Posts in "Réflexion" Category — Page 54

Le langage du coeur

Tyler Nix

Cette nuit, j’ai rêvé… Rêvé de douceur et de tendresse, de vie joyeuse et de gentillesse. J’ai eu cette impression que le monde est beau malgré les conflits et les guerres. J’ai eu envie d’y croire, encore, à mon réveil. Comme si mon cœur avait été gorgé d’espoir.

J’ai compris avec le temps qu’on doit ouvrir son cœur si on veut y ressentir de belles émotions, j’ai saisi que pour être touché, il faut se détacher de soi et aller vers l’autre. Si on demeure inatteignable, inaccessible, on se ferme à un monde de beauté et de joie. Pour vivre heureux, il faut prendre le risque de montrer sa vulnérabilité, peut-être même à ceux qui ne le méritent pas. Pour vivre heureux, il faut oser être soi pour être aimé pour ce que l’on est.

L’être humain en est un de relation et quiconque semble vouloir fonctionner uniquement de manière autonome et indépendante met en péril sa santé mentale. Car c’est au contact des autres qu’on se soigne de nos blessures et qu’on apprend à aimer, à parler, à nommer ce que l’on ressent. Tout seul dans notre coin, on ne fait qu’endurcir notre vision du monde, sans jamais la confronter.

Cette nuit, j’ai laissé mon esprit divaguer vers des zones de vulnérabilité, pour voir ce dont il était capable, pour voir si mon âme avait envie de se lover contre une autre, de baisser la garde, de se laisser bercer. La vie avance trop vite et si on ne fait que suivre le courant, on peut manquer le bateau. On doit oser sortir de sa coquille, laisser émerger ces failles qui nous empoisonnent et nous étranglent pour être aimé, apprécié et respecté.

Porter attention à nos pensées, être à l’écoute de ce qui nous traverse, sincèrement, sans se voiler la face, sans porter de jugement envers soi-même, c’est un exercice parfois souffrant mais oh combien salvateur. C’est comme se libérer de ses chaînes qui nous retiennent dans cette zone, ni confortable ni mauvaise. C’est simplement que c’est ce qu’on connait et qu’on a peur de voir autre chose. Nos mécanismes de protection mentale sont forts et on peut se trouver bien des raisons pour justifier le statu quo, la stagnation, la non-action.

Je le dis car j’ai longtemps été prise dans ces mécanismes de défense et quand je regarde le chemin parcouru, les bouleversements intérieurs que j’ai dû vivre pour surmonter cette montagne d’émotions, je peux comprendre que ce n’est pas très tentant. Toutefois, lorsque je constate tous les bienfaits que cela m’a apporté, je ne regrette pas cet investissement sur moi que j’ai fait sur plusieurs années.

Et c’est ce qui me permet aujourd’hui de rêver de cette douceur, de désirer m’ouvrir et être qui je suis, sans me sentir en compétition, en confrontation, sans vouloir contrôler ni sauver qui que ce soit. J’ai confiance en moi, j’ai la foi en mes capacités d’amour et de bienveillance et c’est parce que j’ai appris, pendant plus de dix ans, à revoir ma vision du monde, à panser mes plaies, à oser, pas à pas, aller vers les autres, sans craindre de souffrir.

J’ai cessé de fuir et de lutter et c’est à ce moment-là que j’ai commencé réellement à vivre ma vie. J’ai décidé d’accueillir ce qui est là, peu importe l’état ou le sentiment qui vient avec. Ce n’est pas difficile en soi, c’est même assez simple quand on y pense, mais l’accueil est contre la nature du mental. Ce dernier cherche à contrôler pour ne pas laisser apparaître ce dont il a peur où ce qui le fait souffrir, en fuyant ou en rejetant les expériences, les situations, ou même les émotions.

Alors quand on trouve la force de le réconforter pour se laisser aller, c’est extrêmement troublant mais libérateur. Comme une nouvelle langue que l’on apprend, celle du cœur. Et, contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas que positif. Je vis encore de la colère, de la déception, du doute et de la peur, mais maintenant, je vis cela autrement. Je sais que tout arrive pour une bonne raison et qu’un jour, à un moment précis, je comprendrai, tout simplement.

 

Photo : Unsplash | Tyler Nix

Croire en la vie, croire en demain, croire en soi

Edu Lauton

Hier soir, j’ai terminé la lecture d’un roman un peu ordinaire, qui ne m’a pas réellement charmée mais qui a tout de même laissé à mon esprit une pensée. Celle qui veut qu’on peut subir bien des coups durs dans la vie mais qu’il y aura toujours du bon par la suite. On lit et entend ce principe sous toutes ses formes et on le formule de différente façon mais, au bout du compte, on en revient toujours au même fondement.

Après la pluie le beau temps, ne laisse pas une mauvaise période te faire croire que tu as une mauvaise vie… La liste pourrait être longue mais, peu importe la formulation, le point commun dans tout cela demeure notre réaction face aux difficultés. Certaines personnes se laissent abattre par la moindre contrariété alors que d’autres embrassent les défis comme si ça les nourrissait.

On a parfois besoin de s’arrêter et de prendre une pause pour refaire nos forces mais ce qui gruge notre énergie, c’est plutôt le fait de stagner et de rester dans le marasme et le négativisme. Je me souviendrai toujours d’un homme qui allait au bar où mon ex-copain travaillait. Chaque soir, il ramenait ses mêmes problèmes, ressassait les mêmes histoires, se plaignait constamment de son existence décevante. Et, pour ne pas le froisser, mon ex lui disait qu’un jour, ça irait mieux. Mais une bonne journée, blasé de se faire miner le moral constamment, il a fini par lui dire : si tu mettais autant d’énergie à aller mieux que tu en mets à chialer, ta vie serait bien différente.

Je vais toujours me souvenir de cette histoire. Car, l’homme, on s’en doute, a été choqué et a quitté le bar sans revenir le lendemain. Mais, quelques mois plus tard, on l’a vu réapparaître, complètement transformé. C’était le coup de pied qui lui manquait pour changer. Il avait vendu sa maison, fait le ménage dans son entourage toxique, cessé de boire et se préparait pour aller faire les chemins de Compostelle. Il était simplement venu nous dire que sa vraie vie avait commencé le jour il s’était fait remettre à sa place.

Car, comme il nous l’a expliqué, personne n’osait lui dire qu’il était le patron de son propre malheur. Il entretenait une haine qui le gardait dans un tourbillon négatif constant. Et le jour où il a pris du recul par rapport à sa propre existence, il a compris que chaque journée passée à râler, c’était une journée de moins pour profiter de la vie. Il a saisi qu’il était le maître à bord et que rien ni personne ne l’empêchait de changer la trajectoire, sauf lui.

Combien de personnes vivent en parallèle de leur vie, sans jamais oser sauter à pieds joints dans leur destinée, par peur de l’inconnu, par peur de perdre leurs acquis? Pourtant, la vie est courte et si on n’ose jamais, on ne voit nullement ce qui nous est possible d’accomplir. Chaque épreuve nous rend plus fort mais chaque tentative nous construit aussi. Même si on tente quelque chose et qu’on échoue, on apprendra : soit qu’on n’est pas fait pour cela, soit qu’on a pris le mauvais angle et qu’on doit recommencer, autrement.

Croire en la vie, croire en demain, croire en soi : ça devrait être les premières notions que l’on apprend aux enfants à l’école. Si tu désires quelque chose dans la vie, que tu y consacres une place dans ton esprit, qu’on fond de ton cœur, tu le souhaites ardemment, ça arrivera, au moment où ça doit survenir dans ta vie. Ça peut sembler ésotérique et si ça l’est, tant pis. Mais la vie m’a montré que c’est ainsi que ça fonctionne et qu’on peut avoir un impact sur notre futur en se concentrant sur l’essentiel.

Si on perd notre temps à s’étourdir par les attentes extérieures, le bruit, les futilités et toute l’agitation autour de nous, on perd de vue l’objectif ultime : notre bonheur. Alors concentrons-nous à être heureux, à ce qui nous comble, à faire le bien pour nourrir notre cœur et je suis convaincue qu’on en ressortira tous grandis. Comme mon grand monsieur qui, le sourire aux lèvres, était venu nous saluer une dernière fois, avant d’entreprendre un périple qui a sans doute été un des plus beaux moments de sa vie.

 

Photo : Unsplash | Edu Lauton

Vivre mieux avec moins

Giulia Bertelli

Ces jours-ci, j’ai une sacrée rage de ménage. Rien à voir avec mon cycle hormonal, c’est plutôt l’appel du printemps, le besoin d’aérer et d’épurer mon environnement de vie. Depuis déjà quelques années, je purifie ma résidence pour éliminer le superflu et cesser de m’encombrer avec des objets inutiles. Mon entourage est parfois surpris de recevoir des objets d’une certaine valeur avec pour seule demande de l’utiliser ou de le redonner à quelqu’un qui en a besoin.

C’est ma façon de redonner au suivant, de faire œuvre utile malgré mon manque de temps et mon horaire chargé. Je suis une adepte des dons à Renaissance depuis plusieurs années mais certains biens ou vêtements trouvent preneurs chez des amis. Toutefois, depuis plusieurs mois, ma manière de consommer et d’user de mes avoirs se transforme. Je lis beaucoup sur le minimalisme, sans vouloir devenir une adepte virulente, mais je m’en inspire dans ma façon de cheminer vers une certaine simplicité.

Car, je l’avoue sans gêne, j’ai longtemps acheté pour acheter, pour combler un vide, pour ressentir ce sentiment éphémère d’être comblée. Mais, malheureusement, cette illusion ne m’a permis qu’à m’endetter et m’embarrasser de biens matériels à peine utilisés. Mes proches le savent, je possède une quantité phénoménale de vêtements et c’est le domaine dans lequel j’ai le plus de difficulté à changer mes habitudes. Mais, j’assainis mes nombreuses garde-robes en tentant de me concentrer sur l’essentiel.

Le désencombrement est un exercice exigeant et, loin de moi l’idée d’adopter religieusement la tendance du minimalisme en quelques semaines. C’est un processus qui se fait sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Mais le concept, les fondements, la philosophie, tout cela me plait et m’inspire. Mon cerveau sait pertinemment que les objets ne me rendent pas heureuse mais j’ai été, comme plusieurs personnes, endoctrinée à acheter, selon la mode et les envies soudaines, sans me préoccuper du reste. C’est donc tout un processus mental à déconstruire, à convertir.

Je ne suis pas une grande amatrice des magasines de mode (heureusement!) mais j’aime ajouter du nouveau dans mes classiques. Cependant, au rythme de mes dernières années, je ne faisais que remplir mes placards sans nécessairement faire un échange, c’est-à-dire, sortir le vieux pour le remplacer.

Mais, en épurant le tout, j’ai réalisé qu’avoir moins, c’est se donner la chance d’avoir plus. Plus d’espace et plus de temps, principalement. Car, posséder autant, ça demande de choisir, de trier, de laver, de ranger… La profusion d’objets crée un essoufflement, la surabondance peut mener à l’épuisement puisqu’on a l’impression que c’est sans fin, que le cercle vicieux ne sera jamais terminé…

Aujourd’hui, je pré-magasine sur Internet et, bien souvent, je n’achète rien. Et quand je prends conscience que je suis en train de faire les courses virtuellement, je me questionne sur mes réels besoins. La majorité du temps, je réalise que ce n’est que compulsif, que pour passer le temps, parce que c’est accessible et facile. Et, à force de me regarder aller, je comprends mes réflexes et ma mécanique. C’est un des avantages de vieillir, on se connaît mieux!

Bref, je crois que je parviendrai à atteindre un niveau de satisfaction avec moins et que j’apprendrai à apprécier chaque objet que je posséderai. En ayant moins, on se concentre sur ce qu’on a et la valeur s’ajuste en proportion. Et c’est sans parler de l’impact environnemental qui diminue puisqu’on cesse d’acheter et donc de jeter. En fait, le minimalisme, c’est trouver un sens à ce qu’on a et à ce qu’on n’a plus besoin d’avoir. C’est choisir d’être plutôt que d’avoir.

 

Photo : Unsplash | Giulia Bertelli

Se réinventer

Kelly Sikkema

Chaque jour, on a une chance de se réinventer, d’ajuster les lunettes avec lesquelles on voit la vie, de refaire le focus correctement et de choisir avec quelle teinte on regardera cette nouvelle journée. Car, on va se le dire, c’est notre façon de voir les choses qui dicte ce qui survient, comme une roue qui tourne, comme le vent qui permet de transporter tel ou tel pollen. Rien n’est figé, rien n’est coulé dans le béton et tout peut se transformer en un claquement de doigt.

On entend souvent parler du concept qui veut qu’on a du pouvoir sur notre vie et, pour beaucoup de gens, cela provoque un roulement de yeux et une profonde exaspération. Car, ceux-ci ont l’impression d’être prisonniers de leur propre existence, que rien ne peut changer et qu’ils « subissent » les hasards de la vie, voire même qu’on s’acharne sur eux. Je l’ai entendu plus d’une fois et je sais pertinemment que, par moment, ça peut sembler être « nous contre le monde ».

On n’a peut-être pas de pouvoir sur ce qui se déroule à l’extérieur de nous et on n’a surtout pas toujours envie de dépenser de l’énergie précieuse à confronter. On peut toutefois décider de notre façon de réagir face aux situations qui se manifestent. Décider de ne pas se laisser envahir par les émotions négatives, choisir de ne pas entretenir la haine ou la colère, faire consciemment le choix de s’éloigner de gens ou de lieux qui nous font plus de mal que de bien. Au fond, c’est se choisir soi au lieu d’être en constante réaction face au monde.

La société actuelle met beaucoup l’emphase sur l’extériorité, sur l’exposition de soi aux autres, sous notre meilleur angle, mais c’est pourtant uniquement sur ce qui se passe en dedans qu’on a un impact réel et concret. Et, bien souvent, en travaillant sur soi, c’est là qu’on a une meilleure influence sur le reste. En étant heureux, serein, en paix et solide émotivement, on peut aider, faire face, agir et inspirer les autres.

Chaque jour qui se lève nous offre cette opportunité de choisir notre route, de décider des gens qui auront une place dans nos vies, de voir à ce que notre temps soit consacré aux choses qui comptent vraiment pour nous et non pas ce qu’on tente de nous imposer. Car, encore là, on est dans un monde où l’image prend trop de place, où l’égo est sollicité comme jamais et où tout peut être exposé par n’importe qui sur les réseaux sociaux. Ça fait malheureusement une société un brin parano de son image…

Mais, entre vous et moi, on s’en balance de ce que les autres pensent car ils ne sont pas dans nos culottes comme on dit. Personne ne sait mieux que nous comment on se sent, ce qu’on a vécu et traversé, ce qui nous a forgé et ce qui nous passionne. Alors comment quelqu’un peut-il prétendre pouvoir juger notre vie? Mais, malheureusement, on se laisse trop souvent freiner par cette peur du jugement et de la critique facile.

Chaque jour est un privilège qui nous est donné pour changer le monde, à notre manière, selon notre rythme et nos envies. Changer notre monde d’abord et, par notre assurance et nos petits succès, on en vient à atteindre les autres, à démontrer par l’exemple qu’il est possible de ne pas se laisser submerger par toutes ces émotions. Que nous ne sommes pas que nos difficultés et, qu’en nous, se trouve une source inestimable de force et de bonté.

Croire et se réinventer, chaque jour, chaque heure, chaque minute. C’est ce qui permet au monde de continuer d’avancer, d’évoluer et c’est ce qui nous donne l’occasion de faire des rencontres extraordinaires. Avec les autres mais aussi avec soi-même.

Réinventer : donner une nouvelle dimension à quelque chose qui existe déjà, le découvrir de nouveau.

 

Une nouvelle journée, comme une nouvelle page blanche…

 

Photo : Unsplash | Kelly Sikkema

Se laisser inspirer

Parker Whitson

Le 23 mars dernier, j’écoutais l’émission « Deux hommes en or » à Télé-Québec » et André Sauvé y était invité pour parler de son nouveau spectacle intitulé « Ça ». J’ai toujours adoré les réflexions cet artiste des mots et des idées, qui peuvent sembler décousues par moment mais dont le fil conducteur paraît tout à fait maîtrisé par son auteur. C’est ce qu’on appelle de l’art, après tout…

Je l’écoutais avec beaucoup d’intérêt discourir sur la vie, sur le rythme effréné de nos journées, les préoccupations futiles qu’on laisse entrer trop profondément dans nos existences mouvementées… Puis, une phrase a été glissée tout à coup dans la conversation : on doit apprendre à faire confiance au vide. Et cette idée est demeurée flottante à mon esprit, comme un parfum délicat qui reste en suspens dans une pièce après qu’une personne y soit passée.

On connaît déjà ce concept qui veut que la nature a horreur du vide. Mais, au-delà de la nature, ou plutôt en son cœur, il y a nous, humains, qui tentons de naviguer à travers les méandres de la vie, les coups durs et surtout, l’inconnu. Ce vide, M. Sauvé a tout à fait raison de nous suggérer de l’apprivoiser, d’apprendre à cohabiter avec lui. Car, c’est par ce vide que se crée la nouveauté, la surprise et la spontanéité. Quand tout est connu et contrôlé, plus rien ne nous épate, ne nous transforme ou nous amène à évoluer.

Dans sa grande sagesse, l’humoriste a aussi prononcé ces mots empreints de lucidité : on n’a pas à devenir, il n’y a nulle part où aller. Et ça faisait écho à mes propres réflexions concernant notre tendance à toujours chercher à avoir plus, à acquérir et à changer les choses. Au fond, nous n’avons que notre âme à chérir, à apprendre à connaître et à approfondir.

Puisque la vie, ce n’est pas un parcours du combattant, une destination prédéfinie à atteindre, une chasse au trésor calculée d’avance. C’est plutôt notre propre route que l’on construit au fur et à mesure de nos aventures, de nos découvertes et de nos rencontres. Le chemin se dessine de lui-même, sans qu’on en soit vraiment conscient. On défriche, on bifurque et surtout, on apprend à se connaître soi-même.

Je ne saurais expliquer pourquoi, mais chaque fois que j’entends André Sauvé partager ses réflexions, j’ai l’impression d’apprendre d’un maître. Sa capacité à s’adapter à tout ce à quoi il est confronté, à plonger dans le vide et à en tirer des apprentissages enrichissants, pour ensuite nous les partager, me fascine. Je l’écouterais pendant des heures, voire des jours. Sa pertinence n’est plus à prouver et il fait partie des gens qu’on peut inviter sur un plateau télé avec la garantie que la rencontre sera agréable et profonde.

C’est sans surprise que je vous dirai que je me suis procuré des billets pour son spectacle. Je trépigne déjà à l’idée d’y assister même s’il me reste quelques mois à attendre. Mais, cette attente fait partie de l’expérience et c’est tant mieux. Ça forge le caractère ! Loin de moi l’idée de vous vendre son spectacle, j’avais surtout envie de vous donner le goût de réfléchir, de penser à ces phrases puissantes et imprégnantes sur le vide et le flot de la vie. Car l’avenir a ça de bien : il n’existe pas encore…

Il y a de ces gens qui nous réconfortent, nous font sentir que l’important est dans les petites choses, qu’on n’a pas à chercher le bonheur loin de nous. Ces gens qui nous ramènent à l’essentiel, à la source et qui, par leur simple parcours, nous inspire à devenir de meilleures personnes.

 

Photo : Unsplash | Parker Whitson