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Voir le bon côté des choses

Brooke Cagle

C’est passé un peu sous silence, du moins pour le commun des mortels qui ne vit pas avec un epipen accroché au cou mais mardi se tenait la Journée québécoise des allergies alimentaires. Je connais plusieurs parents qui vivent un stress constant car leur progéniture réagit fortement aux arachides, aux œufs, au fer (oui ça existe) et à toute sorte d’aliments. Pour certaines familles, le mélange des allergies et intolérances est tel que la maison devient un refuge duquel il est presque risqué de sortir.

Heureusement, aujourd’hui, autant les restaurants que les marchés d’alimentation font preuve d’une rigueur exemplaire relativement aux risques de contamination dans la préparation des aliments mais aussi dans leur simple manipulation ou leur transport. Et il existe aussi beaucoup plus de ressources pour les parents désemparés qui se font annoncer un diagnostic d’allergie grave pour leur enfant.

Un de ces outils est sans aucun doute le livre, et le blogue du même nom, Déjouer les allergies alimentaires coécrit par Marie-Josée Bettez. Cette dernière en remet en publiant, avec Christophe Bettez-Théroux, l’ouvrage Lunchs réinventés. Vous l’aurez compris par leur nom, il s’agit d’une mère et son fils, jeune homme pour qui la vie a été bouleversée dès son jeune âge par de multiples réactions allergiques à des aliments.

Outre le choc dans le bureau de l’allergologue, cette mère a fait comme bien d’autres, elle a retroussé ses manches et a tenté de trouvé une façon de rendre l’alimentation tout de même agréable malgré les contraintes. S’il y a bien un message qui ressort des expériences similaires, c’est qu’il faut avant tout accepter et repenser sa façon de cuisiner. Bonjour la gestion du changement!

Une autre femme qui nous partage ses apprentissages et recettes, c’est Dominique Seigneur qui a publié récemment le livre Allergique et gourmand qui recense plus de 100 recettes et proposant une panoplie de solutions de rechange aux allergènes prioritaires. Il contient d’ailleurs un fort pratique tableau de substituts permettant de remplacer les allergènes les plus communs. Une véritable bible!

Il y a de cela une dizaine d’années, j’ai fait face à une forte réaction allergique aux tomates, du jour au lendemain, en savourant ma merveilleuse sauce à spaghetti. Comme ça, tout bonnement, mon corps avait décidé qu’il en était terminé pour moi des sandwichs aux tomates, des repas italiens garnis de tomates fraîches, des bruschettas… Tous des plats dont je me régalais depuis belle lurette. Et ça m’a pris des années à m’habituer à ce changement de vie qui, soyons clairs, ne pouvait pas me tuer. Dans mes pires crises, je vivais une éruption d’urticaire géant qui me déformait le visage mais jamais je n’ai eu de difficulté à respirer donc je considère cela comme un moindre mal quand je pense au nombre de personnes que j’ai pu voir entrer à l’urgence avec un masque à oxygène cloué au bec.

Mais, passons sur mon petit partage de vie… Mon point ce matin est qu’il y a aujourd’hui un nombre incalculable de ressources disponibles sur le marché et je trouve cela franchement bien. La société a su s’adapter à cette réalité que plusieurs vivent difficilement au quotidien. Alors je décerne ma carte « bravo » à tous ces auteurs de livres et de blogues qui partagent leurs expériences et leurs expérimentations pour donner un coup de pouce aux parents souvent bien découragés devant leur nouvelle réalité.

Un jour, on comprendra peut-être pourquoi toutes ces allergies pullulent et polluent nos vies et j’ai ma petite idée là-dessus mais je vais garder cela pour une prochaine chronique, question de rester dans le positif 🙂

 

Photo : Unsplash | Brooke Cagle

8 mars, Journée des femmes.

Vero Photoart

En ouvrant ma Presse+ ce matin, de même que pour mon fil d’actualités Facebook, je savais que je serais bombardée d’informations, d’opinions et de déclarations concernant la place des femmes, les inégalités toujours flagrantes, les situations dégradantes vécues par des femmes dans les derniers mois, des propos sexistes véhiculés sur les réseaux sociaux…

Ce qui m’attriste, c’est que certaines personnes vont monter aux barricades aujourd’hui pour se rasseoir sur leur siège le reste de l’année, regardant passer la parade et ne prenant pas part au débat. Et pourtant, l’égalité hommes-femmes, c’est une affaire toujours d’actualité. Le 8 mars, c’est toute l’année.

Car au-delà des grands discours, il y a la réalité de tous les jours, les petites luttes, les commentaires dégradants glissés subtilement, les disparités de droits qui ne sautent pas au visage mais qui dérangent et surtout, qui ne sont pas normales. La plupart du temps, on en parle peu, on n’ose pas dénoncer, on ne veut pas se faire pointer du doigt ou pire, se faire congédier.

Mais un humain c’est un humain. Grand, petit, gros, maigre, on s’en fou… On ne devrait pas juger les gens sur leurs caractéristiques physiques pas plus que sur leur sexe. Et encore moins insulter publiquement parce qu’il ou elle prend position, s’ouvre, ose parler.

Quand je lis les témoignages de chroniqueuses usées par le flot perpétuel de commentaires violents, sexistes et méprisables qu’elles reçoivent jour après jour, je me questionne. Comment en est-on arrivé là? Pourquoi, en tant que société, tolère-t-on que des gens déversent leur fiel gratuitement, sans réagir? Si ces personnes faisaient ce genre de déclarations publiquement dans la rue, on les arrêterait… Mais parce que c’est virtuel, intangible, on laisse aller? Ce n’est pas moins blessant et perturbant pourtant…

Les chroniqueurs masculins l’avouent : ils reçoivent des critiques mais elles sont dirigées vers leurs propos et non pas leur intégrité physique. Que se passe-t-il pour que des gens ressentent tant de hargne envers des femmes? J’essaie de comprendre mais je n’y arrive pas…

Et lorsque je lis que tu dois te bâtir une carapace quand tu décides d’être chroniqueuse, j’ai envie de crier. Non, ce n’est pas normal de recevoir autant d’attaques personnelles, mes chers amis. C’est de la violence et de l’intimidation. On est monté au front pour réduire l’intimidation dans les écoles mais quel exemple donne-t-on en tolérant celle qui s’adresse aux adultes?

Être une femme, en 2017, ça demeure encore difficile, même dans notre « plus beau pays du monde ». L’insouciance et la légèreté ne sont pas toujours au rendez-vous. Parfois, il faut se battre au point de s’épuiser pour se faire respecter, même en tant que « commune des mortelles », inconnue des médias, sans tribune.

Est-ce qu’on pourrait juste se respecter, vivre et laisser vivre, accepter les gens comme ils sont, dans leurs différences, dans leur spécificité, dans leur beauté distincte, dans leur sexe, leur culture, leur langue, leur couleur, leur préférence… Personne ne vaut plus que l’autre, personne n’est mieux, plus grand ou plus valable que l’autre. On vit sur une planète qui ne nous appartient pas et nous sommes des petits humains qui tentent de survivre ensemble et d’apporter un peu de notre humanité dans ce chaos.

Hommes et femmes, respectez-vous, aimez-vous et entraidez-vous. La colère et la haine ne fait qu’engendrer le malheur et la vie est trop précieuse pour y consacrer une minute de plus. Vivons ensemble, discutons, échangeons et élevons-nous au-dessus des discours machistes. La plus belle façon de se battre est de poursuivre sa route et d’avancer vers un objectif commun : celui de l’égalité.

 

Photo : Unsplash | Vero Photoart

Utopie, vraiment?

Markus Spiske

Je fais partie des gens que certains considèrent comme des illuminés, des utopistes ou des granos mais je le dis d’emblée, ça ne me dérange pas du tout.  On me juge ainsi parce que je crois sincèrement que notre monde d’aujourd’hui cloche, qu’il y a quelque chose dans notre façon de vivre qui n’est ni réaliste, ni en accord avec le fondement de l’être humain.

On court sans cesse après nos vies, on travaille beaucoup pour payer nos voitures, nos maisons, nos voyages, on surconsomme pour compenser la perte de jouissance, on passe des heures interminables dans le trafic, on achète des gadgets censés nous rendre la vie plus facile sans mesurer que le temps travaillé pour ce payer les dits bidules nous a grugé notre énergie… Bref je pense que vous comprenez le concept…

Et tout ça pour, le dimanche, se déculpabiliser en achetant à l’épicerie quelques produits biologiques en ayant l’impression de faire une différence. On s’entend que je n’enlève rien à ces produits mais malheureusement, on sait maintenant que la provenance n’est pas assurée et le suivi de la chaîne est déficient donc il y a de fortes chances pour qu’on consomme en fait un produit qui vient de bien trop loin…

Je me souviens de ma jeunesse où un immense potager trônait dans notre cour arrière, où j’avais le plaisir de pouvoir cueillir une carotte directement de la terre et où on ne se souciait guère de manger quelques grains de terre… Le poêle à bois chauffait la maison, on passait notre temps à jouer dehors et on mangeait majoritairement des plats faits maison, de a à z.

Quand je regarde ma vie plus urbaine aujourd’hui, je me sens déconnectée de cette réalité. Je n’ai plus de champs tout près où les bovins et chevaux flânent, je n’entends plus le chant du coq, je ne peux plus aller jouer dans la grange avec les lapins… Je travaille devant un ordinateur, assise trop longtemps chaque jour, avec des fourmis dans les jambes et des douleurs lombaires.

Je tente de cuisiner au maximum pour me nourrir de plats que j’aime et que je conçois de mes mains, de diminuer ma consommation de produits du commerce, de réfléchir avant d’acheter quoi que ce soit… Mais je sens toujours que ce n’est pas suffisant.

Je partage beaucoup sur Facebook des histoires de familles qui ont décidées de changer radicalement leur vie, passant à l’autosuffisance et la vie à la campagne. Je rêve en lisant leur récit, en voyant les images des enfants au sourire radieux, avec leur maison rapiécée, rénovée avec les moyens du bord, avec leurs panneaux solaires, leur compost, leur bassin de récupération d’eau de pluie, leur serre…

On me dit parfois que c’est une utopie, qu’avec notre climat c’est impossible, qu’avec la vie d’aujourd’hui, c’est de priver ces enfants d’une réalité et qu’ils auront de la difficulté à s’adapter… Et je me fais toujours la même réflexion : mais pourquoi s’adapter? Est-ce vraiment ce mode de vie que l’on souhaite aux nouvelles générations? On les voit d’ailleurs réagir très différemment de nous, ayant comme priorité leur bonheur, leur santé mentale et physique…

L’argent et le succès ne sont pas des gages de réussite, contrairement à ce qu’on nous a fait croire aussi longtemps, capitalisme obligeant à toujours vouloir plus. La santé, on le sait, ne s’achète pas et on voit de plus en plus de gens changer complètement de style de vie pour revenir à l’essentiel, à l’ici et maintenant, à la base…

Je ne sais pas qui est le plus illuminé entre celui qui rêve d’un bureau en haut d’une tour versus celui qui rêve de son lopin de terre et de sa permaculture… Sincèrement je miserais sur le second. Mais ça, c’est mon humble opinion et j’assume mon excentrisme. Ce que je sais par contre, c’est que l’énergie que dégagent ceux qui ont choisi leur propre chemin, leur rythme de vie plus sain et plus ancré est contagieuse, nourrissante et inspirante. Et j’adore m’en abreuver… Qui sait, un jour, c’est peut-être moi qui partagera cette expérience…

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske

L’humain, avant tout

Faustin Tuyambaze

On entend beaucoup parler, dans l’actualité, de fusion de centres de services, d’optimisation, de centralisation, particulièrement dans le domaine de la santé, avec les « super » cliniques et les centres spécialisés. Ce matin, j’écoutais Gravel le matin, et on nous présentait le cas du CAP, le centre d’apprentissage personnalisé situé à Longueuil, qui est menacé de fermer, par la commission scolaire, pour une réorganisation de ses services et impliquant donc le transfert des élèves vers ses trois autres centres d’apprentissage pour adultes. Et je n’ai pu m’empêcher, malgré que ce ne soit pas du tout ma région, de vouloir signer la pétition pour empêcher cette fermeture…

Voyez-vous, je suis de ceux qui croient encore en l’humain, en l’individualité, au fait qu’on a tous notre style, notre façon d’apprendre, notre mode de pensée… Pour moi, chaque personne est unique et mérite qu’on lui donne toutes les chances de réussir. On le répète souvent : investir dans la réussite scolaire est beaucoup plus rentable à long terme car ces gens pour qui on met de l’énergie, ils deviennent des citoyens qui vont à leur tour s’impliquer, consommer, choisir et vivre dans une communauté.

Je déteste cette manie de vouloir mettre les gens dans un moule et quand j’entends centralisation, je m’imagine toujours une chaine de production, où tous les éléments sortent identiques, parfaitement alignés sur une table, avec le même défaut, avec les mêmes particularités. Mais l’humain n’est pas comme ça, il ne peut pas se fondre dans un cadre qui n’est pas le sien sans que cela ait un impact.

Les jeunes qui témoignaient ce matin avaient, dans leur parcours scolaire régulier, de grandes difficultés à s’adapter au cadre imposé et vivaient des échecs perpétuels. Ce cercle vicieux les a tous poussé à abandonner, à décrocher du chemin tracé pour eux. Ils ne se sentaient pas à leur place. Et tous ont, de façon unanime, eu une expérience incroyable à ce centre d’apprentissage puisque l’approche, comme son nom l’indique, est personnalisée. Cela signifie que l’on s’adapte à eux pour qu’ils apprennent les mêmes notions que les autres, à leur façon, à leur rythme, selon des méthodes qui leur ressemblent. Et surtout, ça devient comme une petite famille, on s’intéresse à eux, ils ne sont pas un dossier parmi tant d’autres…

Ce type de service est nécessaire et même primordial dans notre société afin que tous aient la même chance de réussir. Il n’y a pas qu’une seule façon d’apprendre et certains auront besoin de plus de temps, plus d’efforts et surtout que quelqu’un les accompagne de manière plus approfondie que la moyenne. Et tout cela est parfait ainsi, il ne faut pas juger ni tenter de contraindre. Le message était clair dans la bouche de ces jeunes ce matin : ça ne fonctionne pas d’essayer de les forcer à suivre un rythme qui n’est pas le leur.

Pourquoi ne peut-on pas respecter le fait qu’il y a des besoins différents, des formules distinctes, des personnalités variées? Pourquoi tenter de toujours standardiser, normaliser au point de rendre tout si lisse? Je crois que ce type de centre permet un accès incroyable à des services qu’il est impossible d’avoir dans une grande structure et se priver, collectivement, de cela revient à approuver un échec prévisible.

Je crois sincèrement que les petites ressources dans la communauté méritent autant que les grands centres de recevoir des fonds pour pouvoir continuer d’aider ceux qui le requièrent. Vouloir sauver 200 000$ ici coûtera des milliers de dollars ailleurs et ce n’est pas investir en l’humain. C’est encore une fois tenter de tout gérer qu’avec les chiffres, à court terme, avec des œillères et se mettre la tête dans le sable sur l’impact réel d’une telle décision.

Je le répète : chaque humain a le droit à sa chance, a le droit d’avoir des services et mérite qu’on investisse en lui. C’est cela vivre en société et chacun de nous, un jour ou l’autre, on a besoin de ces services sociaux. Si on en veut pour nous, on doit accepter que les autres en aient. Cessons de couper partout et investissons dans notre société, humainement.

Pour signer la pétition, c’est par ici.

 

Photo : Unsplash | Faustin Tuyambaze

Merci, les enseignants!

Roman Mager

C’est la Semaine des enseignantes et des enseignants qui se déroule en ce moment, comme à chaque année depuis 1994, la première semaine de février. On en parle peu en dehors des écoles et des comités de parents mais c’est une occasion de souligner leur engagement en éducation et leur contribution à la société québécoise. Cette année, le thème choisi est : Grâce à vous, je grandis, je réussis!

Je trouve cette thématique très porteuse car on a tendance à prendre pour acquis ces piliers de l’évolution des générations futures mais ce sont eux qui sont au cœur de ce que deviendra les futurs adultes. Chaque jour, par leur savoir-faire, les enseignantes et enseignants permettent aux jeunes d’apprendre, de grandir et de réussir. Et honnêtement, ça prend un dévouement sans nom et une réelle vocation pour le faire.

Ils doivent être passionnés pour arriver à transmettre la connaissance, écouter les besoins, aider à combattre les préjugés, accompagner tous les niveaux vers la réussite et garder le sourire, sans craquer. On parle d’un travail inestimable qui, dans le contexte des coupures et des bouleversements dans le domaine de l’éducation, exige une force de caractère et une persuasion sans faille.

Je me souviens de mon propre parcours scolaire, des perles que j’ai eu l’opportunité d’avoir sur ma route, des moments de grande générosité dont j’ai pu être témoin. Mon père a œuvré toute sa vie avec ferveur dans ce domaine parfois malmené. Et je me rappelle des débuts d‘année qui pouvaient être perturbants tant les besoins dépassaient les budgets.

Mais je me remémore aussi la complicité du corps professoral et de l’harmonie qui régnait dans l’école, dans mes yeux d’enfant. Je me sentais en sécurité et guidée dans ces lieux et je n’ai jamais eu l’impression qu’on prenait à la légère l’encadrement et l’accompagnement des jeunes en devenir.

Aujourd’hui, le contexte est plus difficile, les coupures ont fait mal et je sens une fatigue grandissante chez ces gens au cœur immense. Malgré leur dévouement, il se projette une amertume envers le gouvernement qui donne des miettes pour régler des problématiques graves. Et pourtant, rappelons-nous qu’on parle ici d’investir dans les générations futures. Quelle image leur donnons-nous du fameux vivre ensemble?

Je ne veux en rien faire une chronique politique mais je souhaite qu’on réfléchisse collectivement à ce qu’on veut offrir à nos jeunes, comme milieu de vie, comme ambiance, comme représentation de la vie en société. Parmi ces jeunes, il y a de futurs citoyens engagés, de futurs ministres, de futurs dirigeants d’entreprise. Si on veut qu’ils portent en eux les valeurs d’entraide, d’engagement social et de partage, il faudrait peut-être montrer l’exemple.

Offrir à nos jeunes des endroits propres et sécuritaires (sans moisissures, merci), des professeurs ayant la capacité de se concentrer à 100% sur leur tâche au lieu de palier à tous les manques, des programmes adaptés et enrichissants, des activités éducatrices diversifiées, des règles de vie prônant la santé et l’équilibre de vie, tout cela c’est s’enrichir collectivement.

Bien sûr, à l’adolescence, ils vont vouloir confronter, pester contre les règlements et tester nos limites mais devenus adultes, nous récolterons le fruit de nos efforts. Alors je vous pose la question : quel genre de récolte voulons-nous avoir? Celle d’années de vaches maigres et d’austérité ou celle, florissante, d’investissements bien adaptés et gérés de manière créative et humaine?

 

Photo : Unsplash | Roman Mager