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La vie, seul ou en couple, en 2015

Chris Sardegna

Être célibataire en 2015 est jugé de façon beaucoup moins sévère qu’il y a quelques décennies où l’on qualifiait les femmes trentenaires sans conjoint de « vieilles filles ». Malgré tout, on porte encore un certain jugement sur le célibat et on entend les chuchotements parfois peu subtiles des tables voisines d’une femme mangeant seule dans un restaurant : « pauvre fille, c’est pas drôle de devoir manger seule… Je me demande c’est quoi son problème ». Pour avoir entendu ces commentaires à quelques reprises et m’être fait questionner sur ce qui « clochait » chez-moi pour que je sois encore seule, je peux affirmer que ces opinions gratuits et sans fondement peuvent devenir très lassants à la longue.

Et d’ailleurs, qu’est-ce que le couple en 2015? Quand on regarde le taux de divorce et de séparation en général, je me dis que peut-être n’a-t-on pas la bonne approche ou du moins des attentes réalistes envers nos relations interpersonnelles. Autour de moi, peu de couples se disent pleinement heureux et épanouis. Et ne mettons pas entièrement la faute sur le stress, le trafic, le quotidien surchargé… Revenons à la base… Tout le monde vit un peu le même poids social de courir après son temps, de consommer un peu trop et s’endetter pour compenser… Mais la relation intime n’est-elle pas au-delà de ces tourments de la vie? Ne devrait-elle pas justement être un baume sur tout ça, une zone de réconfort qui se blinde contre le marasme social dans lequel nous vivons?

Je lisais un article sur le célibat de nos jours et la page était surchargée de publicités de sites de rencontre et d’activités pour célibataires et fournissant une liste de trucs et astuces pour bien vivre avec la solitude. J’ai trouvé cela un peu particulier qu’on en soit à un point de devoir dire aux gens comment vivre avec la solitude mais en même temps, dans notre société où, si on a 10 minutes à perdre, on empoigne notre téléphone pour scruter notre fil Facebook, vérifier nos courriels, mettre à jour notre profil LinkedIn et trouver une recette pour le souper de fête du petit dernier, c’est normal qu’on en soit à avoir un certain malaise avec la solitude.

Sait-on encore profiter du moment présent, apprécier le silence, laisser l’air emplir nos poumons et vivre simplement ce qui est, sans précipitation? Comment peut-on espérer être bien à deux si on a tant de difficulté à être avec soi-même, dans le calme et sans se sentir obligé de combler le vide par le virtuel? Le réel a-t-il encore un sens pour nous sans qu’il soit constamment connecté au numérique?

Je n’ai pas de réponse à tout cela, pas de piste à vous donner autre que celle de prendre le temps… Le temps de regarder votre conjoint dans les yeux, réellement, le temps de faire un câlin senti et sincère, le temps d’écouter votre chanson d’amoureux, collé et d’apprécier le moment… On cherche souvent le bonheur bien loin alors qu’on l’a sous nos yeux. Aucun voyage ne rapprochera deux personnes si le matin au réveil elles n’ont pas envie d’être réellement ensemble.

Vous me dirai peut-être (et je l’ai déjà entendu celle-là donc…) : mais de quoi elle parle elle qui n’est même pas en couple?

Être seule, c’est aussi avoir un certain recul et pouvoir observer et constater… Je vous souhaite tout le bonheur du monde et surtout de pouvoir l’apprécier dans tous les petits gestes et moments que la vie nous amènent.

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Photo : Unsplash | Chris Sardegna

L’art de relativiser

Leo Rivas-Micoud

En lisant ma Presse+ ce matin, dans le métro (bondé), appuyée à un poteau, je suis tombée sur un article intéressant intitulé : 10 résolutions pour la rentrée. N’ayant pas de progéniture, je n’ai pas encore été confrontée à ce chaos inévitable de la rentrée scolaire : les lunchs avec les mille et une restrictions concernant les allergies de l’un et l’autre, le coût faramineux des fournitures scolaires, les rencontres de parents et tout le tralala quotidien d’une famille classique, sans compter le cœur brisé de maman (et papa) de voir son tout-petit prendre l’autobus jaune pour la première fois.

Mais faute d’avoir des enfants, je vis tout de même un certain chamboulement en cette période de transition. Après avoir pu flâner dans mon lit jusqu’à 7-8 h chaque matin pendant mes vacances (oui je sais je ne suis pas une extrémiste de la paresse matinale mais j’aime profiter de mes journées), je trouve le son du réveil à 5 h 30 légèrement pénible, avec cette impression de me lever au beau milieu de la nuit. Les journées raccourcissant (cette expression m’a toujours fait rire car les journées ont bel et bien toujours 24 h à ce que je sache), mon réveil se fait dans la noirceur pour plusieurs mois…

Donc… Pour en revenir à l’idée de départ (je m’égare, ce doit être la fatigue), cet article m’a interpellé parce que ce type de contenu contient inévitablement un élément que je peux appliquer. Les 5 trucs pour ceci, les 10 étapes pour cela… C’est un vieux truc marketing, ça représente une valeur sûre en termes de contenu populaire et on se laisse tous happer par le titre accrocheur en se disant que peut-être trouvera-t-on LA solution pour une vie meilleure (j’en met un peu mais c’est quand même le réflexe de bien des gens).

Le point qui m’a le plus accroché?

ARRÊTEZ DE VOUS PLAINDRE
Votre fils a mal dormi, vous avez des ballonnements ou vous êtes simplement d’humeur massacrante. Ça arrive. À tout le monde. Oui, se confier aux autres fait du bien, nous sommes d’accord. Se plaindre constamment est une autre histoire. L’important ? Relativiser. « Meilleure santé, relations plus satisfaisantes, avancement professionnel, sérénité et joie, bref, une vie meilleure pour un monde meilleur », explique d’ailleurs Will Bowen dans son ouvrage à succès 21 jours sans se plaindre. Tout est une question d’attitude. Vos problèmes vous paraîtront beaucoup plus faciles à gérer, et à surmonter, s’ils sont pris avec un sourire en coin, une bonne dose de patience et une grande respiration ! Oui, oui, plus facile à dire qu’à faire, vous avez raison. Mais qui a dit qu’une résolution devait se faire sans effort ?

— Florence Turpault-Desroches

Relativiser… Un verbe que je trouve trop souvent difficile à mettre en application. On se laisse prendre par le tourbillon, influencé par l’humeur des autres, bousculé dans le métro, klaxonné sur la route… Tout cela s’accumule et finit par jouer sur notre humeur. Mais avec un peu de recul… En relativisant… Ce sont simplement de petits détails de la vie, auxquels tout le monde fait face, mais qui nous pourrissent l’humeur trop facilement. Et pour faire un lien avec mon billet d’hier… Une bonne respiration profonde vient à bout de bien des petits tracas.

J’ai lu ce passage 2 fois ce matin, entourés de gens déjà stressés à 7 h 15. Et j’ai respiré, pris une pause de se désordre ambiant… Et j’ai souri. Je suis en santé, j’ai un bon travail, une belle maison, un chat adorable (qui trouve que 5 h 30 c’est bien trop tôt pour se lever), des amis formidables et aucun souci majeur donc pourquoi devrais-je laisser les « petits riens » venir gâcher tout cela?

Parfois, je m’ennuie de l’innocence de l’enfance, période pendant laquelle on ne pensait pas à l’argent, au trafic, à l’épicerie et à tout ce qui se bouscule dans notre tête… Comme cette petite fille qui n’a pour objectif que de toucher les bulles de savon qui l’entoure… Objectif… N’est-ce pas un mot d’adulte?

Bonne journée et bonne réflexion!

Pour lire l’article de la presse, cliquez ici.

Photo : Unsplash | Leo Rivas-Micoud

Le retour à la réalité

Jordan McQueen

Ce matin, je suis de retour au travail, après 2 semaines de vacances à me prélasser. Ne pas devoir se lever le matin à une heure fixe, manger quand on le désire, être à contre-courant des gens qui ont un horaire réglé au quart de tour… Pour moi être en vacances c’est ça, peu importe qu’elles se vivent à la maison, en voyage, dans un chalet ou n’importe où ailleurs. Être en vacances, ça signifie être hors de notre train-train quotidien, se permettre des folies, se laisser-aller, ne rien faire quand ça nous tente…

Ne rien faire, n’est-ce pas un art perdu depuis longtemps? C’est quand la dernière fois que vous n’avez rien fait du tout? Pour ma part, j’essaie de me garder des moments de temps en temps pour simplement admirer le temps qui passe, respirer profondément et sentir l’air qui entre par mes narines. Ma prof de yoga me l’a si bien enseigner, ça calme les pensées qui se bousculent dans mon cerveau à 300 km/h.

En cette ère numérique (à laquelle je participe amplement avec mon travail, je l’avoue), chaque moment de beauté nous semble destiné à finir sur Instagram pour partager avec les autres cet instant de grâce. Mais est-on encore capable de profiter du moment présent sans toujours vouloir le publier sur le Web? Quand je regarde mon fil Facebook, je réalise que mon entourage partage beaucoup de ces moments, et que je fais de même fréquemment. Mais cela ne vient-il pas corrompre la pureté de l’émotion ressentie à admirer un magnifique paysage, à sentir le vent nous ébouriffer la tignasse sur un bateau, à se laisser envahir par la puissance d’une pièce musicale magnifiquement interprétée devant nous?

Je constate aussi beaucoup de pause de réseaux sociaux, de petites cures parsemées dans l’année, comme si on savait qu’on en abusait et qu’on remettait le compteur à zéro en abandonnant momentanément notre téléphone dit « intelligent », pour se reconnecter avec le vrai monde. Si on sait que c’est toxique, pourquoi continue-t-on de s’y engouffrer?

Je ne nous fais pas la morale puisque j’y participe allègrement. Mais je m’interroge sur tout ce brouhaha numérique qui au fond ne nous apporte pas de bonheur et qui souvent nous empêche de savourer la vie. Car c’est de ça dont il s’agit. La vie, la vraie, celle qui se poursuit autour de nous pendant qu’on tente de trouver le meilleur angle pour notre cliché quotidien.

Et je vous raconte tout cela sur mon blogue, destination numérique par excellence pour ces partages qui débordent des courts messages publiés sur les réseaux sociaux. Mais l’important c’est de se questionner, de sentir que ça va trop loin, que ça prend trop de place. En fait, c’est de revenir à l’essentiel et non pas de tout couper à l’extrême. Ces réseaux ont une utilité et j’en conviens sans hésitation. Mais la surabondance des lieux visités, des photos de tout instant et des tentatives de grandes marques de se laver la conscience m’amènent à penser qu’on doit prendre un peu de recul et revoir notre utilisation pour y retrouver un sens.

Philosophie matinale pour repousser le moment où ma journée de travail débutera réellement? Peut-être… Mais se reposer, ça permet justement de prendre un recul et se repositionner.

Alors bon lundi tout le monde!

Photo : Unsplash | Jordan McQueen

Le 19 août : Journée mondiale de l’aide humanitaire

share humanity

Quand j’étais petite, je me souviens que je regardais l’émission de Vision mondiale avec grand intérêt et que je me promettais de partir aider le monde une fois adulte. J’ai bien fait un peu de bénévolat mais je ne suis jamais partie pour faire une différence chez des peuples vivant dans des conditions qui me paraissent inhumaines.

Dans le confort de nos foyers nord-américains, on se désole des catastrophes qui déciment des villages éloignés. Mais que fait-on réellement pour aider ces gens pour qui se nourrir et avoir un toit pour la nuit devient un combat sans précédent? Très peu… Trop peu…

Aujourd’hui c’est la Journée mondiale de l’aide humanitaire et en entendant cela à la radio ce matin, je me suis trouvée bien égoïste. J’écoutais Stephen Cornish, directeur général de Médecins sans frontière, expliquer que pour lui aider son voisin ou aider un réfugié dans une zone de guerre, c’est du pareil au même. Et bien je lui lève mon chapeau car je n’ai vraiment pas ce courage. Cet organisme apporte une aide médiale dans les coins les plus reculés du monde où peu de gens veulent s’aventurer. Il y a de plus en plus d’attaques perpétrées envers les membres des équipes d’aide humanitaire mais ces gens-là y vont quand même, au risque et péril de leur propre vie.

Je trouve cela admirable et quand je lis sur le sujet, je réalise à quel point ma petite zone de confort prend trop de place dans ma vie bien rangée. Je n’aurais pas, je crois, la force d’affronter cette détresse humaine. Ça prend une détermination de fer, une force de caractère inébranlable, un humanisme sans borne et un don de soi immense pour affronter les pires horreurs, voir des gens mourir devant soi, constater la misère dans toute son ampleur et poursuivre son travail pour tenter de faire une différence.

Mais qu’ont-ils de spécial ces personnes qui mettent sur pause leur vie pour aller en sauver à l’autre bout du monde? Je ne sais pas… Mais je me promet d’y réfléchir et de trouver ma façon à moi d’aider et de mettre mon petit grain de sel dans cette chaîne humaine qui sauvent des vies et ramène un certain équilibre dans le chaos.

En attendant, pour aider à ma façon, je ferai un don à MSF. Et je invite à en faire de même, ou à aider à votre manière :
http://www.msf.ca/fr/nous-aider

Photo : worldhumanitarianday.org

Ça passe si vite…

rentrée

Déjà le 13 août… les articles de la rentrée commencent à envahir les magasins, les nuits se font plus fraîches et j’ai même vu une feuille jaune dans le parc derrière chez-moi… On peut se le dire : ça passe si vite l’été! Mais l’amoureuse de l’automne que je suis ne s’en plaint pas. J’aime les gros chandails de laine, marcher en forêt et sentir l’automne qui forge sa place, cuisiner pour réchauffer la maison et ne pas perdre les récoltes (surtout quand on a dévalisé la fruiterie).

Mais qui dit mois d’août dit aussi la rentrée… N’ayant pas d’enfant, je ne subis pas cette course folle aux fournitures scolaires, vêtements et multiples préparatifs mais je suis remplie de compassion pour tous les gens de mon entourage qui doivent couper court à la farniente estivale pour entamer ce marathon toujours trop tôt.

Alors je me suis laissée tenter à flâner sur « les internet » pour dénicher des petites trouvailles afin de vous aider à survivre à ce tourbillon.Et c’est peut-être l’entrée à l’école de votre progéniture? Ils deviennent grands et c’est le moment d’adapter un peu leur chambre ou la salle familiale? Bref, des idées comme ça… Ça me tentait comme on dit 😉

Petit tabouret fabriqué à la main au Québec

tabouret

Ce joli tabouret est fait de blanches mains québécoises et ne requiert aucune quincaillerie.

Disponible en plusieurs couleurs… Il me fait craquer!

https://www.etsy.com/ca-fr/listing/223833181/ptit-gars-pistache


Coffre à crayon québécois

Vous désirez que « Mini-me » affiche vos valeurs sociales en utilisant un coffre à crayon fait mains au Québec? Vous aurez l’embarras du choix parmi cette sélection.


Un bloc-notes pour ne rien oublier

Parce que les listes sont nombreuses et que les activités vont se multiplier… Un petit bloc-notes peut parfois éviter le chaos. Et pourquoi pas le donner en cadeau au nouveau professeur? Trouvez-le ici!


Un sac à lunch unique!

Question de ne pas le mélanger avec ceux des amis et d’avoir assez de place pour tout y mettre… Ce sac à lunch isolé confectionné à Sherbrooke se lave et est très résistant. Et en plus, il est joli!


Les fameuses étiquettes

Ah ces fameuses étiquettes pour identifier les vêtements et la ribambelle d’items… Vous pouvez vous en procurer en coton biologique, choisir la polie de caractère et fournir le nom à y apposer. Elles ne sont pas conçues au Québec mais bon… le Missouri c’est mieux que la Chine en termes de distance!


Bon… c’est bien beau tout ça mais il ne faut pas non plus se ruiner… Un petit élément fancy, c’est possible mais il faut bien planifier et surtout ne pas succomber aux mille et une publicité… Je ne suis pas la mieux placée pour vous guider dans ce droit chemin alors je vous partage un dossier du site mamanpourlavie.com qui s’est penché sur le sujet.
http://www.mamanpourlavie.com/dossiers/135-preparer-la-rentree-scolaire/ 


Vous vous sentez l’âme créative? Découvrez ces projets DIY sur Pinterest qui regorgent d’originalité. Et je n’aurais jamais cru qu’une bouteille de shampoing pouvait faire d’aussi jolis pots à crayons.

Vous avez un t-shirt que vous aimez mais ne le portez plus? Pourquoi ne pas le transformer en sac?

Vous avez envie de transformer plus de choses? Ne jetez rien surtout, car presque tout peut avoir une seconde vie avec un peu d’imagination.

Bref… Avant que la folie reprenne sa place… Amusez-vous! Il reste encore du temps.