herbe une plante qui, pourtant, se consomme, et procure à certains insectes une nourriture cruciale. Tout ce qui dépasse, on veut l’aplanir, tout ce qui détonne, on tente de le masquer. Tout comme le Purell est devenu populaire pour se désinfecter les mains, plusieurs aimeraient voir leur parterre entièrement parfait, sans le moindre petit brin qui dépasse.

Et pourtant, la nature n’est pas faite ainsi. Elle est remplie de variétés, de combinaisons gagnantes et de beautés naturelles. Mais, ce qui brille à nos yeux, c’est souvent les versions améliorées en serre, entièrement contrôlées et non pas la plante indigène qui pousse dans les champs. On a désappris à aimer ce qui est pur et naturel pour favoriser ce qui est conçu sous supervision et modifié pour plaire à la masse.

Pendant ce temps, des colonies d’abeilles souffrent et des portions entières de la faune et la flore disparaissent… Si on agissait ainsi avec les humains, le chaos prendrait place en quelques instants à peine. Mais comme ce sont des plantes, des animaux et des insectes, on se permet de faire la pluie et le beau temps, de décider de qui vivra et qui n’aura pas cette chance…

Je sais, ça peut paraître intense et farfelu de présenter les choses comme cela mais c’est pourtant la triste réalité. Un constat brutal de nos agissements, dirigés par nos envies de beauté et d’uniformité. Pour ne pas que le voisin juge sur la qualité du gazon de leur cour, certains iront jusqu’à répandre des produits chimiques et ainsi détruire l’équilibre fragile de la nature.

Mais tout ce que ça fait, c’est de rendre ce qu’on considère comme des indésirables encore plus forts et résistants. La nature se bat, c’est dans sa nature, sans mauvais jeux de mots… Le problème, c’est qu’à force de lui permettre de s’armer contre nos moyens barbares, elle se transforme et se rend vulnérable à d’autres ennemis, elle s’affaiblit pour contrer nos impacts.

Et cette nature, on en a tous besoin, pour notre équilibre mental mais aussi pour notre survie. Ce qu’on injecte dans nos jardins, ça se transmet dans tout, on finit par l’ingérer nous-mêmes, on finit par se détruire nous-mêmes… Alors, si on prenait quelques minutes pour réaliser que la vie est un cycle, un ensemble dans lequel on est un acteur clé mais pas l’unique décideur de notre destin, on comprendrait peut-être qu’on est en train de se mordre la queue. Que tel un dragon, on souffle sur les braises de notre propre enfer.

Je vous invite à accepter la nature telle qu’elle est, dans sa beauté, dans ses défauts, dans ce qu’elle a à nous offrir en toute simplicité. Elle est belle et généreuse, mais fragile et précaire. Si on désire qu’elle continue de nous accueillir quand on a besoin d’aller décompresser en montagne, il faudrait qu’on en prenne soin, comme on le fait avec les humains qui nous entoure.

Soyez généreux avec elle, embrassez-la, célébrez-la. Elle s’en portera mieux et nous aussi, par le fait même. Jouer dans la terre, prendre soin de son jardin, c’est en quelque sorte, prendre soin de soi.

 

Photo : Unsplash | Daiga Ellaby

Se découvrir, ailleurs

Deanna Ritchie

Je ne sais pas ce qui me prend ces temps-ci mais j’ai une terrible envie de voyage. Ça fait très longtemps que ça ne m’est pas arrivé, que je n’ai pas ressenti ce désir ardent de parcourir le monde et d’aller à la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures. C’est peut-être l’idée de parcourir une portion des chemins de Compostelle cet automne qui a rallumé la flamme du voyage en moi, ou encore, l’effet de la lecture du merveilleux roman Petite mort à Venise de la savoureuse Francine Ruel. Qui sait…

Pendant un temps, à entendre tous les attentats et attaques à travers le monde, perpétrés par des méchants (je résume ainsi car là n’est pas le sujet de ce billet), j’avais moins envie d’aller voir ailleurs, de découvrir et de m’imprégner d’autres lieux. Comme si mon désir était atténué, masqué par ces nouvelles terrorisantes. Je me sentais en sécurité chez-moi et je n’avais pas envie de prendre le risque de voir un beau périple être gâché par des gens malveillants. Mais, quand je repense au bonheur que j’ai ressenti à chaque fois que je suis débarquée d’un avion quelque part dans le monde, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de reproduire le moment.

À la base, j’adore prendre l’avion car cela signifie pour moi être en vacances et partir à l’aventure. Je n’ai jamais eu à le prendre pour le travail donc mon expérience est encore vierge de cet aspect moins excitant. Même s’il y a quelques désagréments inévitables dans les aéroports, peu importe la destination, il n’en demeure pas moins que, une fois arrivée à bon port, je me sens différente, authentique et ouverte à ce que la vie m’offrira.

Les odeurs, les sons, les saveurs, les vues, tout diffère quand on est ailleurs. L’attrait de la nouveauté et de la découverte m’amène inévitablement à vouloir en savoir plus, à vouloir rencontrer des gens qui sauront m’apprendre les raisons et fondements de leur culture. Et cet échange humain est au cœur de tout voyage, tout comme le rythme local et les coutumes que l’on se doit de respecter. J’aime cette impression de me fondre dans un nouvel environnement, de me perdre dans les découvertes multiples.

Pendant longtemps, l’idée de voyager seule me freinait car partager l’expérience est l’un des aspects intéressants du voyage. Mon anxiété était sûrement trop présente pour envisager autre chose qu’une semaine dans un tout inclus en Guadeloupe. Même si cette destination m’a charmée, il reste que j’ai envie d’aller ailleurs, de voir l’histoire du monde, de comprendre l’origine des choses. Certains lieux, grugés par le temps, finiront par disparaître et je m’en voudrais d’avoir raté cela par peur de l’inconnu.

Le voyage aussi nous sort de notre zone de confort, de notre routine. Il nous confronte à d’autres réalités, à des pratiques moins familières, à d’autres langues aussi. C’est inévitablement formateur et régénérateur de se plonger dans un bain de foule à des milliers de kilomètres de chez-soi pour la simple et unique raison que ça fouette le quotidien. Et même si la destinée est recluse, même si elle est mouvante et que de nombreux lieux sont visités tel une odyssée, l’effet sera toujours revitalisant.

Je n’ai aucune idée quand je partirai ni vers où mais le simple fait de ressentir ce désir monter en moi me fait le plus grand bien. Je sais que je me retrouve, que je me connecte ainsi encore plus avec mon essence, que je regagne une part de moi qui a été mise de côté pendant trop longtemps. Mes plus beaux voyages ont été faits avec mon paternel et ce dernier m’a transmis cette passion qui l’habitait. C’est avec grand plaisir que je reprendrai le flambeau pour entamer ma propre quête, mon propre parcours vers des lieux enrichissants. Je pourrai, pour un temps, laisser mes soucis derrière moi pour regarder autour et admirer le monde. Et qui sait où la vie me mènera!

 

Photo : Unsplash | Deanna Ritchie