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Le 12 août, j’achète un livre québécois

livre quebecois

Vous souvenez-vous de cette belle campagne lancée l’an dernier par 2 auteurs d’ici, Patrice Cazeault et Amélie Dubé sur leur page Facebook? Cette belle initiative avait eu un effet monstre sur les ventes de livres québécois et cette année encore, on se plaît à tenter à nouveau de mettre de l’avant nos auteurs d’ici.

Que ce soit un roman, un essai, une BD et même pourquoi pas un livre de recettes? Toutes les raisons sont bonnes pour encourager le travail de ces artisans des mots et ainsi souligner notre support et notre engagement.

Vous ne savez pas quoi vous procurer? Voici quelques suggestions, récentes ou pas, de mon cru :

Francine Ruel
Francine Ruel

La merveilleuse trilogie de Francine Ruel sur le bonheur : un humour craquant, des personnages attachants, drôles et sincères. Je l’aimais comme comédienne et son talent n’a fait que rejaillir en tant qu’auteure. À lire!


Rafaelle Germain
Rafaële Germain

Une autre trilogie plus loufoque, légère et débridée mais toute aussi divertissante : celle de Rafaële Germain. Que de fous rires durant cette lecture charmante qui étirera votre été avec un soupçon de délire!


Mylene Paquette
Mylene Paquette

Dans la catégorie « je me trouve donc bien peureuse et paresseuse », Mylène Paquette nous raconte son périple sur l’océan, exploit exceptionnel et découverte de soi inégalée. Parfois presque épeurant, mais surtout touchant et troublant de vérité, ce livre est à lire et à relire à chaque moment de doute car il nous insuffle le désir de se dépasser. Chapeau Mylène!


 

Dany Laferrière
Dany Laferrière

Un peu de testostérone quand même dans mes suggestions 😉

Dany Laferrière, grand homme que je respecte, nous livre ici plus que ses émotions. On sent une nostalgie dans cette oeuvre aux couleurs de son pays. On sent les racines encore solides et surtout, cette assurance que la vie a son propre rythme, même si on tente souvent de lui en imposer.


 

J’aurais pu vous parler de ce cher Boucar qui nous divertit avec les histoires de son grand-père (Sous l’arbre à palabres, mon grand-père disait …), des « Paul » de Rabagliati, de Mme Brouillet et sa chère voisine, et même du troublant Hell.com de Patrick Senecal que j’ai eu la brillante idée de lire sur les plages du Mexique… Mais je vous invite surtout à découvrir, à dévorer, déguster et recommencer… Car la lecture est une des rares choses dont on peut abuser et qui nous fait grandir.

Bonne lecture!


 

P.-S. Vous désirez démontrer votre appui à la campagne? Inscrivez-vous à l’événement sur Facebook :
https://www.facebook.com/events/1692653024290212/

P.-P.-S. Allez, ce midi, pourquoi ne pas faire un détour par la librairie ou sur le site de votre libraire préféré? Parce que oui ça vaut aussi pour le libre numérique et les commandes en ligne! Aucune défaite n’est valable 😉

 

Dire au revoir et se retrouver

Voilier

Dire un au revoir définitif à quelqu’un n’est jamais une chose facile. Lorsque le départ pour l’autre monde survient sans crier gare, on se questionne, inévitablement. Parfois, on peut voir venir le coup, sans vraiment vouloir s’y préparer. Irrémédiablement, un départ nous fait penser à tous les autres survenus auparavant.

Samedi, j’ai dis un dernier au revoir à mon oncle Ronald, force tranquille et homme de courage et de conviction. J’ai apprécié cet homme pour son authenticité, sa couleur à lui, sa façon de faire découvrir le monde dans son regard brillant et lumineux.

On se dit toujours qu’on aurait pu être plus présent, plus près des gens, une fois qu’ils ne sont plus là. Mais j’ai appris dans la vie à ne pas vivre dans le regret et à plutôt me concentrer à conserver les souvenirs comme des petites pierres précieuses.

Ayant perdu mon père il a de cela 3 ans, la réalité du vide me frappe à chaque nouveau départ. Je crois toujours voir fait mon deuil, avoir réussi à passer par-dessus le flot d’émotions… Mais non… C’est comme une vague qui s’était retirée bien loin et qui me prend par surprise. Le vide ne se ressent pas nécessairement au quotidien mais dans certains moments, certaines rencontres ou prises de conscience.

Devant ma famille réunie pour ce salut solennel à un grand homme, je me sentais fébrile et émotive. Revoir ces gens qui je vois peu souvent mais qui sont ma chair et mon sang m’a procuré une grande joie et cette dichotomie dans la peine et la joie m’est apparue troublante. Attend-on trop souvent les moments durs pour recréer ces liens fragiles?

Quoi qu’il en soit, je suis encore sous le coup de ces émotions troublantes et le souvenir de cet oncle à la barbe aussi longue que sa sagesse reste imprégné dans mon esprit, comme suspendu dans le temps.

Je te salue bien bas Ronald et espère que mon paternel t’a accueilli comme il se doit dans cet autre monde si mystérieux.

xx

Un blogueur misogyne à Montréal?

Roosh V

J’entendais parler vaguement de ce blogueur misogyne qui s’amenait à Montréal et qui avait vu sa « conférence » être annulée par l’hôtel où il projetait de l’offrir. Ça ne m’avait pas accroché plus qu’il ne le faut mais ce matin j’ai lu quelques articles sur le sujet et j’ai été, disons, assez troublée par la pensée et les propos de cet homme.

Je ne me définis pas comme une féministe pure et dure, quoi que le mot féministe est utilisé à toutes les sauces et c’est probablement pourquoi je ne désire pas y être associée à tout prix. Mais je me considère comme une personne pour qui les hommes et les femmes sont égaux, point. Nul besoin d’en dire plus à mes yeux, il n’y a aucune différence de droits, de pouvoir, de règles ou de quoi que ce soit. Un humain, c’est un humain, that’s it!

De lire qu’un homme, Daryush Valizadeh, alias Roosh V, diffuse des propos purement dégradants sur les femmes et favorisant la légalisation du viol, je suis atterrée. Qui plus est, les manifestations envers sa venue ici, entamée par 3 femmes,  semblent le faire jubiler au point qu’il demande l’aide de ses « fans » pour obtenir un maximum d’informations sur elles afin de les intimider! Comment peut-on tolérer qu’une personne puisse tenir un tel discours et agir de la sorte sans froncer les sourcils? La ministre de la Condition féminine, Stéphanie Vallée, ne s’oppose pas à la présence au Québec du blogueur controversé et ça me sidère. À quoi sert-elle si ce n’est pas pour prendre position dans ce genre de dossier? Comment peut-elle défendre la condition féminine mais rester de glace devant une fronde de la sorte?

Extrait tiré d’un article du Journal de Montréal :

«Cet homme fait de l’intimidation, c’est inacceptable. Il défend ses propos violents et misogynes en prônant son droit à la liberté d’expression, mais ne respecte pas du tout la liberté d’expression des femmes en désaccord avec lui. Et en plus, il les cible individuellement en les nommant et en demandant de l’information sur elles.»

– Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du statut de la femme
Journal de Montréal, 6 août 2015

Et il ne s’agit pas d’une passade dans sa vie. Cet homme a pour mission de vie de prôner la domination de l’homme. Il diffuse son discours sur un blogue, Return of Kings, qui prône le retour aux valeurs d’antan où les femmes n’étaient utiles qu’à la procréation et n’avaient pour valeur que leur beauté et leur fertilité. Sans mentionner qu’il valorise aussi les troubles alimentaires car, à ces yeux, cela incite la femme à « améliorer son look ».

Dans son article « 6 qualities of a good rape scene », il écrit : « La clé pour une bonne scène de viol, c’est de voir la fille passer du fait qu’elle déteste ça au fait qu’elle adore ça ».

Je vais m’arrêter ici car j’en ai mal au cœur… La dernière chose que je souhaite est de lui faire de la publicité et j’espère que personne n’ira visiter son blogue. Mais on ne peut pas se mettre la tête dans le sable et faire semblant que ça n’existe pas. Et ce que j’espère, c’est que si dans votre entourage une personne envisageait d’aller assister à sa conférence, vous saurez l’en dissuader, ne serait-ce que par respect pour sa mère, sa sœur ou ses amies qui en aucun cas ne voudrait le voir associer à une personne prônant le viol…

P.S. Oui la photo est volontairement floue… Car à mes yeux, il ne mérite pas d’être exposé au grand jour.

Source photo : YouTube

 

Pas besoin d’être un Ghandi…

Inspire-toi

On lit fréquemment des articles ou billets sur la mission de vie, trouver sa route, sa raison d’être… Et ça peut faire très peur car ça sonne grandiose et inaccessible. Quand on se met à creuser, à lire, à y réfléchir, on comprend que finalement, on n’a pas besoin de vouloir devenir un Ghandi pour trouver son but dans la vie.

Personne ne devrait se mettre sur les épaules de vouloir sauver le monde car ce poids risque de l’écraser avant même le premier pas franchi. Par contre, vouloir laisser sa marque, faire le bien autour de soi représente un but très noble.

Ce matin, le hasard m’a amené à lire un billet justement sur la découverte de son but dans la vie. Rien de prétentieux mais une grande vérité transparaît dans ce texte qui rend les choses, à mes yeux, beaucoup plus claires. C’est pourquoi je vous le partage ici, sans prétention.

C’est à la base de ce texte qu’il faut s’attarder, pas à la prose ni au choix des mots car je l’avoue, les erreurs d’orthographe m’ont un peu dérangée au début mais passons par-dessus et allons au fond des choses pour y lire l’essence même de ce que représente : découvrir qui on est et pourquoi nous sommes ici.

Bonne lecture!

http://www.inspiretoi.ca/comment-trouver-son-but-dans-la-vie/

Crédit photo : Inspire-toi

 

Le mirage

Le mirage

Louis Morissette et Ricardo Trogi, ce duo gagnant du cinéma québécois, nous offre un long métrage qui promet de faire réfléchir : le mirage.

Un scénario qui tourne autour du couple et des relations, de surconsommation et du bonheur que l’on cherche trop souvent au mauvais endroit.

En lisant l’article d’André Duchesne dans La Presse+ ce matin, je me suis dit que ce film viendra toucher beaucoup de gens, pris dans cette spirale de la vie qu’on laisse trop souvent nous happer et qu’on croit infernale.

Avant l’idée, et bien avant le scénario, Louis Morissette a fait un constat.

« Je n’en reviens pas comment il y a beaucoup de gens qui ne sont pas heureux, dit-il. Ils ne deviennent pas ce qu’ils auraient voulu devenir. Ils sont un peu résignés dans la vie. Ils ont des enfants tôt ; ils ont un job payant, mais qu’ils n’aiment pas… »

Constat tout de même triste quand on pense qu’environ un mariage sur deux se termine en divorce… Pourquoi laisse-t-on ce mal de vivre quotidien nous pourrir la vie alors qu’on sait pertinemment que ça ne fera qu’empirer? La fameuse zone de confort? La peur de l’inconnu?

Quoi qu’il en soit, ce film fera réfléchir en plus de divertir, si je me fis à la distribution : Julie Perreault y joue la conjointe de Louis Morissette et ils sont accompagnés de leur couple d’ami, interprété par Patrice Robitaille et Christine Beaulieu.

Le mirage prend l’affiche le 5 août.

Source : La Presse+

Crédit photo : La Presse+ – Christal/Séville